Resident Evil 9
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[FIC] Escape From Madness Island [Terminée]

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[FIC] Escape From Madness Island [Terminée] Empty [FIC] Escape From Madness Island [Terminée]

Message  Gilbert Montagné Sam 3 Oct - 11:42

3 Janvier 2020

Finlande; Uusimaa; Helsinki; Suomenlinna; Eglise

Sur cette île pourtant si paisible d'ordinaire résonne les coups de canon annonçant une possible fin du monde tel que celui ci n'a jamais connu, puisque d'habitude seul la survie d'un univers est au maximum mis en jeu, alors que là il s'agit que la survie tous les univers existant qu'il va falloir d'assurer de maintenir quoiqu'il en coûte.
Peu importe les sacrifices.
Les Dieux Dragons du camp de Grand Rouge et Tenebris ne doivent pas l'importer.
Tandis que ceux du côté de Naru le doivent.
Quand on pense que cela fait à peine deux jours que l'Apocalypse a débuté.
Cela parait si lointain alors que c'est pourtant si proche.
Au sein de cet édifice religieux pris sous les bombardements intensif de la riposte ennemie, uniquement composée d'alliés aux vilains reptiles divins pour l'instant mais la crainte que l'un d'eux apparaisse à tout moment est forte, et motive en même temps les humains et leurs propres alliés à exterminer le plus de méchants possible avant que cela n'arrive, afin de pouvoir ensuite tout miser sur un seul pion adverse, ou plutôt une reine vu le niveau qu'aura certainement la bestiole, nous avons quelques figures familières couchées à même le sol.
Celles ci baignent sur un liquide rouge qui est la première sensation qui les touchent quand elles sortent enfin de leur torpeur d'on ne sait combien de temps exactement.
Gilbert Montagné rouvre les yeux sur un monde rempli de couleurs qu'il a appris à découvrir à partir seulement de 2004, après que Zarick Himaslinam l'ait sauvé du repos éternel en utilisant sa puissante magie vaudou, et qui a conduit à tous les évènements que vous avez pu suivre jusqu'à présent, y compris ceux frappant justement durement la réalité en ce début d'année 2020.
Shiho Miyano, relié à lui par autant d'hémoglobine que l'amour qu'ils ressentent l'un pour l'autre, déplie ses propres paupières au même moment, afin de montrer à quel point ils sont synchros puisque eux deux c'est du sérieux comme on a pu déjà le voir dans l'innombrables petites histoires les concernant.
Ce duo légendaire observent les lieux autour d'eux où les murs tremblent et où le plafond s'effrite, à cause des attaques qui ont lieu à l'extérieur, totalement hors champs. Leur regards finissent par se croiser et ne plus se quitter, tandis que l'émotion les submergent à leur façon.
Le chanteur français ouvre grand la bouche en poussant des petites exclamations de joies pour signifier sa joie dont on ne saurait douté.
La chimiste japonais esquisse un très beau beau sourire sur son visage de porcelaine dont on aurait presque peur de briser en étant trop brut.
Sans vraiment se relever les tourtereaux finissent par se rejoindre en une accolade généreuse et franche qui se suit de larmes tout aussi sincères qui coulent sur leurs vêtements respectifs avant de terminer leur course dans l'eau rouge sur laquelle ils sont assis.
Les mots ne manquent pas exprimer ce qu'ils ressentent au fond d'eux mêmes.

Gilbert : Shiho, je suis content de voir que tu n'as rien ! Que ces maudits robots ne t'ont rien fait !

Shiho : Gillou... C'est vraiment toi ?

Gilbert : Oui c'est vraiment moi. Qui voudrais tu que ça soit d'autre ?

Shiho : Je croyais que... Non rien.

Gilbert : Par contre, tu as vraiment sûr que tu n'es pas blessée ma canne en sucre ?

Shiho : J'en suis sûr. Pourquoi ?

Gilbert : Si il n'est pas à toi, à qui appartient ce sang ?

Shiho : J'allais te poser la même question.

Se rendant compte que quand ils ont repris conscience, leur petit coup d'œil s'était principalement centrée en hauteur et sur eux, ils sont passés à côté d'un tout petit détail qui a quand même son importance. C'est la multitude de cadavres en tout genre qui sont disséminé au sein de ce lieu sacré, comprenant une diversité d'âge importante, mais pas tant ethnique vu qu'on a que du blanc dans le lot.
De la volaille bon à l'abatage diront des racistes qui pensent ne pas l'être, comme tous les racistes.
En scannant visuellement leurs fringues, on peut se rendre compte qu'il s'agit principalement de civils non armés, avec juste une poignée de personnes portant un uniforme de police s'apparentant à la police municipale du coin, ainsi qu'à la nationale. Ces derniers ont encore leur H&K G36 et MP5 serrés dans leurs mains qui ont été récemment utilisés, bien que l'on ne sache pas sur quoi exactement.
Le plus déroutant, ce n'est pas le fait qu'ils soient tous morts, mais plutôt la façon dont ils sont morts, puisque si on se fit à leurs blessures, tout porte à croire qu'ils se sont entretués puisque bon nombre d'entre présentes des impacts collant aux armes automatiques présentées juste avant, alors que les mains de certains macchabees Sony ont leurs ongles imprégnées de chaires et sangs appartenant à d'autres morts présents dans cette chapelle.
À croire que les démons les ont possédé pour mieux les exterminer.
Cette saynète macabre dans laquelle ils viennent de se retrouver sans trop savoir pourquoi ne leur plaît évidemment pas du tout car ça sent le piège à con tour ça et celui leur est probablement tendu car ce n'est pas drôle autrement.

Gilbert : Je ne sais pas ce qui se passe mais ça pue pour nous.

Shiho : Je crois que l'on s'est retrouvé en plein coeur d'un conflit qui nous dépasse. Encore un.

Gilbert : Tu penses que c'est un copain à Dormammu qui vient le venger ?

Shiho : Je ne sais pas. C'est possible.

Gilbert : Ils peuvent pas nous laisser un an de répit quand même, là ça devient redondant à force.

Shiho : Décidément, l'année 2017 sera encore une année très mouvementé à l'international. On a plus qu'à espérer que l'année prochaine soit enfin tranquille.

Gilbert : On se relève engin ?

Shiho : Je ne sais pas. J'ai peut être envie de dessiner un ange rouge sur le sol avec mon corps.

Gilbert : Ha ah ! Trop bonne celle là Shishi !

Shiho : Merci Gigi.

Le couple se met debout en évitant de glisser sur ce sol un peu trop glissant tellement il est trempé. Dommage qu'il n'y ait aucun panneau pour le signaler. Ce doit être un chauve en costard cravate qui l'a enlevé juste pour se marrer.
Une fois sur leurs deux jambes, ils cherchent à voir où se serait le mieux pour partir de là sans être emmerdé, sachant que la lourde double porte d'entrée est sûrement risquée vu tout le boucan qui se produit de l'autre côté.
Gilbert a dû mal à cacher son anxiété vis à vis de cette nouvelle situation qui le dépasse complètement et qui lui rappelle le duo qu'il avait formé avec Haruhi Suzumiya pour sauver le monde de ce fameux Dornammu mentionné plus tôt et de ses alliés de mauvais augure qu'il s'était trouvé.
Shiho quant à elle ressort son masque froid qu'on lui connaît bien et qui crée une ombre planquant ses yeux, que l'on pourrait attribuer à celle de ses cheveux. Son attention se tourne vers l'arrière de la chapelle où il pourrait y avoir une sortie, même si il y a quelque chose qui ne lui plaît dans l'air, ce qu'elle fait vite savoir à son fidèle compagnon.

Shiho : On nous observe.

Gilbert : Je l'ai senti aussi.

Shiho : Ce ne sont pas des hommes en noirs sinon j'aurais eu mon huitième sens qui se serait activé dès le départ.

Gilbert : On se met dos à dos et on se dirige ensemb...

Juste avant de pouvoir finir de décrire son plan de fuite, la porte principale de l'église s'ouvre en trompe, révélant une troupe de sept soldats tout de noir vêtu pénétrer dans ce saint refuge pour s'y mettre à l'abri avant de refermer derrière eux.
Au vu de leur uniforme de combats, ils ne ressemblent ni aux militaires réguliers finlandais, ni aux forces spéciales de ce pays, mais plutôt à des membres de l'organisation mondiale connue sous l'abréviation de UNIT, reconnaissable par le logo ailé qu'ils arborent, qui sont des spécialistes pour lutter contre les menaces sur Terre qui dépassent l'entendement du commun des mortels.
Leur présence dans ce foutoir confirme qu'on doit encore une fois avoir à faire à quelque chose de lourd, de très très lourd.
L'un d'eux est un sergent, ce qui est visible de par ses galons qu'il porte à l'épaule gauche et donc c'est lui qui mène ce groupe de combat, ce qui veut dire que c'est à lui que l'on va reporter le triste spectacle qui se tient ici.

Soldat 1 : Kersantti, katso !

L'un des sans grades pointe du doigt le couple pas du tout suspect qui nage bien dans une mer un peu trop rouge pour qu'ils pas fait saigner dedans.
Autant dire que Gill pousse un rire gêné en regardant cette situation qui ne joue pas leur faveur, vu leur passif avec cette ONG et le fait que eux sont miraculeusement indemnes par rapport aux défunts dans la salle.

Gilbert : Vous allez rire mais je peux vous jurer qu'on a rien à voir avec tout ça !

Bizarrement, aucun de ces braves gaillards lourdement armés ne semblent vouloir croire ses propos, enfin pour ceux qui arriveraient à comprendre le français déjà, et puis dans le doute on le met en joue lui et sa copine, le tout en s'exclamer dans la langue qu'il ne connait pas.

Gilbert : Tu sais parler italien chérie ?

Shiho : C'est du finnois.

Gilbert : Et donc ?

Shiho : Non, désolée.

Pris au piège, ils vont avoir dû mal à s'en sortir de cette situation tout seul, sans flinguer tout le monde, et ils n'ont plus qu'à espérer qu'un coup du destin soit en leur faveur, sinon les carottes sont cuites.
On verra ça une autre fois.
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Message  Maxime Moulin Ven 9 Oct - 0:40

23 Octobre 2021

France; Alsace; Bas Rhin; Illkirch-Graffenstaden; Auchan

Au Flunch situé entre deux des sorties de ce centre commercial dont le principal moteur est l'hypermarché s'y trouvant, se trouve un groupe de super héros comme jamais vu nommé les "Vengeurs du Bord du Rhin" qui est loin d'être aussi emblématique que leur homologue américain, mais qui a le mérite d'exister tout de même et qui s'est déjà fait remarquer de façon positive en aidant la police et la gendarmerie à appréhender de dangereux criminels, principalement issus du séparatisme islamique.
Les membres de cette bande de bonne réputation sont tous réunis autour d'une table à discuter tout en mangeant, et je peux rapidement vous les décrire :
1) Maxime Moulin; Son fondateur et leader autoproclamé qui déborde d'un égo essayant de surpasser celui de son idole de toujours, Gilbert Montagné, car le petit scarabée ne pourra jamais égaler ou surpasser le grand dragon, quoi qu'il fasse pour y parvenir.
2) Stive People; Le ressort comique de ce joyeux bordel et qui est aussi l'élément le plus con que celui ci, dû moins en apparence car il cache bien son jeu derrière sa longue chevelure noire, y compris un sacre sex appeal qui permet de charmer ses dames.
3) Yuffie Kisaragi; Une ninja originaire du village paumé au fin fond du Japon rural nommé Wutai qui est assez enfantine au niveau du caractère, ainsi que garçon manqué et un peu hyperactive, sans compter qu'elle aussi à une arrogance et une fierté qui la font parfois entrer en conflit avec le Chef.
4) Sakura Kinomoto; Une magical girl vivant à Tomoeda, toujours au Japon, très mignonne, douce, joyeuse, amicale et énergique, étant assez athlétique. Malgré ça, elle peut se révéler aussi assez naïve et maladroite par moment, et mieux vaut ne pas s'en prendre à elle ou ses amies car vous risquerez de réveiller le Kaijū qui sommeille en elle.
5) Scooby-Doo; L'animal mascotte de cette équipe qui est un Grand Danois au flair aiguisé et à l'appétit vorace, capable de parler contrairement à tous les autres animaux, ce qui en choque évidemment personne car tout le monde le connait au vu de sa célébrité mondiale, avec l'une de ses cousines étant aussi une actrice américaine reconnue.
Autour d'un bon jambon à la découpe qui fait fuir n'importe quel juif ou musulman à 20 bornes, nous pouvons les entendre aborder le briefing de la mission du jour. À en juger à leur attitude, ils semblent un peu la prendre à la légère.

Maxime : Mikaël prévoit de s'attaquer à ce lieu mais il y a deux problèmes majeurs qui se posent à nous.

Stive : Lesquels ?

Maxime : On ne sait ni à quoi il ressemble, ni ce qu'il prévoit de faire exactement

Stive : C'est la loose en gros.

Maxime : C'est ça.

Yuffie : Est qu'il y aura des materias ?

Sakura : Ou bien des Clow Cards ?

Scooby : Des Scooby-Snack !?

Maxime : Non, non, et non.

Stive : On fait quoi alors ?

Maxime : On scrute les environs pour voir si il n'y aurait pas un PNJ avec un point d'exclamation dessus, car ceux là nous proposent des quêtes. Si le point d'exclamation est d'une couleur vive, c'est qu'il s'agit de la quête principale.

Se levant d'un seul coup, puis plaçant sa main droite de façon horizontale au dessus de ses yeux afin de les protéger de la lumière trop forte des tubes lumineux au plafond, il fait le tour des tables voisins du regard afin de chercher ce qu'il vient d'énoncer.
C'est alors qu'il répète justement une jeune et belle demoiselle ayant besoin d'aide, ce qui est indiqué par l'énorme point d'exclamation rougeoyant au dessus de sa tête, qui a d'ailleurs pulvérisé l'étage du dessus et le pauvre employé innocent qui était sur les chiottes à ce moment.
Au moins, il n'a pas fini dans la gueule d'un T-Rex.
Le personnage permettant de faire avancer le scénario est nul autre que Anne-Laure Jarnet, l'actrice qui joue Gaea dans la web-série français la plus populaire en Europe, à savoir Noob, et c'est justement habillée comme celle qu'elle celle qu'elle interprète. Ce qui ne manque pas t'attirer l'attention des autres clients dans ce restaurant libre service toujours bondé à cette heure là de la journée.
Sans perdre de temps dans son intention de percer un grand coup une nouvelle fois en sauvant le monde et engrangeant la gloire qui vient derrière, lui permettant d'avoir tous les jolies pieds de filles qu'il veut rien que pour lui, le pervers à lunettes esquisse un sourire victorieux avant de se présenter à la comédienne qui parait être aussi hautaine et manipulatrice que son perso.
Il suffit juste de l'écouter pour s'en rendre compte, enfin si on est malin pour cela.

Anne-Laure : Oh pauvre de moi ! Notre dixième saison est t-elle maudite !? Cet infame Mikaël veut à tout prix la saboter et il est bien parti pour gagner ! Il faudrait un miracle pour la sauver !

Maxime : T'as parlé de miracle !? Me voilà !

Afin de se donner du style, il fait un bond en avant, mais se cogne le genou contre une table, sautillant ensuite dans la douleur, ce qui lui donne un côté nounouille saupoudré de ridicule qui heureusement ne tue pas.

Anne-Laure : T'es qui toi ?

Maxime : Ton sauveur !

Anne-Laure : Hm. Si tu le dis.

Maxime : Quel es ton souci Gaga ?

Anne-Laure : Déjà tu éviteras de m'appeler à nouveau d'une façon aussi puéril, et ensuite, notre souci c'est cette malédiction qui a été lancée à notre tournage par ce vil Mikaël. Au point où nous en sommes, nous acceptons toute sorte d'aide.

Maxime : Ce sera avec plaisir de vous aider à terrasser de cet individu qui est justement sur notre liste noire. Pouvez vous nous conduire jusqu'au lieu du tournage s'il vous plaît.

Anne-Laure : Bien sûr. C'est au rayon pour animaux, je vous y emmène.

Maxime : On y va les gars !

Ensemble, notre noble héros, si on peut l'appeler comme ça, suit la VIP jusqu'à une autre partie de la carte, en étant en compagnie de son meilleur ami Stive People qui est toujours là pour lui, même quand il lui fait des saloperies, parce qu'il est trop gentil, même si quand on le prend trop pour un con il peut piquer avec son dard de scorpion et le poison qu'il sécrète ne partira jamais de votre système sanguin.
Le trio déboule alors entre les croquettes pour chiens de la marque "Crobot" avec de vrais écrous entre cette patte molle indigeste que même de l'acide ne saurait dissoudre, et la pâtée pour chat "Chamulacre" qui comme son nom le sous entend tous les ingrédients qui composent cette bouffe ne sont pas vraiment ce qu'ils semblent êtres.
On ne peut plus se fier au dos du produit de nos jours.
Dans cette allée où tous les clients ont été écartés en vu du tournage qui s'y déroule se trouven trois autres personnes. Plus précisément Fabien Fournier, le créature de Noob et mari de Anne-Laure Jarnet, qui a décidé de laisser toute son équipe technique prendre leur RTT, lui laissant à tous les postes en même temps, ce qui n'est pas si dur que ça selon lui, et il faut avouer qu'il se débrouille plutôt bien.
Avec lui se trouvent les deux seuls acteurs présents pour la journée, Philippe Cardona et Florence Torta, qui sont dans la peau de deux personnages chacun dans cette série, dont lesp lus célèbres étant Bartémulius et Nostariat, or cette fois ci c'est encore un nouveau duo qu'ils se retrouvent à interpréter. Il ne faut pas longtemps pour Max la non menace de piger au look qu'ils arborent de qui il s'agit, et autant dire que ses yeux de fanboy deviennent des étoiles face à ça.

Maxime : Gilbert et Shiho ! Le meilleur couple au monde !

Bon, comme ça, ils l'auront tous entendu arriver, au cas où ils ne l'auraient vu avant.
Tout ce beau monde peut ainsi se réunir pour une conversation, isolé du reste du monde, permettant aussi aux présentations d'être faites au passage, ce qui va faire doublon avec ce que j'ai déjà fait mais c'est pas grave.

Fabien : Qui sont ces gens chérie ?

Anne-Laure : Deux jeunes idiots qui pourraient bien être notre dernier espoir de sauver le navire du naufrage.

Maxime : Maxime Moulin et son acolyte de toujours depuis 2012, Stive Poubelle !

Stive : Je croyais que je m'appelais Stive People ?

Philippe : Ce sont vraiment eux deux qui vont nous sauver la mise !? Décidément on aura tout vu !

Florence : Nous sommes fichu ! Autant nous passer la corde au cou immédiatement !

Fabien : Attendez un peu, nous allons leur laisser une chance.

Maxime : Est ce que vous auriez un indice qui pourrait nous mettre sur la bonne voie ?

Anne-Laure : Peut être ça.

Stive : Oh regarde, elle pointe quelque chose du doigt !

En effet son indexe est dirigé vers une boite de "Folix" des os à mâcher faits à partir d'adamantium afin de pouvoir casser les crocs de vos corniauds pas sages. Les différentes pièces censées êtres contenues à l'intérieur ont été déversés par terre, mais là où ça devient intéressant, c'est qu'elles semblent d'éloigner de la zone où nous nous trouvons, comme si celui qui avait fait ça avait laissé une piste pour le suivre, façon Petit Poucet.
Bien évidemment, les meilleurs amis se lancent un petit regards signifiant qu'ils ont la même super bonne idée, qui consiste à effectivement suivre ces traces sans se poser de question.
Ce n'est pas comme si ça pouvait conduire à un piège.
Suis je bête !?
Cette fraîche piste leur fait traverser tout le magasin toujours autant inondé de clients, leur laissant l'occasion de causer un peu entre eux durant le trajet.

Maxime : Je content que tu sois là avec moi pour cette aventure Stivynounet.

Stive : Moi aussi je suis heureux d'être avec moi pour cette aventure Maximinou.

Maxime : Ne m'appelle plus comme ça, jamais.

Stive : De même pour toi.

Ce chemin qu'ils empruntent les amène finalement jusqu'au rayon lingerie féminine où se trouve le dernier osselet puis plus rien après, juste un couloir cerné par les culottes et les soutifs dont on ne peut voir le bout, ce qui est assez étrange quand on y pense car normalement on devrait pouvoir le voir le bout justement.
Méfiant comme il est, le binoclard mène la marche en faisant signe à son partenaire de rester près de lui juste derrière.
Avançant lentement, sans aucune armes, ils seront dans la merde si jamais le danger venait à arriver.
Poru se rassurer, ils continuent à parler entre eux, à voix basse cette fois ci.

Maxime : Je n'aime pas ça.

Stive : Pourquoi est ce que c'est tout noir là bas ? Je n'aime pas quand c'est tout noir.

Maxime : Tu es entièrement vêtu de noir andouille.

Stive : Ma peau n'est pas noire.

Maxime : C'est.... Pas faux.

Stive : Pourquoi est ce que ce Michel là il serait allé ici ? Lui aussi aime renifler les sous vêtements des filles ?

