Resident Evil 9
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La Taverne du Survivant

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Message  Gilbert Montagné Lun 11 Jan - 10:39

Cauchemar ?

Une obscurité profonde qui semble s'étaler dans tout son esprit, l'empêchant de s'y affranchir par un quelconque moyen, étant spectateur d'une lutte constante pour sa propre sanité.
Gilbert Montagné est comme un enfant apeuré qui a peur du noir, sauf que là il n'a aucune veilleuse pour le rassurer, seulement les échos de cris de victimes qu'il a joyeusement exterminé au cours de son existence durant ces onze dernière années d'errance sur le Terre telle uen âme morte.
Impossible pour lui se boucher les oreilles pour cesser de les entendre, elles l'accompagneront à jamais, où qu'il soit, et où qu'il aille.
Une voix, bien moins chaotique et pénétrante que celle du Darkness, vient envahir les sens du pauvre vieillard.

Gilbert : Alors, Gilbert ? Fier de ce que tu as fais ?

Gilbert : Oh non pas toi...

Sachant très bien qu'il n'aurait fallu qu'une question de temps avant qu'"il" ne revienne, l'homme qui partage son corps avec quelqu'un d'autre, n'est guère heureux de réentendre ce dernier s'exprimer, surtout quand il se rappelle comment ça s'est passé la dernière fois quand il a pris entièrement le contrôle de son corps, et ce sera encore le cas après sa mort près de trois ans plus tard.

Gilbert : Je n'ai même plus besoin d'intervenir pour que tu fasses des conneries qui touchent directement ceux que tu veux tant protéger.

Gilbert : C'était une erreur !

Gilbert : Ton existence en elle même est une erreur, car un être être n'aurait jamais dû pouvoir emmagasiner l'énergie de ma dimension en naissant sans en mourir. Déjà quand ta défunte mère t'a conçu, tu étais une incohérence à l'état pure.

Gilbert : Montre toi au lieu de te cacher !

Une main vient toucher l'épaule du garçon en position de faiblesse, le faisant sursauter.
En se retournant, il découvre avec stupeur un double de lui même dont les yeux noirs dégagent de la fumée de la même couleur, avec tous les poils étant tout aussi sombre. À contrario sa peau est toute aussi pale que celle d'un vampire, ce qui donne un mélange assez gothique, avec juste quelques effets de maquillages qui manquent pour aller à fond dans ce délire.
Un sourire de prédateur sadique apparaître sur le visage du Dark Gilbert comme on pourrait l'appeler.

Gilbert : Que me veux tu ?

Gilbert : Te faire comprendre que tu n'es qu'un fardeau pour ceux qui te sont chers, et que ton histoire n'est qu'un cycle mortel qui se répète et se répète et se répète sans s'arrêter.

Gilbert : C'est faux...

Gilbert : Oooohhh vraiment ? Ne viens tu pas aujourd'hui de faire faire coffrer tes amies par l'organisation que tu t'es toi même mis à dos à cause des saloperies que tu as fait après la tragédie ? N'as tu pas failli condamner ta si précieux Esma avec ton imprudence légendaire ? Arrête de te trouver des excuses, tu es coupable, et EUX en témoigne !

Assailli par remords se présentant sous les formes de ceux qui ont soit péris plus ou moins directement par sa faute, soit ont subi d'affreuses conséquences sur leur vie toujours à cause de lui.
Ils l'encerclent, avec tête de file Suzanne Cordasi dans sa tenue de mariée sanglante, des fleurs fanées à la main.

Gilbert : Suz...

Suzanne : Après tout ce que j'ai fait pour toi depuis que j'ai sauvé la vie ce jour là, c'est comme ça que tu me remercies !?

Gilbert : Pardonne moi !

Suzanne : Ma famille toute entière est morte uniquement par ta faute et tu oses me demander le pardon !

Des larmes se mettent à couler le long des joues du chanteur, alors qu'une ravissante jeune femme avec un énorme trou dans la tête et un tee-shirt à son effigie.

Laura : Je regrette amèrement d'avoir été fan de toi car en vérité tu ne valais pas mieux que mon connard de père !

Gilbert : C'était le seul moyen de lui faire ressentir ce que j'ai ressenti ce jour !

Laura : En faisant exactement la même chose que lui, c'est à dire en flinguer en innocente qui n'avait absolument rien à voir avec votre conflit !

Gilbert : Je n'aurai pas dû, je suis désolé !

La fille de Carmine se transforme alors en quelqu'un de l'autre sexe, que l'aveugle est surpris de voir ici.

Leon : Quel culot... Tu t'es servi de moi pour n'avoir pas à assumer cet acte inhumain.

Gilbert : Léon...

Leon : Je croyais être ton ami, mais j'aurais dû savoir depuis mon mariage, depuis notre première rencontre, que tu n'étais qu'un psychopathe qui allait me pourrir la vie comme tous ceux que j'ai confronté par le passé.

Gilbert : Je...

Un violent coup de pied vient frapper durement son visage et el clouer au sol d'où il ne peut plus bouger, comme autrefois quand il est victimisé dans la cour de son école.
Une mère de famille aux cheveux blonds bouclés vient pointer le bout de sa truffe rajeunie en débordant de rage, à peu près autant que durant le trajet en bagnole, voir plus.
Sans prévenir, elle se met à ruer de coup celui qu'elle déteste au plus profondément de son cœur.

Mary : On aurait jamais dû te sortir de ta cellule, taré ! Cela n'a pas suffi de faire massacrer la famille de ton ex femme, tu veux faire pareil avec celle de Shiho ! Je ne te laisserai pas faire ! C'est MA famille !

Des encouragements lointains sont perceptibles, provenant d'un dieu dragon qui approuve cette manière d'agir.
Tout ce déluge d'agressivité jusqu'au moment où une personne en particulier s'exprimer, les faisant s'arrêter immédiatement, comme si ils n'avaient jamais été là en premier lieu.

Fille : Attrape ma main.

