[RP] Crème Cassis + Bourgogne Aligoté = ??? [Terminé]

Haruhi et son prof sont partis, et le personnel empêche quiconque rentrer dans les toilettes.
De quoi permettre une conversation tranquille, le temps que la police arrive, entre un trio qui a des choses à se raconter sans que le reste ne le sache. Une fois le brancard parti sous un rythme d'enfer avec la pauvre Kenzie dessus, Naru s'approche de Masumi qui tient celui qu'on peut identifier comme Amuro à présent qu'elle lui a arraché complètement le masque, et qui la suivait déjà depuis un certain temps.
La première à parler est la fille au sang chaud qui veut prévenir son partenaire improvisé une chose.

Masumi : Je ne sais pas ce que tu es ou qui tu es, mais pas de ton bazar avec les mains, on va faire à l'ancienne avec lui.

Suite à ses dires, elle presse le blondinet contre le mur, alors que celui grince des dents à cause de son bras droit qui s'est déboité quand il s'est heurté au lavabo.

Masumi : Qui t'es connard !? Je sais que tu me suis depuis un moment et là tu viens de t'en prendre à cette fille que j'ai rencontré il y a deux semaines, tu bosses pour ces types en noirs n'est ce pas !?

Tōru : Pas besoin de me gueuler dessus !

Masumi : Je gueule si je veux !

Tōru : Écoute... C'est un hasard si vous étiez tous les deux au même endroit au même moment ici. J'étais venu pour t'espionner toi comme d’habitude, mais quand je l'ai vu elle et que je me suis rappelé du fait que vous étiez ensemble l'autre jour, j'ai pensé qu'elle venait pour toi et j'ai essayé de voir ce que je pourrais faire d'elle.

Masumi : La flinguer, c'est toujours comme ça avec vous, quand vous ne rap... Laisse tomber !

Tōru : Ce n'est pas moi qui ait fait le choix mais une connaissance quand je lui ait envoyé la photo et qu'elle m'a dit qu'Anokata les avait rencontré et qu'il les voudrait morts.

Masumi : Les ?

Tōru : Oui, elle et toi là.

Elle tourne difficilement la tête vers Naru en le désignant avec un simple mouvement.
Voyons voir comment ce dernier va réagir.

Naru n'est plus du tout calme là et s'approche du flic japonais sous couverture et l'attrape par le col pour le plaquer au mur puis commence à serrer sa poigne en lui parlant :

Naru : La fille que tu viens d'essayer de tuer, c'est ma fille et je jures que si elle a ne serait-ce qu'une petite séquelle a cause de toi, je te ferais vivre l'Enfer.

Il lui donne son regard le plus meurtrier avant de le relâcher

Naru : Tu as de la chance cependant, je sais que tu n'appartiens par réellement à cette organisation de criminel, cela dit j'avais déjà des affaires avec eux mais maintenant ça va devenir personnel, alors maintenant tu vas me dire tout ce que tu sais sur eux et fissa.

En ayant marre que deux personne le pressent contre un mur, il parvient à les repousser avec la force du poing se trouvant au bas qui est encore debout, afin de laisser un peu de distance entre eux, ce qui sera plus simple pour parler sans avoir l'impression d'étouffer.

Tōru : Fermez là un peu si vous voulez que je vous réponde. De toute façon, même si ma couverture n'est pas grillée, je suis un homme mort en m'étant fait choper, comme Pisco il y a peu de temps de ça, alors je vais tout vous dire, même si ça me fait mal de devoir le faire devant un membre de la famille de Rye.

Une bataille de regards noirs se lance entre Amuro et Masumi.

Tōru : J’utilise le faux nom de Tōru Amuro et j'occupe un job de serveur au Café Poirot sous cette identité afin de réunir des renseignements pour les missions qu'on me confit, ou que je décide tout seul. Par exemple te suivre toi Masumi-san, ça faisait parti d'une mission personnelle, enfin jusqu'à que j'envoie la photo à Berumotto.

Il sourire et oriente plus son attention vers le psychopathe à ses côtés.