Maxime : Je ne sais pas. Et puis, ce sont leurs chaussettes qui sont plus sympas à renifler, quand elles ont déjà été utilisés bien sûr.

Stive : Je trouve pas moi.

Maxime : T'as pas de goût, comme la plupart des autres mecs.

Stive : Ce serait bien qu'on est des distributeurs comme on Japon;

Maxime : Ouais...

Tout à coup, alors que leur parcours semblait sans fin, une alerte rouge finit par avoir lieu, plongeant l'hyper tout entier dans cette couleur piquant autant les yeux que le Virtual Boy, tout en laissant résonner à traversé toute l'édifice commerciale une sirène qui n'a rien à faire là, ne ressemblant ni à celle du 1er Mercredi du mois, ni à l'alarme typique d'une enseigne comme celle là.
Autant dire que ça met la puce à l'oreille de notre duo que il y a quelque chose qui ne va pas.

Stive : On fait quoi !?

Maxime : La meilleure chose à faire quand on ne sait pas à quoi on a affaire exactement !

Stive : Une raclette !?

Maxime : Fuir !

Stive : C'est mieux oui !

Maxime : Par là !

Sans perdre de temps, les voilà qu'ils rebroussent chemin avec le moulin à vent qui fait tourner ses pales pour aller plus vite, passant devant et se dirigeant en premier vers la sortie la plus proche, courant plus rapidement qu'il n'a l'habitude, tout en manquant de glisser sur le carrelage très bien nettoyé au sol, peut être même un peu trop bien nettoyé vu qu'il y a de la javel partout.
Patinant jusqu'aux caisses toutes fermées, il par l'une d'elle afin de rejoindre l'une des entrées de ce lieu, qui s'avère être adjacente au Flunch qu'il a quitté précédemment, à la différence près qu'il n'y a plus personne à l'intérieur de celui ci.
Avant qu'il ne puisse s'échapper de ce guêpier, un énorme et lourd rideau métallique de sécurité s'abaisse devant sa gueule à une vitesse phénoménale, le faisant se cogner contre celui ci.
Piégé et frustré, il tape alors du poing contre cet obstacle de dernière minute, sans que ça ne puisse changer quoi que se soit à la situation.
Le voilà cloisonné dans ce lieu apparemment déserté de tous ses clients et employés qui le peuplaient il y a encore même pas 5 minutes.
Faut croire qu'ils ont tous eu le temps de se casser, tous sauf tous.
Se retournant ensuite, l'air abattu, tout en collant son dos contre cette grille l'empêchant de partir, il observe le grand espace devant lui avec ces lumières rouges qui continuent de clignoter incessamment.
De quoi filer un bon mal de crâne pour notre blhéros, en plus de lui filer de plus en plus le tournis, tournis, tournis...
Tourni tournicoti Tourni tournicoton !
Tout bascule pour lui, y compris son corps, puis plus rien.
Le vide intersidéral.
Impossible pour de bouger ne serait ce que le petit doigt.
Incapable de ressentir quoi que ce soit pendant quelques microsecondes paraissant pour des heures.
Quand il revient semble t-il vraiment à lui, il sent ou plutôt croit ressentir le sable chaud collé contre son visage et le reste de son enveloppe corporelle, alors que les vagues sont audibles tout proche de lui. Pourtant aux dernières nouvelles il n'y a pas la mer en Alsace, juste un immense fleuve nommé le Rhin, ainsi que toutes les rivières qui découlent de lui, plus les canaux artificiels faits par l'Homme.
Hormis ça, nada.
Une voix aigue d'adolescente ayant un petit accent ukrainien qui s'est déjà beaucoup perdu se fait entendre.

Ado : Excusez moi !? Monsieur !? Vous m'entendez !? Vous êtes vivant !?

Cette voix aussi énergisante pour l'alsacien qu'une bonne canette de Lipton Ice Tea, son nectar d'olympien qui lui permet de tenir le coup malgré la tonne de débiles, selon lui, qui l'entourent, lui permet de rouvrir instantanément les yeux. Résultat, ceux ci ne sont pas prêts à accueillir cette décharge solaire qui frappe la rétine de plein fouet sans ménagement, les obligeant à se refermer presque immédiatement, puis de prendre le temps qu'il faut pour pouvoir être ouverts sans crainte.
Ce qui aide notamment aux pupilles de se dilater, c'est cette silhouette bienveillante en contrejour qui vient s'interposer entre la victime et l'agresseur en tendant d'ailleurs sa paume vers la première pour l'aider à se relever, malgré le fait qu'il y a très clairement une différence de consistance entre les deux êtres humains.
Maxime saisit sa chance de se relever sans encombre et est surpris par la force qui lui permet d'être à nouveau sur ses deux jambes, sur une plage bordant un océan infini, avec de l'autre côté de la végétation tropicale sous entendant clairement qu'il n'est plsu en France métropolitaine.
Est les Antilles ?
Est ce plutôt la Polynésie ?
Ou est ce encore la Guyane ?
On ne peut pas le dire pour l'instant.
Ce qui peut dire en revanche l'homme de 24 ans en observant celle qui est venue lui apporter un soutien physique, c'est que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu un coup de foudre comme celui ci. Même pour Masumi il n'y a jamais eu aussi intense, dû principalement aux circonstances de leur rencontre qui a eu lieu quand c'était un demi-dieu autoproclamé qui abusait de ses pouvoirs aujourd'hui perdus grâce aux dernières actions de Fabuleux.
Cette mineure ayant l'âge d'entrer au lycée est vraiment resplendissante de son point de vue qui risque de ne pas plaire à grand monde pour des raisons évidentes dont je ne m'attarderai pas pour l'instant afin de conserver la fluidité de cette partie du récit qui touche bientôt à sa fin.
Ses beaux yeux marrons et son large sourire dessiné sur son doux visage enrobé de longs cheveux bruns châtains foncés s'adresse à lui, montrant des dents un poil jaunis alignées plus ou moins correctement qui respirent une normalité rarement souligné il faut se l'avouer, car il y en a marre des belles dentures dignes de pub poru du dentifrices dont on ne croit point à une quelconque authenticité.
Là, tout est imprégné d'une réalité qui fait plaisir à voir.
Bouche bée, le majeur dont le cerveau à planté a l'air aussi bête que je le conçois pour le coup, faisant rire la personne juste en face de lui au passage.

Ado : Ta tête est trop marrante ! On dirait une grosse carpe !

Ouch, ça fait mal !
L'attention du bonhomme reprenant peu à peu ses esprits se dirigent alors vers quelque chose qui est en train de crier et de bouger dans tous les sens afin d'attirer son attention, ce marche enfin. Il s'agit d'une paire de pieds très fins mais très longs qui se trouvent dans une paire de sandales en cuir noir nubuk où les orteils teintés de la même couleur s'amusent à se tortiller en chœur devant celui qui rêverait de les toucher, sauf qu'il se refuse de retomber dans ses travers et recule de quelques pas.
Cela ne manque pas d'intriguer la fille qui perd son sourire pour pencher sa tête sur le côté avec interrogation.

Ado : Qu'est qu'il y a ? Mes pieds te font peur ?

Maxime : Non. C'est tout le contraire en fait...

Ado : Ooohhh ! Tu les trouves jolies ?

Maxime : Oui. Mais je n'ai pas envie de...

??? : Michale !

Une voix autoritaire masculine résonne jusqu'à leurs oreilles, provenant d'un homme aux cheveux bruns d'une quarantaine d'années typé d'Europe de l'Est qui vient pointer le bout de son nez d'un pas pressé en étant suivi de près par une ravissante femme aux cheveux châtains qui ressemblent beaucoup à l'adolescente que l'o na déjà présentée.
Le gaillard à la petite barbe taillée se dépêcher d'attraper l'un des bras de l'enfant qui se prénomme visiblement Michale afin de 'éloigner de cet inconnu en adressant à ce dernier un regard sévère accompagné des paroles tout aussi loin d'être douces.

Père : Ne t'approches pas de ma fille enfoiré de pédophile !

Michale : Papa arrête, tu me fais mal !

Mère : Chérie, écoute là s'il te plaît !

Père : Je ne la lâcherai que quand on se sera éloigné de cet étranger qui voulait très clairement s'en prendre à elle.

Maxime : Hé non c'est faux ! Je ne voulais pas ! Je ne veux pas que ça recommence ! C'est un malentendu !

Père : C'est ça ouais ! En plus vous êtes sur une plage interdite d'accès par le Maire Mikaël !

Maxime : Mikaël !? Il est ici !?

Père : Qu'est ce que vous lui voulez !?

Maxime : L'arrêter pour toutes les atrocités qu'il a commis !

Père : Jamais vous ne l'aurez !

Maxime : Mais où est ce qu'on est d'ailleurs !? On est plus aux alentours de Strasbourg à ce que je vois.

Père : On est sur l'île de Saint-Vergeron espèce de crétin ! Comment tu ne peux pas le savoir !?

Michale : C'est la Mer des Caraïbes que tu vois là.

Père : Tais toi Michale ! Tu ne lui réponds pas !

Mère : Marko, calme toi !

Marko : Oh mais ferme ta gueule aussi Oxana !

Oxana : OH !

La maman saute sur le papa pour lui faire sa peau ,le faisant lâcher leur fille qui peut alors se réfugier dans les bras du neuneu juste à côté pendant qu'ils s'étripent. Cela laisse suffisamment le temps à celui qui se prend uen sale réputation de pédophile de contempler l'horizon sans fin drapé de bleu, avec celle dont c'est le coup de foudre qui lui tient compagnie.

Maxime : Il faut vaincre Mikaël avant qu'il ne détruise le monde tel que l'on connait !

Michale : J'essayerai de vous être utile du mieux que je peux.

Un nouveau duo vient de se former, ayant pour point commun d'être des doubles M, ce qui est pas mal.
L'ambiance commence à change en même temps que la lumière, passant dans des teintes violettes/rougeâtres, ce qui donnant un côté un peu apocalyptique à cet endroit. Tandis qu'une batterie puissante se met déchirer le son si silencieux jusqu'à maintenant, ramenant ses copines guitares à l'équation, dont une basse qui est là pour imposer un rythme qui parlera peut être à certains d'entre vous.


Sous les chants d'un couple marié comme rarement vu dans le registre du rock, ainsi que des autres membres afin d'accompagner le chœur dans une prestation époustouflante qui déchaîne les tempêtes, nous avons M et M qui se prennent la main avant de se tourner vers la verdure à l'opposé de la mer où les attendant le reste des Vengeurs qu'on avait presque failli oublier l'existence.
Stive People est là bien évidemment, toujours accompagné de Gilbert Montagné, Shiho Miyano, et Curie, qui ont enfin fini de manger chez Flunch.
Les deux paires de chaussures jointent dans uen même marche, se dirigent vers ce groupe si proche et si lointain à la fois, s'éloignant progressivement de la réalité.
Tout devient progressivement flou, tandis que les pensées de quelqu'un prennent le dessus sur cette fiction dont il est conscient depuis un petit moment déjà.

Je dois me réveiller !
Putain faut vraiment que je me réveille !
Allez !
Plus vite !


Voilà, il est réveillé.
Les yeux grands ouverts dans un lit qu'il appris à connaître durant cette année passée dedans avec un autre corps que le sien pour l'accompagner durant son sommeil, remplaçant ses "didis", des peluches qu'i la depuis tout petit, comme contact corporel afin de mieux dormir.
Tel un vampire il se redresse en un bond, sauf que contrairement à eux il se fait mal au passage car son dos à lui est assez fragile et donc il se met à se plaindre d'être con dans la barbe qu'il n'a pas.
Cela ne manque pas bien évidemment de sortir de sa torpeur à la créature androgyne en train de ronfler à ses côtés, bien plus en sursaut sans compréhension de ce qui se passe alors, alors que l'autre bougre qui fait tout ce tintamarre s'est déjà jeté des couvertures dans le but d'habiller en quatrième vitesse.
Les cheveux en pagaille, Masumi Sera cligne plusieurs fois des yeux avant de poser enfin LA question.

Masumi : Qu'est ce qui se passe Maximinou ?

Maxime : C'est génial !

Masumi : Génial ?

Maxime : J'ai fait un rêve prémonitoire !

Masumi : Hein ?

Maxime : Je rêvais que j'étais à Auchan avec Stive et que c'était la fin du monde, trop bien !

Masumi : Tu es sûr que c'est juste un rêve ordinaire qui a à voir avec la dernière fois qu'on est allé avec Stive et sa copine au Cora de Mundolsheim, où on s'est fait attaquer par un mystérieux chauvassassasin ?

Maxime : Non je te jure, c'est pas du toque de rêve prémonitoire ! Je t'expliquerai en route !

Masumi : En route pour où ?

Maxime : Retrouver Gilbert, Shiho et Curie !

Masumi : Oui mais où ?

Maxime : Je sais pas ! Je les appellerai en chemin !

Masumi : Mais...

Maxime : Ne t'inquiète pas Ma Sussumi !

Un baiser passionné l'empêcher d'exprime toute parole, de quoi se faire s'arracher les cheveux à une néo-féministe aux cheveux bleues.
Fier de son plan improvisé jonché d'encombres, il arrive à avoir une volonté si forte dans le regard que cela suffit à convaincre sa petite amie de la suivre dans ce beau bordel.

Maxime : On va se marrer ! Prépare toi ! Je t'attendais à la voiture comme c'est toi qui conduit !

Rebisou puis il se barre en enfilant les chaussures pour finir, en ayant toutefois oublié de se revêtir d'un pantalon, descendant dans la rue en slip noir.
Un rire gênée provient de la bouche de la belle métissée anglo-japonaise montrant une canine prédominante, qui ferme les yeux en affichant ensuite son fameux sourire à croc de chat.

Masumi : Il en changera jamais, hé hé !

L'aimant plus que tout, sauf certains membres de sa famille, et adorant sa folie habituelle, elle lui pardonne facilement de réveil brutal.
Reste plus qu'à où tout cela va nous mener.
En attendant, je vous partage quelques photos pour patienter.

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Message  Curie Mer 14 Oct - 0:17

Suisse; Genève

Vêtue d'un fin manteau en fourrure pour la couvrir en cette saison fraiche, celle qui n'a jamais voulu choisir un autre nom que juste Curie, afin d'honorer la mémoire de son créateur, même si résultat ça la sépare inévitablement du reste de la population de famille qui ont toujours un prénom et un nom de famille.
Hormis les orphelins, mais elle n'en est pas une.
Pourtant, en ce moment, elle se sent délaissée, sans vraiment d'amies chez qui se tourner pour pouvoir s'amuser ou partager ses angoisses. Les Avengers avec qui elle semblait proche sont occupés de leur côté et semblent si loin maintenant, ne laissant plus que son père adoptif, le Docteur Tolk-Hien Nimertz que seule véritable personne avec qui elle discute de manière récurrente et IRL en dehors de ses heures de boulot, pour le peu qu'elle en a depuis de nombreux mois.
Cela ne va pas fort pour elle, et sa mine triste a de quoi nous déchirer le cœur, tellement on apprécie d'y voir un sourire gai en règle générale.
Marchant dans les rues de la capitale suisse sous une pluie battante, parapluie à la main, elle distingue à peine les silhouettes autour d'elle de passants flous dont elle ne donne aucune attention particulière pour l'instant.
Au lieu de ça, la voilà en proie à son imagination, avec l'ending d'un film assez triste aussi qui vient faire résonner les notes mélancoliques d'une basse dépressive à l'intérieur de son crâne synthétique.

J'adorais cette chanson !
Sur la vieille cassette !
Petites rayures, un titre qui s'efface !
Une aube brouillée... !

Le Caporal Quincy Matox des bérets verts apparaît à sa gauche, portant son uniforme de son temps dans l'armée française, en marchant à la même allure qu'elle, dans un décor rappelant la Côte d'Ivoire où ils se sont rencontrés, où ils ont fait naître en elle des sentiments qu'elle n'aurait jamais cru connaître un jour.

Et alors, les jours se répètent !
Accompagnés d'une brise d'été !
Dans un coin de l'habituelle routine quotidienne !
Je me suis soudain sentie seule !

Vient alors les tombes du Cimetière Grey qui se mettent à les entourer, alors que du sang apparaît progressivement sur les vêtements de Quincy qui porte désormais sa tenue de Capitaine du BSAA. Son teint devient pale au fur et à mesure qu'ils avancent dans ce lieu dédié aux morts, le transformant petit à petit en zombie.

Je n'oublierai jamais avec quelle rapidité je peux frapper le vent !
Sur mon vélo, allant aussi loin que je le désire !

Les percussions et guitares s'emballent en même temps que le cœur de celle qui a pendant trop longtemps été un robot sans vraie âme, et qui décidé de rejeter cette mauvaise humeur en balançant un peu de paillette qui redonne de la couleur à son défunt premier amour.

La la la la, je chanterai ma chanson, le visage tourné vers le ciel !
La la la la, c'est ma vie, je poursuivrai mon chemin !
Avec ma propre force, marchant sur la route sans fin !

Sauf que la dure réalité lui revient au visage tel un semi-remorque allant à fond sur l'autoroute.
La revoilà toute seule, se serrant la poitrine de douleur face à ce chagrin d'un amour perdu.

Comme il y a tant de carrefours, je suis toujours perdue !
Mais même si parfois je me promène et parfois je tombe sur la route !
Je vis dans le présent !

Nick Vanders se matérialise à sa droite, lui rappelant qu'elle n'est pas seule, contrairement à ce qu'elle pense.
L'ancien inspecteur de la police de New Raccoon City s'allume une p'tite cigarette pour faire la route avec elle.

Me disputant avec les autres, acceptant les autres !
Même lorsque je grandirai, je n'oublierai jamais !

Sentant le refrain approcher à grand coup de batterie, notre intelligence artificielle sautille en tenant la main de son second amour, sans s'inquiéter des regards qu'on lui lance, car elle veut juste être heureuse et elle aimerait qu'on lui laisse au moins ce mérite là.

La la la la, je chanterai ma chanson, le visage tourné vers le ciel !
La la la la, c'est ma vie, je poursuivrai mon chemin !
C'est une chose qui n'appartient qu'à moi, j'ai donc confiance en moi !

Cette confiance repart quand elle elle se rend compte qu'elle ne tient la main de personne.
Fabuleux, ce super héros en vérité super vilain l'a privé du droit d'être heureuse l'année dernière.

Dans la ville où nous sommes nés, nous avons rêvé !
Chaque fois que j'ai un problème, je me souviens !
Que je peux faire quelque chose maintenant, comme cette chanson !
Aller de l'avant, même un tout petit peu !

L'emballant de son cœur lui permet de visualiser ses deux copains décédés à ses côtés pour le refrain final.
Ensemble, ils courent alors vers l'horizon lointain sans donner l'impression de vouloir s'arrêter un jour.

La la la la, je chanterai ma chanson, le visage tourné vers le ciel !
La la la la, c'est ma vie, je poursuivrai mon chemin !
La la la la, je chanterai ma chanson, le visage tourné vers le ciel !
La la la la, c'est ma vie, je poursuivrai mon chemin !
Avec ma propre force, marchant sur la route sans fin !

Essoufflée, elle s'arrête quelques minutes en riant de joie, presque comme une folle, laissant les gens murmurer dans son dos sans en avoir quelque chose à foutre.
En jetant un œil au ciel couvert de nuages gris, elle a l’impression de voir derrière ces gouttes de pluie qui lui piquent les yeux, le vieux visage barbu du Docteur Kenneth Collins. L'homme sans qui elle n'aurait jamais vu le jour et qu'elle aurait aimé qu'il soit lu aussi encore de ce monde afin de pouvoir constater des progrès qu'elle a pu faire depuis qu'elle a ce corps qui lui permet de ressentir les mêmes sentiments qu'un être humain.
Reprenant des forces, notre Juliette ayant perdu ses Roméos se rend compte avec un peu de gêne dans le regard qu'elle a marché bien plus loin que ce qu'elle pensait de son appartement, puisque la voilà devant le Monument Brunswick qui est un mausolée en marbre pour ceux qui ne le sauraient pas.
Ironie quand tu nous tiens.

Voix Masculine : Excusez moi mademoiselle !

Voix Féminine : Pas besoin d'être aussi courtois avec elle, on ne va pas la draguer.

Voix Masculine : Oh ça on en sait rien.

Voix Féminine : Tu ne changeras jamais toi.

Si vous vous demandez qui sont ces deux personnages qui viennent d'entrer dans la diégèse de manière sonore, il s'agît en fait de Roland et Karin, deux policiers municipaux reconnaissable par leurs vêtements gris qui fait plus sécurité privée pour ceux qui n'y sont pas habitués. Ces derniers viennent tout juste de sortir de leur voiture du boulot en blanc et rouge, manière ambulance américaine, et qui viennent voir de plus près qui est cette personne qui se croit tout droit sortie d'un Disney pour chanter comme ça dans la rue à perturber l'espace sonore des habitants du quartier.
Un rire nerveux provient de la belle brune à la mâchoire masculine qui déteste être une plaie pour les autres.

Curie : Excusez moi, je ne me suis pas rendu compte de la portée de ma voix. Vous m'en voyez navrée.

Roland : Pas de souci, il n'y a pas besoin de vous mettre dans ces états là mademoiselle. C'est juste un petit avertissement de rien du tout.

