[RP] Crème Cassis + Bourgogne Aligoté = ??? [Terminé]

Naru ne s'arrête pas aux paroles d'Akako mais pousse légèrement sur son épaule ce qui la fait se tourner sur le côté, comme s'il ouvrait une porte, c'est drôle à voir, bien que la réaction puisse ne pas être drôle pour elle.
Il s'approche du corps et commence à observer chaque centimètre carré du corps et autour de celui(ci afin de dénicher une quelconque anomalie qui pourrait servir d'indice.

Akako fronce des sourcils en sentant Naru la pousser comme une porte sans prendre en compte son avertissement, ce qui la fait aussi grincer des dents, mais très vite un sourire de sadique apparait sur ses lèvres sans que personne ne s'en rende compte, car elle a une idée derrière la tête.
La tête de cobra sur le bracelet qu'elle porte à son bras gauche sourit lui aussi alors qu'avant il avait une expression neutre, ce que Tsuruya remarque et ne lui plait pas du tout.
Les yeux du futur détective privé se posent sur chaque recoin du corps de la dame décédée, allant de ses pieds à son visage, en passant évidemment par les vêtements qu'elle porte afin de voir si il n'y a pas quelque chose de suspect qui pourrait en dépasser car il doit y avoir forcément un indice.
A moins de faire partie de l’Organisation Noire, tous les meurtriers font des erreurs, même minimes, qui les trahissent.
Pour le coup, le détail qui trahit toute cette mise en scène, ce sont les inscriptions sur le couteau de rituel qui indiquent clairement que celui ci est maudit et que quiconque le prend finira par se vouloir irrémédiablement se suicider juste après. Cette lame s'appelle la "Lamentation du Condamné" et elle existe sans plusieurs exemplaires assez rares que seuls des spécialistes peuvent se procurer et donc il pourrait invraisemblable qu'un accident comme ça où une quelconque humaine tombe dessus par hasard et subisse ce triste sort puisse se produire.
Le scénario le plus courant et réaliste est qu'un sorcier le lui a donné car il voulait sa mort sans être incriminé.
Reste plus qu'à savoir qui est ce sorcier, ou cette sorcière si c'est une femme.
C'est alors qu'une voix hautaine s'adresse à ses oreilles, le tout à voix basse.

Akako : Oh oh oh, on dirait que celle qui a fait ça a fait une petite erreur.

Une douce main tourne la tête du psycho afin que ses yeux se collent à ceux rouges d'une tentatrice qui use de ses charmes non naturels afin d'essayer de l'envouter, tout en sortant une autre carte de sa manche avec un baiser soudain et magique, au sens littéral du terme.
Seulement, il reste à savoir si cela peut fonctionner sur un dragon dans un corps humain.

Naru est un peu surpris par le baiser de la femme et remarque la magie derrière l'action mais bien que pas affecté, il répond au baiser et se retire après une petite minute et dit.

Naru : Pas que je sois contre mais n'est ce pas un peu soudain ? Nous pourrions peut-être discuter autour d'un verre avant non ? Je ne connais même pas votre nom.

Il dit cela avec un grand sourire montrant clairement l'échec de son plan à la femme sans pour autant être contre une possible histoire entre eux.

Pendant que Kenzie joue à la pétanque avec Tsuruya, Naru est immunisé à la sorcellerie de la sorcière rouge qui est choquée de constater cela et d'en plus le voir sourire juste après, en mode "J'ai gagné, hé hé !", ce qui lui fait ravaler tout de suite un peu de son ego.

Naru : Pas que je sois contre mais n'est ce pas un peu soudain ? Nous pourrions peut-être discuter autour d'un verre avant non ? Je ne connais même pas votre nom.

Akako : Qu'est ce que tu es ?

Elle le lâche soudainement et recule de quelques pas jusqu’à se heurter au type à lunettes, toujours au téléphone.
Au loin les sirènes se font entendre, montrant que la Tokyo Metropolitan Police Department va bientôt apparaître.

Shūkichi : Qu'est ce qui se passe ?

Akako : Ferme là toi !

Touché profondément par cette remarque, la pauvre homme s'en va pleurer un peu dans son coin.
Au même moment, ce bon vieux François refait parler de lui en accourant jusqu'à la scène de crime afin d'assister à ce qui va suivre, sans être essoufflé par cette course qui pourrait être crevante pour son âge, et en levant un petit sourcil, perplexe.
Akako, elle, tente de prendre le contrôle de la situation, en montrant son coté le plus dur.