Tōru : Mon vrai nom est Tōru Furuya et je fais parti du Tokyo Metropolitan Police Department Public Security Bureau, et je suis l'agent de terrain infiltré chez l'Organisation Noir sous le surnom de Bourbon. La personne pour qui je bosse le plus chez eux, c'est Berumotto ou Vermouth si on le prononce correctement.

Sa main active s'occupe de remettre son autre bras de façon correct tout en crispant de douleur.

Rei : Pas besoin de me demander quand et comment Anokata t'a rencontré, je n'en sais rien.

Restant dans le ton sérieux de cette conversation, le flic décide de poser à son tour une question pour changer.

Rei : Comment tu as su pour moi Naru ?

Reste à voir ce qu'il y aura niveau réponse.

Naru : Comment j'ai su, eh bien en fait ce n'était qu'une supposition jusqu'à présent, déjà premièrement, je pense que si vous étiez l'un de leur membre vous ne vous seriez pas fait prendre aussi facilement, bien que cette jeune fille était au bon endroit au bon moment faut l'avouer, deuxièmement, malgré les informations que j'ai pu rassembler sur les membres les plus important de l'Organisation, les tiens me sont pas parvenus cela veut dire deux choses, soit tu es trop bas dans l'échelle soit tu es pas véritablement un membre, or avec un nom de code à base d'alcool tu viens de confirmer que la deuxième hypothèse est la bonne, ce qui a été confirmé par une source tierce dont je ne citerais pas le nom.

Il continu plus bas :

Naru : Visiblement nous avons des intérêts communs, nous voulons tous faire tomber ces enfoirés mais si je te laissais partir comme ça, ce serait un peu suspect, toutefois, je peux comprendre pourquoi tu l'as fait, ne pas griller ta couverture et tout et tout, alors ma question est as-tu un moyen de t'en sortir si tu es arrêté ? Tu pourrais être utile plus tard

Bourbon lève un sourcil perplexe suite à tout ce qui a été dit.

Rei : Tu as des infos sur tous les membres assez haut placés pour avoir un nom de code ? Tu n'es peut être aussi nul que je ce que j'aurais cru.

Il laisse un temps pour une potentielle réponse puis enchaine.

Rei : Je ne connais que deux personnes qui auraient pu te fournir cette confirmation, Kir ou Vermouth. Je pencherai cependant sur la première car j'ai dû mal à voir comment pourquoi l'autre pomme pourrie t'aurait dit ça à toi en particulier, même si je peux me tromper.

Finalement, après un autre temps de réponse, il finit par répondre à l'interrogation de Naru.

Rei : Le seul moyen pour que je puisse maintenir ma couverture et vous être utile, c'est que je parte d'ici sans que personne ne sache qui j'étais et que donc on ne m'arrête pas. Il vous faut donc vous assurer qu'aucun membre du personnel ne l'ouvrira. Si vous arrivez à faire ça, je veux bien te partager mes infos Naru, mais uniquement à toi car je n'ai pas confiance en elle.

Il pointe du doigt Masumi.

Rei : Son frère a tué Hiromitsu Morofushi, un collègue à moi qui était infiltré en temps que Scotch, m pour maintenir sa couverture sans une situation qui ne l'exigeait pas puisque j'ai appris plus tard qu'il savait pour nous deux et lors de la mission où il a commis son méfait, nous n'étions que nous trois. Il aurait pu trouver un autre moyen

Masumi : Tu dis ça alors que je suis sûr que tu n'as pas fait mieux, et puis je suis sûr que Shu-nii avait une bonne raison de presser la détente ! Ce n'est pas son genre de retirer une vie si il n'en a pas besoin, surtout une vie innocente !

Rei : Tu connais mal ton frère alors.

Alors que la tension monte entre ces deux personnages, les sirènes de police finissent par enfin se faire entendre.

Rei : On a plus beaucoup de temps devant nous. Comment vous allez vous y prendre pour me couvrir ?

La tic tac de la montre deviennent de plus en plus rapides.

Naru : Ca m'embête d'utiliser ça ici mais j'ai pas le choix et les faire tomber est pus important que le reste pour le moment, bien fermez les yeux et je vais arranger les choses, ne les ouvrez pas avant que je le dises sinon vous serez affecté vous aussi.

