[RP] Entre Douceur et Violence [Terminé]

Voyageant dans un kombi frit, sous un son très rock qui met bien de l'ambiance à l'intérieur de celui ci et qui permet à ses occupants de se détendre malgré le fait qu'il fasse chaud comme dans un four malgré la saison, mais c'est sûrement probablement dû à un subtil mélange entre le beau soleil rayonnant sur ces montagnes réfléchissantes et le fait qu'ils soient treize à l'intérieur de ce van hippie qui sent l'urine et la transpiration.
A la base il devait n'y avoir que Gilbert Montagné et Leon Kennedy à bord, sauf que plusieurs personnes voulaient les accompagner des Etats Unis jusqu'au pays des pizzas, sans oublier tous ceux qui ont tapé l'incruste sur le chemin en mode autostoppeur afin de pouvoir aller causer avec ce fameux groupe qui combat leur ennemi commun.
Et après on va dire que c'est encore le chanteur français qui a encore fait n'importe quoi.
Preuve à l'appuie :


Je vous prierai de lui adresser vos plus plates excuses après ce RP, mais en attendant, continuons.
Outre les deux zigotos que j'ai mentionné plus haut, nous avons donc une panoplie de personnages en plus qu'il me tarde de vous décrire, surtout que pour la quasi-totalité d'entre eux, ils sont déjà apparu auparavant au sein de cet arc loin d'être court.
Nous avons ainsi :
- Frank Castle qui est possiblement le plus surprenant du lot, non pas parce qu'il lutte contre cette organisation secrète qui trempe dans les pires vices possibles car au contraire il est connu pour lutter contre les intouchables contre eux, mais plutôt parce que normalement il préfère bosser en solo que de faire partie d'une équipe.
- TH5 qui décidément adore s'incruster dans ce récit alors que pourtant son rôle était terminé depuis un bon moment déjà, même si pour le coup il a surtout envie de se venger de ceux qui n'ont pas été très cool avec lui après qu'il ait foiré leur contrat avec brio.
- Westhon Yeston qui est le maire de New Raccoon City depuis sont inauguration en 2008 et qui était avant cela l'amant d'Akemi Miyano de son vivant, n'ayant rien pu faire pour l'empêcher pour empêcher son trépas, alors tout ce qu'il peut faire à présent c'est veiller sur sa petite sœur protégée en l'aidant à la venger au passage.
- Hyōe Kuroda a qui on doit la jolie capture de Gin puisqu'il était l'officier ayant mené l'opération menant à celle ci, et il est accessoirement le remplaçant de l'autre débile d'androgyne à lunettes qui s'était brisé le coup comme un con en voulant en faire trop niveau entrée en scène.
- Lucy Dodgera qui veut absolument se montrer utile pour le bien de sa nouvelle meilleure amie Shiho en allant botter des culs malgré le fait qu'elle n'est pas encore totalement remise de son accident, et en plus elle a décidé de le faire tout seul sans être accompagné de son majordome, ses gardes du corps, ou encore sa copine déjà très occupée dernièrement à ramasser les restes d'Hydra.
- Ada Wong qui en a eu un petit peu marre que son mari s'éclate sur une intrigue mouvementé comme celle ci en la laissant derrière aux Etats Unis, séparée de lui, alors pour une fois elle va pouvoir travailler au moins un poil avec lui tout en faisant la rencontre de plusieurs nouvelles têtes.
- Claire Redfield qui tient à se venger de celle qui s'est fait passée pour elle pour leurrer l'homme qu'elle aime au tout début de cette narration, bien qu'elle craigne de la fameuse Vermouth fasse encore le coup de se faire passer pour l'un d'entre eux, bien qu'elle essaye de garder cette idée éloignée de son esprit pour l'instant.
- Léa Irving qui a passé le bonjour à celui qui va devenir son nouveau copain, à savoir Holt Valentine qui n'est plus dans le coffre d'une voiture mais en train d'être raffistolé dans une clinique privée sordide d'une vieille connaissance à lui, et celle que l'on surnomme Lightning a finalement décidé de faire tomber qui l'ont quand même séquestré pendant plusieurs mois de ça pour exercer des expériences sur elle sans vergogne.
- Yuya Kazami qui doit gérer tout un tas de trucs, y compris leur taupe de la NPA qui est en infiltration chez les antagonistes tant redoutés et qui est en stand-by depuis un peu plus d'une semaine pour dissiper toutes les suspicions qui se sont accumulées sur lui.
- James Black qui est l'agent spécial en charge dont le FBI a assigné pour être l'affaire des Hommes en Noirs, en dépit du fait qu'il ait une adorable petite bouille de papy sympa comblée par une grosse moustache touffue qui nous donne envie de le protéger des vilains messieurs qui risquent de vouloir sa peau à un moment ou à un autre, déjà qu'ils ont flingué LA directrice des fédéraux, qui a depuis d'ailleurs été remplacée évidemment.
- L'Ombre Criminelle, qui outre une référence amusante est en réalité de la treizième personne du lot dont l'on a pas encore défini l'identité alors nous nous sommes dit moi même que de la faire apparaître de la sorte serait vraiment marrant puisque assez foufou comme vous aimez tellement chers lecteurs dont la vie est chiante et peu intéressante au point d'en devenir à la dépression.
Ceci étant dit, nous allons tendre l'oreille vers l'avant de la vieille Volkswagen pour écouter ce qui se dit du côté du pilote conduisant à l'aveuglette et de son super pote hyper beau gosse à ses côtés.

Gilbert : Cette jolie demi démone japonaise aux longs cheveux noirs, elle sera là ?

Leon : Je ne crois pas.

Gilbert : T'avais pas dit que elle et l'autre débile dont j'ai oublié le nom étaient proches ?

Leon : C'est censé être le cas, mais je ne les ai plus jamais vu ensemble après le passage dans la base de UNIT, et je n'ai même plus jamais entendu parlé d'elle à vrai dire.

Gilbert : Ce ne serait pas sympa de sa part de ne pas venir voir son ami qui est blessé, même si c'est ce crétin.

Leon : T'as d'avoir une dent contre lui.

