[FIC] Ses Oreilles [Terminée]
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[FIC] Ses Oreilles [Terminée]
25 Mars 2022
France; Bourgogne; Côte-d'Or; Dijon; Montchapet; Collège Emmanuel Macron
Du rap bien lourd se propage dans les vestiges de cette ville qui faisait autrefois la fierté de sa région, de son pays, mais qui a fini par sombrer sous le joug d'une attaque de clone qui changeait un peu des attentats islamistes habituels, au point de ne devenir que de vulgaires vestiges d'un temps révolu que ses habitants tentent malgré tout d'essayer de ramener à la vie sans grand succès, en dépit de l'aide du gouvernement qui a versé des millions pour financer ces réparations si on les appeler comme ça tellement les dégâts sont énormes.
Les ravages de la guerre ne l'ont vraiment pas épargné, et celle ci s'est révélée bien meurtrière, au point où l'odeur des macchabées a infesté certaines ruelles, et que des traces de sangs pas partis au lavage sont encore bien présents sur les pavés et murs de la ville.
Il n'est pas non plus impossible que quelques cadavres traînent encore par ci, par là.
Tout ça à cause de ce maudit conflit entre les troupes de Colt et Golt Valentine, s'étant soldé par la mort d'un des deux et la fuite de l'autre qui n'a pas voulu se faire choper par l'armée quand celle ci ait intervenu après que la paix ait été proclamé par lui.
Mais ça, c'était une autre histoire.
Là ce qui nous intéresse se déroule vers l'origine de cet air musical qui ferait vomir Debussy, dans un quartier résidentiel autrefois particulièrement huppé, mais qui depuis le retour à la vie "normale" a commencé à être peuplé par de la mauvaise graine qui a fini par très rapidement, à une vitesse hallucinante, par contaminer toute la floraison au point où on ne reconnaîtrait presque plus la zone.
Adieu les douces promenades nocturnes, les enfants qui jouent dans des parcs, ou les petits vieux qui nous saluent courtoisement à chaque heure de la journée.
Bonjour aux insultes à tout va pour une mini jupe, aux abris bus tagués et défoncés, ainsi que les agressions au couteau qui ont été multipliées par vingt par rapport à il y a deux ans.
Un vrai coin de paradis transformé en enfer sur Terre.
Loin d'un vulgaire sentiment s'insécurité si vous voulez mon avis.
Les policiers encore un minimum intègres et lucides vous diront qu'il s'agit toujours des mêmes visages qui finissent derrière les barreaux pour ensuite être libérés par une cour de justice bien trop clémente, créant une boucle sans fin dont rien ne peut la défaire, à moins que les jurés ainsi que les juges ne changent de mentalité au bout du compte.
Bien que ça n'éradiquera jamais complétement la criminalité puisque celle ci est innée chez l'Homme, malgré que se manifestant sous diverses formes et à des degrés différents salon la population touchée, car le sociétal peut la refreiner ou l'augmenter suivant ce qui y est instruit.
De grandes différences culturales ont lieu entre la France et l'Afghanistan par exemple, si je dois citer deux pays énormément cités ces derniers temps, au point où elles peuvent être impossibles à fusionner puisque la première applique la laïcité, là où l'autre force à se plier à la charia depuis l'arrivée des talibans au pouvoir.
Mon point de vue sur tout ça n'est clairement pas objectif, donc vous pouvez tout à fait avoir des choses à en redire et ne pas être d'accord avec ce que je j'avance en dépit de mes milliards d'années d'existence.
Après tout, j'avais tort de miser tout sur les dinosaures quand leur quasi-extinction a frappé de plein fouet.
Je ne suis donc clairement pas à l'abris d'erreur, puisque mon âge avancé n'est pas exempte de défauts.
Quoiqu'il en soit, cette description d'un des fardeaux de l'humanité n'était pas là pour rien, et la mise en contexte du décor où se déroulera l'intrigue du jour non plus.
C'est au cœur de cette zone de non droit qu'est devenu Montchapet, où même les flics n'osent plus circuler, que nous retrouvons la protagoniste de ce récit, à savoir Noémie Josse, que vous n'avez pas eu beaucoup d'occasion de voir à l'action, ayant été bien trop souvent éclipsé par l'une de ses sœurs ainées en particulier.
On est pas là pour parler de cette dernière, alors restons sur le mouton noir de la famille qui vient tout juste de terminer son dernier cours de la journée à une classe de 3ème qui était pour une fois pas mécontent du fait qu'il y ait eu un contrôle surprise puisqu'ils avaient tous plus ou moins révisé correctement le chapitre d'histoire qu'ils avaient terminé et sur lequel le test portait.