Sans savoir comment, le corps du gaillard rongé par la culpabilité s'est retrouvé à l'âge qu'il avait en 1961, sauf que contrairement à cette période de sa vie, il n'est plus vraiment aveugle et voit donc quelqu'un dont il avait peur plus que tout au monde qu'elle cède aussi à ce lynchage sur sa propre personne.
Au contraire, avec sa main tendue gentiment vers lui, elle a l'air d'être plutôt là pour le soutenir.
Cette fillette de huit ans aux cheveux auburn est celle sans qui il aurait cédé depuis longtemps aux intentions de l'autre entité, faisant courir le monde à sa perte la plsu totale.
Cette enfant se nomme Shiho Miyano, et elle sera toujours là pour lui.
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Message  Léon Kennedy Lun 11 Jan - 13:51

Vive les brouillons !

Gilbert : Mary...Je suis navré d'avoir mis en danger la vie de votre fille par mon imprudence. Je ferai tout pour trouver un moyen de me racheter. Je vous le promet.
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Message  Gilbert Montagné Mar 12 Jan - 2:07

Gilbert : Ah mais je sais pourquoi Charing Cross Road, ça me parle énormément !

Shiho : Pourquoi ?

Gilbert : Parce que c'est là où se passe l'action du film 84 Charing Cross Road de David Hugh Jones avec entre autre Anthony Hopkins ! Je l'ai bien aimé, mais par contre j'ai pas lu le roman d'origine, donc je ne saurai pas faire le comparatif.

Masumi : C'est aussi là bas que se trouve le Chaudron Baveur qui mène tout droit au Chemin de Traverse dans Harry Potter.

Gilbert : Oh ça c'est vos trucs de jeunes là ! Avec la tafiole à lunettes, le roux sans amies, et la chieuse aux bonnes notes, dans la pire école au monde !

Masumi : Hé ! C'est vachement bien Harry Potter !

Gilbert : Pour les débiles mentaux peut être !

Masumi : Retire ça tout de suite !
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Message  Shiho Miyano Mar 12 Jan - 22:31

Arpentant les couloirs de la gigantesque habitation en ne croisant personne, pas même les domestiques qui seraient des elfes de maison, bien que je doute sincèrement de leur existence jusqu'à ce qu'on vienne à les croiser, car ce n'est pas demain la veille qu'on me fera avaler de telles feuilles de salade aussi immenses !
Bref Gilbert se ballade à droite à gauche, en prenant enfin un peu de plaisir à être là, il faut bien le dire.

Gilbert : Finalement cet endroit en jette assez, je dois bien l'avouer. C'est juste le salon qui fait tâche je trouve et qui ne donne pas un bon premeir aperçu de la demeure pour ceux qui viennent de la cheminé. Il faudrait refaire sa déco. Bref...

Des sanglots attirent son attention vers la salle de bain occupée à sa droite, et curieux comme il est, il part y jeter un petit coup d'œil, y trouvant le revenant de tout à l'heure en train de pleurer sous la douche, en vaillant bien à ce que personne ne voit sa bite quasiment tranchée.
Intrigué par ce qui se passe ici, le gentil chanteur décide de faire une halte pour aller consoler l'âme en peine.

Gilbert : Pourquoi est ce que tu pleures l'ami ?

Dick : Parce que je voudrais enfin pouvoir reposer en paix, mais que cela ne se fera jamais !

Gilbert : On est d'accord que ton surnom, ce n'est pas toi même qui te l'est donné ?

Dick : Bien sûr que non ! Qui serait assez idiot pour s'appeler Dick Qua-Sans-Teub !? C'est tellement honteux à porter ! Heureusement que Joanne a été si gentille avec moi en voulant redorer mon blason avec son personnage de Sir Nicholas de Mimsy-Porpington qui est donc inspiré de moi comme tu avais pu t'en douter.

Gilbert : Ouais... C'était l'un des seuls persos, avec Rogue, que j'appréciais vraiment dans ces films.

Dick : Tu sais, ne te sens pas obligé de rester avec moi. Tu dois avoir de meilleures choses à faire que de discuter avec quelqu'un comme moi, comme par exemple aider tes amies dans leur quête.

Gilbert : Non ça peut attendre un peu. Moi au moins je sais voir au delà d'une vanne pipi-caca, et écouter le malheur d'un type dont la vie lui a été injuste.

Dick : Merci.

Gilbert : Quel est ton vrai nom Dick ?

Dick : C'est Hughan.

Gilbert : Enchanté de faire plus ample connaissance avec toi Dick Hughan. Tu veux bien me raconter ton histoire ?

Dick : Si cela ne te dérange pas.

Gilbert : Cela ne me dérange pas.

Dick : Alors tout a commencé en 1401...

Gill se pose à ses côtés afin de mieux écouter son histoire que l'on ne suivra pas aujourd'hui.
Nous avons plus important à faire, à l'autre bout du monde.

Japon; Tokyo; Chiyoda; Quartier Général du Keishicho

Le Surintendant Général de la Tokyo Metropolitan Police Department, que l'on connaît seulement pas son nom de famille Makumba, est tranquillement assis sur sa vieille chaise en bois qui n'a pas encore craqué après ses cinquante de bons et loyaux services, en train de lire avec ses lunettes de vue de la paperasse comme il le fait quasiment tous les jours où il travaille.
En même temps, il ne va jamais affronter les criminels sur le terrain à la manière d'un Gabin dans "Le Pacha" car ce n'est pas à lu ide faire ça mais plutôt à ses nombreux subordonnés tels que les Inspectrices Sato et Miyamoto.
Pas vraiment les meilleurs exemples à prendre.
Megure ?
Encore pire !
Shiratori ?
Ce serait vraiment trop lui donner de valeur à ce narcissique.
Kanagawa ?
Oui, lui.
C'est bien le seul qui sauve un peu l'image de ce service de police qui fait peine à voir.
Dommage qu'il s'obstine à courir après des fantômes.
Revenons au plus haut gradé dans ce bâtiment, car lui aussi va recevoir une visite semblant presque venir des entrailles du monde des morts, quand il perçoit grâce à ses sens développés une présence derrière la porte de son bureau, avant que cela ne toque à sa porte.
Surpris et quelque peu effrayé par cette sensation désagréable qui lui parcourt la colonne vertébrale, au point qu'il met quelques secondes avant de pouvoir s'exprimer avec la bonne voix, en essayant de cacher les émotions qui le submergent.

