[FIC] Escape From Madness Island [Terminée]

Sur la terrasse de l'Hôtel Francky Vincent, il y a une chanson bien dans le thème qui est en train de se jouer.


Un extravagant et mystérieux personnage qui se fait remarquer parmi les passagers de ce lieux de séjours pour tout un tas de raisons que je ne vais pas tout énumérer d'un coup, mais je peux déjà en citer quelques unes comme le fait qu'il soit très grand en taille, faisant à peu près 2 mètres environs avec une silhouette plutôt fine, qu'il ait les yeux violets indigos, et qu'il est capable de fumer en zone non fumeur sans que personne ne vienne l'emmerder avec ça.
Quelque chose doit se tramer derrière cet individu que l'on connait juste sous le prénom "Félix".
En levant un seul œil, il repère deux femmes malodorantes après s'être trimballés leurs fringues des journées entière sans pouvoir les laver, malgré plusieurs de rechange, et qui sont victime de la chaleur inhabituel qui frappe cet automne qui avait au contraire commençait plus froid que dans les normales de saisons.
Elles aussi semblent avoir deviné que c'étaient lui la personne qu'elles recherchaient d'après le peu de description que le Capitaine Merlou leur avait donné sur cet énergumène, principalement hors champ.
Un duel de regard se fait un peu entre l'agent de UNIT et la détective privée se nommant Masumi Sera, sans que l'on sache lequel des deux dégainerait le premier ou la première.
Finalement c'est la plus pacifique des trois qui fait en sorte d'éviter un affrontement direct qui serait vraiment embêtant pour chacun des camps, surtout quand on prend en compte qu'ils n'ont aucune véritable raison de se barrer la route, d'autant plus qu'ils ont un ennemi en commun.

Curie : Asseyons nous si vous le voulez bien.

Masumi : Curie, tu peux me tutoyer tu sais.

Curie : D'accord, je vous... Je te tutoierais dorénavant.

Masumi : Désolée si je semble aussi remonter contre ce type qu'on connait pas, mais disons que ma famille n'a jamais eu de très bonnes relations avec cette organisation. Un peu comme Gilbert si tu vois où je veux en venir.

Curie : Je vois, et ce n'est pas votre faute à vous tous. Vous avez essentiellement croiser le chemin des fidèles à Rob Dealer qui ont trahi la cause de UNIT et de ce pour quoi elle a été créée. Assurer la protection de l'Humanité face aux entités paranormales, et manœuvrer à une cohabitation avec celles ci, à la mesure du possible.

Félix : Ecoutez donc la demoiselle qui dit vrai, et venez vous installer à ma table !

Dit il en se levant gracieusement pour leur tirer deux chaises en arrière, histoire qu'elles aient de la place, le tout avec une clope au bec qui continue de fumer et embêter les quelques personnes aux alentours sans qu'elles ne disent toujours rien.
Bien que méfiante, la fille à la dent de chat s'avance pour s'installer en première, habituée de l'odeur de cigarette, tandis que Curie toussote un peu en prenant place à son tour.

Félix : Que me vaut le plaisir de votre venu Masumi Sera et Contagions Vulnerability Robotic Infirmary Engineer ?

Masumi : Hhhmmm...

Le fait qu'il sache leur noms complets est déjà un point qui n'est pas là pour la rassurer un petit peu, il faut dire.
Autant dire qu'elle fronce un peu des sourcils en grinçant un peu des dents car elle n'arrive par bien à cerner cet homme devant elle, que ça soit au niveau d'à peu près tout, allant de sa sincérité jusqu'à son objectif.
Une véritable muraille pour l'observation visuelle et l'analyse qui en découle, au point qu'aucun mongol ne pourrait la franchir, c'est pour dire.
Il va donc falloir sortir ses grosses pincettes avec lui.

Félix : Vous pourrez me contempler autant de temps que vous le voulez, vous n'arriverez à rien obtenir de moi que ce que je veux que vous sachiez.

Masumi : C'est ce qu'on va voir.

Félix : Pouvez vous seulement vous fier à ce que vous voyez ?

Masumi : C'est à dire ?

D'un coup, sans qu'elle ne sache trop comment, elle se retrouve en pleine banquise, seule sa chaise, alors que la table et tout ce qui l'entourait ont disparu, ne laissant place qu'à une fraicheur glaciale qui fait immédiatement vibrer son corps de mille feu gelés, alors qu'elle grelotte en se frottant partout pour essayer de se réchauffer, alors que la buée sortant de sa bouche ne fait rien de son côté.
Comment s'est elle retrouvée ici ?
Très bonne question car elle ne le sait pas, bien qu'elle se doute très fortement du coupable.
D'ailleurs en le cherchant du regard, elle finit par croire quelque chose dont elle ne s'attendait pas puisqu'il s'agit d'une ombre cachée dans l'énorme brume épaisse qui l'entoure, mais celle n'a pas l'air humaine à proprement parlé. On dirait plus tôt un humanoïde de type reptilien avec des yeux brillant d'un rose éclatant.
Ne se laissant pas intimidé par cela, malgré le choc de cette vision, et essayant de se maintenir éveillée coûte que coûte, la dernière descendante de la Famille Akai sort une réplique cinglante.

Masumi : Tu dois être une des créations foirées de Naru qui n'a eu rien de mieux à faire que de rejoindre ces salopards de UNIT !

Félix : Tu es en effet plutôt maline, ça fait plaisir ! Père n'a pas fait d'erreur en trainant avec ta mère.

Masumi : T'es qui exactement ?

Félix : Qui sait ?

Nouveau changement total de décor et de température.
Cette fois ci un désert où il fait chaud à en crever, en pleine tempête de sable qui obstrue la vision et la respiration.

Masumi : Comment fais tu cela ?

Félix : Qui sait ?

Masumi : Tu ne vas rien me dire ?

Félix : Si, juste une chose.

Masumi : Laquelle ?

Félix : La personne que vous cherchez n'est pas humain.

Masumi : Comme toi ?

Félix : Oui et non.

Masumi : Bon... Ramène moi Curie maintenant espèce d'enfoiré !

Félix : Ramener !? Pourtant, elle est là avec nous depuis le tout début !

