[RP] Entre Douceur et Violence [Terminé]

Une fois sorti du taxi qui s'en sous un rythme de vieux mambo, Gilbert reconnait enfin le lieu où ils se trouvent, après avoir réfléchi durant uen bonne partie du trajet à pourquoi ce nom lui disait quelque chose, il aura fallu de voir de ses propres yeux pour comprendre et s'exclamer à voix haute au groupe.

Gilbert : Ah mais je sais pourquoi Charing Cross Road, ça me parle énormément !

Shiho : Pourquoi ?

Gilbert : Parce que c'est là où se passe l'action du film 84 Charing Cross Road de David Hugh Jones avec entre autre Anthony Hopkins ! Je l'ai bien aimé, mais par contre j'ai pas lu le roman d'origine, donc je ne saurai pas faire le comparatif.

Masumi : C'est aussi là bas que se trouve le Chaudron Baveur qui mène tout droit au Chemin de Traverse dans Harry Potter.

Gilbert : Oh ça c'est vos trucs de jeunes là ! Avec la tafiole à lunettes, le roux sans amies, et la chieuse aux bonnes notes, dans la pire école au monde !

Masumi : Hé ! C'est vachement bien Harry Potter !

Gilbert : Pour les débiles mentaux peut être !

Masumi : Retire ça tout de suite !

Naru n'attend pas qu'ils aient fini leur engueulade pour s'engouffrer dans le Leaky Cauldron qui malgré le fait qu'il donne pas spécialement envie d'y pénétrer, attire tous les jours les petits curieux qui adorent une saga littéraire en particulier. Bien heureusement pour notre groupe d'aventuriers qui ne sont pas vraiment sorciers, ils sont venus en pleine nuit donc il n'y aura aucun souci d'être dérangé, hormis par la police si si ils foutent le bordel à l'intérieur, ce qui avec la tension entre les deux adultes physiques du lot risque possiblement d'arriver.
Tout ce beau monde se fout devant uen cheminée, ce qui intrigue les plus censés d'entre eux quand même, et même celui qui ne l'est pas vraiment dans l'imaginaire collectif.

Naru : Bien, mettez-vous tous dans la cheminée et nous pourrons y aller.

Avant même d'avoir fini sa phrase, il y a Masumi qui s'était déjà foutu à l'intérieur, en ayant manqué de se cogner contre le haut du lieu exigu tellement elle sautille sur place depuis qu'ils sont arrivés dans le coin, et encore plus dés qu'il au mis le pied sur le plancher de cet établissement mythique de HP.

Masumi : Jette la poudre Naru !

Visiblement, elle ne veut même pas attendre que les autres la rejoignent pour se téléporter, trop impatiente.

Bon je reconnais je vous ai fait peur juste avant mais la police n'interviendra pas dans ce lieu, car en réalité, le Leaky Cauldron est entouré de barrière magique qui donne juste envie aux non-sorciers, appelés moldus, de ne pas entrer dans l'endroi en leur faisant croire que le lieu est interdit aux visiteurs. Cela fait en sorte que seule une personne ayant de la magie peut passer les barrière et les faire passer à d'autres personnes si nécessaire, c'est ce que vient de faire Naru ici. En revanche si ils foutent le bordel, les auror, la police magique, risque bien de leur tomber dessus.

Une fois qu'ils sont tous entassés dans la cheminée, un peu poussé dedans par Naru pour les plus sceptiques, celui-ci attrape une poignée d'une étrange poudre grisâtre présente dans un bol à l'entrée de la cheminée et la jette à leurs pieds. Au moment où l'étrange poudre touche le sol, des flammes vertes les englobent tous mais sans aucune brûlure et après une seconde ils disparaissent du Leaky Cauldron pour voyager par le réseau de cheminette.

Pour décrire le phénomène, il faudrait peut-être lire un livre entièrement dédié mais pour faire court, ce qui se passe est une distorsion de l'espace-temps qui rapproche le point d'origine et le point d'arrivée permettant un voyage quasi instantané entre les deux lieux pourtant éloignés.

C'est en fait un phénomène très utilisé dans les films de science-fiction pour décrire les voyage interspatial, Stargate par exemple l'a très bien représenté. Bien qu'ici cela s'applique à une distance beaucoup plus petite.