Il commence à concentrer un peu de pouvoir magique dans ses mains et la libère en une impulsion lorsque Torû a fermé les yeux, l'impulsion traverse toutes les personnes à la porte des toilettes et qui sont restés aglutiner depuis le début hormis Haruhi et son prof, l'impulsion d'énergie modifie légèrement leur souvenirs pour leur faire croire les faits comme suit :

L'assassin est un homme habillé tout en noir dont ils n'ont pas vu le visage et qui s'est échappé par la fenêtre, l'homme qui est dans les toilettes et qui s'appelle Tôru a tenté de l'arrêter mais a té blessé dans la bagarre, quand à Masumi elle se trouvait dans les toilettes et a également tenté de l'arrêter mais il s'est enfui avant.
Pour tout autre détail de la scène ils ne s'en souviennent pas.

Naru : C'est bon, c'est fait, ça devrait te laisser libre de t'en aller avec un petit interrogatoire peut-être mais en tant que témoin, pas suffisant pour que tu passes à la télé ou qu'on te suspecte donc ça devrait pas être trop grave pour l'Organisation, actuellement c'est tout de que je peux faire pour éviter de trop gros soupçons et problèmes

Avec un peu de magie, tout s'arrangera toujours !
Furuya, lui, est à la fois impressionné et effrayé par cette puissance qui le dépasse largement dans sa compréhension du monde, bien qu'avec tout ce délire autour de l'immortalité au sein de l'Organisation Noire, il y avait déjà de quoi être perplexe.
Ninzaburo Shiratori est l'inspecteur en charge de cette enquête et il ne reconnaît pas Amuro car très peu de personnes au sein de la MPD ne connaissent son vrai lui. Les interrogatoires se passent sans problèmes, même le chargé de l'affaire est surpris du fait que la version de l'histoire d'Haruhi et son professeur diffèrent légèrement des autres versions en mettant l'accent sur Amuro coupable.
Au final, ce sera sur le fait qu'ils n'ont pas vu le vrai agresseur se barrer et qu'ils ont pensé que Masumi s'en prenait à Tôru en tant que coupable alors qu'elle vérifiait son état en temps que victime.
Comme quoi, certains témoignages peuvent être assez faussés.
La police finit ainsi par chasser un fantôme comme prévu.
L'agent du PSB, après ça, file un bout de papier avec le numéro de son supérieur dans cette section policière par qui il faut passer si on veut le contacter en tant que Rei Furuya. Sinon il y a le Café pour ce qui est de sa fausse identité, mais c'est risqué de passer par là.
Masumi de son côté, s'est barrée toute seule vers sa chambre sans attendre que les deux autres aient fini de s'entretenir, démontrant l'animosité qu'elle porte au rival de son frère adoré. Pour ce qui est de Naru, elle ne sait pas trop quoi penser de lui et va demander l'avis de quelqu'un en particulier à ce sujet.
Suivant ce que décide de faire à présent le dragon, ce morceau de l'histoire risque aussi bien de se terminer maintenant ou bien de continuer encore une page au moins.

Naru, une fois qu'il a fini de discuter avec le flic sous couverture et ranger la carte qu'il lui a donné, il se lève et s'en va, prenant la direction qu'a pris une certaine détective lycéen, non seulement parce qu'il a des questions à lui poser et qu'elle ne semble pas vouloir parler en présence de l'autre flic et en même temps parce que d'après ses paroles, elle la vu faire la magie de soin plus tôt et bien qu'elle n'ait probablement pas compris exactement de quoi il s'agissait, il valait mieux effacer ça de son esprit, y a déjà un peu trop de gens au courant, il profiterait de la conversation avec elle pour le faire.

Il l'a suivi donc à bonne distance, il était inutile pour lui de l'avoir en ligne de vue, la simple odeur d'une personne lui suffit pour la suivre et après avoir été près d'elle pendant quelques minutes c'était pas un problème de la repérer parmi les autres odeurs, comme quoi y a des avantages à être un Dragon, même dans un corps d'humain il a gardé des sens surdéveloppés.