Makumba : Oui !? Entrez !

Personne ne rentre dans la pièce.
En vérité, il ne ressent plus cette présence dans le couloir adjacent, et voudrait bien croire à une mauvaise plaisanterie de la part d'un des poulets qui vadrouillent par ici.
Sauf qu'il n'y a croit pas uen seule seconde.
Jamais son instinct ne l'a trompé quand il lui disait qu'il y avait du fumier dans l'air.
Un danger se trouvait bel et bien à l'entrée de sa tanière, malgré le fait que de nombreux flics peuplent les environs, ce qui veut dire que quoi que ça se soit, ça a réussi à passer les mailles du filet.
Est ce que c'est vraiment parti à présent, et pourquoi cette étrange visite avortée ?
Pour en avoir le cœur net, autant aller vérifier par soi même.
Il tire le second tiroir à sa gauche pour y prendre le Nambu Model 60 et le voilà parti pour enquêter sur ses craintes, éclairé dans son dos par le soleil matinal qui ne parvient néanmoins pas à rassurer le moins du monde.
Une main moite tourne poignet de porte avant de tirer celle ci vers elle, révélant...
Une boite en carton de colis sur le sol.
Avec une étrange marque de main rouge sur le dessus.
Pourtant il n'a rien commandé à son lieu de travail, et le gars à l'accueil l'aurait prévenu si vraiment quelque chose était arrivé pour lui.
Clairement, cet objet ne lui inspirait pas confiance.
D'autant plus qu'il dégage une drôle d'odeur déroutante quand même.
En jetant un coup d'œil aux alentours, il ne voit que quelques clampins en train de naviguer sans but, avec aucune indication que l'un d'entre eux aurait déposé ça là.
Le vieillard habituellement si souriant ne l'est absolument pas là, et en prenant son courage à deux mains, il baisse pour ouvrir son cadeau prudemment afin de s'assurer que ça ne soit pas une quelconque bombe.
Aucun tictac, juste la mort qui pénètre encore plus dans ses narines.
Ce n'est qu'en voyant un visage se dessiner à l'intérieur qu'il comprend ce que c'est, et reconnaît aussi qui c'est.
Une tête.
Celle de Kenzo Masuyama.

[Fin du RP]
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Message  Frank Castle Jeu 14 Jan - 13:29

Avengers et UNIT débarqueront avec armes électriques, explosives, blasters, et à balles dorées.
Mettre en Avengers :
- Ichigo Kurosaki
- Martin Walker
- Alphonse Adams
- John Lugo
- Capitaine France
- Carton Man
- L'Incroyable Hugues
- Tort
- Son Sidekick Contraction/Michael J Fermezla
- Œil de Bigleux

Un groupe de quatre lycéennes en train de traverser les routes assez fréquentées de Nishinomiya qui comptent quand même quatre fois plus d'habitants que la Raccoon City originale, ce qui fait nous dire qu'on a eu de la chance que ça ne soit pas cette ville là qui fut le fruit du désastre engendré par la terrible Umbrella Corporation.
Quoi qu'il en soit, ces adolescentes sont en train de rentrer chez elles après avoir quitté le lycée de Kouyouen qu'elles fréquentent, et malgré la bonne humeur qui se dégage de leur discutions amicale, celle ci est avant tout là pour cacher l'angoisse que tous ceux qui passent dans ce quartier ont de finir par disparaître sans laisser de traces, comme tant d'autres personnes avant eux.
Chiharu est la timide fille aux lunettes rectangulaires qui passe le plus clair de son temps à lire des bouquins, et qui est absolument fan du genre policier.
Hana est la perverse aux lunettes ovales qui adore peindre des filles nues comme passe temps assez chelou qui intrigue la plupart de ses amies.
Machi est gentille et amicale, ce qui fait que personne ne la déteste, pas même les délinquants des précédents établissements qu'elle a fréquenté.
Raion est la fêtarde aux cheveux noirs en fouillis dont l'avant est teint en rouge brillant, et cela lui a déjà valu des soucis avec l'autorité de son établissement.
Si l'on s'approche assez d'elles pour empiéter sur leur terrain intime, on peut mieux cerner leur personnalité et leur hobbies suivant ce dont elles parlent ensemble.

Toutes les quatre, elles continuent de discuter de diverses choses en s'approchant d'une ruelle menant à un entrepôt appartenant à la société française Cablebox faisant dans la fabrication et le commerce de trombones, les épingles et pas l'instruments, qui ont connu un scandale à Paris en tout début d'année impliquant des robots tueurs marchants dans les rues de la capitales, qui n'ont cependant pas fait la une des journaux puisque ceux ci ont tout misé sur ce qui s'est passé à Charlie Hebdo puis ses conséquences.
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Message  Léon Kennedy Lun 18 Jan - 1:36

Pour ce que ça intéresse et parce que je n'allais pas ouvrir un sujet rien que pour ça, mon classement de mes personnages joueurs préférés de chez Naru :

1) Haruhi Suzumiya : C'est Dieu, personne peut la battre.
2) C.C. : J'aimerais avoir une vieille sorcière comme elle.
3) Roronoa Zoro : Le meilleur sabreur au monde, et j'ai bien aimé le peu de développement vu sur lui, avec le flash-back avec gamine qui crève.
4) John-117 : Le Master Chief dans sa classe.
5) Akeno Himejima : Elle a l'air bonne et sympa du peu qu'on a vu.
6) Sheldon Cooper : On adore le détester. XD
7) Naru : Mouais, il a pas d'humour. ^_^
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Message  Martin Walker Jeu 21 Jan - 15:39

Allez, je reviens d'entre les morts pour aussi un brouillon.