Gilbert : Il m'a saoulé en prison, même si c'était pour me réunir avec ma chérie, donc certes pour ça j'éviterai de lui pourrir la vie car je lui dois bien ça, mais j'ai nullement envie de retenir son nom et son visage, comme ça ça le fera bien chier de voir que je l'ai totalement oublié si jamais on se revoit un jour sous d'autres circonstances.

Leon : Pourquoi ça ne m'étonne même pas de ta part un coup comme ça ?

Gilbert : Parce que c'est du Gilbert tout craché.

Leon : Ce doit être ça.

Gilbert : N'empêche, quand tu as fait cette convo via webcam avec Shiho avant hier, j'ai hésité à déjà lui parler, mais ça aurait rendu l'attente de nos retrouvailles encore plus insupportables.

Leon : Ne t'en fais pas, on est presque arrivé. Regarde !

Il pointe du doigt le domaine situé loin à l'horizon qu'ils parviennent à voir depuis la route contournant les Apennins où ils sont en train de roulée.
Voyons voir d'ailleurs avant qu'ils n'y arrivent, vé que de passe chez le grand père de Chiara.

Pendant ce temps dnas la planque de Chiara

Allongé dans un lit dans l'une des chambres, Naru réfléchit aux derniers évènements, cela avait été une mission réussie, ce qui était bien, tuer Vodka et vider la prison des Men In Black porterait un gros coup à leur humeur. Il restait encore beaucoup de travail pour démanteler complètement l'Organisation, mais la mission principale donnée par Shiho était accomplie, espérons qu'elle soit contente et qu'elle arrête de se morfondre, parce que la voir ainsi n'est pas agréable du tout.

Après être arrivé il avait perdu assez de sang pour qu'un corps aussi fragile ne le supporte pas même si son esprit le pouvait, il était tombé inconscient. Il s'était réveillé un jour plus tard encore assez faible mais déjà en meilleur état.

Malheureusement il ne puisse pas utiliser de pouvoir de régénération avec une telle enveloppe corporelle, alors il a du faire les choses à l'ancienne.

Heureusement, quelqu'un l'avait aidé durant ces quelques jours de récupération. Mary Sera dans son corps d'adolescentes qui maintenant était plus grande que lui, ça lui paraissait tellement bizarre d'ailleurs, lui changeait régulièrement les bandages sur les plaies par balle qu'il avait.

Au début il avait protester disant qu'il pouvait très bien le faire, mais après quelques réprimandes de la part de la matriarche, il avait abandonné et lui avait permis de le faire. Durant ces petits moments où elle venait vérifier son état et refaire ses bandages, ils prenaient souvent un peu plus de temps pour discuter, apprenant quelques petites choses les uns sur les autres.

Cela faisait quelques jours maintenant qu'il était resté dans ce lit et une fois de plus alors pensait à diverses choses, la porte s'ouvrit révélant la jeune fille aux cheeveux blonds presque blancs qui entre dans la pièce avec de nouvelles fournitures médicale de base.

Mary : Allez, c'est l'heure de changer tes bandages.

Naru : Ouais ouais, pas besoin de me parler comme un gamin tu sais.

Mary : Mais tu es un gamin !

Elle lui fit un sourire moqueur, c'était rare de la voir rentrer dans ces jeux de mots mais cela lui arrivait quelques fois ces derniers jours et c'était amusant pour eux d'eux, bien que cela ne quitterait pas la pièce et qu'ils ne le faisaient que lorsqu'il n'y avait personne d'autre dans la pèce, ils avaient des façades à maintenir après tout.

Naru : Je jure que si ça ne déprimais pas encore plus ta nièce, j'aurais buter ce chanteur à deux francs moi-même.

Mary : Tu dis ça mais tu as été imprudent aussi.

Naru : Imprudent n'est pas le mot, je suppose que l'excès de confiance serait plus juste mais si ce con s'était juste donné la peine de sortir et de vérifier la mort de Shiho plutôt que d'être fataliste, on aurait éviter beaucoup de merde et je me serais pas retrouvé dans ça.

Il pointe son propre corps, faisant apparaître un autre petit sourire sur la bouille de la femme plus mature qu'iln n'y parait.

Mary : Certes, mais pourquoi l'as-tu même laissé te donner ce méddicament.

Naru : Eh bien, je n'avais pas beaucoup de choix en la matière, à moins de révéler des pouvoirs surnaturels, bien que l'effet secondaire de la prise du médicament ait probablement laissé des soupçons également. Pour être honnête, j'étais certain que son truc ne pourrait pas me tuer, même si ce corps est humain à la base, mon âme à l'intérieu le rend beaucoup plus résistant aux produits toxiques, mais je ne m'attendais pas à un tel effet, un rajeunissement cellulaire n'est pas à proprement dit toxique, la mort qui peut survenir de la prise du médicament n'est qu'un effet secondaire pour ceux qui ne supportent pas le rajeunissement mais provoquer la mort n'est pas l'effet principal de leur médicament même si c'est comme ça qu'ils l'emploient. Bref j'ai été un peu trop confiant et je dois le donner ceux qui ont créé ce médicament, c'est vraiment du génie, avec ça votre espèce pourrait vivre indéfiniment si vous pouviez mieux le contrôler.

Mary : Surement, mais j'aimerais honnêtement retrouver mon corps d'adulte.

Naru : A propos de ça, avec la récupération et tout j'ai complètement oublié mais j'ai récupéré quelque chose qui pourrait aider à créer un antidote.

Il tend la main vers ses vêtement posé non loin du lit et fouille les poches de la tenue jusqu'à trouver une petite boite et la tend à Mary.

Naru : Donnes ça à Shiho, c'est les quelques doses de l'APTX que Vodka avait avec lui, il doit en rester neuf puisqu'il m'en a donné une et qu'elle peut en contenir dix, j'espère que ça suffira.

Cela fit écarquiller les yeux de la rajeunie de surprise. Surtout qu'elle avait trouvé la boite en retirant le haut de Naru pour faire ses bandages pendant qu'il dormait mais elle n'avait pas voulu l'ouvrir par respect de la vie privée et maintenant cela s'avérait être capitale pour retrouver leurs corps.