Une fois qu'il a retrouvé sa trace devant la porte d'une chambre, il tendu l'oreille avant de frapper pour voir s'il y avait quelque chose a entendre, le couloir étant vide étant donné l'agitation dans le hall, cela ne parait pas suspect à personne. Et si jamais quelqu'un s'approchait il l'entendrait bien avant que la personne ne le voit donc aucun risque

En tendant bien l'oreille, le psychoroux parvient à entendre, malgré l'isolation sonore de la porte, deux voix distinctes, dont une qui fait plus mature que l'autre, converser brièvement ensemble. On peut reconnaître celle plus enfantine comme étant celle de Masumi.

Masumi : Salut Mama ! T'as passé une bonne après midi !?

Mama : Qu'est ce qui se passe ? J'ai entendu des coups de feu étouffés et un grand fracas.

Masumi : Eu... Comment dire... ? Il y avait l'un des hommes en noir qui...

Mama : Crétine ! Tu m'annonces ça avec le sourire, tu en veux une !?

Masumi : Attends...

Mama : Il faut qu'on change d'hôtel immédiatement ! 

Masumi : Mais...

Mama : Est ce qu'on moins tu t'es assurée qu'on t'à pas suivi jusqu'à cette chambre !?

Masumi : Pas vraiment...

Mama : Qu'est ce que je vais faire de toi !? Entre tes bêtises et tes frères qui ne font qu'à leur de leur côtés, on va tous rejoindre mon mari dans la tombe !

Pendant que la cadette de la famille tente vainement d'expliquer que la situation est sous contrôle, une personne finit par pointer le bout de son nez au bout du couloir et bien que Naru ait réussit à l'entendre venir à temps pour faire genre qu'il n'écoutait pas aux portes, ces efforts vont être gâchés par l'identité de celle qui décidé de se remontrer dans cette histoire.

Tsuruya : Hé oh ! Mais c'est Naru !

Sa voix si kawaii et vive, porte jusqu'aux oreilles du monsieur et bien au-de-là, ce qui fait que plus aucun son ne provient de la chambre, même si il n'avait pas cessé d'y écouter, et donc autant dire que sa présence est grillée pour les deux autres à l'intérieur, surtout avec la parano qui y règne pour une certaine personne.
Alors si Masumi commence à lui décrire le personnage, ça ne va pas arranger la chose.
Sans rajouter le fait que le dieu assassin dragon humain est habillé tout en noir et à un air louche.
Il pourrait trouver un moyen de s'extirper de cette galère si la fille aux cheveux vert n'était pas en train de s'approcher de lui avec un air trop mignon pour être ignoré et en continuant à lui parler.

Tsuruya : Je viens d'arriver et je ne pensais pas que tu serais là ! A priori c'est le bordel ici, il y aurait une autre tentative de meurtre mais je ne sais pas sur qui ! Enfin bref....

Son caractère enjoué se calme un peu pour être un peu plus mélancolique.

Tsuruya : Je voudrais t'inviter toi et Kenzie à manger dans un resto chic du coin, pour vous remercier de l'aide que vous avez apporté, et... Penser à autre chose que la mort de Mizuho-chan. C'est la première fois que je vois y amie s'est fait tuer et j'aurais cru encaisser ça plus facilement, mais il faut croire que je ne suis pas aussi douée qu'Haru-nyan.

Elle baisse ses yeux vers ses pieds qui se tortillent un peu.

Tsuruya : J'espère ne pas te saouler avec cette demande

Qu'est ce que va répondre le bon père de famille face à cette invitation ?

Le tueur sans coeur nouveau dans le rôle du bon père, se tourne vers la lycéenne qui utilise la technique des yeux de chiot, eux auquel personne peut résister même pas un Dieu Dragon, il se gratte l'arrière de la tête dans la gêne puis parle :

Naru : ce serait avec plaisir Tsuruya-chan mais tu vois la personne qui a failli être assassiné ici c'est justement Kenzie et elle est à l'hôpital pour le moment, les médecins m'ont dit que je pourrais venir la voir que demain, donc on ne va pas pouvoir pour le moment, en ce moment-même j'enquête sur l'affaire, les flics pourchassent le coupable, mais cette chambre appartient à la personne qui a sauvé la vie de Kenzie donc je voulais la remercier.