Balance t-il avant de pointer du doigt le visage décomposer de celle qui a les cheveux lesp lus courts, mais qui actuellement a surtout un lombric qui sort de l'un de ses orbites qui est vide, tandis que les pustules recouvrent tout le reste de la gueule, ce qui avec les chicots en moins ne l'a rend pas jolie du tout, quitte à blesser l'ego des SJW.
Terrifiée par cette vision cauchemardesque, Masumi bascule en arrière sur sa chaise, tombant avec elle jusqu'à heurter le sol de la terrasse qui semble être réapparue en même temps que tous ses clients qui sont intrigués par le son produit par la chute.
Ne s'étant pas trop fait mal, la jeune femme qui a son rythme cardiaque au maximum, prend plusieurs secondes avoir de se rendre compte qu'elle est de retour dans la réalité et qu'une voix au fort accent français vient s'inquiéter pour elle de manière honnête.

Curie : Masumi, qu'est ce que qui t'arrive ?

Cette façon plus personnelle de s'adresser à elle témoigne de son inquiétude.
Curie, qui a une meilleure mine, se précipite au chevet de son amie pour l'aider à se relever, pendant qu'un sourire quelque peu joueur vient accompagner la cigarette qui va avec.

Félix : Je suis désolée si j'ai pu quelque peu vous intimider avec ma question, hé hé hé !

Ce rire agace au plus haut point la féline en colère qui sent très bien qu'elle s'est faite avoir et que rien de ce qu'elle a vu durant les dernières minutes n'était réelle.
La scientifique à ses côté n'a aucune idée de ce qui a bien pu se passer entre eux, n'ayant été témoin d'aucun phénomène paranormaux, et ne pouvant rien déduire avec le peu d'éléments à sa disposition.
Seule certitude, cela à avoir avec le vilain petit chenapan ici présent qui prend son pied à se jouer d'elles.

Curie : Que s'est il passé ?

Masumi : Je t'expliquerai plus tard, quand nous nous serons éloigner de ce type.

Félix : Ooohhhhh... Vous ne voulez pas rester encore un peu ? Nous ne faisions que commencer !

Curie : Tu es sûr que tu veuilles partir ?

Masumi : Oui... J'ai déjà tous les éléments qu'on pouvait soutirer de lui.

Curie : Ah...

Sans trop savoir ce qu'elles auraient pu apprendre de lui au vu du bref échanges qu'elles ont eu selon son point de vu, elle décide néanmoins de faire confiance en sa camarade et d'obéir à ses dire.
Elles s'en vont donc, comme l'a prévu le vilain petit dragon qui semble avoir beaucoup de ficelles à ses doigts.

À travers les rideaux d'une des fenêtres de son charmant salon baignant dans un style typique de ce genre d'îles, sans que je ne puisse vous en dire plus, faute de connaissance, Fernand Froncier aperçoit deux zigotos qu'il déteste au plus au moins qui sont en train de s'approcher de sa demeure, et il a déjà préparé une arme qu'il a conservé du temps où il faisait parti de la Gendarmerie Maritime, à savoir un Heckler & Koch USP COMPACT.
Ils vont voir de quel bois dur il se chauffe.
Le père endeuillé se précipite alors jusqu'à la porte d'entrée pour les devancer puis l'ouvre avec fracas avant de marcher quelques mètres plus loin pour braquer à deux mains Gilbert Montagné et Shiho Miyano qui sont pour le dire hyper surpris de voir autant de déchaînement de violence de sa part, même après l'hostilité démontré à la caserne où ils se sont rencontrés plus tôt dans la journée.
Quelque chose ne va pas dans cette histoire, et cela risque de mal finir si jamais les réponses qu'ils vont lui apporter de lui plaisent pas.

Fernand : Pourquoi avez vous tuer ma fille !?

Gilbert : Hé calmez vous, nous n...

Fernand : MENTEUR !!!

Les oiseaux prennent leur envol loin de cette potentielle futur scène de crime, et les voisins s'enferment chez eux.

Fernand : Je sais que c'était vous les deux personnes qui trainaient près du corps ! Pas besoin de me mentir ! J'ai reconnu votre voix !

Gilbert : Qu'est ce qu'il raconte ?

Shiho : Je dirais que ça sent le doppelgänger à plein nez cette histoire.

Fernand : Même faites croire que ce n'était pas vous !

Gilbert : Hé mec, écoute nous juste deux secondes s'il te plaît. On est pas vu te faire de mal, et on a rien f...

Fernand : Ferme là !

Un coup part, effleurant la joue gauche du chanteur français, ce qui lui laisse une marque clairement visible.

Fernand : Pourquoi vous êtes revenu !? Pour me tuer !?

Gilbert : On est juste venu t'interroger au sujet de ton histoire qui ne tient pas debout avec le coup du Scooby-Doo que tu as croisé. C'est tout !

Fernand : Tu en veux une autre !

Shiho : Laisse Gilbert. Cela ne sert à rien ne négocier avec lui, il est trop instable psychologiquement.

Fernand : C'est de votre faute !

Shiho : Je vais m'en occuper.

Sans perdre une seconde de plus à risque la vie de son mari, la femme en colère se métamorphose sous les yeux médusés de notre tireur instable en une canne épée prête à lui foncer directement sur le coin du pif, côté pommeau car malgré tout, elle n'en veut pas directement à sa vie, comprenant qu'avec la perte de la personne qui lui est le plus cher, il est ait pu péter un câble comme ça.
En plus, ça leur évitera des soucis ultérieurs avec le Capitaine Merlou si elle lui avait tranché une main ou une tête à la place.
Au bout du compte, ils ne seront venus ici pour rien...
Ou peut être pas.
Car pendant que les sirènes de plusieurs Peugeot Partner II se font entendre dans le lointain, il y a une nouvelle question qui se pose.
Quels ces sosies que le bonhomme affirme avoir vu ce jour là ?

Stive People est en train de se curer le nez tout en ayant son gros cul posé sur un rocher.
Face à lui s'étend un immense étendu d'eau qui disparait à l'horizon, sous le chant des goélands alors que le soleil commence à se baisser dans le ciel, signifiant qu'on est plus proche de la fin de journée que de son début, et on peut dire qu'il s'en est déjà passé des choses en si peu de temps.
Néanmoins, pour ce qui est de Maxime et de son assurance légendaire quand il est avec ses amies, autant dire qu'il la perd immédiatement quand il fait face à des inconnus, passant de l'insocial bavard à l'asocial timide qui galère pour trouver les mots à dire dans n'importe quelle situation.
On pourrait même parler de phobie sociale à ce niveau là, tellement il trouve des excuses vaseuses pour ne pas à avoir à se retrouver dans une telle situation.
Pour autant, là c'est le moment ou jamais de tenter le tout pour le tout avec cette fille qu'il ne connait que depuis son rêve prémonitoire et a déjà fait chavirer son cœur à la manière d'un classique Disney.
Non loin de son meilleur ami, lui même se trouvant entre la splendide plage très bien nettoyer et la caserne des gendarmes, il est en train de passer aux aveux devant la ravissante Michale Malaniouk qui sait déjà où il veut en venir car cela se lit sur son visage.