Karin : Je tiens à souligner que vous avez une très belle voix. Vous pourriez envisager de vous lancer dans uen carrière musicale, cela nous changerait de l'Auto-Tune à tout va.

Roland : C'est clair. Mon petit frère écoute ça et je ne sais pas ce qu'il trouve à ces voix déformées dont on arrive à rien comprendre de ce qu'elles disent.

Karin : Il y en a qui osaient critique la musique du début des années 2000, ou la Tecktonik. C'était encore bien, comparé à ça.

Roland : Houla, je ne te suivrai pas là dessus.

Karin : Tu les mettrais au même niveau ?

Roland : Oui.

Karin : Je crois qu'on ne va pas être d'accord sur ce coup là.

Sentant que les deux agents des forces de l'ordre sont un peu trop occupés à débattre sur les goûts musicaux des jeunes de nos jours, notre âme artificiel décide de ne pas les embêter plus longtemps que ça en les saluant verbalement d'une manière tellement faible que seule elle a pu l'entendre, avant de s'en aller en évitant de croiser le regard des curieux qui observent la scène depuis tout à l'heure.
Curie n'est pas spécialement timide, mais quand elle est gênée, elle peut l'être un peu, comme là.
Longeant la rade en évitant de basculer de l'autre côté de la barrière en s'y frottant d'un peu trop près, elle se perd à nouveau dans ses pensées, en évitant cette fois ci de chanter à voix haute toute la peine qu'elle éprouve.
Pour le coup elle se fait plus petite, gardant pour elle seule ce que sa voix intérieure se dit à elle même.

Qu'est ce que je fais moi?
Déjà que je ne suis pas très bien entourée en ce moment.
Si en plus je fais tout pour tenir à distance les personnes que je croise en passant pour une folle, je finirais seule avec tout plein de chats.
Quoique il y a pire car les chats sont des êtres fascinants dont la complexité nous fait encore creuser les méninges malgré le fait qu'il soit un animal de compagnie depuis longtemps.
Non le pire serait d'être totalement seule.
Seule...
C'est ma pire crainte.
Même si je m'inquiète sûrement pour rien.
Shiho et le Prof ne m'abandonneraient jamais.
Ils ont connu la solitude et ses conséquences sur la psychique.
Pour rien au monde ils ne voudraient que sombre aussi loin dans le gouffre qu'ils n'ont sombré eux.
J'apprécie énormément leur compagnie.
N'avoir que eux pour le restant de mes jours ne serait pas l'idéal, mais ça m'irait encore.
Je crois que je peux rajouter Nick aussi là dedans.
Il est vraiment sympa, et je pense sincèrement compter beaucoup pour lui.
C'est réciproque.
En terme de Valentine, je le préfère cent fois à un Holt dont les relations amoureuses n'étaient pas vraiment idéales.
J'avais de la peine pour ces pauvres filles.
Êtres soumises au phéromones de l'amour pour un dangereux psychopathe qui les a violenté à plusieurs reprises, cela doit être dur à vivre.
Parfois je regrette d'être un peu trop dans l'analyse plutôt que dans l'émotion.
Néanmoins je me suis amélioré par rapport à mes débuts dans ce corps.
Je ne sonne plus vraiment comme une intelligence artificielle.
Je serai presque humaine si l'on peut dire.
Même si je sais que je ne le serai jamais vraiment.
Je suis une création de l'Homme, je le sens au fond de moi.
Cette sensation ne disparaîtra jamais.
Je vis avec, même si c'est contraignant.
Ce rappel constant à la dure réalité.
Je ne suis qu'une copie d'une vraie personne.
Je...


Une sonnerie renvoyant à un animé, dont on sent qu'elle aime bien vu sa récurrence, vient s'annoncer au fin fond de la poche extérieur gauche de sa veste, la sortant de ses pensées un peu trop réaliste pour ne pas dire dépressive, lui permettant de retrouver une gaieté qui commençait à la perdre.
En regardant qui c'est qui peut bien l'appeler, elle qui n'en reçoit plus depuis un moment déjà, elle constate avec stupeur qu'il s'agit de quelqu'un qui lui rappelle de douloureux souvenirs.
Maxime Moulin.
L'homme de mèche avec l'assassin de son second petit copain, et qui a accessoirement profité de la période où elle était en sa possession pour abuser de ses pieds sans sa véritable permission, car quand tes pensées sont influencés par une magie, on ne peut pas vraiment parler de consentante.
Heureusement qu'on n'est pas allé plus loin que de la branlette avec les pieds de ses victimes, bien que ça reste un crime qui se doit d'être puni comme toute criminalité.
Dans le principe, or dans les faits, l'injustice est dominante.
Sans oublier que nous sommes dans un monde gris qui remet beaucoup en question certains actes pourtant censés être odieux pour le commun des mortels, car la motivation et le passif du coupable devraient l'alléger.
A vous de voir en quoi vous croyez.
Sachant que évidemment les personnages de ce forum ont tous un avis à ce sujet qui est de leur et qui entre très souvent en opposition, puisque entre la moralité d'un Wesker, d'un Montagné, d'un Kennedy, d'une Redfield, ou de notre Curie, il y a parfois un immense fossé.
Dans tous les cas, découvrir ce nom appartenant à l'appelant, cela lui fait un choc, et elle hésite pendant un temps à décrocher, ce qui mène finalement à l'arrêt temporaire de la chanson.

Si il rappelle, que dois je faire ?
Pourquoi m'appeler ?
Pourquoi maintenant ?
Cela fait plus d'un an que l'on ne sait pas vu.
La dernière fois, c'était durant son procès.
Mon premier procès en tant que victime.
C'était éprouvant à vivre.
Tout ça pour rien en plus.
Il a été relâché.
Malgré que lui même se clamait coupable.
Plus rien n'avait de sens après cette imitation de procès.
Je crois que c'est là où j'ai com...
Oh il rappelle !
Je...
Je vais décrocher !


Mettant le portable à côté de son oreille gauche, elle essaye de feindre une joie qui n'existe qu'en apparence.

Curie : Bonjour.

Maxime : Bonjour Curie. J'espère que je ne te dérange pas.

Curie : Non ça va. Je suis actuellement en train de me promener sans rien faire de particulier.

Maxime : D'accord Hé bien, je... Eu...J'aimerais tu viennes me retrouver quelque part demain après midi.

Cette demande interloque encore plus celle qui ne sait pas quoi répondre face à ça, surtout quand on a pas oublié ce que j'ai dit plus sur leur relation, ce n'est pas un "Oui pas de problème" qui risque de sortir de sa bouche.
Sentant le malaise visiteur, l'interlocuteur, visiblement aussi gêné qu'elle par cette conversation, met au clair un point précis pour éviter tout malentendu.

Maxime : Ce n'est pas pour... Eu... Non. En plus je ne serai pas seul. Stive sera là. Ainsi que Gilbert et Shiho.

Curie : Shiho ?

Rien que d'entendre ce nom, cela la rassure un petit peu, ce qui fait que l'autre binoclard a marqué quelques points non négligeables.

Maxime : Oui, elle sera, donc ne t'en fais pas, je ne vais pas te faire de mal. Ah ah ah ! Putain mais quel con ! Je viens de tout ruiner avec cette réplique qui va lui rappeler ce que je lui ai fait !

Curie : Je viendrai.

Maxime : Vraiment !? Je... Merci beaucoup ! Cela aussi l'occasion pour moi de m'excuse pour tout ce que je t'ai fait, même si ne changera pas ce mal justement.

Curie : Ce sera où le rendez vous ?

Maxime : Au Café Miro 81 de Paris. Comme on est tous en France ou tout proche d'elle, je n'allais pas proposé celui de New Raccoon City.

Curie : J'y serai.

Maxime : Encore merci. A demain alors.

Curie : A demain. Au revoir.

Maxime : Au revoir.

Sous un embarras clairement affiché par la manière dont ils avaient de se répondre l'un à l'autre, un accord à néanmoins était fait pour fixer une rencontre entre la victime et son agresseur, le tout surveillé par des gardes du corps pour la dame qui n'hésiteront pas à tabasser à mort l'alsacien si jamais il venait à récidiver.
Tout devrait bien se passer.
Dû moins on peut l'espérer pour tout le monde.
Reste plus qu'à attendre le lendemain pour en avoir le cœur net.
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Message  Stive People Jeu 15 Oct - 23:06

24 Octobre 2021

France; Île-de-France; Paris; 16e Arrondissement; Café Miro 81

Les tasses de cafés font trembler les pauvres tables en bois qui n'ont rien demandé et qui sont obligés de subir des coups répétés de la part de clients peu scrupuleux qui ne pensent qu'à leur propre bien être en dépit de la souffrance que subissent par leur faute les objets du quotidien avec lesquels ils interagissent.
Pendant que vous êtes en train de remettre en cause vos propres actions, Stive People, lui, n'en a que faire de la souffrance mobilière. En effet, cruel comme il est, il écrase à pleine poigne la pauvre canette de Pepsi Max, assassinée sans vergogne, avant que son cadavre ne soit balancé en arrière pour ensuite rouler aux pieds d'un serveur indigné par ce manque de civilité.

Serveur : Hé toi là fils de pute ! C'est la poubelle ou tu dégages !

Stive : Je dégage si je veux pédé !

Serveur : D'accord, le client est roi.

Stive : Puis je en ravoir une s'il vous plaît ?

Serveur : Bien sûr.

Stive : Merci.

Le garçon s'en va remplir la demande, alors que le gothique attend ses amies censés venir ici pour 14 heures, alors que lui est arrivé là une demi heure avant.
Vous pourriez croire qu'il est venu bien plus tôt, ce qui est techniquement vrai, sauf qu'en fait notre gaillard pas malin pour un sou croyait que le rendez vous était pour 13 heures. Ce qui veut dire que si ça avait été vraiment le cas, il aurait été en vérité très en retard.
Là, il patiente jusqu'à ce que son meilleur pote se montre enfin, et que les autres invitées soient là aussi. Evidemment, sa présence irrésistible charme toutes les filles présentes dans ce lieu de commerce, y compris les serveuses vampires, qui n'en sont pas réellement mais comme Halloween approche à grand pas, c'est le thème du moment dans ce lieu de restauration très réputé à travers le monde.
Néanmoins, le beau gosse ayant déjà une chérie à nulle intention de draguer, et pour l'instant il est surtout perdu dans ses pensées les plus complexes.

Je sais que tu lis dans mes pensées Narratrice.
Miam miam miam miam miam miam... !


Eu...
Maxime Moulin entre pile poil dans cette zone de commerce à ce moment là, en train de grignoter tek un écureuil châtain une tablette de Côtes d'Or au chocolat noir de noir truffée de cacao. L'organisateur de cette réunion top pas sécrète n'est pas venu seul puisqu'il est accompagné de ses deux copines, dont une qui n'était pas présent au lit au petit matin la veille.
Masumi Sera, l'une des détectives privées les plus populaires de tout le Japon, et la troisième personne à avoir cédé son cœur du pervers à lunettes, après Jill Valentine et Sandra Bullot, deux célèbres membres SOA du BSAA. Outre son intelligence remarquable, elle est douée dans l'art martial nommé Jeet Kune Do.
Eve, surnommée Ombre Dorée ou Konjiki no Yami, est une assassin alien hors pair issue du manga "To Love Ru/Darkness" capable de transformer son corps en arme qui s'est retrouvée dans notre monde d'une manière similaire à celle de Lina Inverse bien des années auparavant. Bien que le format des œuvres dont elles sont issues ne soit pas la même.
Rejoignant Stive à sa table, les salutations se font avec une courtoisie exemplaire.

Maxime : Oh Stive le gros bâtard !

Stive : Max la Tapette et ses putes, comment ça va !?

Maxime : Aussi bien que quand ta mère m'a sucé !

Stive : Je sais ce que ça fait, la tienne me pompe tous les jours !

Masumi : Il se passe quoi là ?

Eve : Ne fais pas attention, ces pervers vont se calmer comme ils tiennent à leur têtes.

Maxime : Tu vois que je ne suis pas venu seul.

Stive : Ah bon ?

Maxime : T'es sérieux là ?

Stive : Bah non, j'ai bien vu tes deux amoureuses. J'ai l'impression que tu me crois plus con que je ne le suis vraiment.

Maxime : Je... Eu....

Ne sachant pas trop comment réagir face à cet lucidité assénée dans les dents, le polygame non musulman préfère tirer une chaise vers lui puis s'y asseoir comme si de rie n'était, alors que les deux femmes avec lui font de même en étant plus relaxée.

Maxime : Il ne reste plus qu'à attendre les trois dernières personnes qui doivent venir ensemble normalement. Ah ah !

Masumi : Un problème Maximiou ?

Maxime : Disons que mes amies me surprendrons toujours, en bien ou en mal.

Stive : On attend qui déjà ?

Masumi : Ma cousine, son mari, et Curie.

Stive : Hhhmmmm... ! Du curry !

Maxime : Sinon ça va depuis la dernière fois à Cora ?

Stive : Moui... J'ai encore un peu mal au fion, mais ça va.

Eve : Que s'était il passé ce jour là ?

Maxime : On a croisé la route de 47, l'assassin légendaire chauve en costard cravate rouge, dont moi et Stive étions ses cibles.

Masumi : Je le voyais moins grand que ça quand même.

Maxime : Stive s'est pris une balle entre les deux fesses, mais sinon on s'en est bien sorti.

Eve : J'ai toujours voulu confronter mes compétences à ce 47 depuis que je suis dans cette dimension.

Notre avide lectrice recentre ses yeux sur les pages de son roman américain "Hitman Damnation" où tout n'est que conspiration et mensonges, un peu comme un épisode de X-Files avec son lot de mystérieux personnages que l'on ne connait que par leur description, tels que l'homme à la cigarette, l'homme bien manucuré, ou encore l'homme au gros braquemart.
Par chance, les absents se montrent à leur tour, juste avant que la conversation ne puisse tomber encore plus bas.
Gilbert Montagné est le meneur officiel du couple qui s'annonce de sa présence en prenant une pose de super héros, de quoi attirer toute l'attention au cas où l'un de leurs nombreux ennemies aimeraient planifier contre eux comme ils sont là bien en évidence sans aucun garde du corps. Le Président de la République Française a en plus une pêche d'enfer aujourd'hui, sans trop en connaître la cause exact, déjà qu'il passe des nuits agréables en temps normal avec sa petite rouquine préférée.
Shiho Montagné, et pas Nikole, est plutôt du genre discret quand elle n'est pas avec son mari qui l'a fait presque changer de personnalité quand il est présent, passant de la chimiste aux ailes de corbeaux à la canne nommée Esmaraldine, le tout en un clin d'œil, plus impressionnant qu'un tour de Sylvain Mirouf. Il y a tout de même des traits qu'elle garde entre ses deux facettes, telles que sa sincérité exemplaire, son intelligence remarquable, ou encore son sarcasme à tout épreuve qui pouvait être très cynique durant les périodes où tout allait mal pour elle.
Vous remarquerez qu'ils ont le droit à plus de lignes de présentations, ce qui est un traitement de faveur dû à tout ce qu'ils ont pu apporter à cet univers de par leurs actions.
Nous avons aussi Curie qu'il ne faut toutefois pas oublier malgré le fait qu'elle se tienne derrière ce duo qui monopolise les projecteurs. Néanmoins une seule personne lui adresse un vrai regard attentif, et il s'agit de l'arme vivante créée en laboratoire fictionnel qui adresse une certaine compassion naturelle pour cette scientifique dont elle n'a entendu que du bien de la part de son entourage et qui doit comprendre ce que ça fait d'être un être non naturel.
Tout ce beau monde se retrouve à la même table, de quoi faire crisper les maniaques du confinement qui lisent ces paragraphe durant celui ci, ou même après pour les plus atteints du lot.

Gilbert : Salut les filles !  Comment qu'ça va !?

Stive : Écoute, ça peut aller. J'ai juste mal au cul, ça gratte.

Maxime : C'est quand même moins pire que quand tu n'étais fait opérer du pied à cause de ton ongle incarné.

Stive : M'en parle pas. J'étais obligé de faire Patrick l'étoile de mer sous la douche avec une protection en kevlar pour éviter que l'eau mouille la zone sensible.

Maxime : Sans oublier le fait que il y avait eu plusieurs semaines où tu n'avais pas pu te laver. Tu puis comme un rat mort.

Stive : J'ai pu au moins me mettre dans ta peau pendant quelques temps.

Shiho : Comment il t'a retourné ta remarque désobligeante.

Maxime : Enculé...

Les yeux bleus verts du geek maladroit socialement croisent ceux bleus azur de la pro des soins, avant que finalement faire demi tour en même temps que les siens pour pas qu'ils puissent se regarder. L'homme se triture alors ses cheveux, manifestement sous le coup du stress, alors que la femme se tient le bras en gigotant nerveusement les pieds.
Cela jette un froid que même les ressorts comiques que sont Gigi et Stivinounet n'oseront pas dégager en un souffle chaud.
Faut compter sur la diplômée de chimie pour tenter de faire se rapprocher ces deux là qui n'ont pas débuté une relation sur les meilleures bases pour espérer devenir amies.

Shiho : Il n'y a qu'un Maxime Moulin pour fixer un rendez vous en oubliant de mettre une heure à celui ci jusqu'à ce que l'on le lui rappelle.

Maxime : Faut toujours que je zappe un truc.

Shiho : En vérité, tu n'es pas le seul dans ce cas là. N'est ce pas Curie ?

Curie : Eu... Oui.

Gilbert : Tu veux parler de la fois où elle voulait quand elle voulait se voit à 17 heure au bowling en omettant de préciser lequel et qu'on a dû tous se les taper pour au final la trouver dans le dernier bien évidemment !?

Shiho : Celle là même.

Curie : Encore navrée de vous avoir causé tant de torts.

Shiho : Ce n'est pas grave. Au moins, maintenant tu as trouvé quelqu'un qui fait d'aussi belles bourdes que les tiennes.

Masumi : Tu verras, Maximigniou est tout gentil derrière sa carapace de pervers à lunettes accroc aux pieds !

Maxime : Moins fort Masumi !

Stive : Hé oh, vous avez entendu !?

Le gars aux cheveux noir monte sur la table avec ses grands sabots qu'il a acheté au Gémo de Vendenheim.

Stive : MAXIME MOULIN EST UN PERV... !

Maxime : Arrête ça 'spèce de con !

Voulant le choper pour l'empêcher de continuer à gueuler des choses interdites, il se rate en glissant comme n'importe quel héros teubé de manga harem, faisant se renverse la table et le Stive avec, pour finir en plein dans la partie qui le fait le plus bander. On serait dans les œuvres habituelles dont on peut citer To Love si on doit n'en mentionner qu'une, il serait tombé sur sa poitrine ou au niveau de ses fesses, mais non lui ce qui l'intéresse ce sont ses pieds dont il a pu déjà savouré le goût par le passé, sauf que là où ils sont cachés dans des bottes courtes Timberland brunes et blanches.
Sans que cela ne soit une grosse surprise, un sentiment de malaise reprend le dessus, malgré tous les efforts que Shiho a mis pour le faire taire, ce qui semble avoir été vain au premier abord.
Seule une personne à l'air d'en avoir rien à foutre de ce qui se passe, et elle ne lit pas de livres.

Gilbert : Bon alors dis nous tout sur ton rêve prémonitoire !

Shiho : Gilbert, je crois qu'il va falloir attendre un peu qu'ils se remettent de ce qui vient de se passer.

Gilbert : Rho mais j'en peux plus moi ! J'ai envie qu'on l'aborde pour qu'ensuite je puisse me la péter en mentionnant le fait que j'ai été preums ici à avoir un rêve prémonitoire !

Shiho : Sois patient mon doux sirène.

Gilbert : Bon OK. On commande quelque chose en attendant ?

Shiho : Pourquoi pas. On va en cuisine ?

Gilbert : Ce sera plus simple.

Eve : Je viens avec vous.