La magie créé en fait un phénomène similaire à un trou de ver entre le point de départ et le point d'arrivée permettant à tout ce qui entre par le point de départ de se retrouver à peine quelques secondes plus tard au point d'arrivée.

Ce qui s'apparente, pour nos héros, à un défilement très rapide du paysage qui sépare les deux endroits, puisqu'ils se déplacent à une vitesse très élevée et à travers la matière. Ils n'ont à peine le temps d'enregistrer ce qui se passe avant d'arriver.

C'est ainsi que quelques secondes plus tard, le petit groupe se retrouvent dans un nouvel endroit. Naru sort en premier de la cheminée du lieu inconnu pour les autres. Ils arrivent dans une grande pièce bien meublée qui ressemble à un salon.

Naru : Soyez les bienvenu dans ma seconde maison, vous pourrez rester ici sans danger, aucun risque qu'on vous trouve ici.

Grâce à la Poudre de Perlimpinpin, nos héros sont transportés de l'espèce de taverne jusqu'au salon d'une demeure déjà mieux meublée, qui respire un style se rapprochant de ceux des années 80 et 90 mélangés pour donner quelque chose.
Juste quelque chose, après c'est dur de décrire quoi exactement.
Si on doit dénoter un élément du décor en particulier, c'est cet énorme tableau placé au dessus de la cheminée qui représente Nicolas Flamel tenant entre ses mains ce qui semble être la très la fameuse Pierre Philosophale.
Si vous avez entendu une voix désagréable de fille tête à claque au moment où j'ai mentionné cette matière, c'est normal.
Tous ceux qui ont vu les films Harry Potter s'en souviennent, et essayent d'éviter de sombrer dans la folie en y pensant.


Le portrait de l'alchimiste française qui n'est pas entièrement en métal suit le groupe du regard à la manière d'un épisode de Scooby-Doo, comme si quelqu'un se trouvait caché derrière, ou qu'il était vivant.
Naru ne perd pas de temps à présenter son chez lui à ses prestigieux invitées.

Naru : Soyez les bienvenus dans ma seconde maison ! Vous pourrez rester ici sans danger, aucun risque qu'on vous trouve ici.

Masumi : C'est vraiment comme dans Harry Potter ! Je suis chanceuse en tant que moldu de pouvoir accéder à ces lieux secrets de sorciers !

Gilbert : Moldu... Qu'est ce qui ne faut pas entendre comme conneries.

Shiho : Je découvre de toutes nouvelles choses concernant la magie en général. Dommage que ça ne soit pas mon domaine d'expertise dans les sciences.

Gilbert : C'est sûrement la pire planque de sorciers que j'ai jamais vu. D'habitude ils ont plus de goûts que ça.

Shiho : Gilbert, fais un effort s'il te plaît

Gilbert : Bon OK... Ce n'est pas non plus du niveau de ce vieux rat chinois dont on avait fait la connaissance dans les égouts de New York. L'odeur est décente et tu peux manger ici sans choper une maladie incurable. Je mettrai cinq sur dix à cette maison d'hôte.

D'un coup, au beau milieu de la conversation, un Spectre déboule du plancher qu'il traverse en saluant les nouveaux locataires de manière amicale, en étant un poil déçu de constater que son apparition fantomatique surprise n'a effrayé absolument personne puisque ce n'est leur genre de flipper sur du surnaturel en mode Ran Mouri.
Autant dire que la présence de cet esprit a de quoi ravit encore plus celle qui est actuellement au paradis.

Masumi : Oh ! C'est Nick Quasi-Sans-Tête !

Fantôme : Eu... Non. Vous voyez bien que j'ai toute ma tête sur les épaules ?

Masumi : Ah ouais... Désolée de vous avoir confondu avec le personnage des livres qui vous ressemble. C'est quoi votre nom ?

Dick : Dick Quasi-Sans-Teub.

Shiho : On se demande bien pourquoi ce nom.

Je vais éviter de vois décrire son entre jambe, mais c'est bien ce que vois croyez.