Maxime : Michale... Je... Je...

Michale : Tu peux m'appeler Mika, et moi je t'appellerai Max si ça ne te dérange pas bien sûr.

Maxime : Oui, c'est bon...

Michale : Je sais ce que tu veux me demander, mais je suis obligé de refuser car je suis déjà prise depuis longtemps, et mon petit copain est du genre possessif.

Maxime : Je vois...

Michale : Ne sois pas triste. Ton ami Stive m'a dit avant que tu avais déjà deux petites amies en or, alors tu devrais déjà être heureux.

Maxime : Je sais... Je suis un gros con.

Michale : Ce n'est pas vrai, un gros con n'aurait pas créé l'unique groupe de super héros connu de la vraie vie, sans qui notre monde se serait écroulé depuis bien longtemps.

Le créateur des Avengers écarquille les yeux durant cette déclaration qui lui redonne la Foi, et le choque au plus haut point, lui qui n'a pas l'habitude d'être reconnu par autrui de manière positive.

Maxime : Tu veux dire que... ? Tu me connaissais depuis tout ce temps ?

Michale : Oui, et je te l'ai même dit. Sauf que tu semblais être perdu dans tes pensées à ce moment là.

Maxime : Oh... Cela devait être durant le moment "Youpi" alors.

Michale : J'ai dû mal à cacher ma joie d'avoir pu apporter mon aide de mon mieux à vous !

Maxime : Encore merci pour tout. Qui sait, tu pourrais rejoindre es vengeurs si tu le souhaites, et tu serais embauchée sur le champ.

Michale : Mais je n'ai pas de pouvoirs.

Maxime : Oh tu sais, tu temps où je les ai créé, aucun n'en avait, donc tu pourrais tenter ta chance. Ce serait bien.

Michale : J'y réfléchirai. Pour l'instant j'ai énormément de boulot

Maxime : Tu n'as pas de famille pour pouvoir t'aider ?

Michale : Je ne préfère pas parler de ma véritable famille.

Maxime : Ah...

L'ambiance fait des zigzags entre le malaisant et le joyeux, ce qui se remarque assez facilement.

Michale : Disons que Mikaël et Bertrand sont ma plus proche famille à l'heure actuelle

Maxime : Le Maire ?

Michale : Exact. Depuis la mort de mes parents, il a toujours été là pour moi, et je ne l'en remercierai jamais assez pour cela.

Maxime : Tu penses qu'on pourrait le rencontrer un jour ?

Michale : Peut être... Je ne sais pas.

Son sourire cache des inquiétudes réelles dont on sent qu'elle ne peut pas en dire grand chose là maintenant.

Michale : Mika n'aime pas avoir à rencontrer des étrangers de l'île, mais si vous nous aider à arrêter le coupable des meurtres de cette île, je suis sûre que j'arriverai à le convaincre de vous rencontrer en personne.

Maxime : Avec toi on aura plus de chance qu'avec Merlou.

Max a remarqué un détail qu'il se tient d'omettre de le dire pour éviter de tirer de conclusions trop vite.
Dans tous les cas la conversation risque de couper court, alors qu'ils avaient sûrement encore plusieurs choses à se dire, car la sentinelle postée sur son rocher apporte une nouvelle qui fait tout autant plaisir qu'elle déçoit ujn peu ce nouveau duo de maladroits.

Stive : Ils arrivent, je les vois d'ici ! YOUHOU !!! On est là ! Je crois qu'ils m'ont entendu !

En effet, comme il le souligne, les silhouettes lointaines de leurs amies sont en train de s'approcher tous ensemble, ce qui signifier que les deux autres groupes se sont croisés sur la route pour revenir ici réunis.
Cela ne laisse que peu de temps pour les deux M de se dire à la prochaine.

Maxime : Tu ne veux pas rester un peu ?

Michale : Non, je n'ai pas envie de vous déranger. Et puis je vais bientôt devoir aider Bertrand à faire fermer la SPA pour la journée.

Maxime : Je vois... Bon bah à une autre fois je l'espère.

Michale : Je l'espère aussi. Salut !

Avant de se tirer de là, elle lui faire la bise qu'il lui fait en retour en bon français dont les valeurs ne se sont pas perdues à cause de la pandémie du coronavirus qui s'est résolue bien plus tôt sous la Présidence Montagné que sous celle de Macron de votre réalité.
Ensuite, la voilà qui s'éloigne de lui en un dernier coucou de la main, courant vers l'horizon au ralentit, dans un moment qui parait durer une éternité pour celui qui ne serait décrire comment il se sent en ce moment même.
Ce dernier tourne alors la tête vers l'opposé pour y voir des visages familiers, y compris celui de celle qui partage sa couette avec lui, et avec qui ils vont prochainement donner naissance à une création fusionnée des deux.
Rien que d'y repenser, le geek à lunettes retrouve le sourire perdu.

De retour au bureau du Capitaine Corian Marlou, les trois sous groupes uniquement composés de duos de personnages allant bien de paire entre eux ont décidé de se rejoindre auprès de Nick Valentine, ainsi que du chef de la maréchaussée afin de faire un débriefing de toutes les informations qu'ils ont pu obtenir cet après midi en faisant un petit tour plus ou moins sympathique du village.
Seulement, il faut encore définir une chose essentielle avant de se lancer dans un long dialogue interminable.

Nick : Qui veut parler en premier ?

Stive : Comment il s'appelait le type qu'on est allé voir ?

Maxime : Bertrand Moldenbeurk.

Stive : Attends, c'était pas le Père Noël ?

Maxime : Heureusement que non.

Stive : Ooohhhhh...

Maxime : Je dirai qu'il est innocent car sa colère vis à vis du véritable coupable semblait sincère, et il n'a pas l'air d'être violent comme pédophile.

Merlou : Je vous avais dit que c'était quelqu'un de très gentil au quotidien, et il ne ferait jamais de mal à une mouche.

Nick : Cela ne le retire pas totalement de la liste, mais le met plus bas. Même si je pense qu'on va avoir de meilleures théories sur l'identité du tueur d'après vos témoignages et mes recherches.

Masumi : De notre côté, nous avons pu rencontrer Félix.

Curie : Un drôle de personnage.

Masumi : "Drôle", je ne dirai pas ça. C'est "dangereux" qui serait plus approprié.

Maxime : Comment ça ?