Akako : Je me nomme Akako Koizumi, une charismatique sorcière de l'amour qui fait aussi quelques autres truc, et qui a réussi à mettre Lucifer à sa botte. Et toi, tu es quoi ?

Tsuruya : Un Dragon.

L'attention se tourne vers celle vient tout juste d'apporter une réponse qu'elle n'est pas censée pour voir transmettre.

Tsuruya : D'après mes parents, même si tu n'en as pas la gueule, sans vouloir être méchante.

Elle ferme les yeux et montre sa croc de chat dépasser légèrement, à la manière de Masumi Sera.
Comment va réagir Naru alors que la situation sembler puer un peu là, vous ne trouvez pas ?

Naru tourne la tête dans la direction de Tsuruya, un regard indescriptible pointé droit sur elle.

Naru : Je n'avais pas vraiment prévu de le dire à autant de personne, mais dis-moi gamine, qui sont tes parents ?

Son ton n'est ni colérique, ni menaçant mais semble être entre la curiosité et l'ennui, un mélange étrange.

Tsuruya sent qu'elle a fait encore une bourde en balançant cette info, elle qui est plus discrète d'habitude.

Tsuruya : C'est vraiment pas ma journée, je dois couvrir quelque chose !

D'un coup son regard change un peu, devenant plus sérieux sans pour autant être mauvais.

Tsuruya : Bon je vais arrêter de vous mener en bateau car j'ai horreur que mes parents me demandent ce genre de choses, mais bon si ils le font, c'est qu'ils doivent avoir un intérêt à le faire.

Kenzie : J'ai dû mal à tout comprendre !

Tsuruya : Je t'expliquerai plus tard Kenzie.

La fille ainée de cette puissante famille Kudō s'approche gentiment de celui qui veut absolument savoir tout sort ces facilités scénaristiques que même moi je trouve affligeant.

Tsuruya : On les nomme l'Arbre de la Connaissance, c'est le nom de leur duo, et ils sont connus en secret pour être la grosse source d'information disponible sur Terre, fournissant gratuitement celles ci à qui parviendrait à rentrer en contact avec eux.

François : Comment font ils pour avoir tous ces renseignements ? Dieu le leur donne ? Pffff....

Tsuruya : Peut être qu'il en fait parti, mais ils ont de nombreux sources au quatre coins du globe, et même dans le reste de l’univers, y compris d'autres dimensions. Me demandez pas cependant comment ils font pour convaincre tant de gens de leur fournir comme ça des données précieux pour ensuite les filer à d'autres personnes, au risque d'être désavantageux pour la personne qui leur a donné ça à la base. Je ne fais que ceux qu'ils veulent que fasse et le reste du temps, je m'en fous un peu pour ne pas vous le cacher !

Shūkichi : Mon frère ne me croira pas quand je lui parlerai de ça.

Tsuruya : Pour ce que est de ton cas Naru, ils l'ont appris il y a deux semaines de ça lors d'une conversation dans les locaux de UNIT ici et ils avaient déjà entendu parlé de ta renaissance comme ils l’appellent, il y a longtemps. Ah, et ils veulent que tu saches que UNIT entretient une relation professionnelle avec Grand Rouge et Tenebris si ses noms te disent quelque chose, moi ça me dit rien !

Alors qu'elle récitait tout ça, elle jetait quelques regards en direction de son portable où se trouve différents SMS de ses parents pour qu'elle ne puisse rater aucun détail, car chacun d'entre eux est important.

Tsuruya : Voilà, j'ai fini !

Akako : Sur ce, je vous laisse !

Dit la sorcière qui a profité que l'attention n'était plus portée sur elle pour monter sur son balais magique et commencer à se tirer dans les airs, loin de ce délire qui l'emmerde, et durant sa fuite, elle passe au dessus des voitures de la MPD qui déboulent enfin sur les lieux, et la tête de Megure sort de l'une d'elle en lui faisant perdre son chapeau.

Juzo : QQQQUUUUOOOOIIII !!!!????

Le bougre en s'attendait très certainement pas à ça en se rendant sur le théâtre d’un meurtre.

Naru : Hum je vois, pour tes parents, j'ai déjà entendu parler d'eux et maintenant que tu le dis ça m'étonne pas vraiment, en revanche que ces deux-là fassent affaire avec d'autres Races est vraiment bizzare puisque la seule chose qui les intéresse c'est de se battre dans le Fossé Dimensionnel et éventuellement de détruire les Mondes, à moins qu'ils n'aient changé depuis le temps où qu'ils comptent faire détruire le monde par UNIT, ce qui n'est pas impossible même si beaucoup moins efficace que de le faire eux-même, vivement que je retourne leur donner une leçon à ceux-là, bon et si on s'occupait de l'affaire pour commencer on verra le reste plu tard, l'autre sorcière est partie un peu trop précipitamment cela dit.

