[FIC] Amour Véritable [Terminée]

Les cendres d'une clope enflammée s'envolent dans le vent soufflant dans les rues de cette ville assez importante de l'histoire de l'Amérique, notamment au niveau des évènements qui ont eu lieu dans celle ci au cours de la dernière décennie qui s'est écoulée.
Le fumeur s'avère être nul autre que Westhon Yeston, le maire de cette cité, qui attend patiemment dans le froid hivernale que son chauffeur arrive, le tout en se trouvant juste à l'extérieur du principal point d'entrée du bâtiment municipal où plus personne ne travail à cette heure de la soirée.
Au bout qu'un quart d'heure de passé, une Mitsubishi eK blanche son apparition sur le tronçon de route présent face à l'homme politique, puis s'arrête juste en face de lui en faisant vibrer son klaxon pour faire comprendre que c'est bien lui qu'on est venu chercher, et pas un autre type qui sera là aussi par un pur hasard.
On découvre que Akemi Miyano est au volant de cette caisse et elle se trouve toute souriante sur le siège de pilotage, en conduisant très prudemment car la sécurité est mère de tous comme elle le dirait, que ça soit à sa sœur ou bien à sa cousine vachement moins prudente qu'elle.
Le mec que l'on suit ne perd pas de temps, et très heureux de voir la femme avec qui il sort officiellement le chercher, il fait le tour de la bagnole pour ouvrir la porte du côté passager avant de s'immiscer dans le véhicule en prenant bien quelques précautions, attachant sa ceinture, pour suivre le diction de la dame à ses côtés.
Le véhicule démarre tranquillement pour suivre la circulation plutôt active à cette heure là de la journée, en évitant si possible les bouchons, et en profitant du fait d'être entre amoureux pour causer un petit peu entre eux, dévoilant un peu plus de ce qu'ils ont enduré durant leur temps de travail, mais commençant par des excuses.

Akemi : Désolée pour le retard, le patron voulait que je fasse une tâche supplémentaire avant que je parte.

Westhon : C'est pas grave, je n'ai pas attendu longtemps.

Akemi : Tant mieux alors.

Westhon : En tout cas, je suis content que le travail en épicerie te plaise bien.

Akemi : J'imaginais cela très difficile, mais au final, ça va encore.

Westhon : Si tu me dis, je veux bien te croire.

Akemi : Et toi, ça allait au boulot ?

Westhon : Non, c'est très dur.

Akemi : Qu'est ce qui se passe ?

Westhon : Le Punisher est en ville.

Akemi : Oh...

Westhon : Oui...

Akemi : Je pensais que depuis qu'il faisait parti des Avengers, il s'était calmé.

Westhon : Je le croyais aussi.

Akemi : Pour l'instant, les habitants de notre ville ne semblent pas trop réagir là dessus.

Westhon : C'est parce que l'on essaye d'étouffer cette affaire.

Akemi : J'imagine bien la difficulté que ça doit être.

Westhon : Surtout que j'ai sur le dos des journalistes qui ne me lâchent pas, comme cette Heather Mason qui m'a interviewé aujourd'hui.

Akemi : Ils ne font que leur boulot.

Westhon : Je sais...

Akemi : Ne t'en fait pas, je suis convaincu que la situation reviendra à la normale.

Westhon : Ton doux sourire me donne envie d'y croire.

Profitant d'un feu rouge qui les empêche d'avancer, le couple s'embrasse doucement sous le rétroviseur du milieu, ce qui a moins de charme que du gui, mais qui modernise tout de même cet instant précis et figé dans le temps, autant qu'on peut en profiter.
Néanmoins, la barre tricolore repasse bien trop vite au vert, les interrompu dans leur acte touchant.

Westhon : J'espère que notre diner au A'er dan se passera sans encombre.

Akemi : Tant que l'on ne croise pas la route du Punisher, cela devrait être bon.

Westhon : Tu vas nous porter malheur à dire cela.

Akemi : Je ne pense pas. Il n'y aurait pas de raison pour lui d'être ici.

Westhon : Les Red Dragon.

Akemi : Le clan chinois ?

Westhon : Oui... Leur repaire serait ce restaurant, même si ça n'a jamais été confirmé.

Akemi : Donc ma blague pourrait ne pas en être une au final.

Westhon : C'est exactement ça.

Akemi : Je retire donc ce que j'ai dit.

Westhon : Il vaut mieux en effet.

Akemi : Quoi qu'il arrive, je resterai avec toi jusqu'au bout.

Au prochain feu rouge, les voilà à se prendre la main avec un regard complice qui nous montre bien que pour le coup, ils sont au dessus de nous, et qu'on ne pourra rien faire pour tenter de les séparer, ce qui vaudra à coup sûr un échec de notre part.
La pédale de l'accélérateur est pressé quand la couleur verte apparait, et c'est là que nous allons les quitter.
Laissons les profiter du repas sans être dérangé par notre invisible présence.
On leur doit bien ça, parce le cerveau suit le cœur.