Mary : Idiot pourquoi ne l'as-tu pas mentionné avant.

Elle lui donna un coup sur la tête.

Naru : Désolé mais me faire soigner par une jolie fille était trop agréables pour penser à ça, alors j'ai un peu oublié cette partie.

Léger flirt ici pour apaiser la femme.

Mary : Crétin

Elle dit cela sans vraiment le penser, cela vient de finir comme leur jeu quoitidien.
Il fait un rire à son commentaire et le reste des soins se passe dans un silence agréable.

Shiho Miyano n'a pas trop eu la tête ces derniers jours pour travailler sur l'antidote dont les effets du prototype de l'autre jour s'étaient écoulés durant le trajet vers l'Italie, car il faut dire que la pauvre a vécu bon nombre de rebondissements dernièrement dans sa vie qui ont chamboulé son corps fragile. Que ça soit l'exécrable exaction de Zebediah Killgrave, ou bien la nouvelle
Que son mari avait pu être libéré de la prison où il s'était trouvé durant ces derniers mois.
De formidables souvenirs de leurs meilleurs moments passés ensemble ont côtoyé ceux horribles de la relation qu'elle a eu avec le squale aux grandes dents. Autant dire que les nuits étaient très mouvementés avec tout ça, et il ne lui reste plus qu'à attende quelques seconde à présent, que le script s'enclenche.
Un moteur crachant un peu, puis des roues piétinant la terre, sont perçus se rapprochant de la ferme.
Une joie incommensurable se dessine progressivement sur le doux visage de la ravissante métisse qui se lève d'un bond du bureau de travail improvisé qu'elle s'est installée ici, avant de courir pieds nus vers la sortie sous le regard interloqué de Masumi qui se demande ce qui se passe, n'ayant pas compris ce que signifiait ce bruit semblant anodin alors qu'il ne l'est pas du tout.
La naine auburn se retrouve sur la terre sèche des sols environnement pour voit le combi hippie s'arrêter quelques mètres non loin devant elle, en coupant les moteurs juste après.
Pas moyen de voir qui il y a à l'intérieur car TH5 a fait cramer sans faire exprès une boîte d'herbes qui était planqué quelque part dans la fourgonnette, laissée par ses anciens propriétaires. Résultat, de la fumée s'est répandu jusqu'à remplir l'habitacle avec une bonne odeur qui fait planer ceux qui l'ont un peu trop senti.
Les portières avants s'ouvrent, révélant tout d'abord le conducteur qui a évité de subir les effets de ce nuage qui defonce grâce à une pince à linge sur le nez, comme dans n'importe quel cartoon à la con.
Seule une personne est capable d'avoir cette idée qui marche en plus, c'est ça le plus fort.
Vous aurez deviné qui, surtout que l'identité avait déjà été donné il n'y pas si longtemps que ça.
Gilbert Montagné.
Un pur mélange entre la jeunesse et la vieillesse.
Que Naru ne peut pas piffer neammoins.
Ce dernier est ravi de voir sa canne en sucre, en chair et en os, sous sa vraie apparence, quoique version rajeunie avec dix ans en moins. Il s'approche d'elle en ouvrant les bras pour une accolade amoureuse et chaleureuse dont seul lui a le secret puisque même les "Free Hugueurs" de la Japan Expo l'envient car eux les gamines n'acceptent pas les câlins gratuits.
Ai Haibara, de son faux nom, accepte sans hésiter et s'efforce même à lui sauter dessus, bien le bond est très faible dû au fait qu'elle vient tôt juste de dépenser le peu de forces qu'elle avait dans les jambes.

Gilbert : Tu m'as manqué Esma.

Shiho : Moi aussi. Cela faisait longtemps qu'on ne m'avait pas appelé par ce nom.

Ce bonheur que le pépère ressent au fond de lui est mélangé à de l'inquiétude car il ne s'est pas empêché de remarquer l'état dans lequel elle était,  tel que lui avait fidèlement décrit Leon. La peau sur les os et une fatigue flagrante qui marque jusqu'à la chair ses traits fins.
Cela le ronge tellement qu'il se sent obligé de raccourcir l'étreinte afin de lui en toucher deux mots.

Gilbert : Ton corps... Leon m'a dit que tu avais tenté de te suicider.

Shiho : Je...

Gilbert : Je t'interdis de te suicider sans moi !

Shiho : Gilbert...

Gilbert : On avait convenu que le suicide c'était ensemble ! Et que l'on ferait tout pour venger l'autre si il venait à être assassiné, quitte un emporter le salopard responsable dans notre tombe.

En guise de réponse, il reçoit une petite pichenette sur le pif, ainsi qu'un sincère sourire sarcastique.

Shiho : Tu dis ça alors qu'on m'a dit qu'en me pensant mort, tu es devenu une loque retranchée dans sa cellule en attendant patiemment sans rien faire en retour.

Gilbert : J'ai été idiot pour croire que ma vie était un cercle éternel d'amours tragiques et que ça ne servait à rien de se venger. Desolé...

Shiho : Tu mérites une punition pour ça, et celle ci viendra rejoindre la mienne pour ma faute.

Gilbert : Quoi comme pun... ?

De douces lèvres sentant la cerise viennent se poser sur le menton du chanteur française qui aide Sherry à monter un peu plus haut pour pouvoir toucher l'endroit qui était en fait réellement visé, à savoir sa bouche à lui.
Ce spectacle charmant n'est pas au goût de tout le monde car certains sont un peu écoeuré de voir le papy de 63 rouler une pelle à la fillette de 8 ans, même en connaissant la vérité sur son âge véritable à cette dernière.

Pendant que le couple pas du tout bien appareillés se fait des papouilles en se retrouvant, dans une chambre de la propriété, Mary finit son nouveau job d'infirmière pour la journée et les deux discutent tranquillement sans avoir entendu le van se garer à l'avant de la maison puisque la chambre est assez éloignée et les murs sont épais.

Inconscients de ce qui se passe à l'avant de la maison, ils continuent leur petit jeu de mots avant de passer à quelqu chose de plus sérieux. La matriarche assise dans un fauteuil à côté du lit alors que le blessé est encore au lit.