Passons sur ce qui vient de se passer, cela fait un peu mal au coeur de dénaturer comme ça les véritables personnages ayant inspirés le célèbre roman de J.K Rowling. Quoi qu'il en soit décrivons un peu mieux la baraque qui est en fait plus un grand manoir isolé au milieu d'une vallée dans les terres galloises. La demeure fait près de trois étages et possède plus d'une centaine de pièces. La maison se découpe en trois parties.

La partie centrale, contient un grand hall avec plusieurs salles de réunions et de bal faites pour regrouper plusieurs centaines de personnes suivant l'occasion. C'est aussi dans cette partie que se trouve la salle à manger et le petit salon où se trouve nos héros.

Les deux autres parties sont les deux ailes du manoirs qui regroupent aux étages les chambres, salles de bain et salles de détentes et au rez-de chaussé, les cuisines, la laverie et les chambres des serviteurs, les fameux elfes de maisons.

La totalité de la maison est décoré dans un style victorien et des tapisseries et tableaux de toutes sortes, pour la plupart, des portraits de célèbrent sorciers ayant vécu ou encore vivants.

Revenons pour le moment dans le salon, où nos héros sont arrivés. Naru plisse des yeux au commentaire de Gilbert, celui-ci commence à le fatiguer à tout critiquer. Quoi qu'il en soit il s'adresse à ceux qui sont vraiment intéressés.

Naru : Contrairement à ce que beaucoup pensent, la plupart des oeuvres de fiction prennent en fait leurs racines dans la réalité, l'histoire de J.K Rowling n'était pas une complète invention, il s'agit d'un récit basé sur certaines faits réels, bien que les évènements se soient passés très différemment. Si j'ai choisi cet endroit, ce n'est pas du tout un hasard, car il est protégé par des barrières extrèmement puissantes et il est mis sous le charme du fidelus, un enchantement puissant qui permet à un endroit d'être totalement caché aux yeux de ceux qui ne savent pas déjà où il est. Vous pouvez donc être tranquile, personne ne trouvera cet endroit.

En s'eclipsant un peu du reste du groupe pour faire le tour de la baraque pour voir si celle ci est plus intéressante qu'elle en a l'air, Gilbert Montagné se dit qu'elle ferait un très bon niveau dans un Hitman de part sa taille et son look unique. Il manque juste la pléthore de deuisements en tout genre pour pouvoir passer des dizaines et des dizaines d'heures de jeux sans plus pouvoir s'arrêter, tellement le jeu est addictif.
Pendant qu'il se promène tout seul, les autres ont écouté ce que Naru avait à dire. Dès qu'il a fini de parler, il y a Mary et Shiho qui s'échangent un petit regard complice qui indique qu'elles pensent à la même chose.

Shiho : Mieux vaut ne pas trop s'avancer en disant que personne ne le trouvera. Cela ne porte pas vraiment chance d'être trop confiant là dessus.

Masumi : Je trop contente de pouvoir être ici ! C'est comme un rêve de gosse devient réel !

Shiho : Cela se ressent beaucoup. Je suis heureuse de te voir ainsi. Cela me rappelle un peu moi quand Gilbert m'à fait sa demande en mariage.

Masumi : Dommage que je n'ai pas pu être à votre mariage.

Shiho : Je suis sûre que ça ne dérangera pas Zarick de refaire le mariage pour toi et peut être Mary et Naru si ça les intéresse. Neammoins ce ne sera pas après avoir réglé le compte aux Corbeaux.

Masumi : Je sais bien.

Dick : J'espère être invité aussi.

Le fantôme sent bien la gêne que procure sa présence, et décide d'aller faire un tour ailleurs pour pleurer dans son coin avant de se rendre compte que sa condition spectrale l'empêche de vraiment chialer.

Shiho : Mieux vaut ne pas trop s'avancer en disant que personne ne le trouvera. Cela ne porte pas vraiment chance d'être trop confiant là dessus.