Il s'agissait de Louis XV, le Bien Aimé.
Sans surprise, les cours étant porté plus sur ses nombreuses relations sexuelles avec ses favorites, à l'instar de Madame de Pompadour, plutôt que sur sa carrière politique désastreuse, il ne fallait s'étonner que ça excite cette bande d'adolescents ayant passé la puberté haut la main, au point où la réaction des parents se ferait vite sentir si ils apprenaient ce que l'on enseigne à leurs enfants si innocents.
Faut croire qu'ils sont bien trop souvent déconnectés de notre réalité ces adultes.
Celle qui dans ce tas d'une trentaine d'élèves nommé la 3ème2 que se demarque une certaine Lydia Ngolgo, férue d'Histoire avec un grand H et qui a la meilleure moyenne dans cette matière de toute sa classe sur toute l'année prise en compte, au point que ses excellentes notes lui ont valu le fait d'être la chouchou de la maîtresse si l'on peut dire.
De quoi attiser le mépris de certains de ses camarades de classe.
Déjà qu'elle ne morflait pas assez comme ça avec la mauvaise réputation qu'elle avait de base dû à sa simple nature, dans ce climat xénophobe qui frappe ce territoire.
Que les autres élèves soient noirs ou blancs ou entre les deux ou peu importe, ils pouvaient tous se montrer autant racistes les uns des autres, même si on a tendance à casser plus de sucre sur le dos des européens purs souches pour la moindre petite crotte posée un peu trop près de la route.
Évidemment, Lydia avaient quelques amies qui s'en fichait de ses origines car elle était plus plus que ça à leurs yeux, ou alors certains trouvaient limite ça cool ce qu'elle était.
Là on parle essentiellement de fans d'héroïques fantasy qui la vénèrent presque, en ayant parfois un peu du mal à ne pas paraître gênant face à elle.
Heureusement, celle qui n'est pas comme les autres s'avère être très compréhensible, douce, amicale, et passionnée de jeux de rôle qui plus est.
Ce qui se mélange plutôt bien à l'Histoire, vous ne trouvez pas ?
Dans tous les cas, parmi ceux qui la soutiennent se trouvent donc si vous avez suivi un petit peu, notre institutrice aux cheveux roux qui sort tout juste du travail comme mentionné plus tôt dans l'histoire, et qui s'apprête à rentrer chez elle dans sa petite maison où elle est bien lotie.
Pour cela, Noémie sort une clé de sa poche et appuie sur un petit bouton dessus qui fait entendre un bip au travers du parking de petite taille où elle se trouve, provenant d'une vieille Citroën AX grise foncée qui s'est mise à clignoter des phares arrière à peu près au même moment que le bip, signifiant que c'est la bonne voiture.
Alors qu'elle se dirige lentement, en ignorant ce rap du plus mauvais goût qui tape sur ses tympans, elle ne peut pas s'empêcher de triturer dans ses méninges les souvenirs de ce qui s'est passé plus tôt dans l'après midi pour pour la pauvre Lydia qu'elle soutient de tout son coeur.
Tout ça à cause de ces salopiauds qui ne peuvent s'empêcher de la harceler nuit et jour sur ses différences.
Limiter, l'ignorer aurait été mieux, quoiqu'elle n'est pas sûr que cela l'aurait moins fait souffrir.
En plus, personne dans le personnel du collège ne fait quelque chose pour l'aider la petite bouille d'ange, que ça soit les pions, les profs, ou la direction.
À croire qu'ils faudraient les jeter aux lions eux aussi pour qu'ils retiennent la leçon.
Rien que de penser à tout ça, notre rouquine fulmine au fond d'elle et s'arrête momentanément, devant la portière côté conducteur de son véhicule.
Impossible pour elle de partir comme ça sans rien faire alors que c'est grave ce qui se passe là quand même !
Ces crétins de mioches l'ont insulté de tout plein de noms d'oiseaux et ont carrément menacer de lui couper ses oreilles qui font tâches selon eux.
Ce serait plutôt leur têtes qu'il faudrait couper si ça ne tenait qu'à notre enseignante.
Madame la Principale ne serait absolument pas d'accord, mais qu'elle aille se faire foutre !
Elle qui fait mine de ne rien voir quand Lydia s'en prend plein la tronche, alors que les coupables s'en tirent sans même un mot dans leur carnets, avec juste un petit tour chez la CPE et c'est tout.