Curie : Tout comme Naru ou Ophis, il fait parti de l'espèce des dieu dragon.

Masumi : Sauf que lui a réussi à me faire avoir des illusions hyper réalistes. C'est ça son pouvoir on dirait.

Maxime : Pouvoir d'enfoiré. Tu n'as pas trop souffert Mazuzu ?

Masumi : Non ça va Maximiou. C'est le jumpscare de fin qui mis dans tous ses états.

Maxime : Qu'est ce que c'était ?

Masumi : Curie version zombie.

Stive : Je le savais ! Les Zombies Curry existent bel et bien !

Merlou : Et ce Dieu Dragon, vous pensez qu'il est responsable des meurtres commis sur notre île ?

Masumi : Peut être. Il m'a dit que celui qui a fait ça n'était pas humain,  donc ce qui vaut pour lui, surtout qu'il serait assez timbré pour avouer lui même de cette façon.

Gilbert : Le fait que le coupable ne soit pas humain colle avec le récit de Fernand.

Shiho : Le mystérieux Scooby-Doo qu'il a croisé. Ce peut être soit une hallucination comme Félix l'à fait avec Masumi, soit une apparence dont il peut se vêtir.

Maxime : Génial, un caméléon . C'est ce qui nous manqué.

Shiho : En espérant que ça ne soit pas Vermouth sur ce coup là.

Gilbert : C'est clair.

Merlou : Je suis navré que Fernand ait craqué à ce point. Je vais être obligé de le renvoyer.

Maxime : Pourquoi ? Il a fait quoi ?

Stive : J'espère qu'il a fait une Théo.

Gilbert : Il a essayé de nous flinguer, mais ma canne en sucre à réussi à le maîtriser sans le buter

Shiho : Quelque chose me chiffonne dans ces accusations.

Masumi : Quoi donc ?

Shiho : Le fait qu'il soit convaincu que c'était moi et Gilbert les deux personnes encapuchonnés dans son récit. Pour moi sa détresse ne justifie cette conviction sans un seul doute.

Maxime : Sauf que ça ne peut pas être vous.

Nick : Ce qui veut dire que nous avons affaire à des doppelgängers. C'est bien cella ?

Shiho : Exact. C'est mon hypothèse.

Maxime : Génial...

Merlou : Si je n'avais pas déjà assisté à tant d'évènements improbables, je vous aurai jeté dehors en vous traitant de fou. Sauf que là je vous crois, même si ça me fait bizarre de l'admettre.

Nick : Tout ce que vous dites colle avec le rapport du légiste que j'ai lu un peu plus tôt. Selon lui, il fallait un force surhumaine pour pouvoir déchirer la cage thoracique à main nuque comme cela a été fait.

Maxime : Donc on est confronter à une menace qui sort de l'ordinaire et risque de nous filer du fils à retordre.

Masumi : Comme toujours pour les Avengers.

Shiho : C'est pas faux.

Maxime : Sinon... Je voulais parler avec vous d'une chose...

Nick : Tu peux cracher le morceau, on ne va rien te faire de mal.

Maxime : Je me demande quelle est la relation exact entre Michale et Mikaël au vu de la proximité qu'ils ont et du fait que leur noms sonnent similaire quand même.

Merlou : Petit gars, si tu veux connaître la réponse,  faudra d'abord gagner sa confiance et surtout aller la voir. D'autant plus que tu sais où elle traîne habituellement.

Maxime : J'ai une idée !

Stive : Oh non...

Maxime : Allons la voir de ce pas !

Gilbert : Il ne changera jamais.

Quand il a une idée dans sa tête, le bigleux n'en démord pas, et il va entraîner toute sa bande sur une voie qui va les rapprocher mine de rien des réponses à tous ces mystères qui s'accumulent.
En priant pour qu'elles ne soient pas décevantes.

Michale Malaniouk est la dernière encore présente au refuge puisque son patron, Bertrand Moldenberk, est parti rentrer chez lui il y a même pas quelques minutes de cela, en lui laissant comme d'habitude les clés pour qu'elle puisse entrer et sortir quand elle veut d'ici, sachant que son chez elle est justement à cet endroit là, n'ayant aucune famille chez se rendre pour dormir la nuit.
Son supérieur hiérarchique n'est même pas une possibilité car ses antécédents de pédophilie empêchent toute possibilité d'adoption et qu'elle puisse vivre avec lui, alors que rien que pour travailler pour lui, i la fallu remplir tout un tas de paperasses sans fin.
Vous imaginez donc que la vie est loin d'être facile pour l'ado de quinze ans.
Au moins, elle peut se poser à la table de la salle de repos des employées temporairement réservée qu'à elle suite à la fuite de ses collègues, où elle s'est versé un bon petit chocolat chaud pour se remettre d'aplomb pour la fin de soirée où elle ira voir une dernière fois avant la nuit si tout va bien du côté des locataires animaliers qui ont tant besoin d'attentions de l'humaine semblant ordinaire.
Mika, comme l'appellent ses rares amies, a allumé la télévision et est tombé sur un célèbre programme malaisant pour enfant diffusé sur Gulli, la chaîne par défaut sur cette TV qui déconne un peu. Il s'agit de Mister Chuckle Teeth, où la mascotte a fait un bad buzz à cause de son look soit disant effrayant pour les mômes, alors que pour l'instant, seuls les parents ont eu l'air d'être choqués par son design un peu particulier.
L'émission en elle même est très enfantine, avec la mascotte du même nom que le titre qui débarque dans une sorte de cuisine multicoloré afin de jouer un peu aux enfants puis de leur apprendre à cuisiner des choses simples, le tout en ayant les tous petits qui chantent une comptine qui peut facilement être détournée pour être casé dans un film d'horreur si on a l'esprit pas net.
N'est ce pas Baptiste ?
Trêve de plaisanterie car il y a de l'orage dans l'air.
Tandis que le monsieur aux dents qui gloussent fait son show, Michale commence à un avoir un petit coup de mou, ainsi qu'une sensation étrange et désagréable qui finit par l'envahir des jambes jusqu'à la tête;
Cette drôle d'impression que les chants censés provenir de l'écran plat situé devant elle dans un coin de la pièce, ont l'air de venir de la réalité.
De tout autour d'elle.
Un peu comme si les enfants qui la chantaient étaient ici, avec elle.
D'ailleurs, les paroles prennent une tournure qui a de quoi glacer le sang.
Au lieu du refrain anglais habituel et sous titré en français qui dit :


Nous avons directement des paroles dans la langue natale de celle qui l'écoute.