Naru : Je ne compte pas vraiment sur la chance, mais je suis assez confiant dans mes capacités et le charme de fidelus est vraiment un enchantement incroyable, il empèchera quiconque ne sait pas où se trouve cette endroit de le découvrir, pour tout ceux qui ne sont pas au courant de son emplacement, le lieu apparaîtra vide et il y a peu de chance que quelqu'un vienne chercher ici alors que l'endroit est totalement isolé à moins de savoir où chercher. En plus de cela, les informations ne peuvent pas être extraites de force d'une personne connaissant l'emplacement, le seul moyen de découvrir serait de torturer le gardien du secret, moi en l'occurence, et de lui faire dire, peu de chance que UNIT ou quiconque me fasse parler donc tu peux être tranquile, du moins tant que vous restez tous ici, si vous sortez des limites du sort, je ne peux rien garantir.

Masumi : Je suis trop contente de pouvoir être ici ! C'est comme un rêve de gosse qui devient réel !

Shiho : Cela se ressent beaucoup. Je suis heureuse de te voir ainsi. Cela me rappelle un peu moi quand Gilbert m'a fait sa demande en mariage.

Masumi : Dommage que je n'ai pas pu être à votre mariage.

Shiho : Je suis sûre que ça ne dérangera pas Zarick de refaire le mariage pour toi et peut être Mary et Naru si ça les intéresse. Neanmoins ce ne sera pas après avoir réglé le compte aux Corbeaux.

Masumi : Je sais bien.

Dick : J'espère être invité aussi.

Naru : Sur cela je vous laisse choisir vos chambres, elles sont à l'étage, il y a aussi une bibliothèque dans l'aile Est si vous voulez lire un peu. Si vous avez besoin de quoi que ce soit appelé simplement Gipsy à voix haute et l'elfe de maison viendra voir ce dont vous avez besoin. Maintenant, nous devrions tous allez dormir, je partirais dans la matinée.

Sur ce il les mène à l'étage pour leur montrer les chambre pouvoir enfin se reposer après cette longue journée.

[Fin du RP pour moi]

Arpentant les couloirs de la gigantesque habitation en ne croisant personne, pas même les domestiques qui seraient des elfes de maison, bien que je doute sincèrement de leur existence jusqu'à ce qu'on vienne à les croiser, car ce n'est pas demain la veille qu'on me fera avaler de telles feuilles de salade aussi immenses !
Bref Gilbert se ballade à droite à gauche, en prenant enfin un peu de plaisir à être là, il faut bien le dire.

Gilbert : Finalement cet endroit en jette assez, je dois bien l'avouer. C'est juste le salon qui fait tâche je trouve et qui ne donne pas un bon premeir aperçu de la demeure pour ceux qui viennent de la cheminé. Il faudrait refaire sa déco. Bref...

Des sanglots attirent son attention vers la salle de bain occupée à sa droite, et curieux comme il est, il part y jeter un petit coup d'œil, y trouvant le revenant de tout à l'heure en train de pleurer sous la douche, en vaillant bien à ce que personne ne voit sa bite quasiment tranchée.
Intrigué par ce qui se passe ici, le gentil chanteur décide de faire une halte pour aller consoler l'âme en peine.

Gilbert : Pourquoi est ce que tu pleures l'ami ?

Dick : Parce que je voudrais enfin pouvoir reposer en paix, mais que cela ne se fera jamais !

Gilbert : On est d'accord que ton surnom, ce n'est pas toi même qui te l'est donné ?

Dick : Bien sûr que non ! Qui serait assez idiot pour s'appeler Dick Qua-Sans-Teub !? C'est tellement honteux à porter ! Heureusement que Joanne a été si gentille avec moi en voulant redorer mon blason avec son personnage de Sir Nicholas de Mimsy-Porpington qui est donc inspiré de moi comme tu avais pu t'en douter.

Gilbert : Ouais... C'était l'un des seuls persos, avec Rogue, que j'appréciais vraiment dans ces films.

Dick : Tu sais, ne te sens pas obligé de rester avec moi. Tu dois avoir de meilleures choses à faire que de discuter avec quelqu'un comme moi, comme par exemple aider tes amies dans leur quête.

Gilbert : Non ça peut attendre un peu. Moi au moins je sais voir au delà d'une vanne pipi-caca, et écouter le malheur d'un type dont la vie lui a été injuste.

Dick : Merci.

Gilbert : Quel est ton vrai nom Dick ?

Dick : C'est Hughan.