Etats Unis; Minnesota; New Raccoon City; Base Avengers

Dernièrement c'est la panade chez notre groupe de super héros international, version Leader Price de ceux des comics et films, qui ont leur commandant en chef qui joue les morts, et le second aux manettes qui a passé ces derniers mois à jouer ailleurs avant d'être puni pour ses bêtises, l'obligeant à reconsacrer bien plus de temps à son vrai travail qui lui casse bien les roubignoles.
Résultat, la lutte contre Sandra Kylian et Zebediah Killgrave est hyper galère à gère, malgré toute l'aide fournie par le gentil officier de l'US Air Force qui les autorise à squatter sa base pour leur servir de quartier général.
Pour ne pas trop déprimer, les membres de ce troupe extravagante essaye de s'amuser le plus que possible durant leur temps libre, notamment les huit personnages qui vont nous intéresser et qui se trouvent actuellement dans la salle de jeu qui porte très bien son nom puisque c'est là bas que se trouvent diverses activités disponibles habituellement dans des bars, ainsi que des bornes d'arcades nous replongeant dans les années 80.
Espionnons les afin de découvrir ce qu'ils sont actuellement en train de faire chacun, et qui il y a exactement dans cette pièce.
Carton Man, de son vrai nom, Luc Lamandier tape la discute avec l'ancienne Capitaine de la Delta Force, Martin Walker, en étant en retrait par rapport à leurs collègues car en vérité ils ont une petite discutions sérieuse au sujet de leur boulot de bénévoles. En effet, ils sont respectivement les troisième et quatrième plus haut placé dans la liste des combattants planétaires, après les deux grands absents un peu plus tôt, donc hiérarchie oblige, ils ne peuvent pas autant se la couler douceur que le reste de leurs camarades.
Capitaine France, Jean-Jean Jean. écouté du bon rock bien de chez lui en exerçant un jeu d'adresse lui aussi de la maison, le tout en ayant sa queue bien entre les deux jambes, tenue à deux mains, avant de la poser sur la table afin d'aller percuter les boules qui sont les siennes afin de les faire rentrer dans l'un des trous qui l'entourent. Evidemment il a en adversaire le redoutable Hugues Keo qui est sous sa forme humaine est bien moins incroyable que celle rikiki, en dépit de ses 2m10 qui surpassent largement la moyenne du Cambodge qui est son pays natal dont il n'a actuellement aucun souvenir.
Après cette description graveleuse et volontairement à double sens du billard, nous passons du côté de Ravalé Jambon, l'avocat qui a toujours tort et c'est pour cela qui se surnomme lui même Tort devant la presse. Pour la première fois sur vos écrans, nous avons son fidèle sidekick, Contradiction, qui comme son pseudo l'indique passe tout temps à se contredire, y compris sur sa chaîne YouTube officielle qu'il présent sous un autre alias, et que je conseille d'aller voir pour constater par vous même à quel point c'est lamentable :


Là le jeune grassouillet est en train de se faire former par son mentor attitré au tape taupe avec son marteau personnel piqué à Thor, et pas Tort qui a une énorme faucille à la place. Rien de vraiment intéressant, mais ça valait la peine de souligner leur présence néanmoins car on ne les reverra sûrement pas de sitôt, surtout pour le gros lard bien plus insensé que Gilbert Montagné.
Je pèse mes mots.
Lui au moins quand il dit un truc, il ne va pas affirmer le contraire cinq seconde plus tard en insultant ceux qui partagent le point de vue qu'il avait avant cinq secondes auparavant, quand il insultait déjà ceux qui avaient le point de vue qu'il aura cinq secondes plus tard.


Titouan Antoine, ou Œil de Bigleux pour tous ceux qui veulent se rappeler que sa principale compétence est son incompétence au tir, joue aux fléchettes et a loupé tous ses lancés jusqu'à présent, ayant même réussir à toucher l'une des fesses d'un aviateur de passage qui va devoir faire un petit tour à l'infirmerie pour se la faire retirer, ce qui ne sera pas une partie de plaisir.
Fenêtre Noire, ou Black Windows si on traduit en anglais afin de mieux comprendre la blague faite par rapport à la rousse russe très connue de chez Marcel, est en train de leviter dans les airs avec une canette de 8.6 qu'elle tient on ne sait comment exactement puisqu'elle n'est que littéralement une fenêtre noire après tout.
John Lugo, qui au moins à le mérite d'utiliser son vrai nom dans sa lutte contre le Mal et pas un pseudonyme à la con, est en train de masturber le joystick devant lui tout en fixant avec hargne l'écran affichant le jeu auquel il joue et qui est un vieux dinosaure méconnu que même les plus de vingt ans n'ont sûrement pas connu tellement il a bidé en dépit de sa qualité indéniable.
Il s'agit de "Char Tattaque III", jamais sorti sur console de salon, où l'on y incarne un FCM F1 de l'Armée Française qui doit passer la Ligne Siedfried en roulant complètement sur la Wehrmacht impuissante.
Alphonse Adams encourage son coéquipier durant sa partie car ne pouvant partager la manette avec lui, il n'a que ça à faire à vrai dire, sans multi de disponible.
Cette grande petite présentation de faite, nous pouvons retourner auprès de l'ancien supérieur des deux derniers lulus, ce bon pas si vieux que ça Capitaine Walker, afin de prêter attention aux soucis qu'il partage avec l'homme de science.

Martin : Vraiment ça me gonfle tous ces petits secrets qu'il y a en ce moment.

Luc : Chose qu'il n'y avait pas avant ton arrivé, même quand Maxime Moulin qui était très loin d'être le hef idéal était encore aux commandes.

Martin : Entre Baptiste qui sort de sa tombe pour faire une déclaration qui a fait polémique pour ensuite s'enterrer à nouveau sans être joignable, et le fait que plusieurs de nos membres ont failli finir au trou dans une prison impénétrable jusqu'à la fin de leur vie. Trois de nos gars quand même...