Une heure de colle au mieux.
On s'étonne après que ces mauvaises graines donnent des ronces qui s'en roulent autour de nos cous pour mieux pour étrangler au retour, alors qu'on aura rien fait pour empêcher cela.
Par contre, quand c'est pour que Noémie passe dans le bureau de la principale ou son adjointe afin de la faire taire en la menaçant de la faite bouger ailleurs, là il y a du monde contre elle.
Faut croire que deux camps se sont créés et qu'elle s'est retrouvée dans celui des rares bergers à vouloir sauver l'agneau du sacrifice que les bourreaux ont prévu en face.
Cependant, la bergère rousse se promet au fond d'elle d'agir et d'aller voir les parents de la gamine ce week end qui vient durant son temps de "repos" où elle est censée corriger tout un tas de copies, juste pour voir si elle ne pourrait pas avoir le soutien des dits parents, en priant quelqu'un là haut pour qu'ils soient dans le bon camp.
Ce ne sera pas facile.
Elle le sait très bien.
Rien que pour elle même, ce fut un véritable cauchemar sa propre enfance.
Encore ces dernières années elle en a fait les frais.
Notamment lors d'un repas de famille à Noël 2018 où tout ne s'est pas déroulé de manière conviviale et chaleureuse.
Oh que non !
Tout ça à cause d'un nom, d'un mal.
Erza Josse...
Dernière édition par Noémie Josse le Ven 24 Sep - 23:20, édité 1 fois
Noémie Josse- Arrivants
- Messages : 60
Date d'inscription : 21/05/2020
Re: [FIC] Ses Oreilles [Terminée]
24 Décembre 2018
Bourgogne; Saône-et-Loire; Chalon-sur-Saône; Maison Josse
Une crise de nerfs s'est déclenchée durant le dîner de Noël où les différents membres de la grande Famille Josse étaient réunis.
Tout à cause de la fille aînée, Erza, qui a tenté de se taillader tranquillement les veines en douce juste pour faire partir la douleur au fond d'elle qui l'accable depuis la mort de trois êtres chers à ses yeux.
Sienna Valentine.
Holt Valentine.
Julie Josse/Tetra.
C'est aussi dû au fait que quand elle a été prise en flagrant délit pour ses mutilations corporelles, elle n'a pas supporter le soutien qu'on a vaguement tenté de lui apporter, au point d'envoyer chier tout bonnement les personnes les plus proches d'elle avant de quitter la table et son ambiance morbide afin d'être un peu seule pour elle même.
Excepté qu'une petite souris a décidé elle aussi de s'en aller, malgré un refus clair des autres personnes présentes ce soir là, juste pour pouvoir suivre sa grande soeur qu'elle méprise au plus haut point, histoire de lui remettre les pendules à l'heure d'une manière trop violente pour espérer que ça puisse marcher.
Sans trop de surprise, l'habile rongeur s'avère être nul autre que Noémie Josse qui déjà n'était pas très jouasse à l'idée d'être présente lors de cette soirée, mais qui en plus voit celle ci se faire gâcher par son ennemie jurée qui se montre ingrate en dépit de tous les avantages qu'elle a eu dans vie, et qui ne fait que recevoir la monnaie de sa pièce.
Les deux soeurs se retrouvent alors à l'arrière de la demeure où elles ont grandi durant une partie de leur enfance et où autant de bons que de mauvais souvenirs s'y trouvent enfermés, telles que les nombreuses fois où Holt Valentine venait voir sa chérie pour lui raconter des histoires inventées de toutes qui la faisaient marrer, pendant que l'autre bonne à rien restait seule dans son coin à pleurer de ne pas obtenir cet amour, étant prisonnière de l'ombre de cette frangine en particulier.
Désormais les yeux ambrés de la prof d'histoire toisent ceux bien plus sombres de la vétérante de l'armée français, alors qu'elles sont immobiles, face à face, dans ce qui s'avère être le grand jardin de la propriété, avec une magnifique vue sur les champs voisins et les bois environnement en toile de fond, alors que la neige commence à tomber sur elles.
Crachant de la fumée chaude à pleine bouche, la plus jeune des deux est la première à briser la glace entre les deux, resserrant l'étau tranchant entre elles.
Noémie : Toujours à faire ton cinéma devant tout le monde et à être le centre du monde.
Erza : Ce n'est pas le moment Noémie.