Gilbert : Enchanté de faire plus ample connaissance avec toi Dick Hughan. Tu veux bien me raconter ton histoire ?

Dick : Si cela ne te dérange pas.

Gilbert : Cela ne me dérange pas.

Dick : Alors tout a commencé en 1401...

Gill se pose à ses côtés afin de mieux écouter son histoire que l'on ne suivra pas aujourd'hui.
Nous avons plus important à faire, à l'autre bout du monde.


Le Surintendant Général de la Tokyo Metropolitan Police Department, que l'on connaît seulement pas son nom de famille Makumba, est tranquillement assis sur sa vieille chaise en bois qui n'a pas encore craqué après ses cinquante de bons et loyaux services, en train de lire avec ses lunettes de vue de la paperasse comme il le fait quasiment tous les jours où il travaille.
En même temps, il ne va jamais affronter les criminels sur le terrain à la manière d'un Gabin dans "Le Pacha" car ce n'est pas à lu ide faire ça mais plutôt à ses nombreux subordonnés tels que les Inspectrices Sato et Miyamoto.
Pas vraiment les meilleurs exemples à prendre.
Megure ?
Encore pire !
Shiratori ?
Ce serait vraiment trop lui donner de valeur à ce narcissique.
Kanagawa ?
Oui, lui.
C'est bien le seul qui sauve un peu l'image de ce service de police qui fait peine à voir.
Dommage qu'il s'obstine à courir après des fantômes.
Revenons au plus haut gradé dans ce bâtiment, car lui aussi va recevoir une visite semblant presque venir des entrailles du monde des morts, quand il perçoit grâce à ses sens développés une présence derrière la porte de son bureau, avant que cela ne toque à sa porte.
Surpris et quelque peu effrayé par cette sensation désagréable qui lui parcourt la colonne vertébrale, au point qu'il met quelques secondes avant de pouvoir s'exprimer avec la bonne voix, en essayant de cacher les émotions qui le submergent.

Makumba : Oui !? Entrez !

Personne ne rentre dans la pièce.
En vérité, il ne ressent plus cette présence dans le couloir adjacent, et voudrait bien croire à une mauvaise plaisanterie de la part d'un des poulets qui vadrouillent par ici.
Sauf qu'il n'y a croit pas uen seule seconde.
Jamais son instinct ne l'a trompé quand il lui disait qu'il y avait du fumier dans l'air.
Un danger se trouvait bel et bien à l'entrée de sa tanière, malgré le fait que de nombreux flics peuplent les environs, ce qui veut dire que quoi que ça se soit, ça a réussi à passer les mailles du filet.
Est ce que c'est vraiment parti à présent, et pourquoi cette étrange visite avortée ?
Pour en avoir le cœur net, autant aller vérifier par soi même.
Il tire le second tiroir à sa gauche pour y prendre le Nambu Model 60 et le voilà parti pour enquêter sur ses craintes, éclairé dans son dos par le soleil matinal qui ne parvient néanmoins pas à rassurer le moins du monde.
Une main moite tourne poignet de porte avant de tirer celle ci vers elle, révélant...
Une boite en carton de colis sur le sol.
Avec une étrange marque de main rouge sur le dessus.
Pourtant il n'a rien commandé à son lieu de travail, et le gars à l'accueil l'aurait prévenu si vraiment quelque chose était arrivé pour lui.
Clairement, cet objet ne lui inspirait pas confiance.
D'autant plus qu'il dégage une drôle d'odeur déroutante quand même.
En jetant un coup d'œil aux alentours, il ne voit que quelques clampins en train de naviguer sans but, avec aucune indication que l'un d'entre eux aurait déposé ça là.
Le vieillard habituellement si souriant ne l'est absolument pas là, et en prenant son courage à deux mains, il baisse pour ouvrir son cadeau prudemment afin de s'assurer que ça ne soit pas une quelconque bombe.
Aucun tictac, juste la mort qui pénètre encore plus dans ses narines.
Ce n'est qu'en voyant un visage se dessiner à l'intérieur qu'il comprend ce que c'est, et reconnaît aussi qui c'est.
Une tête.
Celle de Kenzo Masuyama.