Pour éviter que la situation ne devienne trop suspecte, il toque à la porte, ne remarquant pas ses habits noirs puisque c'est une habitude chez lui, ce qui risque d'entraîner une situation génante pour tous.

Tsuruya montre très clairement de l'inquiétude en apprenant ce qui est arrivé à Kenzie.

Tsuruya : Cette ville est vraiment maudite, il y a des agressions et meurtres à chaque coin de rue ! Pauvre Kenzie !

Ensuite, son cou se tourne vers la chambre appartenant à la lycéenne détective sans lâche son émotion.

Tsuruya : Je vais faire un câlin à la personne qui loge ici.

Naru toque à la porte et ils attendant plusieurs secondes avant qu'on leur ouvre.
Toujours habillée pareil, avec juste les chaussures en moi, c'est Masumi qui leur répond et subit alors le courroux du corps de l'autre chatte contre le sien, enveloppé de doux larmes de joie et d'une incompréhension de la part de celle qui n'a pas l'habitude qu'on soit aussi collante avec elle, puisque c'est en général elle le pot de glu.

Tsuruya : Merci mille fois d’avoir sauvé ma novelle amie d’aujourd’hui !

Masumi : Eu.... Il y a pas de quoi, je ne pouvais pas laisser une ordure s'en tirer comme ça en s'en prenant à une innocente ! Ah ah !

Gênée, elle se frotte l’arrière de la tête tout en fermant les yeux.
Derrière elle, on peut y voir une chambre assez bien rangée, hormis pour quelques affaires qui viennent récemment d’être jeté en mode désordre, et le silence s'en dégage, sans aucun signe d'une autre personne qui pourrait s'y trouver comme si l'autre voix n'avait été que dans la tête du dragon.

Ce que ne peuvent pas savoir la détective lycéenne et sa Mama c'est que l'odeur laissée par Mama est encore présente, mais c'est pas comme s'il allait le dire pour dévoiler plus de ses capacités ou qu'il écoutait à la porte alors il fait comme si il ne le sait pas et s'avance.

Naru : Nous nous sommes rencontrés tout à l'heure, je suis également venu vous remercier pour votre intervention, si vous ne l'aviez pas fait ma fille aurait pu être prise en charge trop tard.

Il s'incline poliment comme le veut la coutume japonaise, se redresse et demande :

Naru : Je sais que j'en demande peut-être un peu trop mais j'aimerais vosu poser encore quelques questions sur l'affaire, étant donné que vous étiez l'une des deux personnes sur place en premier, j'espère que vous comprenez, je m'appelle Naru au fait, enfin vous devez le savoir déjà, et quel est votre nom ?

Naru explique les intentions de sa venue et en profite aussi pour se présenter.

Naru : Je m'appelle Naru au fait, enfin vous devez le savoir déjà, et quel est votre nom ?

Masumi : Masumi Sera. J'espère que ton ami l'américain va bien notre petit affrontement de l'autre jour.

Tsuruya : Affrontement ?

Masumi : Un malentendu, je me suis emporté à ce moment là, mais pour me faire pardonner je vais vous préparer du café et tu pourras me poser tes questions Naru.

Au fond d'elle, la fille plus âgée que Tsuruya flippe grave car après avoir vu ses compétences de soins avec ses mains juste avant, elle ne sait pas ce qu'il peut d'autre, même si elle se rappelle très bien de l’épisode de la Tōto Tower où l'énorme majorité des personnes s'y trouvant ont perdu mystérieusement la mémoire et elle sait très bien que c'est de sa faute à lui et c'est ami.
Peut être qu'il pourrait aussi lui faire subir le même coup ?
Évitant de trop penser à ça, elle invite le renard dans le poulailler de manière un peu inconsciente alors que le danger est pourtant clair pour elle, c'est à ce demande ce qu'elle trafique, et la réponse vient très vite après que l'énergumène soit entré.
Collée dans un coin du plafond telle une araignée, juste en dessus du seuil qu'il vient de passer, une collégienne prépare son attaque en se lâchant sur lui, pieds joints vers l'avant et frapper la meilleure zone pour y faire du dégât, à savoir le cou qui est normalement si fragile, tout en sachant qu'il pourrait y résister car les hommes en noirs sont très forts à ce jeu.
La frappe chirurgicale réussit, et elle en profite même pour faire un salto arrière afin de retomber sur le plancher avec une souplesse qui impressionne grandement la fille du Kansai qui est toujours agrippé à celle qu'elle a remercié auparavant.
Sans se retourner, l’acrobate ordonne une seule chose à sa fille qui parait plus vieille qu'elle.

