Resident Evil 9
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[FIC] Entendre Ton Sourire [Terminée]

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Message  Shiho Miyano Dim 7 Juin - 12:48

15 Août 2020

Japon; Kansai; Kyōto; Sakyō-ku; Eikan-dō Zenrin-ji

Au dernier après midi du "Hachigatsu Bon", les "Tōrō Nagashi" sont déposées sur l'eau trouble de la rivière afin de guider les disparus vers l'autre monde. Le Bon Odori se prépare pour dans environs une heure et ce sera le clou du spectacle, alors tenez vous prêt pour se moment là en particulier.
Deux silhouettes vêtus de yukatas observent les lumières se déplacer tels Jésus sur ce chemin aquatique depuis un ponton en pierre qui sert à rejoindre le temple bouddhiste camouflé par la végétation environnantes. Des inconnus habillés plus ou moins traditionnellement passent par là dans un intervalle de temps régulier, mais c'est le duo immobile qui nous intéresse car on les connaît déjà puisqu'il s'agit du couple présidentiel français au meilleur de sa forme.
Gilbert Montagné porte un kimono d'été en coton bleu gris avec des pièces de shōgi dessinés dessus, mais encore faut il savoir lire le kanji pour les reconnaître, avec des getas à ses pieds. Il à l'un de ses bras enroulé autour de la taille de sa femme un poil plus grande que lui, pendant que l'autre bras est porte vers son entre-jambe où ça lui gratte pas mal.
Shiho Miyano quand au sien, celui ci est noir à col blanc, avec une multitude de petits fleurs rouges qui parsèment cette soie ainsi qu'une paire de setta dans le même ton pour la fin, et cela donne un tout du plus bel effet qui sublime un charme déjà bien présent chez cette petite chimiste que l'on adore. Sous la chaleur de son mari, elle mange tranquillement un takoyaki qu'elle s'est achetée et qu'elle savoure en ayant un petit regard mélancolique vis à vis des flammes des lanternes qui semblent l'appeler d'une certaine manière.
Les deux amoureux discutent à leur manière, avec l'excitation pleine la bouche pour l'homme, et un calme contrastant pour la femme.

Gilbert : Punaise, j'ai trop hâte d'être à dans une heure, et aussi à demain ! Je suis impatient !

Shiho : Patience, et profite du moment présent.

Gilbert : Tes paroles sont douces comme le calme du soir et tu es belle comme la nuit étoilée...

Shiho : Elle n'est pas de toi celle là.

Gilbert : Mince ! T'arrives toujours à le deviner !

Shiho : Ce n'est pas si dur que ça, car quand ça n'est pas de toi tu fais trop ton fier alors que quand c'est une trouvaille de ta part tu parviens à rester humble.

Gilbert : Tu me connais mieux que personne.

Shiho : C'est ça l'amour.

Dit elle avec son petit regard sarcastique qui fait marrer le petit bonhomme en fermant des yeux avant de les rouvrir quand il sent une boulette de pâte chaude lui coller la joue, car la bien aimée

Shiho : Allez Akatchan, ouvre grand la bouche pour manger !

Gilbert : Merci Mama !

Avalant en étant tout content la boule au bout des baguettes, son expression change du tout au tour quand il commence à mâchouiller, devenant livide et ayant une expression de dégoût clairement visible dont il ne sache absolument pas, au contraire.
L’aliment finit recraché à la flotte, là d'où est issu la plupart de ses ingrédients.

Gilbert : Berk ! C'est du poisson !

Shiho : Tu ne savais pas ?

Gilbert : Non, j'ai toujours cru que c'était de la viande.

Shiho : Au moins tu auras appris un truc aujourd'hui.

Gilbert : En plus, tu sais bien que j'ai horreur de la poiscaille.

Shiho : Comment est ce que ça a bien pu me sentir de la tête ?

Pas besoin d'être un génie pour sentir l'ironie se dégager de cette phrase.

Gilbert : Tu l'as fait exprès !

Shiho : Peut être.

Gill fait la moue de façon enfantine, ce qui est remarqué par les passants amusés de voir ce couple original, de la même manière qu'on prend plaisir à les suivre, que ça soit lors d'aventures épiques ou lors de tranches de vie comme celle ci où il n'y a pas besoin d'une menace quelconque pour les rendre attachant.
Constatant toute cette attention sur eux, la rouquine ne peut s'empêcher de repenser à l'époque où elle était très distante des gens et où elle ne pensait qu'à sa propre sécurité, ainsi que celle de sa sœur aînée, sans vraiment en avoir quelque chose à foutre de la notion de Justice.

Shiho : Je suis vraiment heureuse d'être une super héroïne.

Gilbert : Pareil ! Défendre les opprimés, que ça en niquant des gueules en Avengers ou en jouant de la diplomatie en Président, c'est jouissif.

De chaudes lueurs se reflètent sur leurs pupilles.

Shiho : Si je venais à croiser la première version de moi même, elle me collerait une claque pour avoir oser sortir ça, car ce genre de bêtises ne mérite pas qu'on y pense. J'avais tort, et tu m'en as fait prendre conscience.

Gilbert : Heureux que tu sois heureuse à présent. Cela m'aura pris du temps à te construire ta vie de rêve, mais j'y ai réussi, et je peux mourir en paix à tes côtés.

Shiho : Là c'est bien de toi c'est phrase.

Gilbert : Exact.

L'étreinte se resserre entre les deux alors que la courtoise vieille jeune femme termine son plat.

Gilbert : Qui aurait cru que nous en serions là aujourd'hui ?

Shiho : Partis de rien, pour finir au sommet.

Gilbert : Un pianiste aveugle d'origine juive qui se produisait dans des bars pour faire parler sa passion.

Shiho : Une scientifique obligée de suivre l'héritage de ses parents sans pouvoir sortir de l'obscurité où elle se trouvait.

Gilbert : Un agent du BSAA désireux de venger les siens, quitte à faire des choix qu'il regrettera par la suite.

Shiho : Une canne épée possédée par une âme désireuse d'aventures où elle fera couler du sang.

Gilbert : Un président applaudit par son propre peuple qui s'efforce d'améliorer une situation qui semble vouer à l'échec.

Shiho : Une réalisatrice acclamée du grand public pour ses films dépeignant l'absurdité du monde où nous nous trouvons.

Gilbert : Toutes ces facettes nous définissent, et montrent à quel point on a pu évoluer avec le temps.

Shiho : Deux esprits très éloignés et pourtant très proches dans le même temps, qui forment un tout unique en son genre.

Gilbert : Cela fera une superbe chanson.

Shiho : Je te fais confiance là dessus.

Le vieillard encore gamin dans sa tête se gratte l’arrière du crâne en s’esclaffant à gorge déployée, alors que la femme de 38 ans dans un corps qui en fait 18 quand à elle préfère être plus discrète en niveau de son rire, qui est couvert par celui bien plus sonore.
Ces étrangers ont tout pour se faire remarquer par les locaux, sans avoir trop besoin de se forcer.

Gilbert : D'ailleurs en parlant de ta casquette de cinéaste, je voulais savoir une chose.

Shiho : Oui ?

Gilbert : S'en est le projet de dessin animé sur nous ?

Shiho : Le premier épisode a fini d'être écrit et je te préviendrai quand on s'occupera du doublage de nos doubles fictifs.

Gilbert : Enfin, nous mêmes sommes fictifs.

Shiho : Là n'est pas le sujet.

Gilbert : Ce sera sur quoi ce pilote ?

Shiho : Sur Carlos, le terroriste, pas le chanteur.

Gilbert : Je sais pas si lui aussi était fan du Big Bisou.

Shiho : Aucune idée, mais j'ai prévu de mélanger les deux pour donner un côté plus joyeux à ses actions meurtrières.

Gilbert : Je suis sûr que les gosses adoreront. 

Shiho : Alors que le CSA risque de faire la gueule.

Ce petit moment de tranquillité paisible, où ils peuvent d'un moment solennelle rien qu'à eux, continue avec plus un mot de leur part, alors que les dernières dernière lanternes disparaître au lointain, annonçant le fait qu'il sera bientôt l'heure du show qui les séparera temporairement.
Une voix très enfantine, en bafouillant le peu de mots qu'elle sort, qui dénote du japonais qui peut être entendu en fond sonore puisque c'est du français. 

Akemi : Maman !  Papa ! 

Une autre présence sonore se fait remarquer, plus adulte et grave à la manière d'une camionneuse de quarante an à la personnalité tant puérile que combative.

Masumi : Attends gamine ! Je vais te perdre si tu continues à courir comme ça ! 