Maintenant que Naru avait tout bien résumé en un long paragraphe, la fille qui en sait trop pouvait lui répondre.

Tsuruya : Si tu veux leur numéro, je peux te le donner, mais sache qu'ils ne te répondront que quand ça leur arrange, c'est comme ça qu'ils fonctionnent, et visiblement ils ont un intérêt à ce que tu saches que ces noms d'oiseaux sont ne lien avec l'autre organisation paramilitaire.

Kenzie : Je me demande quand même comment UNIT fait pour entretenir des relations avec tout plein d'être bizarre, déjà que je ne pensais pas qu'ils feraient prie que

Si seulement tu savais ce qu'ils savent, même moins j'étais sur le cul quand j'ai su certaines choses.
Tellement que j'ai dû aller leur dire deux trois mots, ce qui comme vous savez, est extrêmement rare.
En tout cas, ce n'est pas pour l'instant que l'on pourra se centrer sur ça car les voitures de tout à l'heure se regroupent enfin tout autour de la zone après avoir écraser de belles fleurs avec leur gros pneus tous sales. Le gros inspecteur moustachu est l'un des premiers à en sortir, toujours pas remis de la vision de tout à l'heure, alors que ses assistants, Miwako Satō et Wataru Takagi, restent bien calme malgré le côté délirant de la situation.
On est pas au niveau d'un âne qui pète des mots ou bien une scène de baiser intense entre un cafard et un rat.
Les flics s'approchent du cadavre pour faire leur boulot ,alors que la grande question s'annonce en trompe.

Juzo : Qu'est ce que c'est que ce bordel !?

François : C'est un suicide mon bon monsieur, vous devriez le savoir !

Juzo : Oui, mais la sorcière !?

Miwako : Pas le temps pour cela Megure-keibu.

Juzo : Bon d'accord...

Wataru : Décrivez nous si vous le voulez bien quand et comment avez vous trouvé le corps ? Et qui est cette personne d'ailleurs ?

Sans que l'on sache pourquoi, son attention se tourne principalement vers Naru pour espérer avoir une réponse.

Naru : Euh eh bien, tout d'abord bonjour, la victime est d'après ce que je sais une camarade de classe de cette fille qui
se trouve derrière moi.

Dit-il en pointant Tsuruya

Naru : Donc pour en savoir plus sur la victime autant l'interroger, ensuite, je dirais qu'il s'agit bien d'un suicide bien que celui-ci soit particulièrement étrange notamment l'arme du crime, une arme sacrificielle, utilisée dans certaines légendes magiques. C'est tout ce que nous savons pour l'instant, ah non attendez, il y a aussi le fait que la femme qui est partie plus tôt à dit quelque chose comme : "On dirait que celle qui a fait ça a fait une petite erreur", ce qui est curieux c'est qu'elle a dit ça au féminin comme si elle savait que le coupable est une femme, étrange non ?

Naru pointe du doigt Tsuruya, qui salut de la main les officiers présents, avant de dire pourquoi il faut l'interroger elle en particulier. Durant le temps où il fait ça, la concernée à peut un tout petit peu discuter avec Kenzie sur le déroulant de l'enquête et notamment sur l'identité de la coupable.

Tsuruya : C'est la Sorcière la coupable.

Kenzie : Je suis peut être un peu longue à la détente mais ça j'avais compris.

Tsuruya : Je me demande pourquoi elle a fait ça.

Kenzie : J'ai l’impression qu'on ne le saura jamais.

Takagi a noté de son côté tout ce qu'a dit le beau parleur tout en gardant sa tête la plus professionnelle que possible, tandis que ce vieux chien de Megure se gratte la moustache touffue et que Satō interroge Asselineau sur sa présence ici qui tente de justifier du mieux qu'il peut.
Quand tout a été fini de raconter, une seule conclusion possible vient en tête des policiers un peu con.

Juzo : Mais c'est bien sûr ! C'est le neuneu à lunettes le coupable !

Shūkichi : Moi !?

Wataru : Lui !?

Juzo : Si j'ai dit que c'était lui c'est que c'était lui, embarque le Takagi.

Wataru : C'est vous le patron Megure-keibu.