Cette dernière phrase prononcé par une voix démoniaque tétanise la pauvre adolescente qui voit alors sur l'écran l'autre individu costume se tourner vers elle avec un maquillage beaucoup plus sombre, accentuant tous les contours d'une couleur noire, donnant l'impression que le masque a été carbonisée.
Dans le fond, les flammes éternelles se mettent à jaillir et enflamme le plateau où plus personne d'autre ne s'y trouve sans que l'on sache pourquoi.
Puis...
En un clignement d'œil, le voici disparu.
Comme si il n'avait jamais été là.
Pourtant...
Sa présence à ce diable drôlement habillé se fait toujours sentir.
Sentir tout proche.
Trop proche.
Limite, son souffle semble se faire sentir sur sa nuque dénudée.
Au moment où Michale lève la tête et se rend compte que la fausse chevelure du Pee-Wee la surplombe, il est déjà trop tard.
Deux mains robustes agrippent ses épaules et la maintiennent ne place, l'empêchant de pouvoir bouger ne serait ce d'un seul muscle.
S'en suit le visage déformé de la mascotte, avec ses immenses yeux globuleux qui pénètrent au simple regard, qui fait face au sien de visage.
La pauvre orpheline est à la merci du monstre qui se met à ouvre grand la bouche pour se préparer à aller farfouiller dans sa cage thoracique pour y voler son cœur et y croquer à pleine dent.

Michale : AIDEZ MMOOOOOIIIII !!! MIKA !!!

Tout à coup, une aura violette digne d'un épisode de Dragon Ball Z ou Dragon Quest émerge de la fille.
La créature métamorphe recule d'un énorme pas pour se coller contre le mur, repoussé non pas par cette vague d'énergie, mais par une puissance tout aussi inhumaine que lui provenant de coude que vient de lui faire même moment la jeune fille.
Pile poil au même moment, la porte d'entrée de cette salle s'ouvre en trombe, révélant notre groupe de héros, accompagnés du gérant du refuge et du chef de la gendarmerie, qui ont tous été alertés par les cris de détresse que cette innocente Mika.
Autant dire qu'ils ne s'attendaient pas à voir cette scène insolite se jouer devant eux.
La plus innocente des figures présentes jusqu'alors, après Curie, qui se retourne avec des yeux assassins mauves vers Mister Chuckle Teeth, ou plutôt l'entité qui prend son apparence pour essayer d'en faire son repas, avant de lui assainir une phrase choc, d'une voix grave et très profonde, du genre à rentrer par une oreille et sortir par l'autre tout en touchant tous tes systèmes nerveux.

Mikaël : Rentre chez toi avorton avant que je ne t'arracher toutes les dents pour ensuite te crever les yeux avec.

D'un ton calme et glacial, cette réplique a fait osn effet, et le malin a décidé qui avait affaire à quelqu'un qu'au moins aussi fort que lui, et qu'il fallait faire une retraite stratégique.
Ce qui explique pourquoi il se volatilise comme par magie quelques secondes plus tard, en même temps que la sensation de présence qui avait été là avant même qu'il ne soit physiquement apparu.
Reste plus qu'à comprendre une chose.
Quel est l'histoire qui se cache derrière Michale Malaniouk ?

Une chanson rendue populaire par les Guignols de l'Info sert à couvrir les pleurs de la pauvre Michale, huit ans cette année, qui est recroquevillé dans un coin du salon en ayant le regard de quelqu'un qui en vit des choses pas très nettes et qui est visiblement traumatisée par tout cela, au point où elle aurait envie de vomir, chose qu'elle avait fait les premières fois qu'elle était passé sur ses genoux.
Entre l'attirance très prononcé de son père Marko, et la haine que lui voue sa mère Oxana, il y a de quoi avoir de la compassion pour la pauvre petite.
Entre les traces blanches inlavables les bleus à outrance, on ne peut qu'espérer qu'un miracle viendra.
C'est justement ce jour là que ça s'est produit, alors que l'ombre de la figure paternelle guettait au dessus d'elle, ce fut la première fois qu'un aura violette commença à envelopper la victime de tout ça.
Une aura malveillante, sinistre au plus au point, effraya le fruit du péché de la luxure.

Marko : Qu'est ce que c'est que ça !?

Mikaël : Tu ne veux pas te la foutre au cul pour une fois ?

Oxana : Qu'est ce qui se passe ici chéri !?

Mikaël : Ou dans le sien pour arrête de faire chier avec sa jalousie à la con ?

Cette voix n'était pas celle de leur enfant, mais d'une entité qui les surpassait.
Cette entité se fera appeler Mikaël Martinez, et deviendra le futur maire du village où ils vivent.



Plusieurs voitures de la gendarmerie aux gyrophares allumés, elles les nouvelles Peugeot 5008, entourent le lieu autrefois paisible où désormais les chiens se font clairement entendre de par leur inquiétude qu'ils aboient à vive allure, alors qu'un spécialiste dans ce domaine essaye de les calmer en remplacement de celle qui aurait dû le faire si elle n'était pas occupée ailleurs en ce moment même.
En effet cette dernière se trouve un peu en retrait de la masse d'habitants curieux qui se sont réunis près de la scène de crime pour voir ce qui s'y passe, toujours enveloppée dans une aura d'une couleur très gay, et en train de raconter enfin sa propre histoire à des petits fouineurs qui n'attendaient que ça.
Outre notre groupe de sept enquêteurs, nous avons aussi le Capitaine Corian Merlou qui est là pour essayer d'apporter des explications bonus à la conversation.
Plus de Bertrand Moldenberk à l'horizon en revanche, et seule deux personnes savent où est ce qu'il est actuellement, mais revenons au centre de toute cette attention afin d'y glisser une oreille curieuse.

Michale : C'est la première fois que Mikaël s'est manifesté, et ce fut de manière violente.

Merlou : Quand nous sommes arrivés sur les lieux, Michale était toujours son coin, mais près d'elle gisait les corps atrocement mutilés de ses parents, d'une force telle qu'il était impossible à croire qu'elle avait pu le faire d'elle même.

Mikaël : Je me suis alors manifesté pour faire comprendre à ces bons à rien inutiles qui j'étais et que j'ai été obligé d'intervenir car cette pauvre petite humaine pour qui j'avais un attachement ne méritait pas un tel traitement de ses deux connards de parents.

Merlou : Cela nous a fait bizarre quand il nous a parlé... On était en 2014 et le surnaturel n'était pas encore devenu "naturel" si l'on peut dire.