Une minuscule chose se déplaçant assez maladroitement parvient à s'agripper aux jambes de la femme dont elle partage la même couleur cheveux et les même traits métissés. Sans avoir besoin de réfléchir longuement à son identité, il devient facilement claire qu'il s'agit d'Akemi Montagné, habillée pour l'occasion d'un soyeux yukata rose où une image de Leon Kennedy y est dessinée avec brio, reflétant bien toute la classe qui émane de ce personnage.
La gamine est rattrapée par une figure d'une vingtaine d'années qui n'est même pas épuisée du fait d'avoir couru une sacrée distance afin de suivre cette souris rapide, témoignant des capacités qui se démarquent de cette femme androgyne que vous connaissez sous le nom de Masumi Sera. Cette dernière n'est pas vêtue traditionnellement car elle n'a jamais trop aimé respecter ce type de coutumes, et à la place elle porte un tee-shirt S'abaton en dessous d'un perfecto en cuir brun, ainsi qu'un jeans gris et des tropéziennes marrons foncées.
Les cousines sont contente de pouvoir être en vacance ensemble, et Gilbert essaye de leur laisser un peu de temps en privée parce qu'il sait que tant qu'il est là, il a tendance à monopoliser la conversation et l'attention générale.
Voilà pourquoi il trouve la première excuse qui lui vient sous la main pour s'éclipser. 

Gilbert : Je vais vous laisser, sinon la parade aura du retard si je ne me pointe pas un peu avant son démarrage. 

Masumi : T'as intérêt à assurer Gilbert !

Levant son pouce gauche vers le haut avec son plus beau sourire pour signifier qui gère fougère, le jeune vieux descend du ponton vers sa droite afin de rejoindre une troupe de danseurs professionnels qui vont émerveiller les personnes présentes à l'événement dans même pas un quart d'heure. 
Restons chez les petits bouts de femmes afin de les observer centrer leur attention sur l'enfant trop gentil qui tient à elles.

Masumi : La p'tite n'a pas arrêté de vouloir monter sur ma Yamaha Artesia XT400.

Shiho : Akemi, tu ne peux pas encore te promener en moto avec Tata.

Une moue de compétition vient souligner le mécontentement de la gosse qui boude.
Cela fait un peu rire ses parents, dont la plus éloignée enchaîne sur un autre sujet.

Masumi : Je suis contente qu'au niveau des couples de notre entourage, tout aille pour le mieux. Il y a au moins ça à sauver de l'année 2020.

Shiho : Pas faux. Leon, Haruhi et Kyon ont enfin réussi à trouver comment faire survivre leur ménage à trois.

Masumi : Mama et Naru s'en sortent bien. Même ça me tracasse de savoir comment ils font au lit au vu de la différence entre leur puissances à eux.

Shiho : Ophelia et Lucy prennent une petite retraite loin du danger, sans que je sache si ça va vraiment durer éternellement cette idée, connaissant leur caractères respectives.

Masumi : Oh d'ailleurs, Kenzie m'a dit qu'elle était en couple à présent.  Tu en sais quelque chose ?

Shiho : Oui, elle s'est mise en relation avec Noémie Josse.

Masumi : C'est qui ?

Shiho : L'une des frangines d'Erza.

Masumi : Erza... C'est pas la demi ange qui sortait avec le Bolt Valentine là ? 

Shiho : Non ça c'est Ailein. Erza, c'est la rousse agressive et nymphomane.

Masumi : Ah oui je vois qui c'est !

Shiho : Par contre c'est Holt, et pas Bolt.

Masumi : Peu importe, ça reste un nom de merde.

Shiho : Même si c'est un peu vrai, ne dis pas ça devant Erza car sinon ça va finir baston à coup sûr.

Masumi : M'en fous ! J'arriverai à la dominer avec mon Jeet Kune Do.

Shiho : Je n'en doute pas.

Cette assurance de combattante plaît beaucoup à l'ancienne femme en noir, bien qu'elle craigne un excès de confiance de sa part, sachant que même si elle est douée dans son art martial, elle n'est pas encore au niveau de son plus grand frère qui était digne d'être l'héritier spirituel de Bruce Lee.
Les premiers instruments musicaux se font entendre au loin, annonçant le début imminent d'un spectacle qu'il ne faut rater pour rien au monde, ce qu'elles savent très bien.

Masumi : Allons y ! Ce serait con que tu loupes la chanson qui t'est dédié.

Shiho : Très con même.

Les deux adultes la mioche avec elles s'en vont assister à un moment d'anthologie dont on ne cesse de faire allusion, mais dont ne verra la vraie nature seulement au prochain épisode.
Restez vivants d'ici là.


Dernière édition par Shiho Miyano le Mer 17 Juin - 12:01, édité 5 fois
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Message  Gilbert Montagné Mar 16 Juin - 16:12

Le Bon odori commence aux abord du temple bouddhiste, avec tout plein de danseurs en slip avec plumes dépassant de l'arrière qui sont là pour interprèter la nouvelle chanson de Gilbert Montagné intitulée "Ma Canne en Sucre" en avant première mondiale. Ce look sortant de l'ordinaire et jamais utilisée pour ce genre de rituel, est évidemment un choix douteux du pro du micro.
Ce n'est en revanche peu surprenant de sa part, compte tenue de son excentricité hors norme et son goût marqué pour les pratiques vestimentaires tout aussi remarquable qui auraient de quoi faire bander un Macron si ils étaient portés par des gens d'une autre couleur. Cette petite description digne d'une myte dans une caverne quelconque est là pour souligner qu'on peut au moins se demander comment les religieux et autres formes d'autorités nippones ont pu accepter ceci, bien que ce serait oublier autant l'incohérence qui émane du principal orchestrateur que de l'humour délirant de ce peuple qui peut se ressentir dans leur émissions TV ou le soir au bar entre collègues.
Shiho se trouve aux côtés de sa cousine et de sa fille, dans un espace devant la la scène qui est miraculeusement dégagée, permettant à l'homme en avant de repérer sa compagne assez facilement en un seul regard. Depuis le temps où ce vieillard très frais lui avait fait la promo de ce morceau qui lui est consacrée, elle était impatiente d'enfin le découvrir en direct live.
Gillou voit tous les projecteurs pointer dans sa direction, alors qu'il se pavane comme un prince, montrant qu'il a une haute opinion de lui même, sans en être arrogant. Une ligne direct se fait entre le visuel des deux personnages, alors que la voix tonitruante de celui qui sait raviver les flammes de la passion se met à résonner dans toute la région. 

Gilbert :
Un après midi d'été sous les palmiers !
J'ai fêté mon mariage avec ma bien aimé !
Un verre de rosé dans ma main de gaucher !
Des vêtements ensanglantés qui me souillaient !
J'ai vu la mort enfin la mort pour la première fois !
Puis la vie m'est revenue pour recouvrir ma foi !
Là je t'ai vu, fine et élancée !
La voix dure, rabouine et agacée !
Je n'aurais jamais cru qu'on deviendrait aussi proche !

 Une pléthore de couleurs orientées du rose au violet inondent l'imagerie de ce clip vidéo plus vrai que nature, tandis que tout un monde éloigné du duo emblématique de cet univers Resident Evil afin de leur permettre de vibrer ensemble sans aucune perturbation quelle qu'elle soit.
Vient alors le refrain.

Gilbert :
Yeah, ouais toi ma Canne en Sucre !
Oh ouais toi celle qui est mon lucre !
Tu me fais vibrer autant que le Rock 'n' roll !
Qu'est ce que j'adore te faire la gaudriole !
Te prendre sur la table devant notre enfant !
Han han han han han han !

La personne à qui est destiné ce message aussi subtile qu'une météorite islamique, est surprise par ça, sachant que son bon mari peut paraître beauf dans la vie de tous les jours, mais quand il s'agit de se mettre à la plume, il est tout aussi romantique qu'un Victor Hugo.
Paralysée par les glaives du temps qui l'empêchent de réagir, elle ne peut que devenir spectatrice de ce qui va suivre.
Quelques souvenirs d'Automne viennent soudainement se mêler à la réalité, laissant la prestation musicale graveleuse s'estomper progressivement pour ne devenir qu'une ambiance de fond ne servant qu'à accompagner ce qui va suivre.
Deux jours seulement après de belles retrouvailles familiales, Ai Haibara, comme elle se nommait à cette époque là, a retrouvé des couleurs et elle se nourrissait mieux aussi il faut dire. Dans deux semaines, elle retrouvera son état normal, bien moins déplorable à voir qu'un squelette ambulant qui est sorti de son placard.
Ce jour là, Leon Kennedy revint temporairement au Japon après ses mésaventures risquées aux États Unis, entre son boulot à la DSO auquel il ne prête plus tant que ça d'intérêt, et sa chasse aux Corbeaux. D'autant plus que depuis sa rencontre avec Gin, les Hommes en Noirs tentent de lui tendre des pièges sournois dès qu'ils le peuvent, y compris durant ses heures de travail d'agent gouvernemental.
Pour l'instant, il a évité de finir comme Lucy, sans savoir combien de temps il parviendra à tenir sans être blessé, ou pire, crever.
Quelle ne fut sa surprise de découvrir à son arrivée quelques nouvelles figures dont ce fut la première fois qu'il en faisait connaissance. Il y avait Tsuruya Kudō, l'hyperactive garçon manquée qui en sait beaucoup trop sur les secrets grâce à sa famille malgré le fait qu'elle en ait pas grand chose à faire personnellement. Masumi Sera, l'intrépide garçon manquée qui maîtrise le Jeet Kune Do grâce à son son frère Akai. Et Mary Sera, l'irascible matriarche qui a elle aussi été rajeunie contre son grès après avoir faussement cru à un retour d'entre les morts de son défunt mari.
De quoi fournir quelques morceaux de conversation mémorables entre mêler entre elles, observées tant par un Zarick silencieux et une Shiho rajeunie que par sa version futuriste dans le présent.