Noémie : Si justement c'est le moment. Le moment où tu tombes enfin de ton piédestal et où tu vas peut être enfin comprendre à quel point c'est la poisse de faire partie de cette famille de merde dont je n'ai jamais vraiment fait partie d'ailleurs.
Erza : Toujours à penser qu'à ta gueule.
Noémie : Peut être, mais pas plus que toi, admet le. À croire que c'est génétique et que je l'ai peut être chopé.
Erza : Laisse moi tranquille.
Noémie : Ta "fille" a été la première victime de cette malediction, et tu n'as même pas eu la décence de choper le tueur toi même. Tes "amies" t'ont mâché le boulot...
Erza : Dégage Noémie.
Noémie : De toute façon, tout ce qui était important à tes yeux, c'était cette ordure de Holt Valentine. Vous faisiez un parfait couple d'emmerdeurs et je regrette t'avoir avoir des sentiments pour ce connard...
Erza : Ferme ta putain de gueule !
Noémie : À cause de vous deux, Julie est morte ! C'était la seule sauvablee de cette famille de bourges qui m'écoeure.
Erza : Tu sais que tu peux être aussi casse couille que Gilbert quand tu t'y met.
Noémie : Je vais prendre ça pour un compliment. Après tout il n'est pas comme ce que les gens le caricaturent souvent, ou ne l'est plus du moins.
Erza : Tu sais de quoi tu parles pour avoir vécu avec lui toutes ces années. Tu lui as aussi sucer la queue au passage ?
Noémie : On va pas passer quinze ans à se lancer des piques à la Audiard. J'ai juste envie de t'aider à terminer ton suicide foiré, ma très chère grande soeur.
Erza : Je vais t'apprendre à respecter ton aînée, p'tite soeur. Et à ne plus jamais parler de Holt de cette façon.
Noémie : Je vais te renvoyer six pieds sous terre.
Erza : Tu verras, c'est sympa là dessous.
N'en pouvant plus, un sourire confiant s'échappe des lèvres de Noémie, tout en sachant qu'elle ne fait pas le poids face à sa soeur bien plus entraînée à tuer au corps à corps qu'elle, dû à des morceaux de son passé qu'Erza ne souhaite plus aborder avec quiconque d'encore vivant, que ça soit des personnes au courant ou non de celui ci.
Le combat qui va se dérouler sous nos yeux risque d'être fort intense.
Pour autant celui ci est coupé court au moment même elles se jettent l'une sur l'autre, par un effroyable hurlement déferlant d'un enfer qu'elles ont appris à côtoyer.
De quoi nous replonger dans un présent guère plus amusant.
Erza Josse- Modérateurs
- Messages : 371
Date d'inscription : 19/08/2014
Age : 30
Re: [FIC] Ses Oreilles [Terminée]
25 Mars 2022
Bourgogne; Côte-d'Or; Dijon; Montchapet; Collège Emmanuel Macron
Retour en choc frontal à la réalité, après avoir été un peu trop absente, plongée dans ses souvenirs d'antan.
Noémie Josse se rend enfin compte qu'elle n'est plus dans le jardin de son ancienne maison d'enfance, sous la neige, sur le point de se lancer dans une bataille déjà perdu d'avance face à sa grande soeur Erza qui est plus puissante et douée qu'elle dans ce domaine, ce qui est logique quand l'on connaît son passé.
Non, la rousse aux yeux ambrés se trouve en fait toujours devant la portière côté conductrice de sa vieille Citroën encore fonctionnelle, exactement là où nous l'avions précédemment laissé avoir ce flash-back un poil trop réaliste à notre goût.
On pourrait croire qu'elle ait vraiment un saut dans le temps d'une manière inexplicable, sauf qu'elle ne s'appelle pas Kenzie Dodgera donc il y a très peu de chance pour que ça soit ça et que j'ai mon mot à dire dans cette histoire.
Par contre ce n'est tout ça qui est le plus important à ses yeux à moment précis dans le temps.
C'est plutôt ce hurlement venu de nul part qui est parvenu à la faire revenir à elle.
Cette voix féminine en détresse...
Nul doute sur l'identité de la gamine à qui elle appartient.
Ce n'est pas pour rien que j'avais précisé qu'elle était la chouchou de la prof d'histoire/géo.
Lydia Ngolgo...
3ème2...
Menacée en permanence par ses camarades de classe.
Il n'y a aucun doute sur le fait qu'après pareil cri, elle soit en grave danger.
Là, même la direction de l'établissement ne pourra pas faire comme si ils n'avaient rien entendu.