En scrutant un peu les réactions des différents personnages présents dans cette bulle informative, nous pouvons noter celle du moulin à parole qui sert des poings de colère en imaginant la souffrance de celle pour qui ça a été un coup de foudre alors que les forces de l'ordre n'ont rien fait selon lui pour arrêter cette atrocité.

Maxime : Son père la violait et sa mère la battait, et vous n'avez rien pu faire faire avant tout ça !?

Merlou : Si seulement c'était aussi facile que ta vision des choses.

Maxime : Et pourquoi l'autre n'est pas venu plus tôt aussi !?

Mikaël : Petite merde, ferme là un peu pour voir ?

Maxime : Grrr...

Mikaël : Mais c'est qu'il est près à mordre ce vilain corniaud ?

Michale : Arrête d'être méchant avec lui Mika.

Mikaël : Si tu veux Mika.

Malgré la cruauté qui se dégage de cet être sombre, il écoute sa bonne conscience et arrête de jouer avec les nerfs de celui qui se fait trop facilement avoir, et à la place les bonnes questions vont commencer à pleuvoir car il serait bien temps d'en apprendre un peu plus sur l'individu nommé Mikaël Martinez.

Curie : Qui êtes vous réellement ?

Mikaël : Ce que vous appelez un démon.

Gilbert : Cela explique la possession.

Shiho : Cela change de celle que toi tu avais vécu.

Masumi : Mais pourquoi un démon comme vous a t-il soutenu une simple inconnue ?

Mikaël : Qu'est ce que tu veux que j'en sache ?

Nick : Vous devez avoir une piste tout de même.

Mikaël : Disons que ça faisait un moment que je trainais ici après avoir quitté en douce les Enfers, et que je me suis pris d'affection pour cette gamine. Cela vous va ?

Maxime : On va dire que oui.

Masumi : En revanche, tout cela ne nous aide pas pour attraper cette autre entité.

Mikaël : Appelez un chat un chat.

Michale : Ce qu'il veut dire, c'est que ce serait aussi un démon, mais de rang inférieur à Mika.

Masumi : Vous sauriez comment attraper ce démon ?

Mikaël : Pas vraiment car il n'est sûrement pas débile, et n'ira plus se rejeter dans la gueule du loup en s'attaquant à Mika après mon intervention.

Maxime : Surtout que je ne laisserai pas faire ce choix.

Masumi : On est dans une impasse, avec encore pas mal de questions laissées sans réponses.

Shiho : Nos doubles.

Gilbert : Ouais ça par exemple.

Curie : Ou encore concernant Monsieur Félix.

Masumi : Au moins, ce n'est pas lui le méchant derrière ces meurtres.

Félix : Bonne conclusion les détectives !

Des applaudissements sortis de nul part viennent interrompre le moment révélation entre les neuf, ou plutôt dix personnes réunies au même endroit.
Il s'agit du grand bonhomme un peu trop joueur pour ne pas en gonfler plus d'un, qui s'amène non pas tout seul, mais accompagner de deux personnes encapuchonnés afin de faire gonfler le nombre jusqu'à treize, ce qui ne porte pas vraiment bonheur comme pourrait nous le dire ce brave Jésus.
Le duo à l'identité volontairement cachée à ses côté ne garde pas ce trait là bien longtemps puisqu'une fois assez proche du groupe que l'on suit, ils enlèvent leur capuche pour dévoiler une surprise qui était bien entendu attendue mais qui fait tout de même froid dans le dos.
En effet, il s'agit bel et bien, tel le récit de Fernand le disait, de Gilbert Montagné et Shiho Miyano, ou plutôt de doppelgänger comme on s'acharne à le dire depuis le début.

Félix : J'ai deux personnes à vous présenter.

Gilbert 2 : Coucou les amies !

Shiho 2 : Faut toujours que tu en fasses trop Gigi.

Gilbert 1 : Eu...

Shiho 1 : Cela va se corser dans la suite.

Stive : J'ai rien suivi à ce qui se passe là.

Cette suite arrivera en temps voulu, après une petite page de publicité.

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Quand nous les avions quitté, Gilbert Montagné et Shiho Miyano étaient dans la mouise la plus total puisque ils étaient entourés de cadavres qui pourraient facilement incriminés, et faisaient face à des soldats bien armés de UNIT qui connaissent bien leur passif en commun et qui suputent que c'est encore de leur faute ce massacre.
C'est ce qui explique l'hostilité qui se dégage des fantassins, ainsi que de leur chef qui ordonne dans sa langue natale quelque chose de très clair.

Sergent : Pysäytä heidät !

Les messieurs s'avancent avec leurs canons pour exécuter une arrestation sommaire.
Sauf que d'un coup, ils s'arrêtent tous au même moment, pris du même mal qui les ronge de l'intérieur, puis finit par les demander au niveau de la gorge. Ce qui prend un virage bien plus drastique quand ils se rendent compte que de drôles de larves se baladent sur leur peau à cet endroit précis.

Soldat 1 : Mikä tuo on !?

Soldat 2 : Toukat !

Soldat 3 : Poistetaan ne !

Sergent : Lopeta se nyt !

Tels un célèbre gardien atteint du Virus T, les combattants tombent tous un par un dans une psychose qui leur fait se gratter, gratter, et encore plus gratter leur cou jusqu'à laisser voir se qui se cache à l'intérieur.
Seul leur supérieur hiérarchique échappe à cette folie qui le laisse tout autant sans voix que le couple pourtant habitué des étrangetés.
Les uns après les autres, ils s'écroulent sur le sol glacé et sacré de l'édifice religieuse, baignant dans leur propre sang où ils périssent dans la douleur, ne laissant plus que trois personne debout.
Ou plutôt quatre personnes si on compte le spectateur invisible qui décide enfin d'être un acteur dans cette pièce de théâtre.

??? : Il est grand temps pour Folix de marquer les esprits.

Ne comprenant pas grand chose de cette langue latine, ce que son corps comprend finlandais, c'est que que quand une ombre draconique et humanoïde vient plonger depuis nul part jusque sur lui, que ça n'allait pas être sa fête. Sa tête non plus ne pige que dalle quand d'un coup de lame vive, elle se retrouve à se séparer du reste de l'enveloppe charnelle pour rouler jusqu'aux pieds de ses subordonnés décédés.
Gilbert et Shiho ne savent pas qui est ce Folix, ni d'où il sort, mais ce qu'ils savent déjà, c'est qu'il est probablement l'être le plus puissant qu'ils aient rencontré en ce monde, après Naru bien sûr.