Mary : Quelles sont vos compétences en combat ?

Leon : Ma spécialité est le Taekwondo, mais j'utilise aussi du Jiu-Jitsu, du Kali, des prises de Pro Wrestling, du Krav Maga et du Systema. Ainsi que quelques rares surprises que je garde sous ma manche pour surprendre mes adversaires si ce que j'ai déjà cité ne marche pas.

Masumi : Moi, le Jeet Kune Do me suffit amplement ! 

Leon : Pourtant j'ai souvenir d'avoir réussi à te mettre à terre la première fois qu'on s'est vu. Dans cette ruelle tard le soir.

Masumi : Ah ouais c'est vrai... Ah ah ah !

Tsuruya : Vous avez fait des trucs cochons c'est ça ? ?

Masumi manque de s'étouffer dans son verre.
Mary lèves les yeux au plafond.
Leon se marre.
Zarick se remémore la scène mentionnée telle qu'elle s'est vraiment passée.
Shiho s'imagine la même scène mais où ça finit bien plus chaud avec la variante proposée par la fille aux cheveux verts.
Ce doux moment à revivre se situe pourtant durant l'une des pires périodes de sa vie, et prouve que même quand le désespoir est maître des lieux, il y a toujours moyen de passer outre ses griffes avant qu'il ne revienne inexorablement à la charge.
Un coup de feu ramène l'âme aux nombreuses vies à la prestation de son homme, où un drame se produit. Le chanteur s'écroule sur scène, touché par un tireur embusqué dont la provenance ne peut être située par la témoin impuissante. Cette dernière voit ce château construit à partir de ses propres cendres s'écrouler devant elle.
D'habitude si calme et maîtrisée dans ses action, elle se lâche complètement sans réfléchir une seule au danger dans lequel elle risquait de se mettre afin de se précipiter au chevet de son mari en espérant qu'il ne soit pas trop tard.
Vu le trou duquel s'écoule des litres d'hémoglobine au niveau de sa tête, on pouvait difficilement faire quelque chose pour lui.
Quand cette amère constatation la frappe au plein cœur, le dégoût se met à  remonter par l’œsophage afin de ressortir par la bouche sous le forme d'une bouillie immonde dont l'odeur résume très bien l'atrocité de la situation.
À présent, Gilbert ne pouvait plus entendre son sourire.
Qui a fait ça ? 
Se demande t-elle alors qu'une rage informe prenait rapidement la place sur cette tristesse qui lui faisait mal.
Une réponse glaciale vient poignarder ses talents avec une telle méchanceté que même Machiavel serait choqué par une telle prestance du côté obscur de la Force.
Le loup s'approche de l'agneau sans crainte, sûr de lui, en la dominant de par sa taille et son charisme,  sans compter sur les traumas qu'il lui a déjà infligé jadis.
Aucun berger ne viendra en aide à la bête acculée.

Gin : Sherry..

Shiho : Pourquoi... ? Pourquoi tu ne peux pas rester mort ?

Gin : Tu sais très bien que jamais je ne partirai sans toi.

Shiho : Connard...

Gin : Je sens que tu meurs d'envie de me tuer. Alors essaye. Montre moi ta puissance actuelle ma Silver Bullet.

Shiho : Si c'est si gentiment demandé.

Voulant faire sa technique habituelle d'attaque guépard,  la membre des Avengers n'avait pas prévu qu'une autre menace pouvait surgir pour l'empêcher de décoller.  Plus précisément un coup de pied bien placé sur le côté droit du genou de ce côté là, le faisant claquer dans une position pas naturelle du du toit, et forçant Shiho à pousser un cri lié à cette blessure.
L'assaillant surprise est nul autre que Masumi, à la stupéfaction de sa cousine.

Shiho : Masumi ! Pourquoi !?

Masumi : Pardon Itoko. Je suis obligée d'obéir à mon maître.

Zebediah : Comme elle est charmante cette petite peste !

Cette voix sonnant so british est moins flippante mais plus irritante aux oreilles de celles que ces deux êtres infâmes ont souillé.
Killgrave et Gin, encore une fois ensemble, pour le pire.
Un visage pourpre apparaît de derrière le dos de la pro d'un seul art martial en se dandinant comme si il était le maître du monde, sans aucune limite, et qui peut se permettre de tout. Son assurance horripile au plus au point notre pauvre canne en sucre qui réfléchit à un moyen de se tirer de ce guêpier tout en évitant d'être déconcentrer par la perte de l'être qui était tout pour elle, ce qui est loin d'être une tâche facile.

Zebediah : Nous t'avons manqué ?

Shiho : Ophelia a été trop gentille avec toi. Je m’assurerai que tu ne reviendras pas d'entre les morts.

Zebediah : Tu dis ça comme si tu étais ne position de force, ce qui n'est pas le cas.

Son visage se rapproche de celui de la métissée en lui faisant un petit bisou sur les lèvres qu'elle ne peut éviter, entravée par ses chaînes à la manière d'une esclave des temps anciens. Jamais elle n'avait ressenti un mélangé d'émotion aussi intense, et elle rêverait de pouvoir elle aussi se transformer en super démon qui défonce tout quand on lui prive de son être aimé.
Ceux qui auront cette référence montreront qu'ils connaissent décemment cet univers.

Zebediah : Que comptes tu faire petite conne ? Tu crois vraiment que tu aurais pu échapper aux ailes des corbeaux ?

Gin : La partie est terminée.

Zebediah : Avant de éliminer, moi et mon ami allons profiter une dernière fois de cette relation commune que nous partageons avec toi.

Shiho : Non...

Toute trace de colère s'évapore par chacun des orifices de la proie, ne laissant qu'un effroi irrespirable.
La pauvre biche acculée ne peut rien faire face à ce duo de chasseurs compétents, et ce n'est pas une intervention miraculeuse d'un Leon S Machina qui l'empêchera de revivre un traumatisme habituel cette fois, alors que les bougres devant elles sortent enfin leur fusils afin de la torturer.
Ce spectacle nauséabond est d'une fatalité nihiliste, de quoi plaire à Schopenhauer au point de le faire bander. Évidemment, c'est la souffrance ici qui le fait vibrer en son intérieur, pas l'acte en lui même.
Nous, spectateurs extérieurs, nous ne pouvons rien rien faire pour l'euthanasier.
Chacun tire son coup dans le derrière de l'animal, sans parvenir à la faire saigner, au contraire. Le seul liquide qu'elle couler au fond d'elle n'est pas aussi charmant, la forçant à fermer les yeux en faisant de son mieux pour respirer sainement et penser à autre chose chose en attendant que ça passe.
D'un coup, une vive douleur causée par une déchirure lui fait rouvrir les yeux en sueur, dans la nuit la plus noire possible.
Shiho halète tel un chat assoiffé dans le désert,  s'épongeant le front avec sa main droite. Depuis le temps où il vit ces cauchemars hebdomadaires, elle devrait y être habituée, or cela lui toujours aussi mal et quand elle parvient à revenir à la réalité, il lui faut une demi heure à peu près pour se remettre de ses émotions.
Ce rêve obscure était particulièrement efficace aujourd'hui pour la mettre en piteux état mental.
Quelques secondes après le réveil, la lumière fut.
De chaleureux bras viennent la conforter au moment où elle en a le plus besoin, lui rappelant que ce passé qui la hante n'est plus son présent et que dans le futur, il y aura toujours quelqu'un pour la réconforter lors de ces crises quand elles se produisent. 
Heureuse de ne plus avoir besoin d'étouffer ses sentiments sous un masque inexpressif, elle explose en larme comme on ne l'a jamais vu auparavant, montrant sa faiblesse à celui qui ne s'en moquer pour rien au monde.
Après tout, ils ne sont que tous les deux dans cette chambre d'hôtel.
Ce secret restera leur secret.
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Message  Shiho Miyano Mar 30 Juin - 23:38