Fermant son livre qu'elle est parvenu à lire en une traite en si peu de temps, l'ombre suit les amoureux jusque en arrière sale afin d'emmerder les cuisiniers car faire chier les serveurs ne serait pas assez gratifiant. Juste avant de passer la porte cependant, la femme mariée jette un œil en arrière pour voir si c'est vraiment mort pour que l'ancien génie du mal et sa victime puissent se réconcilier comme cela le fut cas avec elle même et sa cousine actuellement en train de prendre soin de son petit copain.
C'est alors qu'elle voit Curie tendre sa main devant un Maxime stupéfait qui a l'air si bête dans la position où il se trouve et qui met du temps avant d'accéder cette aide généreuse qui lui permet de se relever sans lui causer de douleurs supplémentaires à son dos assez fragile.
Comme quoi, il aurait de quoi devenir le Yūki Rito de la réalité véritable.
Même si il ne le mérite pas.
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Message  Shiho Miyano Lun 2 Nov - 2:26

16e Arrondissement; Garokon Maphiye

Nouveau décor pour nos personnages après que ceux ci se soient fait virer d'un bon coup de balais dans le cul du Miro 81 suite au bordel qu'ils y ont fait chacun à leur manière, exceptée pour Curie est vraiment le modèle à suivre sur le lot, car même Yami a pris part au sacage en crevant les yeux d'un cuisto un peu trop pervers à son goût avec ses cheveux après que ce dernier ait volontaire mater sa culotte.
Autant dire qu'il aura plus de mal à exercer son métier à présent.
Bien que Gilbert soit de son côté un véritable cordon bleu qui ne le sait pas.
Essayant de faire bonne figure cette fois ci, ils se sont tous tenus sagement en silence face à Maxime qui a pris tout son temps pour raconter le rêve un peu trop vrai qu'il a vécu, en ayant de gros trous de mémoires qui n'ont fait rallonger la durer pour raconter ce récit. Bon, en vérité, certaines personnes ont aussi interrompu régulièrement celui ci pour placer des remarques à la con qui l'ont encore plus élargi.
Ils sont deux, et je vous laisse réfléchir deux secondes, pas plus, sur leur identité loin d'être cachée.
Peu importe les complications qui sont rajoutés pour tenter de l'empêcher de finir de conter son histoire, il est parvenu à le faire, non sans afficher une certaine fierté sur son visage couvert de boutons noirs qui témoignent de la crasse qui s'y accumule.
La gorge sèche, il s'empresse de boire cul sec le verre rempli d'Ice Tea afin de l'humidifier, avant de se rendre compte qu'il ne s'agit pas de son breuvage miracle de la marque Lipton, mais en réalité de cette merde au goût atroce que l'on nomme Fuze Tea qu'il ne pas recracher comme il a tout avalé.
Alors que le serveur qui lui a refilé ce poison se prend un verre volant non identifié dans la tronches,  Stive décide de prendre la parole avec un air sceptique quant au récit de son ami avec qui les embrouilles sont communes.

Stive : Je suis sûr que tu veux juste te rendre intéressant car cela fait presque un an que tu n'as plus été utilisé à ta juste valeur et que tu as un égo gros comme mes hémorroïdes.

Maxime : Tu dis ça parce que je t'ai fait passer du rang 4 au rang 178 sur Dead By Daylight en survivant l'autre jour quand on a joué ensemble.

Stive : Peut être.

Gilbert : Moi je le crois dur comme diamant.

Maxime : Trop chouette !  Mon idole me soutient, Hi hi hi !

Se rendant subitement compte de ce qu'il vient de dire, et de surtout de l'intonation et la gestuelle qui l'ont accompagné, il se recroqueville sur sa chaise tel un petite bête apeurée.
Pour se sortir de ce nouveau moment gênant, on peut toujours compter sur une personne.

Gilbert : Cela me rappelle quand j'avais dansé à poil avec ma canne en sucre et Leon après mon rêve prémonitoire.

Masumi : Tiens, tu ne me l'as jamais raconté celle là Shiho-itoko.

Shiho : Je garde toujours sous le coude des anecdotes croustillantes à sortir au meilleur moment.

Eve : Je résume. Il nous faut nous rendre sur l'île de Saint-Vergeron dans les Antilles pour enquêter sur un homme dénommé Mikaël afin de vérifier s'il n'y a aucune chance pour qu'il détruise le monde. Tu veux aussi vérifier l'existence de Michale, une adolescente, pour lui faire des trucs pervers. Si ce n'était pas toi, je ne ferai rien pour aider à subvenir à ces sombres lubies.

Maxime : Merci pour ce résumé Eve. Même si tu as n'as pas entièrement raison sur la fin, car je veux aussi prouver à Stive que je ne suis pas fou.

Stive : C'est mal parti car dans tout ce que vous venez de citer, rien ne m'indique que ce n'est pas juste un rêve ordinaire.

Maxime : Comment tu voulais que je sache pour l'existence de cette île autrement ?

Stive : J'sais pas moi ! Tu l'as peut être vu sur internet et tu l'avais oublié jusqu'à ce que ça te revienne pendant que tu dors.

Maxime : C'est un peu tiré par les cheveux ton explication.

Stive : Là c'est l'hôpital qui se fout la charrue avant la charité !

Maxime : Tu oublies le fait que Gilbert ici présent...

Gilbert : Coucou !

Maxime : ... s'est servi de la DGSI pour savoir qui était le maire de la seule commune de l'île, Cul-du-Moine, et que c'est effectivement un certain Mikaël Martinez justement. En plus le truc bien louche, c'est qu'aucune autre info n'a pu être glané sur lui, que ça soit une photo de lui ou une quelconque biographie.

Stive : Moi je dis que t'as aussi rêvé de l'équipe de Noob qui tournait à Auchan où on bouffait à Flunch avec des gens qui n'existent pas réellement, et que ça, ça n'est jamais arrivé.

Maxime : En quoi ça invalide ce que je viens de dire ?

Stive : Mais qu'est ce que tu veux que j 'en sache !? J'suis pas devin moi !

Maxime : Hé oh tu te calmes deux secondes toi !

Stive : Ma bite fantomatique, tu l'as vu ma bite fantomatique !?

Gilbert : Et mes yeux, vous avez vu mes yeux !? Non car je les cherche depuis tout à l'heure parce que...

Masumi : Du calme du calme s'il vous plaît !

Shiho : Faudra prévoir les bouchons pour les oreilles afin d'éviter de devenir sourd durant cette aventure.

Eve : J'en ai si besoin.

Curie : Sinon...

Celle qui ne s'est point encore exprimé depuis le début décide d'avancer prudemment sur ce terrain miné tout en gardant les lèvres vers le haut, sereine sur ce qu'il va se passer malgré le fait qu'elle va s'exprimer à celui avec qui elle a un mauvais passif.

Curie : As tu un plan d'action ?

Maxime : Pas vraiment pour ce qui est de la partie sur l'île car j'ai pas trop réussi à trouver d'infos utiles sur celle ci. Pas même d'images sur Google Earth.

Curie : Alors, pour les préparatifs pour s'y rendre ?

Maxime : Masumi a contacté Nick Valentine qui nous y conduira en bateau. Tu le connais déjà normalement.

Curie : Oui, on s'est connu à UNIT où nous avons te créé. Bien que mon corps ait été fabriqué sur un modèle plus récent de synthétiques que lui. En revanche je suis née avant lui sous forme d'IA.

Stive : Je comprends rien à ce qu'elle dit.

Shiho : Il ne faut pas employer des termes trop compliqué pour lui. Sinon c'est comme pour Lucy, on le perd définitivement.

Gilbert : T'es en forme aujourd'hui pour les tacler.

Shiho : Normal, j'ai mangé une tablette de Crunch ce matin.

Masumi : J'attendrai avec Nick au bateau pendant que vous serez au coeur de l'île, afin de pouvoir préparer un moyen de fuite si jamais les choses tourneraient très mal.

Eve : Je resterai sur le continent, pour pouvoir faire venir des renforts si besoin, et pour vous venir en aide. Je peux voler assez facilement jusque là bas.

Masumi : J'aurais une radio pour pouvoir rester en contact avec elle. Toutes les heures je dois l'appeler, et si jamais il y a un moment donné ça ne se fait pas, elle devra rappliquer avec d'autres de nos alliées.

Shiho : C'est risqué comme tactique de laisser son meilleur atout en retrait, mais cela permet d'éviter de dévoiler nos meilleures cartes à notre adversaire pour mieux le prendre de court.

Maxime : En fait... J'ai seulement fait ça pour coller à mon rêve prémonitoire où ni Masumi, ni Nick, Ni Eve n'étaient présents. Et parce que elle est la seule parmi nous à pouvoir rejoindre l'île assez rapidement grâce à ses ailes.

Shiho : J'aurais dû me douter que c'était trop ingénieux de ta part comme plan.

Stive : Et après on dit que c'est moi le gros demeuré.
Même si c'est vrai que j'ai repris du bide.

Curie : Cela ne me semble pas mauvais comme plan. Nous avons un moyen de nous enfuir et de prévenir des renforts.

Maxime : Merci Curie. Enfin quelqu'un qui ne me crache pas dessus.

Gilbert : Bon alors qu'est qu'on attend !?

Shiho : L'addition.

Gilbert : Lançons une musique bien entraînante qui témoigne de notre réussite incontestée, tapons nous dans les mains, et en route pour notre mission !

Le non voyant tout content lance un tope-là à 7 qui est un peu foiré vu que ça finit avec des mandales distribuées à tout le monde le vouloir, mais l'idée était là et désormais plus rien ne pourra les arrêter.

25 Octobre 2021

France; Alsace; Bas Rhin; Souffelweyersheim


Le soleil se lève sous le chant matinal du coq de cette maison de banlieue avec un seul étage qui s'avère être en réalité un chat, plus précisément un siamois de 2 ans appartenant à Masumi Sera et qui se nomme Saraï. Sa maîtresse est actuellement en train de fermer ses dernières valises pour le voyage qui l'attend, tout en regardant d'un air nostalgique la photo qu'elle tient entre ses mains où on la voit elle, à 8 ans, quand elle se trouvait sur plage de la Baie de Tokyo avec ses frères et sa mère.

Rien n'est plus vrai !
Que ton monde !
Acéré !

Souriant avec sa dent de chat, elle plie ce souvenir de sa vie avant de le mettre dans l'une des poches intérieur de sa veste en cuir. Elle rejoint ensuite son petit ami qui l'attend sagement au pas de la porte d'entrée où il s'impatiente au sujet de l'arrivée de leur moyen de transport qui est en retard.

Je n'étais qu'à moitié !

Shiho Miyano contemple elle aussi une aussi une image froissée, sauf que celle ci n'est pas de son passé, puisqu'elle représente sept hommes dans des tenues qui font très colons blancs africains dans un décor de savane qui rappelle très bien ce continent. Seule personne à être liée d'une certaine manière à notre ancienne femme en noire, est l'homme assez âgé au long nez pointu rappelant le bec d'un oiseau qui est nul autre que Renya Karasuma, le Boss de l'Association des Corbeaux quand il était encore sous sa véritable identité avant de rajeunir et de passer sous la chirurgie plastique quelques décennies plus tard.
Notre nostalgique d'un temps douloureux est du côté passager d'une Mercedes-Benz Sprinter III grise piloté par Nick Valentine, avec Gilbert Montagné, Stive People, et Curie à l'arrière du véhicule.

Je t'ai cherché !
Mon séisme !
Mon reflet !

Cette précieuse preuve est rangée dans la boite à gant pour l'instant, alors que le regard de la chimiste se tourne vers la l'extérieur où elle peut voir les modestes demeures défiler devant elle, ainsi qu'un Lidl, jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent au bon endroit.

J'irai là où tu vas !

Le couple franco-anglo-japonais quitte leur habitation respirant bien au travers de osn architecture l'influence allemande sur cette région, pour rejoindre le reste du groupe à bord de la Bullshit Machine dont le Gang va se servir pour pouvoir rejoindre Brest où se trouve précisément leur embarcation pour prendre la mer.
Pas littéralement, contrairement à ce que Stive a cru au départ.

Séduis-moi de douleur !
Si tu sombres emmène-moi !
Accroché à ton cœur !

Tous les joyeux lurons étant à bord, le chauffeur termine sa clope, la jette par la fenêtre, puis appuie sur le champignon sans attendre qu'ils soient forcément tous correctement installés. D'un simple coup d'œil dans le rétro en partant le long de cette route, il regarde dans le jardin d'une maisonnette en face de la résidence du duo qu'ils ont cherché, car il est presque sûr d'y avoir vu une silhouette vaguement humaine tapis dans l'ombre par là bas, mais il suppose que se devait être juste la personne qui habite là.
Les voilà ainsi parti pour plusieurs heures de routes pour se rendre de l'autre côté de l'hexagone.

J'veux te suivre !
Souffrir aussi loin que toi !
Subir l'orage dans tes draps !
Même si l'enfer nous épargne !
On peut tout détruire et sourire ensemble !

Une fois au port de Brest, ils prennent le petit ferry que le détective privé leur a fourni et qu'il va aussi s'occuper de manœuvrer pour se rendre jusqu'à l'île de Saint-Vergeron qui est à des milliers de kilomètres de là, ce qui leur prendra deux semaines au moins pour tout traverser, car l'Océan Atlantique n'est pas petit et ce n'est pas aussi facile de passer au travers quand on utilise pas un aéronef.
Ce n'était peut être l'idée la plus pratique que de s'y rendre comme ça, surtout ne partant de cet endroit précis.

Laisse-moi brûler dans tes larmes !
Sois le seul qui me condamne !
Si le néant nous réclame !
On peut se détruire et sourire ensemble !

Leur départ est observé par quelqu'un, tapis dans l'ombre, et qui semble être heureux de les voir partir.

??? : Bon voyage !

Un rire enfantin est perçu au travers de sa bouche.

??? : Dépêchez vous mes amies !

Patientant un peu qu'ils soient assez loin, il se décide à les suivre en usant d'ailes écailleuses qu'il déploie dans son dos et qui lui permettent de voler avec une agilité exemplaire.
Cette présence rajoute encore de nouvelles questions sans apporter de réponses.
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Message  Curie Lun 9 Nov - 0:41

2 Mai 2015

États Unis; Minnesota; New Raccoon City; Dead End; Manoir Kennedy

Un long bruit de chasse d'eau signifie que la grosse commission est terminée, et il ne faut pas attendre bien longtemps avant que l'on perçoive un robinet s'ouvrir afin de déverser un torrent d'eau sur des mains marquées par les scarifications et saupoudrées de savon.
Rob Dealer, une petite frappe française au charisme pas vraiment présent et au tempérament de feu, en a vraiment marre de sa vie toute pourrie qui ne cesse d'empirer de jour en jour. Il se fait virer de chez lui, perd son frère dans un accident de voiture, se fait larguer par sa petite amie, est chopé par un gars des Stups en pleine affaire, et en plus pour couronner le tout il s'est retrouvé paumé dans une ville du midwest américain assiégée par des entités d'un autre monde qui ont flingué la moitié de sa population.
Tous sauf lui.
Cela le frustre au plus au point que le monde entier se moque de lui et qu'il n'arrive même pas à en finir avec sa vie misérable que même un peu de flotte sur le visage ne parvient pas à le calmer, puisqu'elle se met à bouillir instantanément et se dissipe en vapeur en seulement quelques secondes.
Ses poings se serrent en même temps que ses dents tout en jetant un œil à son reflet qui le répugne tellement il laisse à désirer il faut dire, avec ses cheveux bien gras et coiffés n'importe comment, ses boutons partout sur le visage, ses chicots pourris et sa barbe mal rasée.
A part draguer une rate, il n'arrivera à rien avec un physique aussi négligé.
Hésitant un bref moment à sortir dehors pour aller déverser sa colère sur l'autre flic qui se trouve dans le grand salon
avec les autres, ce qui conduira inévitablement à sa mort des mains de l'agent de la DSO et de l'espionne chinoise qui se trouvent aussi ici, ainsi que du chef mafieux Del Soluce, il décide de taper un bon coup dans la flotte. Cela fait splash et déverse le précieux liquide incolore un peu partout, y compris sur ses propres vêtements.
La tentation est certes forte, mais ce n'est pas assez pour lui.
Au fond de lui, si il doit crever, il veut emporter le plus de monde que possible avec lui, un peu comme tous ces tarés suicidaires qui ont commis de fusillades au cours des dernières décennies aux states, en enlevant évidemment les kamikazes d'Al-Qaïda qui ne comptent pas là dedans.
Peut être que son vœu sera exaucé.
Une ombre spectrale se dessine au sein même du miroir devant lui, formant ensuite une paire d'yeux rouges incandescents qui semblent instantanément embraser l'âme du simple mortel qui est tout aussi immédiatement paralysé par la vision dépassant toute sa compréhension du monde dans lequel il se trouve, à laquelle il fait face.
Une voix grave, parlant parfaitement français sans qu'il sache comment s'est possible, s'adresse à lui, comme si elle lui parlait depuis l'intérieur de son esprit.

Tu as raison.
Ce monde ne mérite plus d'exister.
Et nous avons le moyen d'y parvenir ensemble si tu acceptes de nous écouter, Rob Dealer.
Qu'en penses tu ?

Qui êtes vous ?
Mon nom est Tenebris.
Le Dieu Dragon des Ténèbres.

Logique...
Si tu as d'autres questions, c'est le moment de les poser avant que viennent les explications.
Nous sommes prêts à t'écouter.

Juste une avant de vous laisser m'embrouiller l'esprit que vous soyez réels ou non.
Vous êtes combien vu que tu que tu parles au pluriel ?
Nombreux.
Mais nous sommes sommes deux dirigeants.
Moi.
Et mon partenaire que je vais laisser avoir l'amabilité de se présenter.


Toujours à travers la vitre qui fait face à celui qui croit perdre la boule, il peut percevoir en plus de ce regard draconique, une véritable image de dragon se dessiner et celle ci semble extrêmement menaçante et imposante malgré sa faible taille dont il ne faut absolument pas se fier puisqu'elle n'est pas sa véritable taille, ayant été obligé de la diminuer poru tenir dans la réflexion du miroir.
Bougeant comme si elle était vivante, cette représentation se met à parler à l'être humain, façon délinquant d'un club de motard, si on devait faire la comparaison.

T'as un problème avorton à me regarder comme ça !?
Tu crois que je ne sens pas que tu te retiens de rire !?
Je peux t'écraser d'un seul pouce si je le veux !
Alors fais gaffe à toi !

Calme toi Grand Rouge.
Il est le candidat parfait pour notre plan.
Si tu le tues, nous devrons perdre du temps à en rechercher un autre.
Trop de temps se sont écoulés depuis renversé la hiérarchie.
Il faut agir le plus tôt possible.
Pour la fin des créations de notre Frankenstein.

Des "Dieux Dragons" qui mentionnent Frankenstein.
Il n'y a rien qui va dans cette phrase.
Nous avons observé pendant plusieurs années la culture humaine.
Enfin...
Je l'ai observé plus que n'importe lequel de mes confrères.
Hormis le banni, où qu'il soit à l'heure actuelle.

Tant que tu ne t'attaches pas aux jouets du banni, tu fais ce que tu veux.
Tu es le seul à qui j'accorde ma confiance, alors évite de perdre ce privilège.


Juste au moment où ça allait devenir intéressant, quelqu'un vient tambouriner à la porte avec virulence pour signifier qu'elle n'a qu'une envie, c'est de pénétrer à l'intérieur et que celui ci qui s'y trouve déjà ferait mieux de se grouiller afin de tout faire sauter d'un coup de pied bien placé.
La voix de Sandra Bullot, la petite amie de l'époque de Maxime Moulin se fait ressentir bien comme il faut.

Sandra : Dépêche toi, ça presse !

Rob : Je finis de me torcher et c'est bon !

Crispant du visage face à cette connasse qui vient les interrompre, le délinquant soupire mentalement.

On dirait bien que cette conversation va devoir se poursuivre autre-part.
Enfin si vous ne voulez pas que des fouineurs se mêlent de ce qui ne les regardent pas.
Je comprends.
La curiosité humaine est l'un de ses pires défauts.
Nous te recontacterons très rapidement, quand tu seras seul.
En attendant, ne parle à personne de notre existence.

Je te pulvériserai si tu tentes quoi que soit.
T'es prévenu.

Je ne suis pas débile.
C'est une occasion en or de leur rendre leur monnaie de leur pièce à tous ces enfoirés.
Je suis de votre côté.
Ils vont rire jaune.


Pour l'instant celui qui rigole bien c'est lui même, au fond de son bocal, pour se faire capter bien entendu.

1 Novembre 2015

Suisse; Genève; Cité-centre; Siège Mondial UNIT

Le plan des leaders de la rébellion divine s'est déroulé sans prévu, sans que l'on sache trop comment ils se sont pris après avoir recruté leur nouveau pion, car même l'ancien directeur de l'Unified Intelligence Taskforce, Nick Fury Senior, n'a réalisé que trop tard ce qui se passait, quand une attaque de son propre camp a eu lieu sur sa propre tronche, causant officiellement sa mort et permettant à Rob Dealer qui avait gravi hyper rapidement les échelons de l'organisation de prendre sa place ensuite.
Désormais la principale force d'opposition humaine pouvant causer des torts à l'armée de vilains dragons était sous leurs fils de marionnettistes, et ils étaient quasiment sûr de gagner quand la grande guerre aura lieu d'ici quelques années telle que l'Histoire l'a déjà prévu sans pour autant graver dans le marbre sa conclusion.
Peu importe, ils croient fermement qu'ils seront les vainqueurs, sous estimant leur créateur qu'ils avaient privé de ses pouvoirs, comme le prouve le passage suivant.
Replongeons dans le récit, dans sa nouvelle chambre personnelle qu'il a obtenu en parallèle du poste de Général avec le max d'étoiles, et qui se situe donc dans le quartier général international de l'ONG principalement militaire et un peu scientifique aussi.
Profitant d'une nuit paisible à dormir, cela fait un petit moment qu'il n'a eu aucune conversation avec ceux qui l'ont pistonné pour en arriver là, et il n'a même pas eu vraiment la possibilité de les remercier jusqu'alors.
Jamais il n'aurait cru avant ça qu'il se serait senti plus proche de ces Dieux Dragons que de sa propre espèce.
Seul problème qu'il a avec eux, c'est qu'ils ont le chic pour venir causer avec lui quand il veut pioncer en paix ou encore quand il est en train de faire sortir Mister Hankey de sa tanière très organique où il se planque toujours.
Chose qui vient se confirmer cette nuit là quand une voix ténébreuse digne d'un film d'horreur vient l'extirper de ses songes en les illuminant de ses deux rubis scintillant qui lui servent à voir.