Ne pouvant absolument pas ignorer cette détresse, notre vaillante enseignante ouvre le coffre de sa bagnole pour y ramasser sa grande serfouette qui n'est jamais bien loin d'elle, avant de claquer d'un coup sec le coffre.
Désormais armée pour le pire, elle se dirige vers l'origine du bruit sans faire de détour, escaladant la première barrière venue, sous les regards interloqués des trois collégiens assis juste à côté à écouter leur rap de merde, et qui tueraient pour avoir cette prof là, d'autant plus qu'elle est bonne.
Une fois de l'autre côté de la barrière, Noémie continue sa course de Terminator en ignorant les interdictions de marcher sur cette pelouse, afin d'atteindre le local à vélo qu'elle contourne par la droite pour atteindre l'origine des complaintes de la pauvre enfant maltraitée.
Après une dernière barrière de sautée, le temps se fige instantanément tout autour de la gentille maîtresse.
Ses deux iris écarquillés se focalisent sur la grille d'entrée de la cour avant du collège.
Là où tout le coeur de l'action se passe.
Là où l'humanité montre encore une fois sa monstruosité.
Rien que tous les mots du mondes ne seraient pas suffisant pour décrire l'ignominie de la scène.
Des voix mielleuses de gosses viennent en rajouter de la dureté à tout ce qui se passe, décrivant un peu ce qui se passait actuellement.
Élève 1 : Regardez regardez ! On dirait presque une humaine normale !
Élève 2 : C'est tout ce que j'ai pu faire pour ses oreilles.
Élève 3 : Eu.... Dégueu !
Élève 4 : Je touche pas ces bouts !
Élève 2 : Il manque maintenant sa taille et ses yeux bien trop bleu à régler.
Élève 1 : Alors, ça te fait quoi d'être presque humaine maintenant !? Saleté d'elfe qui nous prenait de haut !
Élève 2 : Elle préfère chialer que de te parler Max.
Maxime : J'ai remarqué Vic.
Élève 5 : Je suis surpris que vous ayez réussi à l'accrocher à la grille sans qu'aucun surveillant n'agisse.
Élève 6 : On va avoir des problèmes !
Maxime : Que dalle ! Les pions n'ont rien à foutre d'elle !
Élève 7 : Vous n'étiez pas obligé de la foutre à poil non plus !
Élève 5 : Elle est quand même bien gaulé. En plus d'avoir deux gros atouts dans sa manche.
Maxime : Tu m'écoeures Yussuf !
Victor : Par contre je tiens à souligner que Josse nous observe et qu'elle risque d'être de son côté.
Maxime : Qu'elle vienne cette pute ! J'ai pas peu.... !
Un racloir s'abat soudainement contre son crâne, s'encastrant dans celui ci.
La stupeur mêlée à l'effroi se répand alors sur tous les témoins de cette vengeance naissante.
Au fond d'eux, ils savent qu'ils seront les prochains.
Tout ça pour avoir participé à un jeu infernal qui s'est retourné contre eux et où ils ne pourront pas s'échapper.
L'esprit de la rancoeur est venue les chercher.
Elle ne s'en ira pas avant d'avoir enterrer ces sept pêcheurs.
Maxime.
Victor.
Yussuf.
Sofya.
Imane.
Mehmet.
Ali.
Ce furent les prénoms de toutes ses victimes du jour.
Toutes abattus avec un outil de jardinage de taille de démesuré, que ça soit de la partie métallique évoquée juste avant, ou des trois dents en acier trempé situées à l'opposé.
Aucun pardon pour de tels déchets de la société.
Quand les forces de l'ordre arriveront sur place ils trouveront les corps éparpillés tout autour de l'entrée de la cour, ainsi que leur bourreau situé non loin du carnage qu'elle a provoqué, assise par terre en tenant entre ses bras une Lydia dénudée en état de choc, en train de s'efforcer de la rassurer du mieux qu'elle peut en lui disant que c'était terminé, et qu'ils ne reviendront jamais l'embêter.
Sur ce point là, on ne peut pas lui donner tort, peu importe que l'on condamne ses actions ou pas.
La délivrance fut chère payée mais au moins elle a été là, presque sans faute.
Excepté le fait que la sauveur va finir derrière des barreaux pendant un long moment, si aucun miracle n'arrive.
Noémie Josse- Arrivants
- Messages : 60
Date d'inscription : 21/05/2020
Re: [FIC] Ses Oreilles [Terminée]
Sheffield
Erza Josse- Modérateurs
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Date d'inscription : 19/08/2014
Age : 30
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