France; Bourgogne; Côte-d'Or; Dijon; Les Grésilles

Depuis le mois de Juin, c'est la guerre ici, et le fait que le gouvernement ait été temporairement court-circuités par les actions des Maxime Moulin et de Fabuleux, il n'a pas pu agir face à cette nuée de cafards qui s'est multiplié de tous les horizons en ce concentrant sur ce même territoire où l'un des leurs a eux les pattes brisées par d'horribles pigeons sadiques en mauvaises santé.
Ce champ de bataille n'a pas reçu l'aide à temps et est désormais désertée par ses habitants qui sont partis pour la plupart tout seul, puis le reste a été extradé par l'armée, et quand je dis l'armée, ce sont pas les réservistes. Une fois tout ce beau monde dehors, il ne reste plus qu'à attendre qu'ils aient fini de s'entre tuer avant de prendre possession de l'immense fort.
Quelques courageux reporter de guerre sont présents au sein de la cité déchue afin de suivre ce qui s'y passe et pour faire ud sensationnel bien entendu, faut pas s'y tromper, même si évidemment ce n'est pas souvent l'idée du mec qui est au cœur du danger bien sûr. Il ne fait qui suivre les ordres et survivre comme il le peut de son côté, comme c'est le cas avec Hitori Seizon de la chaîne japonaise NHK World qui diffuse dans 17 pays à travers le monde, y compris celui du coq et du bon vin.
Cette brave femme a réussi à ne pas se prendre une balle perdue depuis qu'elle est enfermée dans cette forteresse et s'est rapprochée des deux belligérants de ce conflit, au point où elle est sur le point de conclure une paix entre eux, et la cérémonie a lieu Bibliothèque Municipale Champollion. Afin que ça fasse moins sordide, les corps qui jonchent ce lieu sont jetés dehors, comprenant entre autre un escroc de BFM TV dont il ne restait plus que le squelette puisqu'il faisait parti des premières victimes de cette bataille, et un caméraman de la WHiH World News qui n'a pas eu ma chance de se barrer contrairement à ses collègues.
Tout sera filmé bien entendu, c'est comme cela que je peux vous le montrer.
Au sein de celle salle de réunion de la médiathèque, les deux chefs se ressemblant beaucoup, tant au niveau physique que du caractère, se font face avec leur combattantes attitrés rangées derrière eux, alors que notre japonais sert de médiatrice en se tenant d'un des côtés de la table alors que son équipe est de l'autre côté.
Mais avant de commencer à visualiser ce moment marquant, présentons un peu les deux principaux acteurs.
Nous avons Colt Valentine qui porte une arme de cette marque à sa ceinture et qui possède les mêmes cheveux noirs et yeux verts que les sosies d'Erza Josse derrière lui, à la différence près que lui a une grosse beubarbe mal taillée d'intégriste alors qu'elles portent le voile islamique qui cache pas mal leur beauté extérieur. Voici le camp des Maghrébins qui sont à l'origine du bordel en ayant fait n'importe quoi avec le soutien de la Police Nationale.
Opposé à lui se trouve Golt Valentine à la tête des Tchétchènes venus venger l'un des leurs, muni de son regard bleu perçant et de ses cheveux blonds nous rappelant son origine du Nord Est. Ses gaillardes en sa compagnie ressemblent elles aussi un peu trop à la rouquine qui était en couple avec Holt Valentine.
Vous le sentez vous aussi qu'il y a du clonage dans l'air, or cette fois ci Umbrella n'a rien à voir avec le bousin, contrairement aux merdes de notre cher Paul qui ne mérite pas de souiller le nom Anderson.
Les vrais coupables faisaient partis de l'État Français sous Chirac, et ils ont tous fini impunis. Certains sont même encore en politique à cumuler les mandats pour s'en foutre plein les poches sans se rendre compte que tout le monde les déteste.


Présentations étant faites, un échange plus ou moins courtois pouvait avoir lieu.

Colt : Bijour Golt.

Golt : Tu arrives à articuler un mot sonnant à peu près français, il y a de l'effort.

Colt : Khayina ! Sa'ajeuluk tabtalie lasanaka !

Golt : Au temps pour moi, je me suis trompé.

Colt : Sawf yantahi bik almataf fi aljahim mae alkufaar likharqihim al'iislama !

Golt : Je sais que ton Islam devient très présent dans mon pays natal et mon pays d'accueil, mais ce n'est pas Mon Islam et ça ne le deviendra jamais. Pour rien au monde que je ne me mettrai du côté des Saoud qui sont des enfoirés d'arabes ! Je préfère encore sucer la bite à Trump que d'être de votre côté.

Hitori : Calmez vous. Il faut faire la paix.

Golt : Elle a raison. Cette guerre a trop duré.

Juste après avoir dit ça, il claque des doigts, ce qui produit la fermeture de toutes les portes et fenêtres dans la pièce sans prévenir, ce qui alerte immédiatement le roi de la banlieue qui, déjà tellement énervé que de la fumée sort des narines, sait très bien qu'on vient de le piéger et tente de réagir au quart de tour en sortant le vieux 1911 de son qamis sans savoir que c'est déjà trop tard.
Les premiers symptômes de la mort qui s'invite sans notre consentement finissent par se montrer, avec le nez qui enfle, la salive qui est sécrétée abondement, des difficultés à respirer et les pupilles qui se contractent. Étonnamment seuls les "jeunes" de la cité sont touchés par ce fléaux des Dieux, sans qu'aucun ne puisse répliquer à coup de kalash car quand l'ennemi n'est pas physique, c'est moins facile de s'en débarrasser.
Face à ça, l'équipe de télévision et les russes vont bien, et l'un d'eux en particulier se marre bien.
Golt observe son rival tenter de se retenir de vider le contenu de son estomac sur le sol en vain car c'est finalement ce qu'il fait quelques secondes plus tard avant de se chier littéralement se dessus, enrobant le tout de pisse, pour conclure avec une perte de conscience qui sera suivi par des convulsions préparant un trépas horrible par asphyxie.
Colt sait maintenant ce que ça fait de renifler le gaz sarin.
Les survivants révèlent alors devant les yeux du monde entier qu'ils avaient calculé le coup depuis le début avec une mise en scène sordide et cynique faite pour mettre en confiance les futures victimes, enlevant les minuscules bouchons de nez développés par UNIT qu'ils s'étaient mis dans chaque narines pour s'assurer de ne pas respirer l'arme chimique.
Il fallait juste tenir en apnée, ce qui était plutôt facile car...
Oh mon dieu, une chauve-souris enragée !
Ne vous faites pas mordre !

Japon; Kansai; Kyōto; Sakyō-ku; Moon Boots Hôtel

Trois heures du matin au pays du soleil levant alors que la soirée ne fait à peine que commencé dans celui du chaud vin, et les nouvelles des meurtres en direct des islamistes radicaux à Dijon font énormément parlés d'eux sur la grande toile d'araignée qui est tissée entre les continents de toute la planète. Comme d'habitude, les camps du Bien et du Mal sont vite fait défini par l'un d'entre eux, alors que les premiers se rangent du côté du défunt Colt Valentine qui était innocent, et les seconds, les fachos, se mettent derrière Golt qui était encore rangé dans les cases méfiances ou ennemis il n'y a pas encore si longtemps que ça.
Vous imaginez le bordel que ça a créé cette unique solution finale qui ferait pleurer de joie n'importe quel vieil allemand planqué en Amérique du Sud.
Shiho Miyano, elle, elle s'en fout complétement pour l'instant car même si elle a tout suivi depuis la TV du bar vide et sombre où elle se trouve, elle n'a pas la tête à ça durant cette nuit. Trop occupée à se saouler afin de faire un coma éthylique et se rendormir, surtout quand on sait déjà que l'alcool marche très bien sur elle.
Déjà un peu dans un état second, elle n'entend ni l'employé de service à cet horaire se barrer de derrière le comptoir pour aller aux putes, ni sa cousine, pourtant pas subtile pour un sou, venir s'aventurer dans ce territoire obscure parce qu'elle non plus n'arrive pas retrouver le sommeil après avoir été réveillé par un cauchemar bien trop réaliste à son goût.
Ce n'est que quand une main se pose sur son épaule avec la puissance d'un Chris Redfield au repos qu'elle recrache le contenu de son verre devant elle comme l'ivrogne qu'elle est en ce moment même. Cela fait bien rire Masumi Sera qui s'installe sur le siège adjacent et en profite pour appuyer encore plus la référence implicite que j'ai faite auparavant.

Masumi : Tu ne vas pas encore couché avec le premier détective privé qui va se pointer ici ?

Shiho : Et pourquoi pas !? De toute façon, ce ringard de Silver l'argenté ne se rappelle même plus de notre première aventure, alors donc bon pfff !

Masumi : Ah bon ?

Shiho : Sa mémoire est comme une biscotte qui cracotte ! Normal quand on a vécu aussi longtemps que lui !

Masumi : Il y a encore de l'alcool au moins derrière le bar ?

Shiho : Peut être ! Peut être pas ! Je sais pas !

La garçon manqué passe par dessus le comptoir avec aisance pour se dégoter le gros lot elle même.

Shiho : Attends mais ZZ Top, ça se prononce Zizi ! C'est rigolo !

Masumi : Tu n'arrives pas à dormir non plus Shishi ?

Shiho : Non... Encore ces hantises qui sont là.

Masumi : Moi aussi... Sur la mort de mes frères.

Shiho : Mes viols...

Masumi : Pas facile de vivre avec, mais faut faire avec.

Shiho : Exactement...

Masumi : Buvons en notre santé !

Prenant la première bouteille de bourbon qui lui passe sous la main avant de retourner auprès de sa cousine sans pour autant reprendre immédiatement sa place puisqu'elle a remarqué quelque chose qui lui plaît pas mal.

Masumi : Tu veux que je mette un peu de musique Shishi ? 

Shiho : Ouais allez !