Reprenant quelques minutes après que nous nous étions arrêtés, au cœur d'une nuit qui ne se termine plus.
Perdu parmi les forces de la gendarmerie présentes, notre groupe de treize joyeux lurons en ont des choses à se raconter, et cela débute par celui qui est soit disant leur chef, bien qu'il ne faut renier que sans lui tant d'évènements apportant la bonne fortunes n'auraient jamais eu lieu.

Maxime : Attendez deux minutes ! Mais qu'est ce que Gilbert et Shiho faisaient là !?

Shiho 2 : Nous sommes les âmes originales de Gilbert et Shiho, et nous avons été malencontreusement ramené à la vie durant la guerre opposant les deux factions de dieux dragons.

Shiho 1 : Vu tout ce qui c'est passé ces jours là, cela ne me surprend même pas.

Stive : Cela me va.

Folix : Dans tous les cas, je suis tombé immédiatement sous le charme de ce couple d'humains assez spécial.

Gilbert 1 & 2 : Trop sympa !

Folix : N'ayant plus aucune raison de détruire les univers, j'ai trahi Grand Rouge et Tenebris pour rejoindre notre Père dont je ne vouait déjà pas une animosité particulière contrairement à eux et la plupart de leurs alliées.

Masumi : Si Naru apprend que c'est Gilbert qui t'as fait basculer du bon côté de la balance, il va avoir son cerveau qui va buguer.

Maxime : Bon côté, bon côté... À voir. Car il aurait pu nous éviter toute cette enquête insoluble dont on aurait pu avoir la réponse dès le début.

Folix : Cela n'aurait pas été assez amusant et divertissant d'une manière plus global.

Nick : C'est la nouvelle saison de Big Brothers si j'exagère énormément le trait.

Folix : C'est un peu ça. Quand je suis tombé sur cette île et l'histoire qu'elle recelait, j'y ai vu la belle occasion de créer une belle histoire...

De faire ce que je n'ai pas le droit de faire en sommes.

Folix : Exactement. Et le choix s'est porté sur vous cinq.

Dit il en en entourant de ses doigts Curie, Gilbert, Shiho, Maxime, et puis Stive en dernier en formant le logo de Pepsi histoire de rajouter une petite touche d'humour qui ne fait pas de mal.

Maxime : Donc mon rêve prémonitoire...

Folix : C'était de moi.

Maxime : Déçu...

Masumi : Maximiou...

Maxime : Pourquoi ça et pas juste venir nous voir directement pour tout nous dire au lieu de la jouer comme ça ?

Folix : Vous seriez venus braver vents et marées juste pour une affaire de meurtre en série ? Même si je vous disais qu'il s'agissait d'un démon derrière tout ça ?

Maxime : Eu... Dis comme ça....

Folix : Je voulais être sûr que vous veniez ici et résolviez cette affaire sans que je ne sois obligé d'intervenir.

Michale : Est ce que vous comptez nous aider à présent à lutter contre le vilain démon ?

Mikaël : Au lieu de vous tourner les pouces comme jusqu'à maintenant.

Folix : Ayant eu ce que je voulais, je veux bien vous aider.

Nick : Il y a un "Mais", comme toujours ?

Curie : Dommage si c'est le cas, car ça aurait pu être un élan d'altruisme.

Folix : Ne vous en faites pas ! Il me faut juste quelqu'un pour l'appâter pour qu'ensuite je puisse me débarrasser de lui en toute tranquillité.

Maxime : Pas Michale en tout cas.

Mikaël : Ouais.

Maxime : Je ne vois personne d'autre d'assez jeune pour l'intéresser ici... À moins que... ?

Masumi : À quoi tu penses ?

Maxime : À notre renfort.

Merlou : Votre renfort ?

Masumi : Excellente idée !

Des étoiles pleins les yeux, il nous fait imaginer une suite des plus improbables, malgré qu'elle le soit, probable.

Une nuit plus tard, perdue dans la forêt, une adolescente d'environs quatorze ou quinze ans aux longs cheveux blonds nouées en couettes est en train de naviguer à travers les branchages très peu espacés et la verdure qui cache bien des pièges, le tout en ayant un air innocent qui ferait plaisir au plus vicieux des Pédobear trainant dans le coin.
Cela tombe bien car justement il y a son cousin Casimir qui l'a repéré et qui veut rattraper son coup foiré de la nuit dernière où il s'est retrouvé confronté à l'un de ses semblables qui était plus fort que lui.
Celui ci, qui n'est pas un Michael Jackson déguisé, suit prudemment la proie jusqu'à une petite clairière où il prévoie de la dévorer tout cru, ou plutôt l'organe qu'il affectionne tout particulièrement chez les jeunes humains, car passé à un certain âge la vieille carne a tendance à se montrer trop dur à mâcher.
Prêt à se fondre sur elle, il est pris sur le vif quand sans prévenir, la jeunette se retourne face à lui avec un visage bien moins innocent, puisque plus froid, et c'est avec cette façade glaciale qu'elle lui sort une réplique qui frappe.

Eve : Eu.

En effet, il est tombé dans un piège dont il ne pourra s'en dépêtré car tout à coup d'énormes lumières aveuglantes sont projetés contre lui, puis quelque chose semble être lancé près de lui par la blondinette juste avant que celle ci ne prenne soudainement son envol grâce à des ailes d'anges sorties de nul part.
Pas moyen de la choper avant qu'elle ne soit trop loin, pour la simple et bonne raison qu'une cage en eau bénite l'entoure de la tête aux pieds, l'empêchant de pouvoir se tirer de là.
Il faut se dire que ce liquide est très dangereux pour un démon de son espèce, et avec le sel, est l'un des rares trucs vraiment efficaces contre eux qu'un simple mortel peut utiliser pour les mettre en déroute.
Autant dire que Maïté devait être une sacrée exorciste entre deux émission culinaires.
Deux silhouettes humanoïdes sortent de la masse blanche, l'une étant draconique et l'autre synthétique bien que cela ne se voit pas physiquement parlant. Il s'agit donc de celui dont le véritable nom est Folix, et de celle qui est connue sous l'abréviation CVRIE, prononcé "Curie".
Pour le coup, elle a été d'une utilité bien plus grande que la plupart de ses coéquipiers pour la simple et bonne raison que c'est grâce à elle qu'un matos aussi utile contre la bête démoniaque a pu être utilisé.
Du côté du dieu dragon, c'est à lui que revient l'honneur d'en finir avec l'antagoniste principal de cette fiction.

Folix : Retourne donc en enfer tu veux bien ?