Luc : Cela fait à peine six mois que notre groupe existe et il est déjà en péril.

Martin : En plus, autant que l'ONU que l'UNIT nous ont contacté pour arrêter une bande de terroristes internationaux comprenant encore fois nos propres hommes.

Luc : Il faudrait trouver le moyen que Ada, Leon ou Lucy nous disent enfin ce qui se passe avec Gilbert et Shiho.

Martin : Et aussi qui sont les autres têtes qui se trouvent dans le même lot qu'eux.

Luc : Excepté Holt et Lightning, je n'ai pas reconnu les autres.

Sur leur portables à ces deux figures de proue des Avengers se trouvent les photos de huit personnes, y compris celles de Chiara Vertilucchi, Frank Castle, Maey Sera, et Masumi Sera, qui sont justement les individus qui n'ont pas été reconnus par nos héros.
D'un coup, celui du type aimant se vêtir d'une armure en carton se met à vibrer dans sa poche arrière à répétition, indiquant que ce n'est pas juste un message qu'il est en train de recevoir, mais un appel qu'il s'empresse de décrocher après avoir vu le nom de l'appelant.

Luc : Allô ?

Martin : Qui est ce ?

Luc : Ichigo.

Ichigo : J'ai réussi à localiser la planque du Cyberman Solitaire, mais j'ai brièvement aperçu quatre futures victimes de conversion être amenées de force à l'intérieur.

Luc : Nous nous dépêchons de venir. Prépare le terrain en attendant que nous arrivons.

Ichigo : Ça marche.

Le puissant sabreur qui rivalise avec Zoro et Zorro, raccroche, laissant l'inventeur de génie lancer la mission, direction le Whiteturtle où un briefing sera fait sur le trajet qui ne devrait pas être si long que ça au vu de la vitesse que l'engin peut atteindre.
Neammoins ce sera peut trop tard pour sauver le quatuor de lycéennes si personne n'intervient avant pour faire diversion sur place.
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Message  Léon Kennedy Jeu 4 Fév - 18:43

(Flash-back Gin Second Guerre mondiale, orphelin chinois)

22 Décembre 1937

Chine; Jiangsu; Nankin; Zone de Sécurité

Les rives de de cette autrefois paisible capitale de province chinoise sont désormais recouvertes des corps atrocement mutilés de ses habitants et l'eau potable de la rivière qui la traverse est tout autant souillée par le sang qui y coule à flot.
Les troupes de l'Empire du Soleil Levant sont en quête d'expansion, au même titre que les allemands à l'ouest de ce monde, et ils ont bien décidé d'être sans pitié avec leur ennemi de toujours alors que ces derniers étaient déjà secoués par une importante guerre civile opposant entre autre les communistes de Mao Zedong et le gouvernement en place dirigé par Tchang Kaï-chek, dont l'issu sera en faveur des rouges.
Néanmoins, pour l'instant une trêve fragile a été mis en place dans le but de protéger leur patrie face à l'envahisseur nippon qui se révèle redoutable, rappelant le temps des invasions mongoles, bien qu'ils avaient été mis en déroute par les tsunamis bordant les côtes de l'archipel japonais.
L'ancienne capitale du pays rival continental est tombée à l'ennemi qui se fait un malin plaisir de persécuter ces étrangers pour qui ils ne vouent que mépris, mettant à feu et à sang à celle ci. Tels des bandits, ils pillent, violent et tuent tout ce qui bouge et ne fait pas parti de la race des jaunes, en évitant toutefois de s'en prendre aux étrangers occidentaux pour le moment car ce serait une grossière erreur de faire ainsi.
On peut en revanche souligner que ces barbares ont cessé d'écouter leur plus haute hiérarchie qui ne valide pas vraiment cette manière de faire mais comme l'honneur prime, ils accepteront de prendre l'entière responsabilité de ces génocides lors des procès orientaux après guerre.
En attendant, les américains et européens présents dans le coin essayent d'apporter toute leur aide possible par rapport aux moyens qu'ils possèdent, en créant une une zone de sécurité pour les riverains afin de tenter d'en sauver un maximum. Dans cette lutte humanitaire ultra risquée, nous pouvons noter en figure prédominante, un certain John Rabe, un homme d'affaire germanique et le dirigeant local du Parti Nazi qui évidemment ne pouvait pas se taper l'incruste dans cette histoire, bien que cela soit d'une manière qui surprendra tout le monde.
On peut par contre relativiser en se disant que ce bon vieux Adolf Hitler fait la sourde oreille face aux demandes de soutiens de l'un de ses partisans car il faut dire que le Troisième Reich ne fera pas mieux niveau extermination de population civile à l'avenir.
C'est dans ce chaos sans nom, une nuit d'hiver, que nous allons suivre une figure plutôt étonnante puisqu'elle s'est mise du côté des blancs caucasiens alors qu'il est lui de son côté plutôt bridé sans avoir le teint jauni si vous voyez ce que je veux dire en langage racial.
Renya Karasuma n'est déjà plus dans la fleur de l'âge, et alors qu'il n'était déjà pas le plus bel homme de son temps, ce bonhomme du siècle dernier s'est dégradé physiquement au point d'en être hideux et d'avoir un air machiavélique avec son long nez e corbeau et son regard de rapace qui ne donnent de lui serrer les serres.
Son look atypique et antipathique deviendra légendaire, servant bien des décennies après d'inspiration pour le personnage d'Igor dans la série de jeux vidéos Megami Tensei/Persona.
En dépit de son égo aussi important que celui de ses compères futurs fondateurs d'Umbrella Pharmaceuticals, il n'est absolument pas vaniteux, et ne semble pas vraiment prendre plaisir à avoir la richesse et le rang de noblesse qu'il possède, tellement qu'il fait preuve d'énormément de charité puisqu'il ne dépense autrement son argent que dans une seule et unique chose.
La quête de la Fontaine de Jouvence.
Être à nouveau jeune, pour toujours, et si possible immortel avec tel un Dieu, un contrôle sur la vie et sur la mort.
Assez grandiloquant comme rêve.
Ce n'est très certainement pas dans une agglomération assiégée comme celle où il erre en ce moment qu'il trouvera ce bonheur qu'il aimerait avoir, mais on ne sait jamais, il pourrait avoir un peu de chance pour une fois. Dans le cas contraire, c'est l'occasion ou jamais de tisser des liens avec les locaux, ceux encore en état de parler, et d'essayer vainement d'apaiser des tensions futiles et barbares.
Au cours de sa longue marche, il a croisé de multiples guerriers de son pays natal pénétrer dans des demeures censées être protégées pour en sortir leurs locataires afin de se déchainer sur eux tels des animaux.
On dirait bien que la mot "civilisé" n'a plus aucun sens en temps de guerre.
L'un des pires conflits que l'humanité n'ait jamais connu, qui n'est que la suite logique d'un autre qui ne s'est jamais vraiment arrêté, à cause entre autre de ce Traité de Versailles qui n'était qu'une vaste blague.
Mais bon, ça c'est la bataille occidentale qui s'apprête à commencer, alors restons plus du côté oriental vous le voulez bien.
Au détour d'une ruelle, le vieillard de 62 balais perçoit grâce à son ouïe encore potable des sons de coups répétés à larme blanches contre une cible molle qui ne les rend pas.
En tournant ses iris vers cet étroit chemin, il voit une silhouette de petite taille accroupi sur ce qui semble être le cadavre d'un fantassin nippon, étant en train de littéralement le charcuter avec une haine inégalable, en se servant d'une Baïonnette Type 30 très probablement piqué sur lui.
Celui qui est trop vieux pour ces conneries, observe ce déferlement de violence pendant de longues secondes en silence, avant de pousser une expiration de trop qui trahit sa présence au gamin débordant d'animosité.
Ce dernier, ayant de longs cheveux noirs qui cachent à moitié son visage, montre les crocs à ce salopard de jap qui vient pointer le bout de nez vers la dépouille d'un de ses semblables.
Prêt à enchaîner avec un second meurtre brutal tant qu'il y est, le garçon chinois s'apprête à sauter sur cette cible toute choisie, quand soudainement le poids des mots l'arrêtent in extrémis.