Sans perdre de temps, la grande gamine mentale se précipite vers le juke-box au fond du bar afin d'y glisser un yen et de choisir une chanson qui mettra un peu de festivité dans l'air.


Sous un rythme très funky, Masumi reprend place aux côtés de celle qui faut partie de sa famille afin d'essayer de la soutenir moralement autant qu'elle peut, même si elle sait qy'elle sait se débrouiller seule.

Masumi : Tu veux me parler un peu de ton cauchemar.

Shiho : Tu ne vas pas aller trifouiller dans mes rêves à la Nolan j'espère !?

Masumi : Hein ?

Shiho : Non rien ! 

Sentant qu'il faudrait s'exprimer en première, la détective privée boit un coup puis se lance sur sa mauvaise expérience à elle.

Masumi : Moi j'ai encore rêvé du même truc habituel.

Shiho : Celui du repas familial qui tourne mal ?

Masumi : Oui. J'en ai marre...

La chatte tristounette soupire en posant sa tête entre ses mains, elles même posées sur le comptoir, tout en gardant ses yeux rivés sur sa belle cousine.

Masumi : C'est toujours la même chose... Nous sommes tous les quatre assis sur la table du salon, dans notre maison à Londres. Moi, mes frères, et ma mère. Papa est en retard, ce qui inquiète Mama.

Shiho : Ensuite c'est le drame.

Masumi : Papa rentre en sang à la baraque,  et tout part en couille. Shū-nii se fait abattre par un tireur d'élite à travers l'une des fenêtres. Mama est touchée par un tir de lance roquette. C'est alors qu'un brasier apparaît de nul part...

Shiho : Encore un ouvrier qui a dû jeté un mégot par terre.

Masumi ouvre grand les yeux, interloquée et cherchant à comprendre la référence.

Masumi : Hein ?

Shiho : Tu sais, Notre Dame de Paris.

Masumi : Ah ooouuuiiii !! La première des sept cathédrales qui ont flambé en France !

Shiho : Pardon de t'avoir coupé avec ma remarque sarcastique.

Masumi : Pas de problème ! De toute façon c'est toujours la même chose. J'assiste impuissante à Kichi-nii qui est consumé par la flamme avant que ça soit à mon tour d'être enveloppée par elles. C'est là que je me réveille toute trempée, le coeur serré et essoufflée.

Shiho partage un vécu similaire quand ses hantises viennent souiller son sommeil et qu'elle s'extirpe de celui ci. Une compassion exemplaire unit les deux victimes de traumatismes différents mais qui leur font craindre de tout perdre un jour sans prévenir.
Plus aucun mot ne vient d'elles, seulement les voix perceptibles provenant de la télévision toujours allumée, dont entend bien ce qu'il se dit depuis que la chanson qui avait été lancée s'est arrêtée.
Nos survivantes prennent le temps de se resservir toit en écoutant ce qui s'dit et en observant deux figures qui sont familières pour l'une d'entre elles, s'étant déjà bien renseignée il y a plusieurs années de ça après avoir leur tête dans les journaux.
Il s'agit de Takeru Tominaga , un petit réalisateur qui a su s'élever très rapidement pour se faire un nom dans le cinéma international, et de sa femme Yuki Mayu, sa femme qui est une gravure idol avec une beauté resplendissante. Un scandale d'agression sexuel est venu entaché sa réputation au gars, même si il a été prouvé par la suite que c'était bidon, et c'est dont ils sont en train de discuter en plateau à l'heure actuelle.
Celle qui ne les connaît que très vaguement, s'exprime sur le sujet qui fâche.

Masumi : Je trouve ça con tous ces faux témoignages qui viennent entacher ceux des vrais victimes.

Shiho : Que veux tu !? Les connards, ou en l'occurrence là les connasses, sont partout !

Masumi : En tout cas elle est mignonne sa compagne ! Ils en ont de la chance dans le showbiz de pouvoir finir avec des top modèles même quand ils sont plutôt moches.

Shiho : Tu voudrais aussi avoir des canons rien que pour toi ?

Masumi : Des hommes oui. Pas des femmes. Je ne suis pas de ce bord là !

Shiho : Fais gaffe à ce que tu dis, je ne suis pas d'humeur à me fritter une horde de défenseurs du Bien.

Masumi : T'inquiète, il n'y en a pas ou presque pas ici !

Shiho : Pas faux.

Masumi : Par contre pourquoi le nom de cette nana me dit quelque chose ?

Shiho : Tu as peut être déjà dû entendre parlé de l'incident de la 4ème saison de Idol Survival.

Masumi : Eeeuuu... Non ça me dit rien ça.

Shiho : Ou alors tu as entendu des ragots sur elle car je crois qu'elle en a été victime.

Masumi : Ouais c'est ça ! Elle a la sale réputation de coucher à tous ce qui bouge pour avoir des rôles, bien que ces rumeurs ont diminué depuis quelques temps, sûrement à cause de son mariage je dirais.

Shiho : Oh tu sais, on appelle ça, pomper de l'argent à Weinstein.

Dû aux effets de l'alcool, cette blague salace qu'elle ne sortirait pas en temps normal, ou alors seulement ne privé avec l'amour de sa vie, la fait marrer comme pas permis, ce qui contamine celle qui raffole déjà de base de ce genre d'humour bien grivois, qui aurait de quoi appâter un Tommy François un peu farceur et rancunier après s'être fait virer de Ubisoft.
La chimiste carburant à autre chose que de l'eau manque de se vautrer par terre en se levant de son tabouret afin d'aller mettre une petite piécette dans la machine à sons géniaux non loin de là, histoire de continuer à faire la fête comme il se doit.
Cela n'empêche pas son interlocutrice de poser une question en se faisant bien entendre.

Masumi : Qu'est ce qui s'est passée avec cette émission TV !?

Shiho : Un traquenard organisé par des bioterroristes !

Masumi : Ah merde...

Hésitant sur le choix assez impressionnant de pistes à jouer, la métissée décide de s'élancer vers l'inconnu avec un récent morceau provenant du J-Rock, qui risque de bien réveiller tous ceux qui logent dans cet hôtel vu que le volume sera mis à fond, afin de permettre à l'éternelle figure bourrée de faire vibrer son corps en essayant de ne pas s'effondrer au sol.


Durant cette transe hypnotique, la madame se lâche complétement sur le résumé de la tragédie de 2014.

Shiho : Hormis ces deux là, tous sont morts dans l'équipe et les candidats ! Il y avait aussi un enculé d'Umbrella et ses sous fifres ! MORTS !!! Une membre de TerraSave a été crevée aussi ! Une escouade du BSAA ! Décimée !! Pareil pour ces blaireaux de la Shén Yā ! PERSONNE NE PEUT BATTRE LA MORT !!! AH AH AH AH !!!

Tournant sur elle même à une seule reprise, ce qui devait arriver arriva.
D'abord elle tombe à la renverse, sur le dos, en renversant une table passage.
Ensuite du vomi sort de sa bouche pour se répandre sur ses fringues, les salissant.
Et pour finir, elle replonge dans le monde des songes, en réussissant à rester magnifique malgré son état actuel.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, mais permet de faire sortir ce qui nous chagrine profondément.
On pourra rajouter à cette liste les sermons du personnel de cet établissement à son réveil.
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Message  Miku Hinasaki Dim 19 Juil - 0:58