Naru : Dès que je serais rétabli je partirais quelques jours pour rendre visite à mes filles à Nishinomiya, besoin d'expliquer certaines choses là-bas.

Mary : Bien sûr, je comprends, de toute façon, je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'agir tout de suite contre les corbeaux, nous devrions prendre le temps d'y réfléchir et de nous organiser.

Naru : Oui, le coup que nous venons de porter est dur mais pas fatal ils s'en remettront, je pense commencer par l'afrique, j'irais ensuite après l'amérique du sud puis l'australie et on finira en beauté avec Vermouth et Anokata, reste juste à savoir où trouver leur agent.

Mary : Nous devrions rester prudent, on ne sait pas ce qu'ils savent ou leurs plans pour le moment et ce qui me fait le plus peur c'est que la sorcière aux milles visages pourrait bien intervenir à un moment donné et on ne le saura pas facilement.

Naru : S'il y a bien une personne dangereuse dans cette organisation, c'est bien elle, prendre la place de quelqu'un d'autre sans être détecter, c'est très fort, bien que tu ais réussi une fois quand même.

Mary : J'ai pu profiter de son manque d'informations sur moi et ma vie mais cela ne se reproduira pas.

Naru : Bien, je promets que cette fois je serais plus méfiant, j'ai pas envie que ce corps meurt après tout, ce serait très embétant pour la suite.

Mary : Tu ferais bien de l'être, oui, il ne faut pas les sous-estimer.

Naru : J'avais remarqué, d'où mon apparence actuelle et la tienne.

Mary : Je m'en serais sortie si elle n'était pas accompagnée.

Naru : Mais tu ne l'as pas fait n'est-ce pas ?

Mary : Comme toi et tu t'es fait avoir par Vodka en plus, le pire de tous.

Naru : Ne me le rappelles pass, c'est vraiment déprimant.

Et ce petit jeu recommence, en s'envoyant des piques légères mais amusantes bien que pas encore au niveau de Raymond et Huguette d'une célèbre émission française.

Masumi débarque en trombe dans la chambre où Mary et Naru nous font une séquence qui mériterait d'être dans uen célèbre émission sur M6 où il y a des scènes de ménages, mais je n'arrive pas très bien à me rappeler du titre alors on va passer sur le dialogue en lui même.

Masumi : Gilbert est là, et il fait des bisous trop mignons à Shishi ! Venez voir !

Une fois qu'elle a fini de dire ça, elle s'en va retrouver le duo en question qui ont fini les papouilles et léchouilles.
Tous les occupants du van sont sortis, avec une bonne moitié totalement pris par les effets de la drogue sur leur organisme qui leur font voir des couleurs qui n'existent pas, ainsi que se sentir bien, voir même un peu trop bien. Prenons par exemple James Black qui s'est foutu complétement à poil et qui a décidé de commencer à mâchouiller l'un des quatre pneus du véhicule pour découvrir le bon goût du caoutchouc qu'il n'a jamais essayé auparavant.
Je vais éviter de vous dire ce que Yuya est en train de faire avec le tuyau d'échappement car il y a des enfants qui lisent ces lignes.
À la place, écoutons ce que notre couple préféré a à ce dire, leurs mains jointes entre elles.

Gilbert : Tes mains sont toujours aussi douces, aussi délicates que ton visage, et berçant comme tes yeux.

Shiho : Et mes lèvres ?

Gilbert : Elles me font revivre la Saturday Night Fever ! Ouh Yeah !

Shiho : Jamais je n'aurais que cette drague si particulière me manquerait autant.

Gilbert : Un jour je composerai une chanson pour toi, et tu seras alors la plus comblée des roussettes.

Shiho : Roussette ? C'est nouveau ça.

Gilbert : Si Gin est le grand requin blanc et qu'on reste dans cette thématique pour les hommes en noirs, alors tu es une roussette.

Shiho : Dans ce cas là, on sait ce qu'est Vodka.

Gilbert : Ouais.

Gilbert + Shiho : Un requin bouledogue !

Fiers de leur blague commune, ils rient très fort, ce qui est assez beau à admirer il faut dire.
Personne n'ose donc les interrompre, et ceux qui ont encore tous leurs esprits parmi la foule des treize personnes venus, ce qui est un nombre portant sacrément malheur, décident d'aller se rendre au chaud à l'intérieur car le soleil commence à se cacher derrière des nuages, les laissant tous seuls dans le froid reprenant sa place.
Lucy Dodgera fait exception dans le lot car elle a décidé d'aller traîner ses béquilles ailleurs, plus précisément dans la grange juste à côté afin de voir si il y a des chevaux, afin d'en caresser quelques uns si elle le peut. Dans le même temps elle ira vérifier si Holt a bien répondu à son message qu'elle a envoyé juste avant quand elle était encore dans la grosse caisse.
Sans le savoir, elle est épiée par des iris joueurs, qui vont se faire un plaisir de la suivre en douce là dedans, incognito alors que le temps se couvre de plus en plus, apportant une fine odeur de pluie qui devrait ne plus tarder à pointer le bout de son nez.