Renya : Tu n'as pas eu de chance brave petit gars.

Cette simple phrase prend de court le gamin de même pas dix ans qui hésite pour la première fois depuis longtemps à tuer ou non cet étranger sur son territoire, alors qu'il fait parti de la race qui a massacré les siens.

Renya : Ils t'ont retiré tout ce qui t'était précieux dans la vie, et tu nages désormais dans les abimes tel un rōnin qui cherche un sens à sa vie puisque désormais celle ci a totalement basculé.

Garçon : Vous ne parlez pas leur langue...

Renya : Disons que j'ai un certain respect pour votre culture que eux n'ont pas.

Garçon : Vous appelez ça du respect !? Vous avez étripé ma soeur devant moi après l'avoir...

Il n'arrive pas à terminer sa phrase tellement l'envie de dégueuler sur place lui revient en puissance rien qu'à la sujection de cet acte cruel, voir infâme pour être plus exact.
Contrairement à ce que le manque de réaction visible du milliardaire triste peut laisser supposer, il n'est pas insensible aux malheurs de cet orphelin dont on ne préfère pas savoir ce qui est arrivé à ses tuteurs légaux.

Renya : Comment t'appelle tu ?

Garçon : Qu'est ce que ça peut vous faire !?

Renya : La politesse est toujours la moindre des choses. Je me nomme Renya Karasuma et je suis venu ici pour faire du commerce si l'on peut dire, mais je suis arrivé au pire des moments.

Il pousse un long soupire et jette un coup d'oeil derrière lui pour voir quelques corps sans vie disséminées aux quatre coins de la route.

Renya : Je croyais à tort qu'avec les baisse des hostilités qu'il y avait eu ces dernières années par rapport au début de la guerre, on approchait d'une trêve. Mais c'était trop beau pour être vrai.

Garçon : Pourquoi vous me racontez tout ça ?

Le ton du gosse est un peu plus calme que tout à l'heure.

Renya : Je ne sais pas. J'ai peut être besoin de me confier à un inconnu.

Un haussement d'épaule vient confirmer son fond de parole.

Renya : Tant que j'y suis, je peux t'inviter à l'hôtel où je logé. Cela ne ramènera pas tes proches, mais ça pourra au moins te permettre de dormir autrepart que dans un charnier.

Garçon : Est ce que je pourrai manger ?

Renya : Oui, et même boire. Tequila, Vodka, ou quelque chose de plus léger. A toi de voir.

Garçon : Vous êtes vraiment bizarre vous, mais j'accepté même si vous êtes jap.

L'arme blanche est plantée dans ce qui reste du thorax de sa victime, puis désormais désarmé, le petit bonhomme s'approche de son aîné de manière non hostile avant de lui glisser un seul mot à voix basse, presque inaudible.

Garçon : Jian...

Renya : Pardon ?

Garçon : Jian, c'est mon nom.

Renya : Enchanté de te connaître Jian.