Rob, réveille toi.
Nous devons te faire part d'une nouvelle importante.

Je suppose que ça n'aurait pas pu attendre de main ?
Enfin bon...
Je suis surpris que Grand Rouge ne réagisse pas à ma remarque désobligeante.
Il est malade ?
Non, il est juste très préoccupé par la découverte que nous avons fait.
Contrairement à moi même, il craint que cela puisse avoir des conséquences néfastes dans notre plan.

Qu'est ce qui se passe ?
Quelqu'un a découvert ce que nous tramons ?
Fort heureusement que non.
C'est juste que nous avons retrouvé la trace de notre créateur que nous avions banni sur terre jadis.
Il se trouve à Tokyo et il semblerait qu'il ait réussi à retrouver des pouvoirs, quoique nettement plus inférieurs à ceux dont nous lui avons privé à la fin du conflit pour prendre sa place.

Votre quête de pouvoirs dont vous m'aviez parlé.
Le Gros Rouge a peur que le Dieu Dragon Ultime retrouve sa puissance et vous repousse cette fois ci, de manière définitive qui plus est ?
C'est plus ou moins cela.
Pour faire plaisir à mon confrère, nous allons te demander de garder un œil sur Naru tel qu'il se fait appeler désormais avec son corps d'humain.

Je veux bien mais encore faut il que je sache exactement où il est.
Car au cas où vous ne sauriez pas Tokyo n'est certes pas la plus grande ville du monde, mais en revanche elle est la plus peuplé, alors ça revient à chercher une aiguille dans une mer de foin.
La dernière fois qu'il a été aperçu, c'était dans la base de UNIT sur place.
Tu peux commencer à chercher par là bas.
Sous son apparence humaine, Naru est très grand par rapport à la population japonaise, a une balafre sur l'œil droit, et de courts cheveux rouges carmins.
Nous te faisons confiance pour mener à bien cette tâche.

Avec tous les cosplayeurs qui trainent là bas ce ne sera pas facile, bien que c'est avec sa taille hors du commun dans ce pays qu'on pourra plus facilement le retrouver.
Je vais mobiliser toutes mes troupes sur place à sa recherche.


Fin de la communication entre l'être supra puissant et celui qui parait être un simple moucheron à côté en comparaison, ce qui entraînerait un combat déséquilibré si ils venaient à s'embrouiller pour une quelconque raison, ce qui est cependant difficile à imaginer.
Mine de rien, c'est déjà la fin de ce petit passage dans le passé.

3 Novembre 2021

Océan Atlantique

Cela déjà une semaine qui s'est écoulé à peu près depuis qu'on a quitté notre groupe tellement épique qu'on aurait presque dû à croire à leur existence, et celui ci a réussi à faire plus de la moitié du chemin en évitant d'épuiser toute la réserve de nourriture, ainsi que de s'entre tuer par une quelconque folie qui viendrait à les frapper dû au côté un petit peu claustrophoque que de voyager aussi longtemps sur un si petit ferry.
Néanmoins la traversée de cet immense étendu d'eau n'est pas terminé, alors évitons de célébré une victoire qui n'est pas encore d'actualité, puisque tout peut encore arriver.
Il est l'or mon seignor d'aller voir du côté de celle qui vient de passer une bonne partie de la matinée à raconter à quatre de ses camarades l'histoire que je vous ai moi même conté et qui n'était donc pas par hasard, car ce serait vraiment contraignant que vous vous perdiez dans cette intrigué à cause d'informations manquantes.
Surtout que je ne vais pas faire l'affront de vous ordonner d'aller lire des montagnes de pages pour continuer cette lecture ci présente, ce serait directement vous dire haut et fort que je suis une mauvaise Narratrice.
Une main vient alors se lever, et c'est celle d'une des deux personnes du lot à ne pas connaître grand chose de l'arc des dieux dragons puisqu'ils n'ont quasiment pas, voir pas du tout participer à ce gros morceau de la vie de cet univers. D'ailleurs, ils n'ont pas été mis dans la confidence à propos de quelque chose en particulier, et c'est d'ailleurs tout le propos de la question que pose Curie à ce moment là.

Curie : Qui est Naru exactement ? Je suis intriguée à ce propos, étant donné son rôle prédominant dans cette histoire, et le fait que Grand Rouge et Tenebris aient tenu à ce point à lui priver de ces pouvoirs lui en particulier sans raison apparente.

Maxime : C'est vrai que t'as avalé tes mots par moment, quand il s'agissait de parler de Naru justement.

Shiho : Hé bien... Il y a un problème.

Curie : Lequel ?

Shiho : J'aurais bien aimé t'en dévoiler plus, mais tous ceux qui ont eu la chance d'apprendre LA vérité ne peuvent pas la raconter à d'autres personnes à cause d'un sortilège surpuissant dont nous avons été victimes.

Maxime : Si j'avais su ce qui se passait à cette époque là, je leur aurais explosé la gueule à ces connards.

Masumi : J'aime bien ton enthousiasme Maximiou mais je ne pense pas que tu aurais fait le poids face à un Dieu Dragon de 500 mètres et un autre capable de camoufler dans l'ombre.

Maxime : Peut être bien, mais ça me fait chier d'avoir laisser Fabuleux tout gérer lors de cette guerre là !

Shiho : La seule fois où il a eu une réelle utilité ce héros de pacotille.

Gilbert : Par contre j'ai adoré sa mort ! Moi acculé face à lui, et toi qui lui tranche la tête d'un coup par derrière après avoir balancé une punchline !

Shiho : Digne d'un blockbuster hollywoodien.

Nick : Nous avons de la visite !

Le pilote dont de la fumée s'échappe de la cigarette à sa bouche, pointe du doigt à dix heures un étrange geyser qui émerge de l'étendue bleu qui les entoure, sauf que celui semble étrangement bouger comme si il était vivant.
Un examen approfondit de cette "visite" fait prendre conscience à Maxime Moulin qui était celui assez con pour ne pas reconnaître de quoi il s'agissait, qu'il a affaire à une baleine bleue, une espèce très rare à observée dû au fait qu'elle est menacée d'extinction, et qui est en train de prendre un bon bol d'air après avoir passé un sacré bout de temps dans la flotte.
De quoi être toute fripée en sortant de la baignade.
Masumi est bien évidemment celle qui a le plus de paillettes qui sortent des yeux, alors qu'une bave arc-en-ciel s'écoule de sa bouche, tellement est trop heureuse de voir ce gigantesque animal en vrai, loin de son écran d'ordinateur ou de son portable où c'est vachement plus petit quand même.
Si son petit copain et sa cousine ne la retenaient pas, elle serait prête à sauter à l'eau pour aller caresser la géante des mers qui doit adorer les câlins je n'en doute pas.
D'ailleurs si vous voulez en savoir plus sur ces déesses aquatiques, vous pouvez visionner ce vidéo ci dessous.


Le seul à raté ce magnifique spectacle est évidemment Stive People qui a choisi le bon moment pour faire une sieste dans le coffre de la Mercedes qui n'en a pas, afin d'être protégé du soleil et ne pas trop être emmerdé par les bavardages constants des pipelettes de l'équipe.
Tant pis pour lui !
Qu'il assume ses choix.
Tout de même, je suis assez surpris que le cétacé ne se soit pas mis à chanter littéralement, avec un bon gros micro adapté à sa taille, car vous savez que le chant des baleines est super connu.
Ne me regardez pas avec air là, vous savez bien qu'avec Gilbert dans les parages ce genre de chose est possible.
Toutefois dans le cas présent, il contrôle parfaitement l'incohérence qui l'entoure afin de garder le naturel de la scène pour sa femme Shiho qui voit ça de ses propres yeux ébahit pour la toute première fois.
Pour rien au monde il irait gâché ça avec ses conneries.
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Message  Maxime Moulin Jeu 31 Déc - 1:28

4 Novembre 2021

Un jour après la rencontre avec le plus grand animal au monde, plus rien de palpitant de s'est passé.
Pourquoi alors ne pas zapper directement cette séquence pour arriver directement à quai ?
Disons que je trouvais cela intéressant d'écouter les échanges entre les sept personnes à bord de ce bateau, pour voir comment leurs relations évoluent, et noter les détails qui pourraient devenir important par la suite.
Par qui commencer alors que le crépuscule s'abat sur cette journée comme les autres à naviguer sur les eaux ?
Maxime Moulin contemple d'un air angoissé l'horizon lointain s'étendant à perte de vue, sans oiseaux pour nous indiquer que nous sommes proches de la terre ferme, et il est totalement perdu dans ses pensées qui s'emmêlent trop pour que je puisse vous les décrire de manière à que ça soit facilement lisible.
Des bras chaleureux et athlétiques viennent l'enlacer de toute leur force afin de lui faire passer ce dur moment où ses troubles psychologiques viennent le tourmenter comme au moins une fois par journée, bien que des fois ça soit plus consistant que d'autres où c'est plus passager.
Le névrosé est content d'avoir quelqu'un sur qui compter quand ça lui arrive, et ce quelqu'un est Masumi Sera.

Masumi : Une crise d'angoisse ?

Maxime : Tu commences à savoir ce que c'est à la longue. J'ai l'impression que si je ne pense pas à respirer, je vais crever.

Masumi : Je sais... C'est dur à lutter, je me doute.

Maxime : Mes médicaments m'aident à aller un peu mieux en temps normal, mais là ça fait deux jours que j'en ai plus, et je ne pourrai pas aller voir le médecin avant notre retour en métropole.

Masumi : Il n'y a pas que t'es médocs qui t'aident à aller mieux et ne plus trop y penser. Il y a le fait d'en parler aux autres, notamment à la petite chatte préférée.

Il peut sentir son sourire dans son dos alors qu'elle rigole, ainsi que son doux parfait orangé.
Cela suffit à calmer momentanément les douleurs à la poitrine qui te frappent depuis tout à l'heure.

Maxime : Heureusement que tu es là pour calmer mes douleurs Mazuzu.

Masumi : Tu aurais dû quand même faire un tour chez ton médecin pour qu'elle te prescrive une nouvelle boîte d'Escitalopram. Ou au moins discuter avec elle comme tes séances sont gratuite.

Maxime : Elle plane trop pour que je puisse vraiment me confier... Et je préfère mes séances gratuites avec toi.

Masumi : Tu te trompes ! Les miennes sont plein tarif !

Maxime : Ah bon ?

Pour confirmer ses propos, elle tourne plus ou moins délicatement la tête de son petit copain qui fait un peu crac tout de même, afin de l'embrasser vigoureusement en y mettant la langue afin d'avoir le baiser le plus français du monde, alors qu'ils sont observés sans le faire gaffe par Curie est est touchée par leur discutions et la voie que celle ci emprunte.
Une fois la monnaie rendue, le couple de jeunes peut alors continuer à discuter des soucis du moulin à parole qui forment un tas d'une assez bon taille.

Masumi : Tu as réussi à perdre un peu de poids dernièrement ?

Maxime : Ouais... Je suis passé de quatre-vingt-onze kilos à quatre-vingt-neuf kilos. Quand tu penses que j'avais réussi à redescendre jusqu'à quatre-vingt une fois avant de reprendre tout en même pas quelques semaines. Vivement que je reviennes à soixante-seize comme à une époque pour diminuer mes nombreux problèmes.

Masumi : Tant que tu ne deviens pas diabétique... Vivre à l'insuline, ce n'est pas vraiment ce qu'on souhaite aux personnes qu'on aime.

Maxime : Je sais... Je n'ai pas envie de finir comme mon père, à avoir quatre-vingt balais alors qu'on en a cinquante en fait, et à jongler entre une trentaine de spécialistes du domaine médicale pour savoir combien de trucs de merde mon corps, dans l'hypothèse où ils arrivent à découvrir ce que j'ai.

Masumi : C'est triste pour ton père.

Maxime : Je sais...

La douce et ferme main de la pro du Jeet Kune Do touche le dessous du double menton de son copain pour essayer de trouver les mots encourageants vis à vis de cette situation privée peu envieuse.

Masumi : Jamais je ne me suis sentie aussi proche d'un garçon avant toi. En même temps c'étaient des cons pour la plupart, un peu trop macho à mon goût et baratineur aussi.

Maxime : Comme le dirait un très grand philosophe américain... Macho macho man !

Masumi : I gotta be a macho man

Maxime : Ah toi aussi tu le connais !

Suite à cette connerie bien placée, les deux éclatent en fou rire incontrôlé qui laissera de marbre ceux qui ont l'indécence de ne pas avoir la référence, et dont je conseille vivement d'aller jeter un œil au clip que je vais leur fournir si ils ne veulent pas que j'arrête immédiatement de raconter cette historiette.


Les yeux mêlant bleus et verts se perdent dans ceux totalement verts de la belle catwoman qui ne s'appelle pas Selina Kyle avant de descendre progressivement vers la seconde partie préféré du corps que le mâle bêta adore chez cette femelle alpha.
Ses grands pieds qui restent pour autant assez fins, contrastant avec le caractère abrupte de la féline.
Comprenant instantanément ce qui lui ferait plaisir à gros lard à en devenir, elle ne perd pas de temps pour fermer ses yeux en affichant un énorme sourire où l'on peut voir sa canine de chatte mal placée qui ressort.

Masumi : Je crois qu'un massage des pieds me ferait le plus grand bien ! Wink wink !

Maxime : Bien reçu ! Clin d'œil clin d'œil !

À son tour, il montre sa denture bien moins belle, en ayant une des canines qui dépasse aussi de la ma même façon que sa chérie, ce qui rajoute de la connexion entre les deux.
La suite, je vous l'épargne, comme ça ne plaira qu'à trop peu de monde de voir cet individu assouvir ses envies sexuelles avec son fétiche le plus prédominant.
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Message  Shiho Miyano Jeu 31 Déc - 10:40

Gilbert Montagné est couché sur le dos sur un transat qu'il a amené avec lui pour pouvoir bronzer tranquillement durant ce voyage gratis jusqu'aux Antilles, tout en protégeant sa peau des rayons cancérigènes grâce à de la crème solaire que sa formidable femme lui a étalé sur toutes les parties du corps visibles. Sur le pif, il a une coûteuse paire de Ray-Ban Wayfarer que son pote Albert Wesker lui a offert pour l'un de ses anniversaires, bien qu'il ne sache plus lequel précisément à vrai dire.
Shiho Miyano quant à elle est assise sur uen chaise pliante tout près de lui, afin de pouvoir lui causer tranquillement, tout en protégeant la douce et précieuse matière synthétique qui recouvre sa chair et qui se doit rester blanche. Pour se faire, elle a choisit de prendre une ombrelle en dentelle noire luxueuse avec elle, au lieu de devoir s'embêter à se trimballer un gros parasol qui ne tiendra pas cinq minutes debout à cause de la vitesse à laquelle va le bateau sur lequel ils sont.
La roussette en maillot de bain deux pièces remarque sa cousine du coin de l'œil qui s'approche de son crétin de copain pour venir le réconforter durant l'un de ces douloureux moments où il voit le temps passer lentement, en ayant du mal à se concentrer sur autre choses que ses angoisses absurdes.
Bien qu'elle n'ait jamais vraiment apprécié aucune des versions du geek à lunettes qu'elle ait croisé au cours de ses vies, elle respecte le choix de celle qui incarne sa famille, surtout après vérifié l'honnêteté du bonhomme.

Shiho : J'espère que Mary finira par accepter Maxime, même si je sais ça sera plus dur que d'accepter toi avec moi.

Gilbert : Oh je suis sûr que ça finira par aller entre tous les membres de plus en plus nombreux de ta famille reconstruite.

Shiho : J'aimerais être aussi optimiste que toi Gigi, mais quand je vois qu'elle a encore du mal avec le fait que je ne sois pas la vraie Shiho a proprement parlé, alors que ça fait déjà quatre ans que j'ai été créée par Gin pour assouvir ses pulsions sexuelles et que la Shiho originale m'a sauvé de cette vie infernale en abattant ce chien enragé.

Gilbert : Tout un bordel cette histoire, qui rivalise beaucoup avec la floppée de clones d'Erza et Holt encore en liberté.

Shiho : Cela me rappelle Berta Josse, la version allemande fan de saucisses qu'on avait croisé à Francfort et qui avait un énorme accent bavarois.

Gilbert : Ah la la... Il me manque quand même.

Shiho : Holt ?

Gilbert : Ouais... Ca avait beau être un salopard pensant qu'avec la bite et donc pas grand chose au final... On vivait quand même de sacrés aventures avec lui.

Shiho : Moi, il ne me manque pas du tout. Que ça soit lui ou son expertise en poitrine féminine.

Gilbert : Bon c'est vrai que c'était pas au point sa technique. Il y avait un taux de réussite de seulement neuf pourcent.

Shiho : Cet abruti avait palpé les seins d'une gamine de dix ans en disant que c'était une vieille de soixante et onze ans. Je te jure...

Gilbert : J'avais été obligé de dépoussiérer en vitesse sa carpette magique pour le faire sortir de sa cellule, et c'était chaud comme elle n'avait pas été correctement réparée, ce qui faisait qu'elle avait le hoquet.

Des éclats de rire sortent des bouches du mari et de sa femme alors qu'ils étirent encore plus longuement les petites anecdotes sur Holt Valentine, le pro des nichons, afin de pouvoir épuiser le gisement de cette blague jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune goutte à récolter.
Néanmoins, la personne la plus sérieuse du couple a envie de revenir un peu plus tôt sur leur conversation, afin d'approfondir un point qui la tiraille depuis des lustres, sans qu'elle n'ait vraiment l'occasion de placer sur la table avant ce moment précis.

Shiho : Tu te rappelles de la chose dont on avait promis de ne plus jamais parler ?

Gilbert : Cyberpunk 2077 ?

Shiho : Non.

Gilbert : New Vegas ?

Shiho : No.

Gilbert : Tetrasurvie ?

Shiho : Īe.

Gilbert : Je sèche.

Shiho : Nos vrais nous.

Gilbert : Ah... Ce truc là...

Il aurait dû le voir venir vu comment la conversation avait glissé sur ce sujet là juste avant, bien qu'il avait poussé un soupir mental en la voyant dérivant sur tout autre chose juste après, mais évidemment cela aurait été trop simple que d'éviter d'aborder la thématique qui fâche et fait bobo la tête.

Gilbert : Je sais ce que tu te demandes.

Shiho : Je n'en doute pas.

Gilbert : Qu'est ce qui se passerait si les vraies âmes de Gilbert et Shiho revenaient dans cet univers ? Est ce que l'on aurait encore notre place ici, parmi nos amies, notre famille ?

Shiho : Exact. J'ai beau essayé de ne pas y penser, c'est dur d'éviter d'y faire face quand le Destin fait exprès de te montrer que cela pourrait arrive.

Gilbert : Ouais... Comme avec la Haruhi parallèle.

Shiho : Ou quand le chef des entités de l'Inframonde avait réussi à contrôler ton corps en 2018.

Gilbert : Sauf que dans ce cas là ce n'était pas vraiment moi, ou plutôt Gilbert si tu vois ce que je veux dire.

Shiho : J'ai choisi un mauvais exemple. Le tiens est plus pertinent.

Gilbert : Bon après là c'est plus comme Kenzie où elle vient d'un monde alternatif et au final ce n'est pas vraiment ceux qu'elle connait qu'elle retrouve, même si pour Kyon c'était vraiment lui.

Shiho : C'est assez flippant de se dire qu'ils pourraient revenir et reprendre leur place, sans qu'on puisse rien y redire car techniquement on les a remplacé donc ils seraient légitimes dans leur demande.

Gilbert : Rrrrrhhhhaaaa !!! BOBO LA TÊTE !

Shiho : Désolée d'avoir abordé ça Gillou...

Gilbert : C'est rien, c'est juste que... Ces paradoxes me font devenir paranos.

Shiho : Au moins pour l'instant ils ne sont pas là et nous sommes les seuls Gilbert et Shiho en présent, alors vivons notre vie tant qu'elle est encore la notre.

Gilbert : Heureux et épanouie !

Shiho : Exactement.