Baby Love Child du groupe de J-pop Pizzicato Five est en train de passer sur un vieux transistor situé dans une des pièces de cette maison de thé où on le ne sert pas si souvent que ça cette boisson, mais par contre il est plus accoutumé d'y tenir des banquets nommés zashiki où les employées essayent de divertir les clients comme elles peuvent avec des danses, musiques plus traditionnelles que celle qui passent actuellement, jeux de société, ou encore conversation courtoises.
Cela dépend de l'envie du gagne pain présent qu'il faut contenter avec les différents services proposés.
Pour le coup toutefois, il n'y a pas besoin de trop se tuer à la tâche car ce que se passe dans ce lieu en particulier est principalement là pour faire croire à ceux qui passent à l'extérieur qu'il n'y a rien à voir et qu'ils peuvent circuler, alors qu'en réalité la radio et les geishas couvrent deux invités de marques qui n'ont pas envie que ce qui se dit à ce moment précis de la journée de vienne à s'ébruiter.
Il faut dire que leur organisations respectives sont connues pour manœuvrer dans l'ombre, avec des buts assez différents qui fragilisent occasionnellement leur entente pas bien solide.
Autant dire que cela se ressent rien qu'au jeu de regards qui se fait entre ces figures susmentionnées et dont je vais vous décrire plus en détail.
Nous avons d'un côté Kenzo Masuyama, un énième vieillard à rajouter à notre liste devenant assez grosse mine de rien, qui du haut de 71 ans est le président-directeur général de Subaru, et secrètement un haut placé dans l'échiquier de l'Association des Corbeaux que l'on appelle Pisco comme l'eau-de-vie. Loyal à sa véritable affiliation, il reste en revanche parfois assez insouciante dans sa manière d'aborder les ennuis qui viennent à l'improviste, ce qui lui a valu déjà d'énormes tensions avec un certain Gin par le passé, surtout que les deux sont là depuis longtemps dans cette société.
De l'autre se tient de façon on ne peut plus sérieux, avec des perles noires au milieu de deux mers blanches qui vous coupent le souffle dés que vous à les croiser visuellement. L'homme à qui elles appartiennent s'appelle Murakami et ce serait une grossière erreur de le sous estimer car si il peut se croire supérieur à vous, c'est en général parce que il l'est réellement, tandis que quand il croise quelqu'un se son niveau, il fait déjà preuve d'un peu plus de respect, même si il ne faut surtout pas le prendre pour un con.
Ces deux individus d'un certain âges mettent un peu de temps avant de rompre brutalement le manque de paroles émergeantes de leurs bouches depuis qu'ils sont installés ici, et qui permet aux employées présentes dans la pièce de respirer un petit coup puisqu'elles avaient peur que ça leur tomber dessus au final, bien que l'inquiétude ne soit pas entièrement dissipée.

Murakami : Vous êtes sur la descente d'une pente très raide, et la chute va faire très mal.

Kenzo : Épargnez moi votre charabia s'il vous plaît ! Certes, nous connaissons quelques désagrément en ce moment, mais nous allons vite nous débarrasser de ceux ci et remonter cette pente dont vous parlez.

Murakami : Nobu que je représente en doute très fortement, et je suis son avis. Voyez vous, cela fait déjà de nombreuses années que nous observons une accumulation d'erreurs stratégiques de votre part qui atteignent leur paroxysme en cette période de Noël où le monde de la lumière commence à prendre conscience de celui de l'ombre de par votre faute.

Kenzo : Je vous promet que nous faisons tout ce qui et en notre pouvoir pour nous rattraper. L'un de nos meilleurs atouts est en train de s'occuper de ceux qui nous posent le plus problèmes, et je lui fait confiance pour ce qui sera de s'en occuper.

Murakami : Ce serait dans l'intérêt de la poursuite de nos échanges. Dans le cas contraire où vous continueriez à jouer aux Lemmings, nous serions dans l'obligation de cesser de traiter avec vous.

Kenzo : Ce serait malencontreux car cela fait des décennies que nos deux groupes se soutiennent mutuellement.

Murakami : Je le conçois.

Kenzo : Si seulement c'était toujours Cette Personne qui était vraiment aux commandes.

Murakami : Nous partageons votre peine, Sincèrement.

Kenzo : Je reviens juste, j'ai un appel à passer.

S'excusant auprès de son interlocuteur assez patient, il se lève avant de chercher du regard l'okāsan de cet établissement afin de lui demander où se trouve les toilettes pour qu'il puisse communiquer en privée avec la jolie blonde à qui il veut passer un petit coup de fils.
Furawā-san lui indiquer la bonne direction, et le voilà qui disparaît pour être un peu plus à l'aise.
Il faut dire que ce n'est pas ce genre de gratin avec qui il'habitude de causer en règle générale, mais là Rum lui a demandé de s'en charger étant donné que Gin, qui s'en occupe en temps normal, est actuellement dans les geôles d'une base de UNIT donc il faut faire avec en attendant qu'il s'en évade.
Pour patienter, rendons nous à l'autre bout du fils afin de voir ce qui s'y passe.

Dans un coin plus isolé de la maison italienne, Mary et Naru finissent leur conversation après avoir échanger sur la suite des opérations et d'autres blagues digne d'une sitecom d'AB Production.

Mary : Je vais aller saluer les nouveaux arrivants, tu devrais te reposer surtout si tu dois repartir bientôt.

Naru : Tu as sans doute raison, j'ai aussi besoin de penser à la suite, les choses vont se compliquer dans les mois et les années à venir.

Elle hoche la tête, acquiescent silencieusement à ses paroles avant de se relever et d'attraper les bandages ensanglantés pour s'en débarrasser. Elle sort de la pièce refermant la porte derrière elle.

Laissé seul, Naru commence à repenser à ses problèmes actuels.
Premièrement, l'organisation noire. Bien qu'ils ne soient pas vraiment dangereux pour lui, ils le sont pour des gens qui pourraient faire de bons alliés plus tard lorsque les choses se compliqueront. Et de toute façon, à ce stade, il a suffisamment attiré leur attention pour qu'ils veuillent le chercher activement, il a après tout éliminer plusieurs de leurs membres et aider l'un de leurs plus gradés à les trahir. Un fait qui ne doit pas leur plaire beaucoup.

L'attention qu'il a attiré sur lui avec tout cela amène au deuxième problème, le plus important. Tenebris et Grand Rouge, les deux dragons rebelles qui ont mené nombre de ses créations contre lui dans la guerre des Dragons divins ont réussi à le priver de ses pouvoirs et à l'enfermer dans un humain aléatoire. Ils avaient plutôt bien réussi leur coup, car il s'était retrouvé piéger dans le corps d'un humain à l'histoire tragique. Lorsqu'il prit place dans ce corps, l'âme de l'humain qui l'habitait ne le supporta pas et fut détruite. Cela amena le Dieu Dragon à se faire passer pour l'humain dont il avait pris la place. Ainsi, il devint Naru, un humain devenu tueur professionnel grâce à l'enseignement de son père adoptif flic. Ce n'était évidemment pas son histoire mais celle de l'humain qu'il avait remplacé. A partir de là, il tenta de rester discret aux yeux des autres races surnaturelles en particulier de ceux qui l'avaient mené à cete situation.