Sans attendre poliment la réponse de l'être inférieur à lui, il passe son bras à travers la flotte qui ne lui fait rien à lui, afin de pouvoir saisir le col de Casimir pour l'entrainer jusque dans le produit mortel pour lui, ce qui lui fait une bonne douche froid à l'acide si l'on peut dur.
Fondant dans un hurlement de terreur assez surprenant venant de la par de ce tueur en série, il n'y a rien qui pourra stopper la satisfaction qui émane de celui qui n'oublions pas faisait parti du camp des méchants à la base lors de la première guerre universelle datant de l'année dernière.
Faut pas oublier cela, et ça, la gentille scientifique juste derrière ne l'oubliera pas alors qu'elle n'ose pas regarder l'agonie du démon, contrairement à certains spectateurs qui clament qu'il n'a eu que ce qu'il méritait.
Et vous, vous en pensez quoi ?

Au petit matin s'annonce enfin la fin des meurtres qui frappaient l'île de Saint-Vergeron depuis déjà bien trop longtemps, mais ça signifie aussi une mauvaise nouvelle en effet puisque ceux qui ont sauvé officiellement la situation doivent tous s'en aller pour retourner au continent avec leur ferry et leur van qui n'auront servi à rien durant l'enquête, pas plus qu'un Stive People si on était mauvaise langue.
Quant au sauveur officieux, il observe depuis très loin dans le ciel le monde s'amasser sur le petit port de Cul-du-Moine, en esquissant un petit sourire ravi, alors qu'il est à priori tout seul dans son coin, bien que lui même le sait que ce serait un gros mensonge que de le croire.

Folix : Tu n'es pas au niveau de celle qui t'a créé pour ce qui est de la discrétion.

Une fille physiquement adorable et ayant un visage dénué d'émotions surgit de derrière des nuages avec ses longs cheveux noirs attachés en queue de cheval, et elle me rappelle quelqu'un que j'apprécie énormément.

Folix : Intéressant...

Lilith : Ophis et Lilith apprécient beaucoup la tournure des évènements.

Folix : Père est il au courant ?

Lilith : Pas encore.

Folix : Vous lui direz bonjour de ma part si vous le croisez.

Lilith : Tu vas aller où ?

Folix : Suivre les Montagnés originaux dans leur aventure spatiale. Je crois que d'autres espèces et planètes doivent être assez sympa à suivre dans cet univers, et je pense pouvoir laisser le Terre et les humains entre de très bonnes mains.

Lilith : D'accord.

Pour le coup elle montre un poil de surprise quand la grandiloquant dragon sort un paquet d'ours d'or d'Haribo et les lui jettent presque à la figure pour qu'elle puisse se régaler un coup avant qu'il ne parte vers d'autres cieux.


Tout en bas, proche de la plage, nous avons des personnes qui se mettent soudainement à danser un petit slow d'au revoir à ces étrangers qui se sont révélés bien plus utiles que tant de ministres venus foulés la terre d'ici auparavant, et c'est donc à coup "padam" qu'ils fêtent cela.
Rien ne vaut les grands classiques !
Au niveau de ceux qui ne participent pas directement à cet amusement collectif et qui préfèrent juste observer en applaudissant nous avons trois figures familières.
Le Capitaine Corian Merlou qui a encore une fois prouvé son efficacité et le fait qu'il mérite son titre en ayant permis à ces gens venant de l'hexagones, ainsi qu'au dragon divin, d'agir comme bon leur souhaitait, sans quoi l'investigation aurait traîné dans la boue pendant des semaines au moins.
Le Major Fernand Froncier qui porte ce coup ci l'uniforme de la gendarmerie nationale, car le bonhomme a eu le droit au fait d'être gracié par le président de la république française lui même pour sa faute grave d'avoir menacé sa vie à lui et sa compagne, tout en ayant eu le plaisir d'assister au trépas du démon responsable de la mort de sa petite Lily la nuit dernière.
Bertrand Moldenberk qui est très content que toute cette ambiance morbide et sinistre soit partie, sans occasion de revenir prochainement, ce qui permettra aux familles parties à la hâte avec leurs enfants de eux retourner au foyer si ils le veulent, repeuplant un peu l'île au passage.
Parmi les danseurs improvisés se trouvent divers visages bien plus connus, tels les Gilberts qui plaisantent bien tous les deux comme deux petits fous en racontant les exploits du double synthétique qui ont été fait après la mort de l'original, remplacé par un robot à l'époque.

Gilbert 2 : Oh putain, sérieux !? J'aurais aimé être là pour voir ça

Gilbert 1 : Ouais ! Ce "Fabuleux" ne l'a pas vu venir, hé hé !

Du côté des Shihos, elles s'interrogent chacun sur ce que leur avenir leur réservera, sur Terre ou dans le Ciel.

Shiho 1 : Vous nous enverrez une carte postale pour nous conter vos voyages interstellaires de temps en temps.

Shiho 2 : D'accord. Et vous vous nous donnerez des nouvelles d'Akemi.

C'est approuvé de la tête par la seule des deux à garder le statut de maman auprès de la gamine de quatre ans, alors que la vraie mère biologique est l'autre scientifique aux cheveux auburn.
Glissons nous entre elles pour aller un peu plus loin afin d'assister à une danse à quatre entre un jeune homme à lunettes qui n'est pas talentueux dans ce domaine, ni dans d'autres d'ailleurs, et celles pour qui il a le béguin et qui sont assez ouverte d'esprit il faut le souligner.

Masumi : Tu feras une bonne Avengers, je te le promet !

Michale : Je veux bien vous croire, mais je stresse quand même pas mal à l'idée de rencontrer votre chef, ah ah !

Maxime : Cela fera beaucoup de jolies pieds dans notre bande de héros quand même.

Eve : Pervers.

Mikaël : Tu la touches, t'es mort.

Pendant que le malaise s'installe par ici, allons par là où nous avons le dernier duo de personnages qui se tiennent quant à eux plus proche du bateau que les autres, et c'est bien normal, car ces deux synthétiques ont tous les deux une petite envie soudaine de naviguer sur les flots.

Nick : Notre croisière sera excellente.

Curie : J'y croirai de toutes mes forces.

Reste plus qu'une seule personne dont on a pas encore abordé le cas, et qui est en retrait sur tout le reste/
Il s'agit du meilleur ami de Maxime, toujours vêtu de noir, et qui est à nouveau assis sur un rocher, sauf que cette fois ci il se tourne vers vous pour la réplique finale de cette très courte épopée.

Stive : Stividividihi !

On termine ainsi en beauté avec grosse référence à Scooby-Doo qui plaira sûrement à une certaine blondinette munie d'une puissante tronçonneuse.