Le sous fifre s’exécute en soupirant un peu, alors que Tsuruya se facepalm en arrière plan.

Kenzie : Je crois qu'il est débile le Megure.

Si rien est fait, le petite copain de Yumi finira au trou pendant un long moment alors qu'il pourrait être utile pour coincer Rum, je dis ça je dis rien.

Naru : faut tout faire soi-même c'est agaçant à la fin, il n'est pas le coupable inspecteur, vous vous trompez, seule une personne ayant de bonne connaissance dans les rituels magiques pourrait utiliser quelque chose comme ça, et ce n'est pas vraiment dans le genre du Meijin, non je pense que vous devriez chercher cette femme qui s'est échappé plus tôt, c'est elle la coupable.

Il leur fait même un portrait robot pour pas qu'ils se trompent de personne.

Megure prend le portait robot de la coupable et se pisse littéralement dessus en constatant qui c'est.

Juzo : La sorcière... Bon les gars o nemballe tout et on laisse ça à UNIT.

Miwako : Vraiment ?

Juzo : Je veux toucher ma retraite et si je commence à me mêler à ce genre d'affaires, je ne ferai pas de vieux os, et Midori m'attend à la maison.

Wataru : Je vais rester ici car il faut bien attendre que le légiste arrive et embarque le corps, au moins.

Juzo : T'as raison Takagi-kun, fais donc ça.

Miwako : On se revoit à la maison Wataru.

Wataru : Ouais Miwako.

Juzo : Allez, plsu vite que ça les autres !

Toute la police, sauf Takagi, se barre de là, en repartant avec leurs véhicules qui foutent bien le bordel partout où ils passent, en faisant beaucoup de boucan avec leur sirène en même temps. Autant dire qu'on comprend pourquoi c'est le bordel et l'injustice à Tokyo depuis au moins une décennie, c'est à cause de la parodie de Maigret.
Un rythme calme de guitare se fait entendre, provenant d'un mendiant qui passe par là au même moment et qui accompagne ainsi les gens encore présents sur le lieu du meurtre quand ces derniers se mettent à s'entre tenir entre eux pour surement la dernière fois avant un long moment, peut être jamais plus jamais pour certains.

Tsuruya : UNIT est en route, j'avais envoyé un SMS à une connaissance qui bosse là bas un peu plus tôt.

Shūkichi : Un grand merci à vous, Akai-san, car sans vous ils m'auraient injustement arrêté ! Si je peux faire quoi que ce soit pour vous, n'hésitez pas à demander !

François : Vous avez été plutôt bon sur ce coup là, même si la coupable s'est échappée.

Kenzie : Tu es doué papa !

Tant de compliments, celui qui les reçoit ne doit pas avoir l'habitude car en général on crache plus sur lui.

Naru : Eh bien continues à jouer au Shogi et à gagné pour que je continue à gagner mes paris pour commencer ça m'aiderait, ensuite si par le plus grand des hasards tu connais des gens qu'on appelle les Corbeaux, ça m'intéresse.

Il est l'heure de rebasculer dans l'intrigue principale de cet arc.

Shūkichi : Les Corbeaux ?  Cela ne me dit rien, navré.

Kenzie : Et Organisation Noire ou Hommes en Noirs ?

Shūkichi : Vous vouliez parler d'eux ? Je n'en sais pas grand chose, hormis le fait que ma famille les déteste. Mon père est mort à cause d'eux, mon beau frère aussi et ma mère a failli aussi les rejoindre. Ma soeur Masumi et et mon frère Shūichi cherchent à les faire tomber chacun de leur côté. 

François : Je ne sais pas qui sont ces Corbeaux mais ils ont l'air d'être puissants. Que vous ont ils fait à vous trois ? 

Il interroge le trio d'enquêteurs.

Tsuruya : Rien, je suis hors jeu.

Kenzie : L'une de mes mères a failli mourir à cause d'eux.

Il ne reste plus que Naru à répondre, si il le souhaite

Naru : Moi ils m'ont rien fait personnellement mais une connaissance veut les éliminer alors je l'aide. En tout cas si vous apprenez quelque chose ou si vous ou un membre de votre famille a besoin d'aide, n'hésitez pas à me contacter.

Il tend une petite carte avec son numéro au Meijin puis se retourne vers sa fille :

Naru : Bien puisque cette affaire est terminée, nous pouvons aller à notre objectif principal, les autres élèves du Lycée de Tsuruya-chan doivent être à l'hôtel maintenant.