Pour la première fois depuis fort longtemps, les lèvres du vieillards se mettent à se lever d'elles mêmes sans forçage, ce qui est un miracle qu'on attendait plus.
Faut croire que cette rencontre entre deux opposés à priori aura fonctionné.
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Message  Gilbert Montagné Ven 5 Fév - 2:19

France; Bretagne; Ille-et-Vilaine; Rennes; Manoir Sixte

Il était une fois en Décembre...
Un véritable massacre a été perpètre derrière ces murs, causant le trépas d'une puissante famille d'ascendance noble à coup de kalashnikov, rappelant le similaire destin de la Famille Romanov des mains des Bolchéviks durant la Révolution Russe de 1917. Encore plus accentué par le fait que les coupables étaient encore une fois communiste, bien qu'un peu plus maoïste, puisqu'ils faisaient partis du groupe terroriste nommé Bras Armé des Travailleurs, abrégé en BAT, lui même au cœur de la Mouvance Autonome qui a principalement frappé l'hexagone de Fin 70 à Fin 80.
Très rare survivant de cette nuit là du côté des assaillis, Baptiste Sixte observe à travers les carreaux d'un air mélancolique la neige recouvrir de plus en plus solidement la façade de la bâtisse sentant toujours le cramé malgré les années, remplaçant sa couleur noirâtre assez triste par une couleur blanchâtre plus gaie.
Actuellement, il se trouve dans l'immense hall de son ancien chez lui qui avait l'habitude d'accueillir énormément d'invités à l'occasion de tout aussi grands bals où ça dansait à foison, un peu comme la soirée où tout a basculé.
Cela faisait un peu plus de vingt ans que le directeur général d'Armcham Technology Corporation n'était pas revenu dans son berceau qui l'a énormément marqué, et même si il sait désormais qu'il avait été adopté par le scientifique fou d'Hydra qu'était Richard Sixte, le seul autre très rare survivant de la tragédie, il ne peut s'empêcher de ressentir un certain attachement pour cette immense famille qui l'a brièvement fait grandir jusqu'à ses 11 ans.
Bien que techniquement c'est son oncle Bernard Sixte qui l'a élevé par la suite, mais il était un peu à l'écart du reste de cette aristocratie qui ne lui plaisait pas du tout du tout.
Ce dernier n'a jamais compris ce qu'avait pu trouver sa sœur Madeleine pour l'autre enflure qui l'a mené à sa perte.
Faut dire qu'elle était l'antithèse du père adoptif de notre petit breton de 31 ans, puisqu'elle était d'une douceur exemplaire, mêlée d'une bonté sans pareille, qu'elle avait réussi par miracle à transmettre à priori à ses cinq enfants biologiques, incluant trois garçons et deux filles. Je dis "à priori" car on ne sait jamais, cela aurait pu être du faux semblant, car il faut dire que malgré les insultes qu'on lui confère, le paternel cachait avec brio sa véritable nature aux yeux de tous et donnait l'impression d'être un homme admirable qui tient réellement à sa progéniture, alors qu'en réalité il ne se souciait que de Bap pour sa nature semi-démoniaque.
Tout ça n'est que du passé.
Rien ne pourra faire revenir les morts à la vie, enfin...
Sans utiliser de moyen magique tout du moins, ou alors de s'adonner aussi dans la science style Frankenstein.
Ce qui ne correspond en rien aux envies de notre héros, qui doit à nouveau faire son terrible deuil de son enfance meurtrie après l'avoir enterré une première fois jadis avant qu'il ne revienne cette année en pleine tronche avec virulence sous la forme d'un revenant.
Néanmoins, il y a quelques points de détails de l'histoire dont il aimerait avoir les réponses pour enfin complétement tourner la page, et ayant malencontreusement flingué son père sans même essayer de l'interroger, il va devoir comptoir sur une autre méthode pour parvenir à ses fins.
Cette méthode est la raison de sa présence ici, aujourd'hui, à l'approche de l'anniversaire du drame.
Le Chef des Avengers actuel a rendez vous avec quelqu'un à cet endroit précis, et il est en train de l'attendre, alors que son escorte personnelle patiente bien gentiment en sa compagnie.
Cela fait déjà un quart d'heure qu'ils sont là, sans savoir si celui qui a organisé cette rencontre viendra bel et bien, bien que notre héros a déjà senti sa présence quelques minutes déjà, en train de les observer depuis l'étage du manoir, dans la pénombre, afin de sûrement s'assurer qu'il n'y a rien à craindre.
Une fois ces vérifications faites, une ombre finit enfin par se dessiner au milieu de l'escalier en T, faisant éclater les vibrassions sur ses talons sur la dernirèe ribambelle de marches pour clairement marquer sa présence tant physique que sonore.
Plusieurs paires de sourcils suspicieux se lèvent en remarquant que l'individu qui débarque ne ressemble pas du tout à celui qu'ils étaient censés rejoindre.
Certes, au niveau de l'âge ça colle plus ou moins.
Quant au reste...
Cet homme est bien plus gros en apparence, a plus de poil sur le menton que l'autre imberbe, n'a pas la même coupe de cheveux et s'habille différemment, sans compter sur l'odeur qui s'en dégage qui est aussi bien plus désagréable il faut dire car ça picote sévère au niveau des narines si on ose s'y approcher d'un peu trop près.
Pour autant, il n'y en a bien un chez ATC qui ne laisse pas avoir par cet habile déguisement, car il faut dire qu'il est très méfiant et malin de base, ce qui fait qu'il s'attendait à ce type de stratagème, bien qu'il soit impressionné par l'efficacité de la mascarade qui est carrément au niveau de ce que les Hommes en Noirs proposent.
Il ne tarde pas à lui gâcher son effet en s'approchant de lui pour lui annoncer qu'il a vu à travers cette couche de maquillage à la manière d'un Hitman.

Baptiste : Je sais que c'est toi, mais bien joué. Tu as les moyens de pouvoir duper quasiment n'importe qui, y compris les Corbeaux. Il faut juste revoir ta manière de marcher. Si quelqu'un vient à douter de ta fausse identité, cela pourrait trahir ta véritable identité.

Inconnu : Il faut encore qu'il puisse en douter, mais j'essayerai de m'améliorer de ce côté là. Merci du conseil.

Après un tapage de fausse bidoche en bon en bonne et due forme, il est désormais le moment d'aborder les choses bien plus sérieuses qui expliquent pourquoi nous les retrouvons ensemble tous les deux à cet endroit emplie de nostalgie et de tragédie pour le plus jeune du duo.