Ce qui avait débuté sous une forme humoristique coutumière de leur part s'est vite terminé sous une note bien plus dérangeante, soulevant de vraies questions dont on aura certainement pas la réponse maintenant, mais que l'on peut continuer de faire murir dans notre tête jusqu'à ce que le moment tant redouté n'advienne un jour.
Les copies seront vraisemblablement jetées à la poubelles pour laisser place aux véritables âmes, ou alors elles périront dans leur ombre, ce qui en revient presque au même.
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Message  Stive People Jeu 31 Déc - 10:42

Dernier duo de personnages qui mérite qu'on s'attarde un peu sur eux, surtout que pour le coup on a pas l'habitude de les voir interagir ensemble puisqu'il s'agit de Nick Valentine avec non pas Curie qui serait bien plus logique puisqu'ils se connaissent depuis un sacré bout de temps, mais bien de Stive People dans sa splendeur navrante habituelle.
D'ailleurs le gothique qui fluctue constamment niveau poids suivant les années, passant d'anorexique à obèse puis vice versa, est en train de savourer un vieux gobelet périmé depuis des lustres, contenant le précieux Pepsi qu'il ne faut pas gâcher pour rien au monde.
Sur le récipient on peut reconnaître le symbole de Quick, enseigne française qui a été vendu comme tout le reste aux étrangers, les remplaçant progressivement par des Burger King jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucun en métropole. Manque de bol pour le bel homme aux cheveux noirs, cela signifiait aussi au passage que Coca allait jarter son concurrent afin d'être le roi du cola comme d'habitude, ne laissant plus que les KFC pour protéger l'enseigne en voie d'extinction.
Rares sont les pays où PepsiCo domine.
Dans le plus grand malheur du fan incontesté de cette boisson, il la termine jusqu'à la dernière goutte tout en observant sans discrétion Curie qui se trouve assez proche de lui en étant de dos, non pas pour mater son boule, mais pour autre chose.
Il finit alors par embrayer sur un autre sujet de conversation avec le synthétique moins développé car là ça devenait un petit peu trop pédé les histoires.

Stive : Curie à quel âge au fait ?

Nick : Pourquoi ne pas lui demander directement en étant gentil ?

Stive : La flemme.

Nick : Elle a eu trente ans cette année, tout comme moi. À la différence près que j'étais été directement conçu de cette manière à ma création, alors que elle était une très belle intelligence artificielle, l'une des plus avancées de son époque.

Stive : Dommage qu'elle n'ait pas de chance dans sa vie amoureuse la pauvre, et que j'ai déjà la meilleure des gonzesses.

Nick : Cela me fait mal pour elle. D'autant plus qu'elle s'était trouvé de vrais mecs biens.

Stive : Rick et Morty ?

Nick : Nick et Quincy.

Stive : Ah ouais, c'est marrant car il porte le même nom que moi. Quincy.

Nick : On se connaît depuis notre enfance si on peut vraiment appeler ça comme ça puisque je suis né adulte.

Stive : Cela devait être douloureux pour ta mère quand t'es sorti de son vagin.

Nick : Parfois je me demande si t'es vraiment aussi con ou si tu veux nous le faire croire ?

Stive : À ton avis ?

Nick : Ma parano tendrait à pencher vers la seconde solution.

Stive : Qui sait si elle est juste ?

Question rhétorique de l'individu qui se montre un poil plus intelligent dans sa manière de parler pour le coup, ce que ne manque pas de souligner dans sa tête le détective privé à qui on ne la fait pas.
Bien que les propos qui suivent on de quoi foutre le doute il ne faut pas se le cacher.

Stive : Et toi t'as quel âge au fait ?

Nick : Trente ans comme je te l'ai déjà dit.

Stive : Non, on parlait de Curie tout à l'heure.

Nick : Tu as d'autres questions à me poser sur moi ?

Stive : Ooooouuuuuiiii !

Nick : Je m'en doutais.

Stive : Pourquoi Curie t'appelle Monsieur Nick ? Vous n'êtes pas proche tous les deux ?

Nick : On ne s'est pas tant côtoyé que ça, malgré le respect réciproque qu'on se porte l'un envers l'autre. Elle me respecte pour ma manière de traiter les dames, et mes talents d'enquêteurs. Je respecte sa bonté d'âme et ses talents de médecin.

Stive : N'importe quoi ! Un robot peut pas avoir une âme !

Nick : Certes son âme est artificielle, comme la mienne. Mais elle fait preuve de bien plus d'humanité que les majorités des humains naturels.

Stive : Pas faux. Sinon... ?

Nick : Tu vas encore me poser une question sur ma relation avec Curie ?

Stive : Ooouuuuiiii ! Est ce que tu l'aimes ?

Nick : Peut être. Maintenant pose des questions qui ne portent plus sur elle, ou n'en pose plus tout court s'il te plaît.

Stive : Une simulation de sentiments amoureux, c'est beau !

Nick : Je te crois.

Stive : Et pour Silver ?

Nick : Non je ne l'aime pas. Pas comme ça du moins.

Stive : Non, c'est pas ce que je voulais dire car ce serait trop pédé pour moi ! En fait je voulais savoir quand et comment est ce que tu as fait rencontrer Silver Should puis devenir son associé ?

Nick : Cela s'est passé en Février 2000. À ce moment, j'étais relégué à effectuer les basses besognes de la base de UNIT situé dans la Tour de Londres. Étant donné que la seconde génération de synthétiques fonctionnait impeccablement bien, ils n'avaient plus besoin de moi, un vulgaire prototype qui est bon à finir au placard.

Stive : Tu n'avais pas d'amies ?

Nick : Pas vrais. Dû moins, je ne connaissais personne, humain ou non, qui n'était pas un minimum rebuté par mon apparence.

Stive : Oh mais c'est juste des cons, faut pas faire attention ! C'est comme de la mauvaise herbe qu'il faut arracher !

Nick : Ce qui n'a pas aidé, ce fut la mort de mon créateur, Kenneth Collins, en 96.

Stive : De quoi est il mort ?

Nick : De la belle mort, dans son lit. Il faut dire que le bougre était déjà là à la création de cet organisme militaire. Heureusement qu'il n'était plus là pour voir comment comment c'est parti en sucette après son départ.

Stive : ORIGIN ! ORIGIN !! ORIGIIIIIIINNNN !!!

Nick : Je peux savoir ce que tu es en train de faire là ?

Stive : Tu es en train de trop taper dans le hors sujet par rapport à ma question de base et ça me plaît pas.  Revenons à toi et Silver.

Nick : Ouais... Donc un jour, un prisonnier un peu particulier a été enfermé dans notre base pour un interrogatoire. Il s'agissait de Silver.

Stive : Ooohhhh... !

Nick : On l'avait pris la main dans le sac en train d'essayer de pénétrer dans les Archives Noirs où sont entreposées les objets les plus précieux de UNIT. La sécurité y a toujours été plus élevée que nul part ailleurs.

Stive : Je suis sûr que je pourrais m'y introduire, et dans le pire des cas je jetterai la faute sur Max. Puis il m'accuse à son tour, et comme ça on embrouille les méchants.

Nick : Ayant réussi à les persuader de le laisser partir, il a été libéré sans avoir plus de souci que ça. Avant de partir cependant, il m'a croisé dans un couloir alors que je passais la serpillière, et je me rappelerai toujours ce qu'il a dit ce jour là.

Stive : Quoi ?

Nick : "On ne sent pas le cul des gens. Tu viens avec moi."

Stive : Aaahhhh... ! C'est tellement vrai.

Nick : N'ayant rien de mieux à faire, je l'ai suivi.

Stive : UNIT n'était pas contre ?

Nick : Non, ça les arrangeait même de ne plus avoir une abomination dans mon genre dans leurs pattes.

Stive : Les connards.

Nick : La suite est relativement connue. Je me suis mis à bosser avec Silver en tant que partenaire pour couvrir ses arrières durant ses investigations, et puis j'ai l'humble connaissance de Lily qui est devenue notre secrétaire.

Stive : C'est celle qui a des gros seins ?

Nick : Tu sais qu'elle n'est pas défini que par ça ?

Stive : On dirait pourtant.

Nick : Je vais faire comme si je n'avais rien entendu. J'espèce que ce long dialogue t'aura servi, sachant qu'il n'aura probablement aucun impact sur le reste du récit et doit avant tout servir à faire croire qu'on a une quelconque importance dans celui ci.

Stive : Exact.

Nick : Attends... Tu as compris ce que je viens de dire ?

Stive : À ton avis ?

Nick : Je vais reprendre la barre et d'ignorer.

Stive : On arrive quand au fait ?

Nick : Dans une semaine je dirais vu la tempête qu'il risque d'y avoir.

Celui qui sait bien casser les oreilles se fout à genou en tapant des deux poings sur le sol avant le lever la tête vers le ciel pour pousser la gueulante.

Stive : NNNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNN !!!

Nick : Bordel...

Ce voyage risque d'être encore long.
Très long.
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Message  Gilbert Montagné Lun 15 Fév - 0:53

12 Novembre 2021

Allez savoir !

Plus de deux semaines déjà que nos aventuriers de l'extrême voguent en mer hostile, et les voilà déjà en manque de vivre puisque l'abruti qui était chargé de les préparer s'est totalement planté sur la quantité qu'il fallait mettre à bord du ferry, ce qui fait qu'ils ont maintenant tous l'estomac vide depuis trois jours, et on peut s'estimer heureux que la malédiction ne se soit pas abattu sur l'eau en revanche sui est encore suffisante pour un délais de trois semaines environs.
Je ne balancerai par l'idiot responsable de cette situation de crise.
J'ai vu, je sais qui c'est mais je dirai rien.
Même des indices plus ou moins subtiles pourraient se glisser entre ses lignes.
Mais au xylophone imperturbable mouillé et méchant oublié utilise les infertiles naturistes.
Voilà.
Il y en a dans le groupe qui gèrent mieux que d'autres la faim qui les tirailles, ce qui est logique puisque la corpulence des uns n'est pas celle des autres.
Maxime Moulin est celui de tous qui se plaint le plus, lui qui est un véritable ogre quand il s'agit de quelque chose qu'il et étant très difficile sur ce qu'il aime manger, là pour le coup il va devoir s'asseoir sur ses rêves culinaires car il n'aura rien à se becter tant qu'ils ne toucheront pas terre.
Masumi Sera a essayé de le distraire du mieux qu'elle peut qu'il n'y pense pas trop, pour au final tomber dans le même vice que lui, qui montre à quel point ils peuvent parfois se ressembler ces deux là.
Nick Valentine s'en sort le mieux de son côté, étant donné qu'il est un synthétique d'une ancienne génération, il a nul besoin de sustenter et il risque ainsi de toucher la berge avec un paquet de cadavres sur les bras si tout se passe mal.
Curie tient aussi bien le coup car il faut dire qu'elle a de la force mentale dans sa caboche et sera sûrement l'une des dernières personnes à craquer sous le coup de cette famine, ce qui veut dire qu'elle se fera sans doute dévorer par les futurs cannibales à en devenir.
Shiho Miyano sera peut être l'un d'entre eux, quoique ce n'est peut être si sûr que ça.
Il faut dire qu'elle a déjà connu six ans auparavant ce que c'était d'être un tas d'os entouré d'une fragile peau où on pouvait tout de même les voir sans avoir besoin de presser un peu de la main.
Les joies de l'anorexie.
Depuis, elle est parvenu à reprendre du poids afin de garder une silhouette fine tout en restant en bonne santé, et a ainsi évité de basculer dans l'autre travers en devant obèse, ce qui aurait mené à d'autres soucis mais l'heure n'est pas à ce scénario hypothétique.
Gilbert Montagné, le dernier sur la liste, se trouve aux côtés de sa charmante épouse en train de contempler le ciel gris de cette journée plus froide que celles où les a suivi précédemment, et il est en train d'imaginer que cet énorme nuage dans le ciel puisse être mangé avec un peu de vin blanc.
Cela le fait bien saliver, juste assez pour patienter le temps que l'âge l'emporte.
En parallèle à ça, il écoute une chanson japonaise plutôt entraînante et file bien la pêche, que sa compagne lui a fait connaître assez récemment.


Contrairement à l'autre fouteur de merde qui se tape la discographie, si on l'appeler comme ça, de Maître Gims, l'aveugle a au moins du bon goût musicalement parlant. Ce qui doit être aidé par le fait que son ouïe s'est développée pour contrebalancer de l'absence d'un de ses autres sens.
Cette partie de lui est tellement au point, il parvient à entendre sa dulcinée s'approcher vers lui de ses pas fins, en dépit du fait qu'il ait des écouteurs à fond dans le creux de ses oreilles.

Gilbert : Alors t'as réussià capter du réseau pour aller sur internet ?

Shiho : Oui.

Gilbert : Enfin !

Shiho : En plus, des goélands nous sont passés au dessus juste avant. Tu sais ce que ça veut dire ?

Gilbert + Nick : Terre en vue !

Shiho : Bravo pour la syncro.

Gilbert : Je sais, je suis trop fort.

Nick : On devrait y être d'ici un quart d'heure, une demi heure.

Gilbert : Faudrait qu'il le fasse réparer son vieux rafiot en tout cas car il galère beaucoup à naviguer dans ces eaux là.

Shiho : C'est déjà bien qu'il ait excepter de nous escorter avec son propre moyen de transport, sinon on l'aurait eu dans l'os cette croisière.

Gilbert : Moi je dis que ça aurait été plus vite et plus fun d'y aller en Cotam Unité.

Shiho : Masumi a le mal de l'air.

Gilbert : Elle peut faire un effort. Stive en fait alors qu'il a le mal de mer.

Stive : J'ai ça moi ?

Gilbert : Ferme là, et laisse les adultes parler !

Shiho : Je dois avouer en tout cas que je ne connaissais absolument pas cette île avant que Maxime nous aborde son fameux cauchemar.

Gilbert : Pareil, et je suis président de la république c'est pour dire.

Shiho : Cela me rappelle un peu Preosimitier tout ce délire là.

Gilbert : Et sinon... ? Le monde tourne toujours aussi rond durant notre absence ?

Shiho : Il a l'air de s'être passé plein de trucs, concernant notamment TH5.

Gilbert : Qui ?

Shiho : Le grand gringalet à lunettes et au sourire béant.

Gilbert : Ah oui Geekou comme j'aime bien l'appeler pour la première fois ! Qu'est ce qu'il a encore fait ?

Shiho : À priori, quelqu'un aurait fait fuité sa véritable entité, et tous ses ennemis se sont mis sur sa trace pour essayer de le flinguer. Sauf que pour l'instant ils n'ont réussi qu'à faire uniquement des dommages collatéraux.

Gilbert : Amateurs...

Shiho : Vladimir Poutine est aussi mort.

Gilbert : Mais il était pas déjà crevé depuis quelques années lui.

Shiho : Tu sais bien que la mort est une chose abstraite désormais. Comme le prouve le fait qu'on soit là nous deux alors que les véritables Gilbert et Shiho sont morts techniquement parlant.

Gilbert : J'aurais tellement voulu connaître l'original.

Shiho : Je ne sais pas comment je réagirai si c'était le cas.

Gilbert : Tu aurais peur que tous tes proches t'abandonnent pour reprendre la Shiho originale. Comme Mary qui semble encore souffrir de sa perte même si elle ne veut pas te le montrer.

Shiho : Tu vois toujours aussi bien à travers moi, malgré les rideaux qui me recouvrent.

Gilbert : Ce n'est pas pour rien que je suis ton mari et que tu es ma femme. Toi aussi tu sais anticiper ce à quoi je pense.

Shiho : Bon au moins elle a l'esprit à autre chose en ce moment.

Gilbert : Au sujet de lui ?

Dit il en pointant du doigt l'abruti à lunettes qu'on peut appeler Max pour faire le plus simple possible.

Shiho : Exact. Même si ma tante essaye de le tolérer comme elle t'a toléré toi, c'est vachement plus dur avec lui. Pour Naru c'est pareil.

Gilbert : L'élève a battu le maître. C'est beau de voir sa descendance spirituelle grandir !

Shiho : Cela va alimenter encore les rumeurs comme quoi il serait ton fils caché.

Gilbert : Je l'aurais noyé dans un puit à la naissance si ça avait été le cas !

Shiho : Je crois qu'il t'a entendu.

Gilbert : J'ai fait exprès.

Nick : Je ne voudrais pas vous déranger, mais nous avons comme un problème ici.

En effet, alors qu'ils approchent de la bonne île, de nombreux bateaux de la Gendarmerie Nationale, ainsi que carrément un hélicoptère leur appartenant, sont venus en quatrième vitesse encercler la ferry de notre groupe héroïque afin de l'empêcher de se barrer en traître, et autant dire que ça va chauffer dans les chaumières si vous voyez ce que je veux dire.

Gilbert : Rien à craindre les amies. Je vais nous éviter des ennuis.

Shiho : En tout cas, tout ce système de défense me semble très exagéré, ou alors il y a des détails informatifs qui nous manquent.

On peut dire qu'elle sait mettre le doigt sur les trous dans le scénario, ainsi que sur des éléments qui ne seront révélé que deux chapitres plus tard, après un petit flash-back pas forcément des plus indispensables, mais qui permet à un jeune homme à lunettes d'exposer un peu plus ses problèmes d'anxiétés.
À vous de voir si ça vous passionne de lire ça.
Sinon, vous pourrez sauter le chapitre suivant pour aller directement à celui d'après.
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Message  Maxime Moulin Jeu 25 Fév - 14:28

9 Mars 2021

Fance; Alsace; Bas Rhin; Strasbourg; Esplanade; Cabinet Dr Cullet

Vautré dans un fauteuil en cuir bien trop mou, dont il ne sait pas encore si il parviendra à s'en extirper tout seul, Maxime Moulin patiente depuis une minute environ dans cette salle d'attente de son psychiatrologue attitré, recommandé par son médecin traitant.
Il est 14 heures et c'est la troisième fois qu'il se rend jusqu'ici.
Rien que le fait d'aller exprimer ce qui le hante jour et nuit à un inconnu comme ça est une terrible épreuve, et il aurait été bien heureux de trouver une excuse vaseuse pour ne pas y aller, ayant de gros soucis pour se sociabiliser avec les gens qui vont très loin, tellement qu'il pourrait être touché par quelques syndromes dans ce domaine.
Outre cette anxiété sociale, nous avons ces angoisses journalière qui sont plus ou moins violentes, suivant si ils ne sont là que pour l'insulter ou pour lui mettre clairement la misère en le rouant de coups sans avoir de remords.
En même temps c'est dur d'en avoir quand il s'agit de cette tête de con, comme l'aurait dit l'Abbé Pierre.
Finalement, il n'aura pas à attendre bien longtemps puisque le bruit d'une porte qui en a du coffre se fait entendre pas si loin d'ici, suivi de bruits de pas en hâte provenant d'un jeune homme typé maghrébin dont le rendez vous était avant lui, et qui se dirige vers la sortie sans faire attention à notre blaireau, mais en balançant tout de même une belle fleur à son médecin.

Homme : 'Culé !

Avant d'avoir le temps de plonger dans des pensées racistes impliquant le fait qu'il y a quand même beaucoup de noir et d'arabes dernièrement dans les rues, au point où c'est dur de choper des blancs suivant les quartiers où nous sommes, même à l'Homme de Fer, l'adepte de la théorie du grand remplaçant remarque son psy débouler juste après pour répondre à la remarque de son autre patient.

Cullet : Oui, c'est bien moi.

Ce homme d'un certain âge est blanc déjà, tant qu'on reste dans la thématique qui risque de Paul et Mickey sans Daisy, possède de courts cheveux blancs assez dégarnis sur le devant, ainsi que plusieurs rides qui soulignent son âge avancé, et bien évidemment des lunettes de vue qui sont là pour soigner sa presbytie.
D'un air naturel humble et d'une intonation tout aussi agréable, il se tourne vers son prochain sujet afin de l'inventer dans son bureau pour causer en tête à tète.

Cullet : Monsieur Moulin, vous pouvez venir.

C'est ce qu'il fait d'un air timide qui ferait grandement douté un sceptique comme TH5 qui n'y croit absolument pas.
Surtout depuis le fois où il aurait passer trois heures à parler de caca avec une certaine Ginette sans retenu.
La pauvre est dans un asile depuis.
Triste histoire.

Maxime : Bonjour.

Cullet : Bonjour. Vous pouvez vous installer à votre place habituelle.

Le phobique social entre dans la salle de travail du spécialiste en traitement mentaux et s'installe sur l'une des deux chaises devant le bureau du bonhomme tout en se disant qu'il faudrait qu'il essaye un jour le divan se trouvant sur le côté droit de la pièce car ce serait vachement plus confortable.
Une fois son soigneur posé devant lui avec un calepin où il fait des scribouillis censés vouloir dire quelque chose, dont on donne le terme "d'écriture de médecin" pour vouloir leur donné un sens car entre eux ils parviennent étonnamment à se comprendre.
Cette déco assez minimalisme et froide permet aux gens qui viennent ici de ne pas pouvoir se laisser distraire par autre chose que le regard attentif de leur toubib psychique sur eux, à l'exception de cette petite statuette africaine censée représenter quelque chose, mais quoi, même moi je ne le sais pas.
C'est ainsi parti pour une longue conversation sans description narrative telle que vous en raffolez.

Cullet : Comment allez vous depuis la dernière fois ?

Maxime : Pas trop la forme...

Cullet : Comment ça ?

Maxime : J'ai fait une rechute dans mes angoisses. Il y a une semaine de ça alors que je rejoignais mes parents à Cora, c'était vraiment horrible. L'impression d'étouffer, des douleurs à la poitrine, ainsi que des frissons à ce même endroit, ainsi qu'à l'arrière du crâne sur la gauche et aussi dans mes jambes qui me donnaient l'impression de lâcher à tout moment. C'était la première en un an environs que j'avais pas eu un épisode aussi violent.

Cullet : Je vois... Sauriez pourquoi est ce que cela est revenu précipitamment à ce moment là ?

Des images déformant ce qui s'est passé il y a une semaine de cela viennent troubler le geek plutôt moche qui perd alors toute notion de réalité pendant quelques minutes, le temps de penser correctement à respirer pour ne pas crever d'asphyxie comme ce que son cerveau maladif le pense.