16 Août 2020

Kyōto; Gion

Au petit matin, le soleil levant éclaire de sa douce chaleur tant les les commerçants qui ouvrent boutiques que les habitants qui vivent dans ces maisons traditionnelles nommées "machiya", donnant un style datant d'un ère plus ancien qui plaît énormément aux touristes, tout autant que ce qui fait le charme de l'un des rares hanamachi encore existant dans ce pays, c'est à dire les quartiers où travaillent les célèbres Geishas.
D'ailleurs, leur salons de thé, ou "ochaya", font de très bon chiffres d'affaires, et cette ville connue pour préserver les vieilles coutumes japonaises est d'ailleurs là où il y en reste le plus, ce qui est plutôt sympa de la part de ce qui était l'ancienne capitale de cet archipel imprenable.
Si je vous décris ce folklore, ce n'est pas pour rien, car ce sera important pour les suite.
D'ailleurs, vous ne savez peut être pas bien ce qu'est tune geisha exactement, et ce serait que de plonger la tête la première dans un sceau de calomnies salissant la profession que de croire que c'est une prostituée en kimono.
Ce formidable métier est uniquement par exercé par des femmes, et peut être des travelos, jusque là vous me suiviez en évitant de monter sur vos grands chevaux si vous êtes un défenseur de la justice sociale. Ce sont des artistes en divertissement et spectacle de la culture japonaise qui exercent cela en tant que dames de compagnies pour une clientèle plutôt aisée et leurs salaires à elles est plutôt généreux.
Toujours vêtu d'un kimono et du maquillage qui va avec, elles sont souvent confondues avec des prostituées par les occidentaux, dû à plusieurs facteurs distincts comprenant leurs lieux de fréquentations qui étaient généralement les mêmes, le fait qu'autrefois les clients pouvaient acheter leur virginité, ou encore après la Seconde Guerre Mondiale où des péripatéticiennes s'exerçaient dans les onsen en se faisant passer pour des geishas.
L'apparition des boules en leur nom n'a pas aidé non plus, il faut dire.
En réalité, c'est mal vu pour une geisha de subvenir aux besoins sexuels de la personne qu'elle s'occupe et ça ternie donc sa réputation si elle venait à pratiquer cela.
Voilà qui est clarifié pour ces bonnes femmes qui ne méritent pas qu'on ternisse leur réputation.
Une Yamaha Artesia XT400 d'un bleu bien poli est en train de faire éclater les tympans de tous les passants avec son moteur qui rumine bien, alors qu'à son bord nous avons deux personnes casquées, dont François Hollande d'en fait pas partie s'y trouvent. Celle a l'avant conduit un poil trop vite si vous voulez mon avis tandis que celle derrière sert bien afin de me être lâchée en cours de route.
Pas besoin de garder un suspense inexistant plus longtemps.
Masumi Sera n'a pas trop changé de tenue par rapport à la veille, étant juste passée de Sabaton à Queen avec en prime le drapeau de son pays de naissance, tout en échangeant aussi ses sandales pour des Tod's en cuir, donc des chaussures fermées, ce qui risquerait de déplaire à son nouveau petit ami qui préfère quand on voit ses pieds en fait.
Quant à Shiho Miyano, elle a laissé son yukata de côté pour l'instant pour des habits qui sont moins important à être abîmer si jamais il y a un imprévu du type musclé car on est jamais sûr de rien, bien qu'elle compte sur sa cousine pour la couvrir et lui éviter une transformation. Pour les vêtements en eux, nous avons un tee-shirt rouge foncé sans manches au col roulé, un short beige et des mocassins noirs en relief de crocodile à bout pointu.
Toutes les deux se rendent vers un endroit reculé dans une ruelle paumée de ce quartier de la vieille ville afin que celle qui avait jadis pour surnom Sherry présente une de ses connaissances à sa cousine enfantine, et aussi pour discuter avec cette personne dont l'identité nous est inconnu à propos des Feux de Daimonji qui auront lieux ce soir et où le couple présentiel est convié.
Quel planning chargé pour le PDG de la France et sa fidèle compagne !
La maison devant laquelle elles s'arrêtent n'est pas très grande et pourrait être facilement ratée tellement elle est discrète. Cette "okiya", demeure où les geishas vivent, a quelques lanternes pour éclairer l'entrée la nuit, ainsi qu'une basse et courte palissade à perches qui accompagnent de la verdure se trouvant sur le côté droit de l'habitation.
La motarde coupe le moteur et range les clés dans son blouson en cuir avant de descendre de sa bécane sous l'attention de quelques vieillards un peu curieux qui se marrent en vôtant de nouvelles jeunettes traîner dans le coin, de jour qui plus est. D'autant plus que le fait que leurs visages soient métissés n'aident pas à ne pas se faire remarque, car autant dire que tous les habitants du coin sauront qu'elles sont ici ces beautés inégalables.
La passagère aux cheveux auburn se laisse glisser hors du deux roues afin de rejoindre la garçon manquée sur le plancher des vaches, qu'elles foulent pour se rendre devant cette porte en bois qui les mènera à l'intérieur, mais pour cela elle appuient sue la sonnette afin de faire savoir leur présence à la propriétaire.
Pour patienter, l'une d'elle décide d'engager un peu la conversation qu'on avait laissé au moment où l'ancienne femme s'apprêtait à détailler son mauvais rêve où elle avait assisté, impuissantes, à la mort de ses proches des lèvres de Killgrave et des mains de Gin.

Masumi : Elle avait un pseudonyme comme toi ton amie de l'organisation noire ?

Shiho : Non. Elle servait juste à fournir des informations de qualités, rien de plus. Juste une collaboratrice. Elle nous a aidé en 2015 quand il fallait lutter contre eux.

Masumi : Il y a tellement de choses dont je ne suis pas au courant sur les opérations de l'époque qui ont été menées par toi, maman, Baptiste, Naru et Leon.

Shiho : Il y aurait de quoi de faire une trilogie entière, et j'aimerais que Sam Raimi la dirige.

Masumi : Tu pourrais produire ça ? 

Shiho : Pas bête.

Une ombre se dessine de derrière cette énorme planche vertical qui est alors coulissé vers la droite du nouveau personnage qui se révèle à nous sous la forme d'une geisha de 35 ans qui a tellement d'expérience qu'elle a pu devenir l'okāsan de cet endroit en y élevant ses pensionnaires comme si c'étaient ses propres filles.On peut reconnaître sa position en ce lieu dans le fait qu'elle ne possède quasiment, voir des fois pas du tout, de maquillage sur le visage, gardant juste le kimono qui avec la profession, rosé foncé à son cas à elle.
Reconnaissant sur les deux visiteuse celle à qui elle doit sa liberté actuelle, elle s'incline de 45° afin de démontrer cette profonde gratitude qu'elle a envers elle, ce qui surprend énormément la fille Sera qui ne peut pas s'empêcher de s'exprimer immédiatement à ce sujet.

Masumi : Ah ouais quand même ! Je ne m'attendais pas à ça !

Shiho : Masumi, je te présente donc Furawā Dāku. Dāku-san, je te présente ma cousine, Masumi Sera.

Furawā : Enchantée de faire votre connaissance Sera-chan.

Masumi : Le plaisir est de même.

L'hôte les faire entrer et à trois, elles se rendent vers un petit salon où il y a déjà quelqu'un, l'une de ses "enfants".
Cette Maiko, terme qui désigne les apprenties geishas, de 15 ans au maquillage très prononcé possède les éléments qui indiquent sa position hiérarchique comme on pourrait l'appeler. Tels que la lèvre du bas étant la seule à avoir du rouge à lèvre, la coupe nihongami pour les cheveux avec comme garnitures des kanzashis agrémentés de lycoris rouge qui sont de saison, et pour finir le long kimono, noir pour elle, qui touche le sol, l'obligeant à le relever de la main gauche en marchant, qui est fermé grâce à un obi de 6 mètres de long nommé darari-no-obi
Cela fait beaucoup de termes techniques, je sais.
De courts hochements de la tête sont faits de sa part pour saluer le trio qui vient de ne pénétrer dans cette pièce où elle est déjà en train de leur servir de saké dans de petites coupes prévues à cet effet.
Masumi est tellement subjuguée par ce pan de la société japonaise qu'elle ne connaissait que très vaguement que sa cousine est obligée de lui foutre un coup de coude sur le côté de bassin puis en de pointer ses pieds pour lui faire comprendre qu'elle a oublié de retirer ses chaussures à l'entrée.
S'absentant en vitesse pour le faire, non sans être embarrassée par cette erreur de demi-étrangère, cela laisse le temps aux deux vieilles connaissances de s'installer devant une table à même le sol, avec les pieds recouverts de tabis pour la tenancière et étant nus pour notre très belle Shiho.

Shiho : Comme mon mari, elle ne peut pas s'empêcher de se faire remarquer, même involontairement.

Furawā : Ce n'est pas très dérangeant. Tu m'avais dit qu'elle vivait en Angleterre. Nous avons déjà eu des étrangers par ici, et ils sont loin de tous penser à se déchausser et correctement s'asseoir.

Shiho : Les américains doivent être les pires.

Furawā : Ne lançons pas ce débat maintenant, nous n'en aurions pas fini pour ce que vous appelez le "souper".

La plante de panards assez musclées vient faire vibrer le sol et se montrent à tous quand l'anglaise revient au galop afin de prendre place aux côtés de sa meilleure amie, en faisant comme si personne n'avait vu son oubli et qu'elle s'était mise assise en même temps qu'elle, le sourire le plus peinée du monde sur son doux visage.
La matriarche touche brièvement le bras de sa protégée une fois qu'elle a fini de remplir toutes les coupes afin de lui donner une petite instruction.

Furawā : Kanade, tu peux aller chercher le shamisen pour nous interpréter la chanson que je t'avais demandé de réviser pour aujourd'hui.

L'adolescente approuve timidement du haut vers le bas avant de s'éclipser chercher le luth aux trois cordes parfumées afin de nous interpréter un morceau que l'on a hâte de découvrir.
Pendant qu'elle se prépare, nos persos dans le salon peuvent lancer la conversation afin de détailler où en est leur vies à chacune, et d'aborder d'autres trucs aussi.

Shiho : Comme Gilbert garde notre fille, il n'a pas pu venir mais te passe le bonjour.

Furawā : C'est aimable de sa part.

Shiho : Comment vont les affaires ?

Furawā : Pas très bonnes. Depuis quel es Corbeaux ne sont plus là pour me faire de la publicité gratuite, j'ai de moins de clients, puisque ces derniers préfèrent aller chez mes concurrents. Ce n'est pas mieux pour le recrutement puisque je n'ai plus personne sous ma tutelle hormis Kanade que vous avez vu juste avant. Sauf qu'elle vient de commencer sa formation, alors que je suis obligée de reprendre du service pour faire tourner les affaires.