Il avait vécu plusieurs aventures durant les quelques décennies qui s'étaient écoulées dans ce corps mais il n'avait pas encore trouvé le moyen de récupérer ses pouvoirs et par conséquent il ne pouvait pas retourner affronter ses créations pour les corriger. Heureusement pour lui, lorsqu'il avait créé les Mondes, il avait mis en place certaines sécurités empêchant notamment ses créations d'intervenir directement pour le chasser si ils découvraient un moyen de le détruire définitivement. Cela ne voulait pas dire qu'ils n'avaient pas moyen e l'emmerder, car ils pouvaient toujours communiquer avec des habitants de ces mondes en utilisant leurs pouvoirs. Si cela venait à se produire, il devrait être prêt. Et il était certain que quoi que préparent ces derniers, s'ils mettaient aussi longtemps à se préparer, cela n'était pas bon du tout.

Ses réflexions se poursuivirent pendant un long moment pendant qu'il était seul.

Au final tous ceux qui n'ont pas été à priori défoncés mentalement par les effets de la fumée de la beuh, se sont rendus à l'intérieur de la baraque où Chianti s'occupe de gérer tous ces invités surprises qui n'étaient absolument par prévus au programme, et elle espère que son grand père reviendra rapidement des chèvres pour venir lui filer un coup de main, ou que Mary aura enfin terminé de bander Naru de son côté.
Un beau bordel qui permettrait à une taupe d'agir sans forcément se faire remarquer par le reste de la foule de personnages ici présent.
Quant aux drogués involontaires, ils se sont tous éclipsés voir les animaux vivant dans le coin en évitant d'enculer un mouton, ce qui permet à Gilbert et Shiho de continuer leur interaction ininterrompue qui permet de mettre à jour certaines choses.

Gilbert : Je vais devoir m'habituer à t'appeler Shio à présent.

Shiho : ShiHO. Il faut prononcer le H entre le i et le o.

Gilbert : ShiHOHOHO ! C'est bientôt Noël !

Shiho : T'es incorrigible.

L'orage gronde au loin alors que le soleil disparaît progressivement du tableau, donnant une atmosphère assez flippante, et ce ne sont pas les bestiaux qui ont été rentrés dans leur abris qui pourront rassurer en faisant un petit câlin.

Leon : Desolé de vous interrompre mais vous feriez mieux de rentrer avant que ça ne pleuve comme vache qui pisse.

Bizarrement, Gilbert pensait que son meilleur ami était déjà rentré au chaud, sauf que à première vu il était resté dans le van pour une raison quelconque et est la dernière personne à en sortir, évitant avec brio de planer dans les champs avec des nuages dans les yeux.

Shiho : Tu as raison, nous allons rentrer.

D'un petit geste de la tête, elle fait comprendre à son mari festif de mener la marche en allant en premier dans le salon qui est la première pièce accessible en pénétrant dans le bâtiment principal de cette ferme.
Évidemment, Gilbert étant Gilbert, il ne peut pas s'empêcher d'être le centre de toute l'attention quand il débarque quelque part, même si c'est pour la bonne cause comme c'est d'ailleurs le cas quand il lève la voix avec entrain.

Gilbert : À vous tous, et à ceux qui comme Baptiste, Holt, ou encore Zarick, qui n'ont pas pu être présent aujourd'hui ! Je souhaite vous remercier d'avoir protégé ma canne en sucre, et je vous serai à jamais redevable pour cela. Merci, merci du fond du coeur ! Et pour fêter ça, on fait une fête ce soir, et j'invite !

Shiho : Gigi, c'est gentil... Mais on essaye d'être discret, donc...

Gilbert : Ah ouais merde...

Shiho : On le fera quand on se sera débarrassé entièrement des Corbeaux, promis.

Il se gratte l'arrière de la tête, gêné par ses idioties qui ont servi de diversion pour une ombre criminelle qui n'est pas la même que celle vue plus tôt et qui s'est discrètement mêlée au reste du peuple après être revenu de l'extérieur juste à temps avant que la pluie ne commence.
Autant dire que cela promet pour la suite de cette étape importante de l'aventure.

Pendant que Naru commençait à débattre sur les solutions à ses problèmes, la matriarche de la famille Akai et maintenant appellee Sera, sort de la chambre du blessé pour rejoindre les arrivants au même moment où ceux-ci entre, elle se dirige vers la cheminée où crépite déjà un bon feu parce que mine de rien il fait pas chaud à l'intérieur si on met pas du chauffage, elle jette les bandages usagés dans le feu, ceci afin de ne pas laisser de trace aux cas où ils devraient partir précipitamment de cette planque. Elle est toujours très prévoyante cette femme, elle n'est pas une ancienne agent du MI6 pour rien.

Après cela elle rejoint Chianti pour aider à préparer la maison pour le surplus de personnes.

Suite au vent puissant que Gilbert s'est pris de tout le monde, les gouttes se mettent à tomber à l'expérience pour souligner la tristesse qui l'accable en voyant qu'on s'en fout un peu de lui, tellement qu'il emmène alors s'installer sur la pile de corps de mecs en plein bad trip sut le canapé. Nous y avons Westhon Yeston, Claire Redfield, Yuya Kazami, et James Black qui sont loin d'être sous leur meilleur profile.
Du côté des autres personnes présentes dans la maison, nous avons diverses situations plus ou moins amusantes qui ont lieu suivant l'identité de celui ou celle dont on parle.
Frank Castle s'est mis à une fenêtre pour observer ce qui se passe dehors, avec le visage toujours aussi grave qu'à l'accoutumé.
TH5 s'est bien évidemment vautré telle une grosse merde à peine entrée, ce qui l'a fait basculer derrière la seule télévision de la pièce où il n'arrive plus à se dégager, obligeant Leon et Chianti à intervenir pour lui filer un coup de main qu'il aura sûrement bientôt sur la joue pour la peine.
Hyōe Kuroda discute tranquillement avec sa secrétaire attitrée, Sally Jacobs, qui était en fait l'ombre mystérieuse du début, mais loin d'être forcément celle du précédent poste.
Ada Wong est parti faire un petit tour aux toilettes.
Léa Irving observe attentivement l'ado de 14 ans qui est en train d'alterner entre s'occuper du feu de cheminée et assister la rousse qui n'est n'est ni son patient, si sa nièce, dans ses tâches.
Au lieu de trop traîner avec les suspects en place, retournons vers le duo qui nous intéresse le plus en attendant que quelque chose se passe dans cet endroit pour faire avancer l'intrigue principale.