Mama : Masumi, tire toi !

Approuvant de la tête, la détective lycéenne s’exécute, emportant avec elle Miss Kudō.
Le tigre va alors faire face au dragon et essayer d'en finir avec lui, sauf si il arrive à répliquer avant.

Au moment où Masumi parle de Léon Naru répond.

Naru : je ne l'appellerai pas un ami juste l'ami d'une connaissance.

Répondant à l'invitation, il entre sans donner un quelconque signe qu'il sait qu une autre personne se cache dans la piece. Il demande à Masumi.

Naru : plutôt que le café auriez vous du thé, s'il vous plaît, je le prend généralement avec une goutte de...

Il est cependant interrompu lorsque quelque chose vient toucher son cou lui laissant une légère gêne, il se frotte le coup pour éliminer ça alors qu'une jeune fille se réceptionné dans un gracieux salto arrière, Naru cligne des yeux et remet sa mail le long de son corps ne montrant aucune réaction au coup il n'a même pas bouger d'un poil à l'acte de la jeune fille qui semble un peu surprise de la non efficacité du coup, s'il est vrai que les hommes en noir sont très résistants son coup aurait au moins du l'affecter un peu.

Elle se reconcentre très rapidement cependant et sans lâcher l'homme des yeux elle dit à sa fille.

Mama : Masumi, tires-toi.

Pendant que sa fille emporte avec elle sa nouvelle amie chatte à l'autre bout de la chambre étant donné que Naru est encore entre les trois et la porte.
La jeune collégienne aux cheveux blancs repart à l'assaut pour un coup à la gorge pour couper la respiration de l'homme, cependant il l'esquive avec un pas de côté sa rapidité étant supérieur et la rapidité de la fille étant assez lente par rapport à d'autres êtres naturels, pendant l'esquive il l'attrape par le col arrière de son haut et la soulève à hauteur du visage alors que leurs yeux se rencontrent, une légère trace de peur passe dans les yeux de la rajeuni bien que cachée par la colère et la détermination de ne pas abandonné. Dans les yeux de l'habituel spychopathe on peut voir juste un peu d'agacement fasse à la gamine pas d'intention meurtrière, il lui sourit en la tenant tout le temps et lui.

Naru : Oi Gaki on t'a jamais dit que c'était pas bien d'attaquer les gens comme ça sans raison.

La gamine ne se laissant pas abattre tente un coup de pied au foie mais une fois de plus pas de réaction, il va pour continuer quand elle fait quelque chose dimprevsible, utilisant le balancier créé par son coup de pied elle retourne en l'air et utilise la hauteur donnée par la main sur son col pour mettre un coup de pied en haché sur le sommet du crâne du plus grand qui la lâche sur le choc, elle en profite pour lui donner un droepkick dans le visage l'envoyant voler vers le mur à côté de la porte et s'écraser dedans avec fracas.
La scène devient silencieuse pendant quelque seconde, la collégienne ne le quitte pas des yeux et alors que la poussière causée par le choc retombe, le jeune homme se relève en se frottant douloureusement le crâne.

Naru : Putain, tu as de la force pour une gamine, si j'étais pas si résistant tu m'aurais probablement fendu le crâne.

La pièce redevient silencieuse.
Même la collégienne n'en croit pas ses yeux, elle ne le montre pas clairement sur son visage gardant un certain contrôle sur ses émotions mais même elle est étonnée qu'il se relève aussi rapidement et sans réelle difficulté autre qu'un mal de crâne qui paraît léger. De plus l'endroit où il se trouve les empèche de fuir par la porte et à l'étage où ils sont sauté par la fenêtre serait du suicide.