Shiho : Pourquoi n'as tu rien dit ? Tu sais très bien que moi et mon mari nous avons largement les moyens de te faire un coup de pub.

Furawā : J'apprécie votre aide mais j'aimerais pourvoir compter avant tout sur moi même. Je n'ai pas obtenu ma liberté pour au final la reperdre en dépendant d'autres personnes. Même si je préfère avoir affaire à toi ou Gilbert-san qu'à Gin ou n'importe quel autres de ces piafs.

Shiho : Je te demande juste d'y réfléchir. Surtout que cela fait longtemps que j'avais pour idée de tourner un film centré sur une geisha, et on pourrait le faire ici.

Furawā : Je ne savais pas... J'y réfléchirai. Encore merci pour tout ce que vous m'avez apporté.

Masumi : On pourrait vous inviter pour voir avec nous les Feux de Daimonji ce soir ? Vous en pensez quoi ?

Furawā : Hé bien... Je crois je que Kanade et moi même sommes disponibles ce soir, alors je vais voir avec elle si cela l'intéresse.

Shiho : Tu m'as devancé Masumi sur ce coup là.

Masumi : Désolée, ça me démangeait trop de le proposer, hé hé !

Furawā : Shiho-sama, de ton côté, comment ça se passe ?

Shiho : Bien, malgré les Dieux Dragons et ton Maxime Moulin...

Masumi : Ouais...

Shiho : ...qui ont essayé de gâcher ça.

Furawā : J'ai entendu parlé de ces deux événements. Enfin surtout du premier. J'ai eu de la chance de ne pas être confronté à ces êtres venus d'ailleurs. Tout ce que j'ai vu, c'est cet immense vaisseau dans le ciel.

Shiho : Cela devait être l'un de ceux des Krees. Cela faisait bizarre de voir autant de nations terriennes et extra-solaire soudées face à un ennemi commun.

Masumi : La première guerre universelle si on peut appeler ça comme ça pour notre planète a été impliquée.

Shiho : Comme les actions de Corbeau et Corneille de l'année de dernière ne comptent pas, c'est bien le cas en effet.

Furawā : Donc hormis cela, tout va bien ?

Shiho : Oui, j'ai même eu un super cadeau pour mon anniversaire, mais...

Furawā : Mais ?

Shiho : Mes cauchemars plus vrais que nature continuent à me hanter.

Furawā : Oh ma pauvre... Je n'ose imaginer à quoi ils peuvent ressembler, au vu de ce que tu as vécu au courant de tes vies.

Masumi : Entre les Mafieux en Noirs, ta vie isolée sur l'autre île, l'entité qui vivait à l'intérieur de Gilbert...

Sentant le regard s'assombrir, seulement caché par quelques cheveux, et le visage devenir bien plus neutre qu'un journaliste, pour ce qui est notre Prix Nobel de Chimie, celle qui est en train de parler s'arrête afin d'éviter de remuer le couteau dans une plaie qui ne cicatrisera jamais complètement, mais qui est déjà entièrement désinfectée, ce qui est déjà très bien pour commencer.

Masumi : Désolée...

Masumi se mord la lèvre supérieure en se taisant et buvant un petit peu d'alcool pour faire passer sa nouvelle bourde qui aura tué l'ambiance, tellement bien que même Megure si il était là arriverait à la déclarer coupable sans recevoir d'aide extérieur pour le faire suivre la bonne piste.
Seulement, nous ne sommes pas à Tokyo, d'autant plus que la sœur qu'elle aurait rêvé d'avoir ne lui en veut point.

Shiho : Pas besoin de t'excuse, tout va bien.

Masumi : Tout ne va pas bien. Cela se voit.

Shiho : C'est juste moi qui plombe l'ambiance, comme d'habitude.

Masumi : Non, ne dis pas ça. C'est moi qui...

Shiho : Ce n'est pas toi, pas besoin de t'affubler de mes fautes.

Masumi : Et toi arrête de croire que tu causes du tort à tout le monde Shiho !

Ce haussement de la voix parvient à surprendre l'interlocutrice qui est prise au dépourvue.

Masumi : On t'aime Shiho !
Moi !
Gilbert !
Akemi-mèè !
Akemi-itoko !
Tous les Avengers !
La communauté scientifique !
Tu vas inspirer la jeunesse à venir, plus que tes propres parents ou n'importe qui dans notre famille !
Nous sommes tous contents pour toi, très content !
En plus, tu as débarrassé ce monde de bon nombre de connards comme Gin ou Killgrave !
Tu protèges des innocents par tous les moyens qui sont en ton pouvoir, en combattant la haine qui motive bon nombre de personne, que ça grâce à tes films, des études, tes livres, ou tes combats plus physiques !
Tu es géniale !
Tu es icônes mondiale !
Tu es la canne qui aide tant de gens à marcher correctement sans s'écrouler !
Pourquoi tu ne le comprends pas !?
On t'aime !
Je t'aime Nee-chan !

Toutes ces phrases pleines de sens et d'encouragements pour la pessimiste lui font répandre confiance en elle, et sont accompagnés d'une grosse accolade sincère, presque étouffante, de la part de la pro des arts martiaux dont on ressent toute la puissance pour le coup.

Masumi : Ne laisse pas ces maudits cauchemars avoir raisons de toi !

Shiho : Je leur résisterai.

Masumi : Promet le moi !

Shiho : Je te le promet Imôto.

Masumi : Merci...

Shiho : Qu'est ce que je ne ferai pas sans vous pour me soutenir dans mes moments de faiblesses ?

De sincères larmes proviennent des deux cousines et s'échangent un sourire véritable, qu'elles arrivent à percevoir sans même avoir besoin de le voir.
C'est à ce moment précis que choisi l'autre apprentie chanteuse pour se montrer avec son shamisen afin de nous réinterprété un grand classique del a chanson française, ou plutôt sa version arabe d'un film mémorable avec Jean Dujardin, ici adaptée en japonais pour passer mieux avec le pays où l'action se situe.

Kanade : Tu veux gazouiller comme le rossignol !?

Imitant l'acteur mentionné, elle attend qu'on lui donne la réplique suivant, pour qu'elle puise ensuite enchaîner sur la suite.
Le duo de la famille Miyano/Sera se détache un peu pour tourner leurs yeux humides vers la maiko afin de se prêter au jeu et d'entonner les mots tant attendus.

Shiho + Masumi : Bambino, bambino !

Le reste de la chanson, je laisse l'imaginer dans votre tête, pour que chacun ait sa propre version si l'on peut dire.
De quoi clore un chapitre intense qui laissera sa place à la conclusion du récit pour la prochaine fois.
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Message  Albert Wesker Ven 11 Sep - 23:31

Kyōto; Funaokayama Park; Kenkun-jinja Shrine

Les lanternes du sanctuaire sont allumés afin de guider les âmes errantes qui se trouvent à proximité, en cette nuit qui s'annonce déjà grandiose, alors que tous ceux qui sont là attendent avec impatience le grand final qui arrivera d'ici moins d'un quart d'heure, de quoi laisser juste le temps qu'il faut pour faire la grosse ou petite commission pour les Wesker présents dans la foule.
Faut savoir que la seule autre période de l'année où cet endroit est autant bondé, c'est en Octobre, plus précisément le 19, en mémoire au jour où Oda Nobunaga, l'unificateur du Japon, est entré pour la première fois dans cette ancienne capitale, en 1568.
Cherchons parmi eux afin de trouver notre protagoniste, assise aux pieds du lieu sacré, en train de jouer avec les siens alors qu'ils sont à nouveau délicatement placés dans des getas, de quoi faire saliver n'importe quel petit pervers alsacien à lunettes qui verrait ça. Pendant qu'elle s'amuse à sa façon, à nouveau affublé de son yukata de la veille, une main délicate lui caresse les cheveux, appartenant à son mari qui a lui aussi décider de recycler son kimono d'été pour cet événement.
Les deux mariés sont adorables à contempler, et quoi de mieux pour finir notre histoire, que d'avoir un écho au début de celle ci, durant le seul autre vrai moment où ils ont eu une conversation en tête à tête dans ce que je vous ai conté si on y pense.

Gilbert : Punaise, j'ai trop hâte d'être à dans un quart d'heure.

Shiho : Profite du moment, avant qu'on vienne nous déranger.

Gilbert : On a pas eu beaucoup de moments à nous aujourd'hui.

Shiho : Ce n'est pas faux.

Gilbert : Pas grave. Tant que tu es heureuse, je partage cette joie avec toi, même si nous ne sommes pas ensemble. En plus toi et ta cousine, vous formez aussi un beau duo. J'en serai presque jaloux.

Shiho : Elle m'a permis d'aller mieux après ma mauvais nuit, en me rappelant l'essentiel de ma vie que j'ai tendance à éviter de vouloir voir, trop modeste que je suis.

Gilbert : OK, là je suis complémentent jaloux.

Son rire vient pénétrer l'une des oreilles de la dame pour ressortir par l'autre, la contaminant au passage.

Shiho : Ce n'est pas toi qui aurait ça, car la modestie t'est inconnue.