Gilbert : Pour combler cet estomac affreusement vide, je vais te faire suivre mon régime à moi qui m'a permis d'être aussi ballonné qu'aujourd'hui.

Shiho : Ton régime spécial choucroute ?

Gilbert : Celui là même !

Son ventre gargouille à ce moment là pour approuver ses dires.

Shiho : Je vais quand même essayé de varier la nourriture mon gros buffle adoré.

Gilbert : Oh...

Shiho : Ne t'en fais pas, tu resteras aux fourneaux.

Gilbert : Oooouuuuuuiiiii !!!

Se levant d'un bond tel un ressort sur patte, il s'arme d'un piano qui n'existe pas afin de mimer les notes d'une chanson assez méconnue et loin d'être la plus funky de celles qu'il ait fait, possiblement dû au fait qu'elle date de la fin des années 90, mais après avec lui, ça ne veut pas être rien dire à vrai dire.
Dans tous les cas, poru célébrer son retour, il nous entonne sa plus belle voix pour un bon moment à passer.


Pour rajouter de l'effet et témoigner ses émotions, il prend les bras de la fragile fillette.


Délicatement, il la fait se lever pour être collé à lui dans une accolade assez touchante.


Il répète le refrain de tout à l'heure de la même manière en soulevant la gamine afin de la porter dans ses bras qui sont plus forts qu'ils en ont l'air, avant de danser un peu avec elle en tournant lentement dans tout le salon, passant devant tous ceux qui s'y trouvent jusqu'à s'arrêter quand arrive la dernière partie inédite.


Un baiser vient conclure la chanson fait sans la musique devant normalement l'accompagner, ce qui est fortiche.

Pendant que le chanteur se met à chanter, Mary était retournée à la cuisine avec une étrange sensation faisant picoter sa peau, elle se sentait observée et pas de la manière agréable, non. Il y a avait quelque chose qui n'allait pas, elle ne pouvait pas dire quoi exactement mais il y avait décidément quelque chose qui la faisait se sentir mal à l'aise, très mal à l'aise.

Cela a commencé juste après que les invités soient entrés dans la maison, cela pourrait n'être rien bien sur, mais étant qui elle est, elle allait rester extrêmement prudente, le vieil adage disait après tout : "Les personnes qui peuvent le plus facilement nous trahir sont toujours les plus proches de nous". Elle ne connaissait que trop bien cette phrase, elle avait après tout failli être trompé par Vermouth dans la peau de son mari. Une preuve supplémentaire que tout le monde pouvait être une menace.

Elle secoua la tête, mettant de côté ses sentiments pour le moment mais décidant de ne pas relâcher sa vigilance une seule seconde pour autant. Elle se mit à faire la cuisine pour le dîner aidée par Chianti.

Des applaudissements viennent souligner l'incroyable performance du chanteur qui a réussi à se faire ent'endre un peu partout dans l'habituation, y compris la cuisine où Chianti à rejoint Mary pour la cuisine après avoir sorti Thomas de son pétrin, et aussi jusqu'à la chambre de Naru qui est toujours à peu près dans la même position où nous l'avons quitté.
La porte menant à cette à cette pièce se met soudainement à s'ouvrir doucement pour ne pas faire trop de bruit, révélant le visage très peu rassurant du Major de UNIT qui s'est dit que c'était le bon moment pour aller faire un tour du côté des autres pièces de la demeure tant qu'il n'y a personne pour l'en empêcher, afin de voir si il parviendrait à découvrir si oui ou non le fameux Dieu Dragon est effectivement présent par ici comme la logique le voudrait puisque tous ses alliées y sont.
Bingo !
Il a touché le gros lot, et il referme alors derrière lui tout aussi prudemment, tandis que sa secrétaire fait le guet en restant dans le couloir adjacent afin qu'ils ne soient pas dérangés pour le moment.
Le borgne barbu s'adresse avec un voix collant parfaitement à son physique à l'être surnaturel qui fait face à lui, le tout en étant muni d'un sourire dont on ne peut pas facilement ne déduire si il se veut sympathique ou clairement pas, peut être entre les deux.

Hyōe : Bonjour Naru. Je me nomme Hyōe Kuroda, Major de l'Unified Intelligence Taskforce posté au Japon. J'ai beaucoup entendu parlé de vous depuis que vous êtes mis à chasser les Corbeaux. J'aimerais avoir une petite conversation avec vous si cela ne vous dérange pas ?

Pour le coup il ne se montre pas trop hostile à l'homme qui se remet de ses blessures, bien qu'il se tient prêt à riposter si jamais le besoin s'en faisait sentir.
Pendant ce temps là dans le salon où le gros des convives se trouvent, nous avons la petite Ai Haibar, qui n'utilise plus vraiment cette identité pour l'instant, qui se retrouve seule après que Gilbert soit parti faire ses besoins vitaux là où c'est décent de le faire, prenant la place laissée vacante par Ada un peu plus tôt.
La jolie chinoise qui n'est pourtant pas revenu par ici, étant sans doute parti explorer aussi les environs de son côté, ce qui est une habitude d'espionne malicieuse pour elle.
C'est durant ce laps de temps d'absence, pourtant bien plus court que celui précédent, que le drame survient quand la rajeunie senti de deux dagues très aiguisées se planter dans son cou sans prévenir.
Instantanément tétanisée, elle ressent une désagréable sensation qu'elle n'avait plus ressenti depuis des semaines, à savoir celle de la présence d'un homme en noir.
Pire que ça, celui ci est en train de l'épier de l'ombre, c'est sûr et certain.
Est il dehors en train de la mater depuis l'une des fenêtres ?
Très peu probable étant donné que le Punisher les surveillent toutes depuis tout à l'heure.
Impossible que son inscrit ne la trompe.
Danger il y a, elle doit fuir à tout pris.
Sur ses faibles jambes elle s'appuie pour tenter vainement un élan afin de s'échapper de cette étreinte qui se referme sur elle.
Sauf que cela lui demande bien trop d'efforts et la voilà qui se rétame par terre, un mètre plus, à nouveau dans l'incapacité de bouger.
La peur l'a terrassé.
Elle est acculée, entourée de ses amies, sans possibilité de s'échapper.
Ses pensées reflètent l'épouvantable sensation qui s'est répandu dans son organisme à ce moment là.