Une intense bataille de regard se passent entre Naru et Mama, le premier est un peu amusé par la situation maintenant, il ne sait pas pourquoi elle l'attaque mais voir une petite fille aussi forte tenter de l'attaquer lui rappelle des souvenirs et la situation est franchement amusante, l'autre est bien plus concentrée et sérieuse en revanche bien qu'encore choquée de la résistance du type, même un homme en noir aurait pris plus cher que ça. Mais bon quand on connait la vérité sur ce monde, ce n'est pas trop étonnant, d'autres personnes sont tout aussi capable de résister à de tels coups.

Pendant que Naru et la Petite Blonde Fortiche s'affrontent, Masumi et Tsuruya ne sont pas restés sans rien faire car il y a bien un plan de fuite qui n'est pas celui que j'aurais imaginé, mais qui prouve que la matriarche de la famille a de l'idée derrière la tête, on ne peut pas le nier.
Et c'est...
Nan, vous déconnez ?
Il n'y a même pas Sarah Kyrine pour justifier ce n'importe quoi.
Masumi entraine Tsuruya jusqu'à son sac qui est couché près de la fenêtre pour y prendre un sac à dos qu'elle installe très rapidement sur elle tandis que maman est aux prises avec l'homme en noir sans que cette dernière ait été avertie qu'en fait s'en est pas un mais qu'il est dangereux quand même.
Pour la défense de la Fille Sera, elle n'a pas eu le temps d'en placer une.
Une fois l'attirail mis en place, la détective lycéenne sort de sa poche une drôle de télécommande dont les touches enclenchent des trucs assez space, mais je vais éviter de trop critique ces facilités scénaristiques d'un auteur qui a dû improviser comme son plan original n'a pas pu être fait et qu'il est nul ,faut se le dire quand même.
En appuyant sur le chiffre 1, sa tenue se déchire complètement pour révéler une combinaison wing-suit qu'elle a forcément toujours sur elle sans que ça se remarque, ou alors elle a réussi l'enfiler durant les quelques minutes entre le moment où l’excitée de service a annoncé la présence de celui qui écoutait aux portes et celui où ces derniers ont toqué à cette chambre, choisissez le moins invraisemblable.
Bon après, j'ai vu pire.
Genre, un puits sorti de nul part dans une infirmerie.
Toutes les deux correctement équipées, les garçons manquées font face à la fenêtre devant elles qui explose une fois le 2 pressé et elles s'élancent ensemble sans avoir peur des étages qui les séparent du sol, et c'est là qu'on se dit que c'est bien qu'elle ne soit pas au dernier étage, même si ça aurait plus classe quand même.
Autant dire que cela attire l'attention de toute la population qui se trouve tout en bas, y compris des flics encore présents sur les lieux et qui n'en croient pas leur casquette et restent bouche bée, alors que nos évadées s’éloignent tranquillement de l'hôtel à un rythme différent l'une de l'autre, ce qui veut dire qu'elles risquent fortement d'être séparés, mais que cela ne tienne, il leur faudra une autre distraction.
C'est au tour de la touche numéro 3 d'avoir le droit à son quart d'heure de gloire.
Tous les bâtiments entourant le lieu de séjour sautent en un déluge de flammes, tuant de nombreuses personnes sur le coup, et ne laissant que d'une seule tour dans le paysage de debout, où ça se secoue un peu, alors que les deux cowboys ne se lâchent plus du regard, sans trop savoir quoi faire.
La Mama a compris durant sa courte escarmouche que cet homme était loin d'être ordinaire et que si il voulait la tuer, il aurait peut être pu réussir, ce qui veut dire qu'il veut autre chose, et qu'il n'est peut être pas des leurs, bien cela ne soit pas encore sûr à 100%.
Reste à voir comment aborder la chose, en une seule ligne de dialogue.

Mama :

Dit elle en lâchant un bref sourire avant de repasser en mode froncement de sourcils.

Maman : Qui êtes vous et que voulez vous à mon sang ?

Elle reste sur ses gardes, prête à esquiver si il tente quelque chose.