2 Mars 2021

Bas Rhin; Mundolsheim; Cora

Piégé en plein milieu d'un espace entièrement vide, un mur de personnes agglutinées sur les côtés empêchent à ce pauvre gamin dans un corps à peu près adulte de réussir à ne pas se faire bouffer par la terreur qui le consomme actuellement.
De quoi accabler Mikhail Viktor si il était encore de ce monde.
Recroqueviller sur lui même, Max n'attend qu'une seule chose, qu'on l'achève pour qu'il n'ait plus besoin de souffrir d'avantage et pouvoir avoir enfin le doux repos qu'il méritait depuis la fois où Wilson Fisk s'est occupé de son cas, de même pour la fois suivant avec Mylène Farmer.
Pour autant au fond de lui il s'efforce à vivre une vie pleine de surprise, essentiellement mauvaises, bien que renfermant quelques bonnes choses à découvrir.
Une main sort alors de la foule, se tendant à celui qui ne pensait plus que quelque chose comme cela pourrait encore arriver, alors que c'est bien le cas.
Nul clone de Lara Croft aimant toucher des épaules ou des mains, mais plutôt celle attention d'une métissée anglo-japonaise à la même dent de chat que lui, qui lui adresse un sourire capable d'exorciser ses craintes.
Grâce à elle, il peut aller de l'avant, et espérer un jour revivre comme quelqu'un d'ordinaire.
Il faut juste continuer à se battre sans jamais écouter les voix qui veulent que tu perdes cette guerre.

9 Mars 2021

Bas Rhin; Strasbourg; Esplanade; Cabinet Dr Cullet

Cette séance est déjà terminée, avec quelques nouveaux médocs de rajoutés à la liste se faisait de plus en plus longues de ceux qu'il se doit de déjà utiliser pour l'aider à mieux chasser les douleurs et vilaines pensées, en accompagnant tout ça d'un bel effort mental sans quoi ils ne serviraient pas à grand chose.
Viens le moment de passer à la caisse comme on peut le dire, même si lui a autant de chance que des migrants pour le coup puisqu'il n'aura normalement rien à payer.

Cullet : Vous avez la carte vitale ?

Maxime : Oui, tenez.

Il lui tend sa carte verte avec une belle photo de lui qui est loin d'être beau.

Maxime : J'ai l'ALD et aussi une complémentaire de santé.

Cullet : L'ALD est pour vos soucis de santés.

Maxime : Oui. C'est ma médecin, le Docteur Kyrine qui me l'a fait.

Cullet : Je vois.

Les minutes passent et finalement le reçu sort de la borne dans laquelle a été insérée la carte vitale, faisant définitivement clore la séance dont on aura peut appris de choses, un comme le principal protagoniste de tout ça qui aurait voulu pouvoir trouver un meilleur moyen de lutter contre ses soucis que de devenir un drogué des médicaments.
Mieux vaut ça que rien, même si c'est pas la meilleure voie à suivre, et il le sait très bien.
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Message  Curie Jeu 11 Mar - 0:09

France; Antilles; Saint-Vergeron; Cul-du-Moine

Les bavardages s'accumulent au sein de l'unique caserne de gendarmerie de cette ville et de l'île aussi, tout simplement parce qu'un groupe d'étrangers a osé pointer le bout de son nez au pire des moments, d'autant que cette bande hétéroclite contient bon nombre de visage qui ne sont pas appréciés par ici. Que ça soit celui du Président de la République Française, celui du prédateur sexuel interplanétaire, ou encore celui de l'androïde qui ne peut cacher sa véritable nature et qui n'a pas l'intention de le faire.
Pour autant, aucun d'entre eux n'a fini en cellule car ils n'ont rien fait de réellement illégal puisque Nick s'est clairement identifier à la radio avec la marine nationale durant le trajet pour ne pas qu'ils se fassent torpiller et que ça finisse en game over.
Pourquoi alors se donner à ce point en spectacle deux chapitres auparavant ?
La réponse n'est pas clair pour l'instant, mais le Capitaine Merlou leur a dit qu'il leur raconterait tout une fois qu'il aura fini de causer avec monsieur le maire au téléphone dans son bureau. Ce bougre à une face bouledogue peu reluisante, ainsi qu'un œil aveugle entièrement gorgé de sang qui fait que tout est rouge, ce qui un peu de jamais vu pour tout le monde parmi nos aventuriers.
Ces derniers sont cantonner à patienter dans l'open space où les gendarmes travaillent plus ou moins sérieusement, en gardant toujours un regard du coin des yeux nos héros qui restent de leur côté ensemble pour pouvoir papoter un petit peu en attendant que l'autre ait fini de son côté.
À peine une minute à peu près s'est écoulée avant que le téléphone dans la poche de Maxime Moulin ne se mette à vibrer puis à lancer sa sonnerie qui s'avère être une cover de "Give a Reason", l'opening de Slayers Next dont il est presque aussi fan que Lina Inverse elle même, au point qu'il a un peu trop insister à être son ami, faisant qu'il a désormais une interdiction de l'approcher à moins de 5 kilomètres.
On ne pourra jamais le changer ce demeuré trop con et bizarre pour ce monde.


L'appelant s'avère être nul autre que TH5, une autre tête de naze qui est bien assortie avec celle que l'on suit avec qui ils ne s'entendent pas vraiment dû à une nature rivale entre les deux et aux premières rencontres où ils se sont faits de sacrés coups de putes quand même.
Depuis ils essayent de se tolérer, mais après un épisode à la Forêt de la Robertsau, ça s'est à nouveau envenimé entre les deux.



Masumi : C'est qui ?

Maxime : Thomas.

Nick : Qui ?

Maxime : Un crétin qui pourrait nous être utile pour une fois.

Il décroche pour avoir la voix soit disant intimidante de celle qui n'en a absolument pas, se cachant au creux de son oreille.

Maxime : Allô ?

Thomas :  Je ne sais pas qui vous êtes. Je ne sais pas ce que vous voulez. Si c'est une rançon que vous espérez, dites-vous bien que je n'ai pas d'argent, par contre ce que j'ai, c'est des compétences particulières, que j'ai acquises au cours d'une longue carrière. Des compétences qui font de moi un véritable cauchemar pour vous. Si vous relâchez ma fille maintenant, ça s'arrêtera là. Si vous ne la relâchez pas, je vous chercherai, je vous trouverai et je vous tuerai.

Le bip continu d'une fin de conversation téléphonique s'en suit, laissant perplexe le fondateur des vengeurs.

Masumi : Qu'est ce qu'il a dit ?

Maxime : Il m'a sorti la longue tirade de Taken puis m'a raccroché au nez.

Gilbert : Et après c'est moi que l'on traite d'abruti.

Shiho : C'est vrai que là il y a du niveau.

Stive : On peut pas lui faire confiance. C'est pas moi qui ferait ça.

Maxime : Oublions cet abruti. Déjà qu'il m'avait un sale coup l'autre jour avec son tunnel à la con, mais là...

Masumi : Heureusement que je t'avais récupéré en moto pour te ramener chez nous. Sinon on aurait eu du retard pour ce voyage en pleine mer.

Gilbert : Arrêtons de parler de Geekou, il n'en vaut pas la peine.

Shiho : Surtout qu'on a fait un faux raccord qui divulgache un point très important l'autre fois.

Gilbert : Tu brises le quatrième mur toi aussi ma canne en sucre !? C'est formidable !

Shiho : Je suis une élève prodige qui va bientôt surpasser le maître.

Gilbert : Ne crois pas me vaincre jeune padawan !

Pendant que ça repompe allègrement Star Wars toit en explosant la suspension de crédibilité, nous avons la seule personne à ne pas s'être encore exprimé depuis qu'ils sont là qui est en train de réfléchir à certaines choses grâce à ce qu'on appel la pensée.
Il faut dire que cela fait longtemps qu'on n'a pas jeté une oreille à leur esprit.

Je ne sais pas ce qui se passe ici, mais cela ne me plaît pas tous ces regards qui se portent sur nous.
On dirait qu'ils sont prêts à passer à l'attaque des que leur maître leur enverra un signe.
Pourquoi tant d'animosité ?
Parce que nous ne sommes pas tous des humains ordinaires ?
Je crois que c'est plus compliqué que ça.
Bien que je ne saurai dire la raison précise.
Peut que l'on en saura plus en leur posant les bonnes questions.
Si ils acceptent d'y répondre avec courtoisie.
Il nous faut encore enquêter sur ce Mikaël Martinez.
Sans se laisser semer par les doutes que cette histoire improbable pourrait nous fournir.
Même si l'idée de cette mission vient de Maxime Moulin et son rêve prémonitoire, j'ai envie de le croire.
Malgré tout ce qu'il m'a fait.
Plus j'y pense d'ailleurs, plus j'ai l'impression d'avoir à faire à quelqu'un de différent de cette personne qui m'a fait vivre un calvaire l'année dernière.
Comment est ce quelqu'un peut changer à ce point ?
Passer d'un démon à un ange aussi vite ?
Et vice & versa.
C'est une question qu'il faut que j'étudie en profondeur pour pouvoir en développer une théorie, en espérant que personne n'a trouvé la réponse auparavant.
Si ça avait été le cas, j'aurais dû en attendre parlé, mais on ne sait jamais.
Dans le doute je ferai une petit vérif...


Homme : Vous n'avez rien à faire ici, alors vous dégagez !

Une voix s'élève pour manifester le ressenti d'une partie de la population présente dans ce bâtiment des défenseurs de la loi, bien que ça ne soit pas non plus l'avis de tout le monde, ce qui se ressent par quelques gendarmes qui se lèvent de leur chaise pour essayer de calme immédiatement les choses, même si pour celui qui s'est fait remarquer, ça va être dur à le faire se rassoir.
Fernand de son prénom, a le visage marqué par des nuits sans sommeil, ainsi que par des nombreuses larmes qui n'arrêtent pas de couler dés que son cœur lui fait comprendre qu'il manque quelque chose ou plutôt quelqu'un d'important pour que sa vie soit à nouveau paisible.
Là pour l'instant, il a surtout envie de coller des patates à celui qui est le plus proche et qui s'avère être Stive People, qui n'oublions pas est une version de lui même sans pouvoir provenant des tétons puisque dans cet univers il n'est qu'un être humain ordinaire.
La tension est aussi palpable qu'un testicule fragile, et cela pourrait aller plus loin que des simples paroles si jamais il n'y avait pas l'icone du lieu qui n'intervenait pas au bon moment pour ramener la paix à bon coup de gros mot.

Merlou : Putain Fernand, qu'est ce que tu fous là !?

Fernand : Je ne dors plus Corian depuis que ma p'tite Lili est parti, tu le sais bien !

Merlou : Je vais être dur en disant que ce n'est pas une raison pour agresser les premiers étrangers qui viennent sur notre île.

Fernand : Je suis sûr que l'un de ces salopards est dans le coup ! Laisse moi leur faire sortir les vers du nez !

Merlou : Tu n'en sais rien !

Fernand : Qui d'autre aurait pu faire le coup !? Tu crois vraiment que c'est un de chez nous qui a pu faire ça ma fille !?

Merlou : Ce que je dis c'est qu'on en sait encore rien. Les preuves mènent nul part, et il faut faire avec en attendant qu'on puisse trouver une piste solide.

Exaspéré par tout cela, l'homme en deuil se barre de là, avec son uniforme de major de cette gendarmerie locale, en se dirigeant vers la sortie d'un pas pressé et en bousculant violemment Stive qui était sur le chemin comme si il n'existait pas.
Un peu gêné d'avoir à faire vivre cela aux invités de marque ici, le haut gradé se caresse l'arrière de la tête avant de présenter ses excuses personnelles.

Merlou : Je suis désolé que vous ayez assisté à cela. Il dépasse les bornes depuis le décès de sa fille unique, et il a dû mal à supporter ce deuil alors qu'elle était tout ce qui lui restait.

Curie : Est ce qu'il se passe quelque chose ici pour que toutes ces personnes soient à ce point à cran, et aiment une mauvaise image de nous ?

Nick : Je dirais des meurtres en série. Je me trompe là dessus ?

Merlou : Non vous avez complètement raison.

Maxime : Génial...

Stive : Youhou !

Masumi : Un problème Maximinou ?

Maxime : Rien c'est juste que nous étions là pour lever le mystère autour du Maire Mikaël Martinez, mais là tout ce bordel va nous retarder sur ça, et j'ai un mauvais pressentiment en plus.

Au moins où le nom du dirigeant de la ville et de l'île un peu aussi en même temps, est mentionné, les regards déjà peu accueillants des membres des forces de l'ordre se font encore plus sévère qu'auparavant, et seul Merlou garde son sang froid en essayant d'éviter que ça se finisse au cimetière.

Merlou : Venez dans mon bureau, on pourra parler de tout ça en toute tranquillité.

Shiho : Je crois en effet que ce serait le plus judicieux pour nous tous.

Sans personne pour les contredire, ils vont s'isoler du reste de la meute en uniforme, pour être plus en sécurité.
Chose qui me laissera le temps de faire un retour vers le passé différent de Code Lyoko, pour en découvrir un peu plus sur ce taureau qui voyait rouge il n'y a même pas quelques minutes de ça.
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Message  Stive People Ven 12 Mar - 23:40

11 Novembre 2021

Pareil


Des notes de pianos viennent presque masquer le bruit des vagues qu'une jeune fille de neuf ans n'écoute pas du tout, étant ainsi un peu trop concentrée sur la musique de son smartphone et sur le message symbolisait par cette bande d'hypocrites qui ont bien faits d'être nommé "Enfoirés", mais heureusement que le symbolisme derrière est meilleur et plus puissant que, ce dont on doit principalement au regretté Coluche.
Mais ça, la gamine n'en a rien à faire et ne connait même pas tout ce que je viens de raconter.
Les pieds dans le sable, elle est en train de mater tranquillement via son portable et un abonnement à un service de streaming en ligne qu'on taira le nom, la dernière allitération d'une série pour enfants qu'elle raffole, bien qu'elle n'ait pas connu les meilleurs moments de cette saga comme oserait lui reprocher Lucy Dodgera si elle était là.
Seul un petit tapotage à l'épaule la ramène à la réalité, se rappelant qu'elle a décidé de faire plaisir un peu à son paternel en cette journée ensoleillée, afin qu'ils soient tous les deux seuls à la plage pour nager un petit coup.
Sauf que comme souligné plus haut, elle n'a pas vraiment la tête à ça, et la seule raison pour laquelle est est là, c'est juste pour tenir compagnie à son papounet chéri sans pour autant aller plus loin que ça dans ses délires.
Cela se ressent dans la petite conversation qui suit cette gêne s'installant un peu entre les deux.

Fernand : Tu ne veux pas aller te baigner un peu ma p'tite coccinelle ?

Lili : Tu sais très bien papa que je n'aime pas me baigner dans la mer.

Fernand : Pourtant ce serait l'occasion pour toi pour changer un peu de ta routine.

Lili : Je préfère rester ici sur la plage.

Fernand : Tu sais qu'il existe autre chose que ton écran dans la vie ?

Lili : Je sais. Mais là je veux juste finir mon épisode de Scooby-Doo et Compagnie. Surtout que c'est le dernier de la saison.

Fernand : Tu ne peux pas attendre que l'on soit de retour à la maison pour le terminer.

Lili : Non désolé.

Fernand : Dans ce cas, on fait un pacte si le veux bien ?

Lili : Quoi comme pacte ?

Fernand : Je te laisse terminer ton épisode, mais après tu viens me rejoindre à l'eau. Qu'est ce que tu en penses ?

Lili : Si ça peut te faire plaisir. Oui.

Le père tend son auriculaire vers sa fille qui accepte en rechignant un peu de prêter un serment de doigt.
Ceci fait il lâche le contact qu'il a avec elle pour aller courir dans l'eau salée non loin d'eux histoire d'y piquer une tête, et d'éviter de se faire piquer tout court par une méduse ou un oursin planqué dans le sable. Ce serait con de ternir cette journée qui s'annonce joyeuse par une blessure, voir un décès soudain suivant quelle bestiole marine s'en est prise à lui.
On est dans les Antilles donc vaut mieux être prudent quand on se baigne là bas.
Ceci était un message du ministère de la santé et du cassage de burnes.
Les minutes passent et repassent, en boucle sans arrêter, au point qu'un quart d'heure parvient à s'écouler.
Tout seul dans la flotte fraîche, le gendarme hors service est déçu de ne pas pouvoir profiter d'un moment comme cela pour se rapprocher de sa propre progéniture où un fossé s'est créé à la mort de son épouse il y a un an de cela.
Autant arrêter les faux semblant et discuter de ce qui ne va pas, sur la terre ferme pour des raisons pratiques.
Seul petit bémol, c'est qu'en revenant sur la place en étant tout trempé, et en évitant les gros crabes aux pinces rusées, il découvre avec stupeur et angoisse que la chose la plus précieuse dans sa vie s'est envolé en laissant ses affaires derrière elle.
Lili est portée disparue, et seule piste pouvant potentiellement mener jusqu'à elle, ce sont ses empreintes de pieds de petite taille qui mènent tout droit vers la jungle étonnamment silencieuse.
Jamais au cours de sa vie sur ce morceau de terre perdu dans l'océan, il n'a aussi peu entendu de bruit provenant de la faune locale, que ça soit les rongeurs dans les buissons ou les oiseaux perchés sur leurs branchages.
Ce serait un peu comme si la forêt était soudainement en deuil.
Sentant son cœur se resserrer trop fortement dans sa poitrine, il sent soudainement ses jambes fléchir sans prévenir, alors que de son front s'écoule de la sueur qui n'est nullement dû à la chaleur ambiante, mais bien au fait qu'il craigne énormément pour sa protégée.
Surtout quand il sait ce qui se passe dernièrement dans le coin, sans que vous ne le sachiez vous.

Fernand : Lili ! Lili, où es tu !?

Pressant le pas, il accourt jusqu'à la lisière des bois pour essayer de prendre contact avec elle.

Fernand : Lili, reviens ici s'il te plaît ! C'est dangereux là dedans !

Une silhouette surgit alors de derrière l'un des arbres, ce qui devrait être soulageant si il s'agissait en fait de la personne recherchée, et pas d'une espèce de version réelle de ce chien de cartoon adulé par de nombreuses générations.
Je veux bien sûr parler de Scooby-Doo qui est ici bien moins animé, donnant plutôt l'impression vraiment en chair et en os, un peu comme dans le film avec des vrais acteurs où on aurait gonflé le budget des effets spéciaux, tout en faisant cette œuvre de nos jours.
Faisant son très célèbre "Hi hi hi hi hi !" en croisant son regard avec celui de l'humain ordinaire, il prend ensuite ses pattes à son cou et se tire de là comme si il venait de voir un fantôme, tout en gueulant sa réplique culte qu'il dit toujours en fin d'épisode tout en ne sachant pas bien prononcer les "S".

Scooby : Roobydoobydooooo !

Ne sachant pas trop comment réagir face à un évènement aussi insolite que celui, l'homme qui incarne la loi ici même décide après cinq secondes à remettre son cerveau correctement en marche, de suivre le canidé par là où il s'est tiré, bien qu'il l'ait perdu de vu.
Cette longue course est épuisante, et de peu, il manque plusieurs fois de trébucher sur une branche.
Pourtant il n'abandonnera pas.
Pas tant qu'il n'aura pas retrouvé sa seule et unique fille.
Il ferait tout pour elle.
Absolument tout pour la protéger.
Pourtant il a fait la grossière erreur de se séparer d'elle en lui laissant un peu trop de temps à elle.
Une erreur qui s'avèrera fatale.
Comme le prouve des voix inconnues pour lui qui le font s'arrêter subitement dans sa course.

Femme : On arrive trop tard.

Homme : Moi qui pensait m'être habitué à ce genre de scènes depuis le temps, ce n'est pas le cas.

Ce dialogue provient de sa droite, derrière un Figuier Pleureur, où deux silhouette encapuchonnées semblent entre en train d'entourer quelque chose par terre qu'il est impossible à voir précisément de la position où il se trouve.

Femme : Il faut espérer que la cavalerie arrive au plus vite.

Homme : Ils en mettent du temps quand même ! Cela fait deux semaines que l'autre dieu dragon à la con nous a dit qu'ils étaient en route pour cette île.

Femme : Calme toi Gillou. Ils vont venir, j'en suis quasiment sûr et certaine.

Homme : Je vais te croire ma canne en sucre.

Fernand : Excusez moi ?

Homme : Vite on se tire !