Gilbert : Ouais, mais moi au moins je sais écrire de superbes chansons.

Shiho : Ce n'est pas ce que Naru dirait.

Gilbert : Il peut aller se faire sucer par un caribou en Norvège.

Shiho : Pour te défendre, je dirai que tu sais aussi très bien chanter.

Gilbert : Toi aussi ma canne en sucre.

Shiho : Essayons un refrain ensemble alors pour voir si nos voix vont bien collées toutes les deux.

Acceptant le défis, le chanteur populaire d'un autre temps pousse la chansonnette, en compagnie de sa femme.

Yeah, ouais toi ma Canne en Sucre !
Toi qui m'accompagne toujours à l'aventure !
Tu formes avec moi un seul et unique involucre !
Qui ferait jaser dans au sein de l'agriculture !
Personne, oh non personne, ne peut nous vaincre !
Je te l'assure baby, le monde finira à nos pieds !
Personne, oh non personne, ne peut nous convaincre !
Je te l'assure baby, ils seront tous à nos pieds !
Tout ce que je leur souhaite avant de périr !
Tout comme moi qu'ils puissent entendre ton sourire !

Sans qu'ils ne s'en rendent compte, des spectateurs assez particuliers sont venus assister à ce moment musical, à savoir Masumi Sera et Akemi Montagné, dont la première a renfilé sa paire de sandales car c'est plus agréable pour ses orteils qui suent, et la seconde fait comme ses parents en étant vêtue pareil de la nuit dernière. Toutes les deux sont hypers contentes pour ce couple que l'on apprécie tant, alors que deux geishas que l'on a appris à connaître il y a peu se montrent à leur tour.
Furawā Dāku et Kanade vont profiter d'être là pour partager un peu de musique traditionnelle aux personnes présentes dans le parc, une bonne occasion pour se faire de la pub.
Gill et Shishi remarquent leurs amies et se lèvent pour les rejoindre, sentant que l'heure voulue approche.
Réunis dans un même groupe, ils se dirigent ensemble vers la position où ils auront les meilleure vue pour tout ce qui va suivre, et une fois au bon endroit, il ne reste plus qu'à prendre son mal en patience, juste ce qu'il faut pour les aiguilles de la montre du bonhomme tournent jusqu'à s'arrêter sur deux nombres spécifiques.
20 heures arrive enfin, sonnant la fin de la fête des morts, ou Obon si vous avez un peu suivi jusque là.
Le Mont Daimonji prend feu comme le veut la tradition afin de former différents kanjis d'une taille gigantesque, s’étendant sur maximum 80 mètres, ce qui permet d'être visible d'assez loin quand même. Sauf que contrairement à toutes les autres années, un imprévu survient quand un tout autre dessin prend vie sans que personne ne sache comment ça se fait que ça soit ça qui soit affiché.
Le visage enflammé de nul autre que Dwayne Johnson, le rocher, apparaît dans les ténèbres avec son sourire habituel.
Son surnom sonne quand même vachement mieux en anglais.
Il nous fait un clin d’œil tout sourire avant de prendre la parole, sans que cela n'ait de sens, afin de s'adresser aux spectateurs.

Dwayne : Saaaallluuttt !! Ne me demandez pas comment j'ai fait pour finir là, moi même j'en ai aucune idée ! Ce que je sais en revanche, c'est que ce serait triste que cette fête dédiée aux âmes des morts se termine sans que vous puissiez revoir vos amours perdus au moins une fois encore ! En revanche, si vous êtes en couple à l'heure actuelle, faites preuves d'un peu d'ouverture d'esprit s'il vous plaît !

Les clarifications sur ce qui est en train de se passer étant faites, les effets pyrotechniques explosent et en avant la chansonnette pour l'acteur catcheur !

Ha ha, ok ok...

Erza Josse est en train de manger avec Sienna Valentine, la fille de Holt Valentine et Samantha Clean, seules dans un restaurant à moitié détruit de Dijon.

Je vois ce qui se passe ici, ouais !

Ailein Bartley et Holt Valentine se matérialisent devant elles, stupéfaites.

Tu te retrouves face à face avec la grandeur, et c'est étrange !

Sienna, remontée des révélations sur son père, est la première à lui foutre un coup de genou dans les couilles.

Tu ne sais même pas quoi ressentir, c'est adorable !

Suivi par Erza avec un crochet du droit.

Hé bien, c'est cool de voir que les humains ne changent jamais !

Et terminé par Ailein avec un pain tellement fort qu'il en perd la tête.
Du côté de Albert Wesker, il assiste à une conférence de presse à la Maison Blanche, où sa femme Sakana Orenji est mitraillée par les journalistes.

Ouvre tes yeux, commençons !

Il se chie littéralement dessus en voyant Jacqueline Muller débouler de nul part.

Oui c'est vraiment moi, The Rock, respire !

Pour Maxime Moulin, il se fait passer un savon par Sandra Bullot dans sa cellule devant une Masumi Sera gênée.

Je sais ça fait beaucoup, ces cheveux, ce corps !

Chez Mary Sera, celle ci est sceptique en voyant son mari Tsutomu Akai reverni d'entre les morts, alors que Naru se gratte le menton.

Quand tu regardes un demi-dieu !

Et ne parlons pas de Martin Walker qui se fait encore une fois copieusement ignorée par Saryna Coleen, cette fois ci à cause de son amnésie à elle.
Non, parlons plutôt de Baptiste Sixte et Naomi McFinn qui se promènent en jet privé au dessus de Rio de Janeiro.

Qu'est ce que je peux diiiiiire à part "De rien" !?

Le fantôme de Sulfura Westher et son clone, Angel Croft, se montrent à l'intérieur de l'appareil.

Pour la marée, le Soleil, le ciel !?

L'homme courtois se lève en se tenant le cœur ce duo qui mélange haine et amour.

Hey, c'est bon, c'est bon ! De rien !?

D'ailleurs la réplique et l'original commencent à se battre entre elles pour voir qui c'est la meilleure.

Je suis juste un demi-gars ordinaire !

La timide jeune femme encore assise à sa place ne sait pas trop quoi faire, à part inviter son mari à se rasseoir.
Sur l'archipel de Preosimitier, Michael Clean est en train de se reposer sur un bateau en compagnie de Lina Inverse et Gourry Gabriev.

Qu'est ce que je peux diiiiiire à part "De rien" !?

Une rencontre inattendue fait presque chavirer le navire, à savoir celle de Julie Josse.

Pour les îles que j'ai faites émerger de la mer !?

L'ex compagne du prince d'une famille très controversée se rapproche de lui pour lui tenir amoureusement ses mains.

Pas besoin de prier, c'est bon ! De rien !

Avant d'être envoyée par dessus bord par une rafale de phalanges de la part de la rouquine naine sans poitrine.

Ha ! Je suppose que c'est juste ma façon d'être moi, de rien ! De rien !

Le chevalier blond rigole nerveusement, en priant pour que ça ne lui arrive pas ça.
N'oublions la meilleure, à savoir Haruhi Suzumiya avec ses deux hommes, John Smith et Leon Kennedy, au sein du manoir de ce dernier.

Bien, peu importe laisse moi te diiiiiiire "de rien" !

"Dieu" est en train de faire rénover la cave pour y installer une table d'autopsie à aliens, façon Roswell.

Pour ce merveilleux du monde, tu sais !?

Kyon pointe du doigt une Ada Wong se trouvant à l'entrée de la pièce.

Hey, c'est bon, c'est bon ! De rien !

Celle ci n'est pas la version parallèle qui erre dans cet univers, au contraire.

Bon, maintenant que j'y pense, je dois y aller !

Akana Galdae s'approche de son mari qu'elle n'a plus vu depuis qu'elle s'est faite remplacée par un robot tueur.

Hey, c'est à ton tour de dire "de rien" !

Ce dernier fait son sourire de charmeur tout en ayant du mal à cacher sa surprise.

Parce que je vais avoir besoin de ce bateau !

La Leader de la Brigade SOS fait la gueule et détourne le regard de son mari infidèle.

Je vais naviguer au loin, au loin ! De rien !

Bon au final elle arrête vite de bouder après avoir lancé un regard à son amour premier qui l'invite à faire un effort.

The Rock peut tout faire sauf flotter !

Résultat, les deux femmes de l'ancien agent de la DSO se serrent la main pour se réconcilier.
Revenons auprès du couple le plus important de tout ce forum pour la conclusion de cette histoire.

De Rien !

Gilbert Montagné attrape les mains de Shiho Miyano et Suzanne Cordasi pour ne plus les lâcher.

The Rock peut tout faire sauf flotter !

Ensemble, ils regardent le chanteur disparaître dans l'horizon, puis tout s'assombrit, et...

Lucy : Héééé attendez une minute ! Pourquoi on est pas apparu nous !? On est quand même un couple important ! Pas vrai Ophilie !?

Ophelia : Je crois que c'est parce qu'on est les seules à ne pas avoir d'amours perdus. Nous sommes uniques dans notre genre.

Lucy : Oh trop cool !

Ophelia : Hé ouais !

Fin !
Albert Wesker
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