Je suis cernée !
Pitié Gilbert !
Viens me sauver !
Pitié !
Je ne veux pas retourner dans ses bras !
Je ne...

Gin : Sherry...

Shiho : NNNNNNNOOOOOOONNNNNNNN !!!

Ce hurlement effroyable perce les tympans de tout le monde à proximité, et avant tout ceux de Leon qui est le premier a être accouru auprès d'elle en remarquant que quelque chose clochait. D'ailleurs c'est juste après avoir parlé en disant simplement son prénom "Shiho" qu'elle n'est mise à gueuler de la sorte.
Comme quoi, dans uen telle situation, notre esprit la faire encore plus s'empirer.

Dans la chambre du blessé, le membre de UNIT a fermé soigneusement la porte et pris les précautions pour qu'ils aient une conversation tranquille sans gêneurs ou oreilles indiscrètes.

Naru : Bien Kuroba-san, qu'est ce que UNIT ou vous me voulez exactement, comme vous pouvez le voir je ne suis pas dans mon meilleur jour, alors si vous pouviez aller droit au but je vous en serez reconnaissant.

Pendant ce temps dans le salon, Mary alertée par le cri de Shiho s'est précipitée prête à se battre pour protéger sa nièce, lorsqu'elle se rend compte qu'il n'y a pas de danger immédiat, elle se retrouve à côté de Shiho et pose une main réconfortante sur son épaule. Cependant intérieurement, cela ne fait ue confirmer que quelque chose ne va pas Si seulement elle pouvait mettre le doigt sur quoi.

Kuroda va droit au but sans prendre de pincettes, car de toutes façon ses mains sont trop grosses pour les tenir correctement.

Hyōe : Quelles sont vos motivations exactement et allez vous continuer à créer le chaos partout où vous passez, vous et vous amies ? Si c'est le cas, UNIT ne pourra pas laisser passer cela.

C'est pile poil à ce moment là que le hurlement de terreur de Shiho a lieu et résonne jusque dans le chambre.
Juste à l'extérieur de celle ci, nous avons une porte qui s'ouvre en trombe dans le couloir et il s'agit de celle des chiottes d'où s'extirpe la quéquette à l'air ce bon vieux Gilbert Montagné qui ne perd pas de temps à remettre son fut pour aller au secours de sa belle qui va clairement mal au vu du cri qu'elle a poussé.
Il est ainsi la troisième personne à la rejoindre pour la soutenir moralement, après Leon puis Mary, et il est ainsi l'un des trois seules personnes ici présentes à entendre ce que la fillette aux cheveux auburn parvient à murmurer d'uen voix tremblante en étant dans tous ses états.

Shiho : Il y avait un Corbeau dans cette pièce...

Cette annonce a de quoi faire s'hérisser de peur les poils de ceux qui viennent de l'entendre.
Sans perdre de temps, Leon jette un œil en arrière afin de compter le nombre de personne actuellement présentes dans le salon et de les détailler à voix basse pour que ses amies dans la confidence puisse entendre ce qu'il aurait garder pour ses pensées autrement.

Leon : Il y a cinq personnes ici. Thomas, Westhon, Claire, Yuya et James. Chianti était dans la cuisine avec toi Mary. Il nous manque Ada, Lucy, Frank, Léa, Kuroda et sa secrétaire.

S'en foutant un peu de toutes ces infos car l'homme en noir pourrait tout aussi être quelqu'un qui est encore là que quelqu'un qui s'est barré, l'amoureux en colère se décide à remédier à la situation par lui même en poussant le vilain à se révéler de lui.
Pour se faire il se tourne vers l'assemblée avant de braquer, non pas sa bite, mais bien son Smith & Wesson Model 686 qui ne se trouvait par chance pas dans son pantalon, seulement un peu plus haut. Chambré en .357 Magnum dans un barillet de six balles, ce revolver n'est pas là pour rigoler.

Gilbert : SI VOUS BOUGEZ, JE VOUS DESCENDS TOUS !!

Cela à le mérite d'être clair, il ne va pas faire dans la dentelle.

Dans la chambre les deux ne bougent pas d'un pouce se fixant avant que Naru ne réponde

Naru : Je ne sais pas ce que vous savez exactement Kuroda-san, mais mes motivations en ce moment sont d'aider et de protéger les personnes visées par l'Organisation des Corbeaux et de démanteler la dite organisation le plus rapidement possible. Je ne vais pas mentir, il peut m'arriver de faire des choses extremes pour arriver à mes fins mais j'essaie généralement de minimiser les conséquences de mon passage mais la malchance semble me poursuivre affreusement.

Même si Shiho a crié, Naru n'ayant pas senti de danger immédiat n'a rien fit surtout vec un interlocuteur travaillant pour UNIT devant lui, cela aurait été au mieux problématique et au pire critique.

Dans le salon, Mary observe maintenant chacune des personnes présentes avec la plus grande attention. Cherchant à desseller le moindre indice sur l'imposteur qui se cache parmi eux.

Mary : Je savais bien que quelque chose n'allait pas, j'ai senti quelque chose au moment où vous avez tous pénétré dans le salon, mais je ne pouvais pas dire exactement quoi. C'était mon sens du danger qui parlait. Nous devrions nous mettre à la recherche des personnes manquantes en restant très prudents, je vais aller chercher Masumi de mon côté, essayez de trouver votre amie, Lucy nous nous rejoignons ici dans 20 minutes.

Elle partit sans demander son reste et commença à parcourir les pièces de la maison pour tenter de trouver sa fille le plus rapidement possible en prenant garde de rester très prudente au cas où quelqu'un se cacherait pour la surprendre.