L'individu se sexe masculin fuit immédiatement dans la direction opposée à la maréchaussée, en n'oubliant pas grâce à son instinct, de prendre la main sur sa partenaire afin que leur échappée se fasse en même temps.
Notre gendarme au repos aurait bien voulu les courser pour mieux découvrir leur identité, mais quelque chose l'arrête immédiatement quand l'objet de convoitise qu'entouraient ces deux lascars se concrétisent sous ses yeux ébahis.
Une petite tête blonde se trouve couchée par terre, la bouche grande ouverte avec de la bave même pas encore séchée qui en dégouline, et les yeux exorbitées qui sont tournés vers son père adoré. Ce visage si familier pour lui est figé dans l'horreur, et impossible de savoir ce qui a bien pu la pousser à avoir une telle expression.
Tout ce qui est sûr, c'est que ça doit être la même chose qui a dû séparer le crane ici présent du reste du corps couché un mètre à côté, avec les entrailles mélangées avecl es feuilles mortes de la forêt, provenant d'un ventre ouvert de l'extérieur par une bête enragée qui ne semble cependant pas avoir savouré la carcasse de sa victime, peut être dû au fait de l'arrivée de témoins gênants qui l'ont dérangé dans son festin.
Quoique...
Seule chose qui semble ne plus être là, c'est le cœur de Lili.
Ce qui rappelle un peu trop les précédents cas des semaines passés d'enfants tués par une bête sauvage qui étrangement n'a aussi dévoré que le cet organe là de ses proies.
Pourtant, cela n'a pas du tout l'air de ressembler à l'action d'un animal, mais pas non d'un être humain ordinaire.
Qui a bien pu faire ça ?
Faire ça à lui.
C'est la douloureuse question que se pose Fernand à ce moment là.
C'est la douloureuse question qu'il continuera à se poser jusqu'à la rencontre avec nos protagonistes, et encore plus longtemps après celle ci.
La vérité est ailleurs...
Aux frontières du réel.
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Message  Shiho Miyano Sam 13 Mar - 22:53

12 Novembre 2021

Cela n'a pas changé

Un long, très long silence s'abat dans le bureau du Capitaine Coran Merlou de la Gendarmerie Nationale.
Nous laissant amplement le temps d'une petite présentation du décor.
Pour un bureau appartenant au plus haut gradé de la caserne de cette île, on peut dire que c'est assez sobre, et qu'il y a surtout deux thèmes de prédilections qui reviennent inexorablement dans cet endroit, ne collant absolument l'un envers l'autre.
D'un côté nous avons la pêche, chose peu surprenante pour quelqu'un qui vit sur une île depuis sa plus tendre enfance, avec quelques trophées de ses exploits accomplis qu'il affiche dans le bond, que ça soit des poissons empaillés ou bien les photos de lui en tenant, y compris un très beau Marlin Bleu qui a été relâché à la mer après cette prise de souvenir.
De l'autre côté, nous avons un attrait non anecdotique sur le surnaturelle avec divers ouvrages sur le sujet ornant sa petite bibliothèque qu'il possède ici, comprenant d'ailleurs des ouvrages concernant les Avengers du monde réel. En un peu plus cliché, nous avons aussi des articles de journaux qui ont non pas été accrochés à un tableau comme dans tout bon film policier, mais rangés dans un classeur dédié aux activités paranormales dévoilées au grand jour à l'heure actuelle.
Parmi celles ci nous pouvons noter l'attaque des Cybermen à Paris en 2015, l'apocalypse avortée de Dormammu au Nouvel An 2017, et plus récemment, la guerre des Dieux Dragons du tout début de l'année 2020.
Autant dire que le mec est callé dans le sujet, et cela peut expliqué qu'il soit plus ouvert à l'idée d'accepter l'aide de ces "étrangers" qui n'en sont pas pour lui, contrairement à la plupart de ses subordonnés qui néanmoins lui font énormément confiance et tolèrent donc son choix risqué.
D'ailleurs ce n'est pas parce qu'il est en face du Président de la République dont il fait parti, et qu'il est fan de leurs actions qu'il ne va pas essaye d'imposer ses critères au groupe tout entier qui se trouve avec lui dans cette pièce close, car il en a quand même des baloches.

Merlou : Je vous promet de vous présenter personnellement au Maire Mikaël Martinez à une seule condition....

Masumi : Que nous vous aidions à résoudre cette affaire de meurtres en série ?

Merlou : Exactement.

Maxime : Sérieux !?

Curie : C'est la moindre des choses je dirai.

Shiho : Et puis on a déjà une réputation de Mystère et Associé qui nous colle à la peau grâce à Lucy.

Gilbert : J'en connais une qui va être trop triste de ne pas être venue.

Malgré l'humour qui peut s'en dégager, le récit qui a été raconté rappelle à tous de mauvais souvenirs.
Pour Gilbert, ce fut le massacre de sa famille et de celle de Suzanne Cordasi, elle y compris.
Pour Shiho, il s'agit des expériences à la limite ud nazisme qu'elle a commis en étant une Corneille.
Pour Curie, c'était le meurtre brutal de Nick Vanders sous ses yeux, ainsi que le trépas puis la transformation en zombie de Quincy Matox.
Pour Nick 2, il y a les réminiscences d'anciennes affaires qui viennent refaire surface dans sa mémoire.
Pour Masumi,  c'est à peu près la même chose, comme celle de l'Homme aux Bandelettes sur laquelle elle avait fourré son nez.
Pour Maxime, nous avons ses nombreuses morts à lui qui lui reviennent en tête, ainsi d'autres attaques sur sa personne, notamment celle perpétrée par son double.
Pour Stive...
Eu...
Comment dire... ?
Vous seriez surpris d'apprendre certaines choses sur lui, mais je vais me taire.
Ce ton un peu plus sérieux que d'habitude est à la limite de l'étouffant, et on peut comprendre pourquoi les comiques de services vont rester en arrière pour les lignes qui vont suivre et ce jusqu'à nouvel ordre, car nous avons quatre personnes sur les sept visiteurs de l'île qui sont plus adapté aux questions qui valent le coup.

Curie : Cela fait combien de temps que ces meurtres ont commencé ?

Merlou : Depuis le mois de Juin dernier, quand nous avons retrouvé le corps sans vie de la fille d'un de nos rares boulangers sur la plage, avec la jambe arrachée et aussi le cœur manquant.

Masumi : Le même mode opératoire qui cible cet organe.

Shiho : Combien de victimes au total ?

Merlou : Neuf, en comptant la petite Lili dont je vous ai parlé.

Nick : Vous séchez au niveau des pistes ?

Merlou : Un peu...

Masumi : Un peu ?

Merlou : Disons que beaucoup de résidents de l'île croient que ce serait le gérant de la SPA locale, Bertrand Moldenberk, qui a eu des affaires de pédophilies aux fesses il y a bien longtemps, donc il parait être le suspect idéal pour une affaire où les victimes sont tous des enfants.

Nick : Pourtant vous doutez de cette théorie.

Merlou : Après tous les efforts pour se racheter devant la société, j'ai dû mal à y croire. D'autant plus qu'il n'a jamais été violent avec les enfants, et il est quelqu'un de très gentil au quotidien.

Shiho : Pour la passe populaire, ce ne sera pas suffisant. Ils voudront un coupable, tôt ou tard.

Merlou : Exactement. Notre Maire craint la même chose, ce qui ne fera que rajouter des innocents de plus à la liste des victimes.

Stive : On pourra se rendre là bas et l'interroger ensemble hein Max !?

Maxime : Mouais pourquoi pas.

Nick : On commence déjà à séparer nos équipes, ce qui me fait penser qu'il faudrait prévenir vous savez qui pour éviter qu'elle ne débarque ici en renfort pour un rien.

Masumi : Je l'ai déjà fait tout à l'heure en allant aux toilettes. Elle reste quand même à disposition au cas où.

Nick : Très bien.

Maxime : Au fait Capitaine...

Merlou : Oui ?

Maxime : Connaissez vous une certaine Michale Malaniouk ?

La mention de ce nom suffit à faire froncer des sourcils celui qui était bienveillant avec eux jusque là, au point où même l'intonation dans sa voix se veut un poil plus agressive.

Merlou : Vous lui voulez quoi ?

Maxime : Longue histoire, mais je vous promet que ce n'est rien de mal.

Merlou : Elle travaille aujourd'hui à la SPA, donc vous pourrez la trouver là bas en allant interroger Bertrand. Mais attention, je vous aurai à l'oeil.

Maxime : J'ai dit quelque chose de mal pour que vous réagissiez comme ça ?

Merlou : Non mais...

Il se mord le bout des lèvres, puis regarde vers les stores baissés de son bureau, comme si il voulait y voir ses collègues à travers ceux ci.

Merlou : Disons qu'elle est un peu la fille de tout le village, et donc nous tenons absolument à ce qu'il ne lui arrive rien.

Maxime : Je pense que ça se passera bien entre elle et moi. On est tous les deux bénévoles à la SPA.

Stive : Toi t'es bénévole !?

Maxime : Bah ouais ! Pourquoi ça te surprend tant que ça ?

Stive : À cause de ton côté avare.

Maxime : Moi avare !?

Masumi : Miaouxime...

Maxime : Quand il est question de bouffé que j'ai bien, je veux bien. Mais autrement... Je pense aux pauvres petits minoux qui n'ont pas de maître.

Masumi : C'est pour cela qu'on aime bien Maximiou.

Stive : Ah mince ! Je croyais qu'elle était de mon côté !

Maxime : Par contre des fois ça peut être chiant, comme quand je suis resté assis à une chaise sans rien faire à Fegersheim en attendant que quelqu'un veuille bien filer un bifeton.

Gilbert : Ou qu'ils le peuvent.

Maxime : Comment ça ?

Gilbert : La pauvreté touche durement notre pays alors arrête un peu tes réflexions à la con !

Shiho : Touché, coulé.

Curie : Allons allons, pas besoin de s'énerver pour ça.

Maxime : C'est pas moi, c'est lui qui a commencé.

Le haut gradé pousse un profond soupire en voyant que d'excellent enquêteurs doivent se coltiner des blaireaux pareilles, et il en profite pour encore une fois, en rajouter une couche sur une construction branlante.

Merlou : Vous n'êtes pas les seuls étrangers à l'île à se faire remarquer ces jours ci.

Shiho + Masumi + Nick : Intéressant...

Curie : Qui d'autre ?

Merlou : Un gars bossant pour l'Unified Intelligence Taskforce.

Maxime : C'est pas UNIT ça ?

Stive : Eu....

Nick : Si. Même si je les ai connu sous un autre nom.

Gilbert : UNIT, toujours là pour casser les couilles !

Shiho : Il a dit son nom ?

Merlou : Juste Félix.

Stive : Drôle de nom "Juste Félix".

Merlou : Non mais c'est...

Nick : Ne faites pas attention à eux.

Masumi : Où crèche t-il ce Félix ?

Merlou : Au seul lieu de repos des vacanciers de l'île. L'Hôtel Francky Vincent.

Gilbert : Les joies de la Guadeloupe. J'ai déjà fait une tournée avec lui vous savez ?

Shiho : Je m'en rappelle bien car c'est moi qui ait dû conduire vos épaves après la beuverie jusqu'à notre motel.

Masumi : J'irai lui poser quelques questions à ce gars là pour voir ce qu'il sait de plus que nous.

Curie : Je viendrai aussi. Si UNIT est dans le coin, c'est que les meurtres ne sont peut être pas d'origines humaines.

Shiho : De notre côté à moi et Gilbert, nous allons nous tourner vers Fernand pour voir si il n'aurait pas quelques informations de plus à nous dire au sujet de la mort de sa fille.

Gilbert : Son récit m'a paru bizarre, c'est pour dire.

Merlou : Ne soyez pas trop dur avec lui. Il est vraiment au bout de sa vie là.

Nick : Il ne reste plus que moi donc.

Curie : Vous allez rester au bateau Monsieur Nick ?

Nick : Non, je vais plutôt rester avec le Capitaine Merlou pour fouiller dans les rapports de l'enquête afin d'avoir un regard extérieur dessus.

Merlou : Bonne idée que vous avez là.

Les rôles de chacun ont été défini dans un immense dialogue où s'est très peu mêlé de la narration.
Reste plus qu'à voir l'opération en action et découvrir jusqu'où va nous mener cette troupe loin d'être aussi classe que celle dans Higurashi ou Scooby-Doo.
Quoique... ?
Qui sait ?
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Message  Maxime Moulin Sam 27 Mar - 22:37

Un bâtiment divisé en plusieurs sous bâtiments réservés pour la plupart à des espèces différentes de celle humaine, se tient en recule de la commune central de l'île, et très peu d'activité s'en dégage puisque ses rares employés et bénévoles se sont tous récemment faits la malle où ont préféré rester chez eux à cause des meurtres qui ont lieu dans les environs, mettant à mal les animaux de ce refuge.
Seule une fière gauloise est restée fidèle au poste, au plus grand des plaisirs du gérant local de la Société Protectrice des Animaux, et cette fille de quinze se nomme Michale Malaniouk, et elle ressemble à s'y méprendre à son homonyme apparu dans le rêve d'un certain énergumène dont on y reviendra très vite.
Là, l'adolescente aux cheveux bruns est en train de revenir sa promenade avec un vieux pépère habitant ici jusqu'à se trouver une famille, et ce papy est un Bull Terrier se nommant Yop car on l'a trouvé abandonné dans une caisse remplie de bouteilles de ce formidable liquide phare de la jeunesse d'autrefois qui adorait la fraise.
C'est alors qu'elle remarque au moment où elle se trouve devant la grille d'entrée pour le personnel, qu'il y a deux jeunes blancs becs inconnus à ses yeux qui sont en train de venir par le chemin opposé à celui qu'elle a emprunté, et qu'ils sont perdus dans une conversation sans faire attention à elle pour l'instant.

Maxime : On a pas vu grand monde sur le chemin, s'en est limite flippant.

Stive : L'autre merlan frit nous a dit avant de partir qu'une partie des habitants de l'île sont partis vers le continent avec la majorité des jeunes restants pour assurer leur survie.

Maxime : Si c'est comme dans Freddy, cela devrait les sauver. Si c'est comme dans "Ça", ils sont foutus.

Stive : Ça quoi ?

Maxime : T'es con.

Stive : Non je suis Stive avec un i.

Michale : Bonjour. Que pouvons nous pour vous ?

Cette voix sortie de nul part les surprend au plus haut point qu'ils sursautent d'un coup, remarquant enfin cette tête toute contente de leur avoir foutue un peu les pétoches d'une fille plus jeune qu'eux et qui a l'air d'avoir un caractère qui plaira bien à celui qui a de la chance que la loi soit désormais avec lui vu les personnes pour qui il voue des sentiments parfois en terme d'âge.
D'ailleurs, MAXIME MOULIN, a le cœur qui s'emballe et le visage qui chauffe face à ce coup de foudre qui est en train de le frapper, au point où la première réplique qu'il lui sort à cette nouvelle rencontre a de quoi laisser planer un mystère dantesque.

Maxime : Agneupi aboushna !

Je vous le fait pas dire.
Si quelqu'un a un dictionnaire pour la langage des débiles amoureux, je suis preneur.
En tout cas, l'autochtone ne l'a pas et elle lui lance regard plus amusé que réellement gênée comme n'importe quelle personne normale devrait se sentir à face à cet étron fumé sur pattes.
D'ailleurs son meilleur pote au charisme indéniable est heureusement là pour tout rattraper, malgré son manque d'intelligence flagrante.

Stive : On aimerait voir Monsieur SPA s'il vous plaît.

Michale : Pas de problème. Suivez moi.

En bougeant ses pieds joliment mis sur une paire de sandales, la pauvre innocente personne ne se doute nullement que l'effet que ça fait dans l'organisme du prédateur sexuel repenti qui bande comme un taureau, au point où une petite bosse est visible sur son pantalon.
Pour la délire qu'il se fait dans sa tête, je vous laisse vous l'imaginer avec cette vidéo en guise d'exemple :


Maxime : J'ai eu d'la chance !
Une autre fille aux beaux pied !
Et qui aimes dire :
"Youpie !"

Elle est venue de mon rêve !
Et en un instant j'ai su !
Tout allait être :
"Youpie !"

Pour elle, je tuerai ce Naru !
J'ferais 400 kilomètres à pied !
Je pourrais même l'aider avec les chiens !
C'est à ce point là que j'l'aime !

Ce sera !
Un rêve dev'nu vrai !
Elle s'entendra même avec les autres !

Oh Youpie !
Juste nous quatre !
Si Youpie !

Stive : N'oublie pas Stive People !

Maxime : HHHEEEEEIIIIINNNN !!!!????

Maxime se redresse d'un coup sur une chaise en bois dans un bureau qui est lui même constitué de la même matière, sans trop savoir comment il s'est retrouvé là puisque depuis de longues minutes on peut dire qu'il était comme dans un état second cette tête lunaire.
Ce dont personne n'a loupé de le remarquer bien évidemment, y compris son ami Stive qui a expliqué pourquoi il était comme ça d'un simple "C'est juste Maxime." qui résout toute cette affaire, mais celle qui importe le plus.
Sauf que nous n'avons pas que lui actuellement présent, mais deux autres personnes, l'une que l'on commence à faire enfin véritablement connaissance dans ce chapitre, et une autre dont c'est la première impression.
Michale, naïve comme elle peut l'être, se retrouve un peu dans cet énergumène, elle qui peut être tout aussi gaffeuse qu'espiègle, et donc se prendre parfois dans ses propres pièges, ce qui finit toujours par des barres de rire. Enfin "finissait" serait plutôt le bon mot à utiliser, car elle qui adorait passer du temps avec ses rares amies pour uniquement s'amuser avec eux, elle ne le peut plus pour l'instant puisqu'ils ne sont plus là, soit partis de l'île avec leurs parents, soit...
Partis tout court, sans jamais espoir de revenir un jour.
Sinon nous avons Bertrand Moldenberk, le mec qui gère cet endroit et qui va faire comme si il n'avait rien vu, rien entendu, et peut être rien dit, un peu comme les fameux trois singes. En plus, ça va être pratique au niveau scénaristique car on n'aura manqué aucune miette du dialogue qui ne sera peut être pas si long que ça car reste à voir si notre duo trouve des questions à lui dire à ce quarantenaire au crane dégarni et au nom belge.
Laissons donc la phase narrative de côté et posons une oreille sur le bureau pour voir ce qu'il y a à se dire.

Maxime : Désolé, j'étais un peu ailleurs.

Stive : UN PEU !? Mais qu'est ce que ça peut bien vouloir dire !?

Maxime : Cela veut dire qu'on va reprendre l'interrogatoire depuis le début.

Stive : Ah d'accord...

Michale : Comme je vous l'ai déjà dit auparavant, je pense vraiment.

Bertrand : Laisse Michale. Je vais leur répondre directement.

Maxime : C'est mieux pour votre défense, car de ce que l'on nous a dit sur vous, vous êtes plutôt du même penchant que Daniel Cohn-Bendit.

Bertrand : C'est un peu méchant de me comparer à cet énergumène qui a vendu son âme au diable.

Maxime : Je sais. La comparaison était un peu forte.

Bertrand : Mais sinon c'est exact sur un point, je suis pédophile.

Un levage de sourcil survient dans la pièce, remarqué par tout le monde.

Maxime : Vous ne le niez pas ?

Bertrand : À quoi bon nier l'évidence ?

Maxime : C'est pas faux.

Bertrand : Je ne voulais pas le voir au début, mais quand tu ressens une excitation plus que malsaine à traîner avec des enfants en primaire lors de goûter d'anniversaire en étant déguisé en divers personnages de dessins animés. Il n'y a pas trente six mille explication à ça autre qu'être sexuellement attiré par les enfants.

Maxime : Ou alors c'est que vous êtes un drôle de Frury.

Michale pousse un petit rire trop mignon suite à la blague de Max, ce qui le fait fortement rougir.

Maxime : Alors eu... Vous... Eu....

Bertrand : Non, je n'ai rien à voir dans ces tueries.

On peut le sentir retenir de la colère dans ses mots, ainsi que des larmes.

Bertrand : Pour rien au monde je ne ferai de mal à ces mômes ! J'ai toujours été réglo ! Je ne les ai jamais touché, alors les frapper, oh que non ! Tout ce qu'on peut me reprocher en tant que pédophile, c'est de me toucher devant des photos d'enfants !

Cette honnêteté hyper malaisante à au moins le mérite d'être clair et net, en plus de sembler franche.

Bertrand : Je ne sais pas qui est le coupable derrière ces crimes odieux, mais je souhaite que vous le fassiez grandement souffrir à la fin car ce qu'il a fait est... Je n'ai pas de mots pour décrire comment ça me révulse !

Maxime : Je vois...

Etant un peu décontenancé de la manière dans les choses se sont déroulées, l'interrogateur décidé de couper court à cette conversation avant qu'elle ne parte en terrain glissant.

Maxime : Je crois que nous n'avons plus rien à faire ici, nous allons partir. Merci pour vos réponses.

Il se tourne alors vers son confrère de toujours qui pique un petit sommes depuis tout à l'heure ,expliquant pourquoi il ne s'exprimait plus.

Maxime : Allez viens Stive !

Stive : Hein que quoi !?

Une personne se manifeste alors à l'arol juste avant qu'ils ne partent, pile poil au moment où ils se lèvent.

Michale : Je vais vous accompagner un peu, histoire de faire plus ample connaissance !

Maxime : D'accord...

Tout rouge comme une cerise, on dirait presque de l'imbécile heureux a mangé un piment super fort, alors que c'est juste l'amour en lui qui a décidé de deux petites amies n'étaient déjà pas assez.
Va t-il s'en arrêter là ?
Faudrait déjà qu'il puisse rencarder avec elle.
Ce qui n'est pas gagné entre ces deux maladroits.
Maxime Moulin
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