Inconnu : On est bien d'accord que tu cherches toujours à savoir comment ton satané père est parvenu à s'en tirer cette fameuse nuit du 18 Décembre 94, et que sous le coup de la rage tu as éliminé la principale source d'information qui aurait pu répondre aux nombreuses questions que tu te poses ?

Baptiste : Nous ne pouvons pas être on ne peut plus d'accord sur ce point.

Inconnu : Honnêtement, c'était bien fait pour sa gueule à cette clone à deux balles ce que Wesker lui a fait.

Baptiste : Je conçois que depuis qu'elle n'est plus là, je me porte on ne peut plus mieux.

Inconnu : Bon bah dans ce cas, j'ai quelque chose à te proposer qui pourrait te faire plaisir ! C'est du donnant donnant !

Baptiste : Je t'écoute.

Inconnu : J'accepte d'utiliser mes nombreuses relations pour essayer de résoudre ce vieux mystère, et échange tu me files un coup de main sur un problème que j'ai.

Baptiste : Je me doute que c'est lié aux hommes en noirs.

Le gros lard sort d'une poche serrée de son jean une photo pliée en huit et déjà bien usée alors qu'elle n'a même pas une semaine, qu'il déplie alors afin de pouvoir montrer la figure familière s'y trouvant et dont je masquerai volontairement l'identité dans le but non dissimulé de fournir du suspense à cette intrigue.
Le patron distingué reconnait la personne sur l'image et pose alors une très bonne question qui mérite d'être vite répondu.

Baptiste : Quelle identité a t-il chez eux ?

Inconnu : C'est leur leader.

Baptiste : Il s'agit donc de l'identité actuelle de Renya Karasuma. Intéressant...

Inconnu : Même avec ce déguisement, ce serait trop risqué de l'approcher en frontal, et Shiho ne m'autoriserait jamais à le faire. Donc j'ai besoin que ça soit au PDG d'ATC de s'en occuper car sa position le permet sans que l'entourloupe soit trop flagrante.

Baptiste : Avec mes récentes déclarations et mon statut de chef des Avengers, ce sera pas facile de s'approcher de lui, mais cela ne coûte rien d'essayer.

Inconnu : Merci beaucoup !

Baptiste : Il n'y a pas de quoi. Cette société secrète est trop dangereuse pour que l'on puisse les laisser continuer à tramer leurs expériences dans notre dos. En plus, ils s'en sont pris à plusieurs de nos membres, et d'innombrables innocents. Sans compter sur le fait que ça nous soulagerait d'un point leur disparition ,et cela nous permettrait d'accorder plus de temps à nos ennemis principaux que sont les Bonnie et Clyde des temps modernes.

Un marché est un marché, d'autant plus qu'aucun des deux icones des vengeurs n'a une quelconque raison d'aller trahir l'autre qu'il respecte énormément pour diverses raisons que leurs sont propres.
Reste plus qu'à voir ce que cela donnera au niveau des arcs narratifs que cela va impacter, que ça soit celui de Baptiste ou encore celui de Shiho.
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Message  Frank Castle Mar 9 Fév - 17:51

Léa : Frank n'est pas un gros taré comme ses détracteurs veulent le faire croire. Il ne s'en principalement aux gros poissons du crime organisé, de la politique, ou terroriste. C'est rarement sur les petites frappes qu'il s'en prend, et c'est jamais de manière mortelle. Sauf la fois où il a tabassé à mort à la batte de baseball un vendeur qui a voulu lui refourguer du contenu pédopornographique.

Frank : Je n'ai rien contre le porno, sauf celui là et quelques autres genres où les personnes impliquées ne sont pas vraiment consentante.

Lightning : Comme le Snuff Movie.
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Message  Léon Kennedy Dim 28 Fév - 11:09

(Épilogue RE 3)

2 Octobre 1998

Pérou; Ica; Paracas; Gold Phoenix

Un véritable capharnaüm a lieu dans le bar de cet étoiles qui a quatre étoiles et demi en note, où l'on peut entendre la foule s'y trouvant causer dans diverses langues, principales l'espagnol et des langues locales. Sauf que ce serait mettre de côté celles étrangères qui peuvent aussi être perçus, étant l'anglais, le français, l'allemand, et le portugais car il ne faut pas oublier que le Brésil qui est une contrée frontalière a cette dernière langue pour langue officielle.
Deux verres s'entrechoquent dans cette ambiance assourdissante, et ceux à qui ils parviennent, nous les connaissons déjà.
Jill Valentine est vêtue pour l'occasion d'une tenue adaptée à la chaleur qui règne dans ce pays très proche de l'équateur, et qui lui permet de faire un peu plus touriste pour ne pas se faire remarquer, ce qui aurait été le cas si elle avait gardé ce qu'il reste de sa première ou seconde tenue portée durant l'incident de Raccoon City. Pour le coup, il s'agit d'un top blanc à bretelles qui dénudent toujours ses épaules, d'une mini jupe de la même couleur, et c'est pareil pour ses sandales spartiates à lanières.
Du côté de Carlos Oliveira, il a décidé de faire parler un peu plus ses origines amérindiennes, soulignée par le fait qu'il fasse parti des millions de locuteurs du quechua, la langue autochtone la plus répandue par ici. Lui est vêtu d'un collier allant vers ce sens, d'un fine veste brune au dessus d'un tee-shirt en damier dans le même ton de couleurs, d'un jean bleu, et d'une paire de bottes assorties à la tenue.
Ces deux amis pour qui la relation avait mal commencé il faut le souligner à nouveau, sont en train de profiter d'un repas ensemble, donnant l'impression d'un rendez vous amoureux, ce qui est un peu le but voulu pour berner les gens et facilité ce qui sera probablement leur dernier échange avant un long moment.
La raison est toute dite.

Carlos : Je vais rester ici quelques temps, histoire de me rapprocher un peu plus de ma culture natale afin de la redécouvrir, et aussi ne profiter pour me reposer un peu.

Jill : Je comprends. J'ai eu du mal à trouver le sommeil cette nuit là.

Carlos : Toi au moins tu as eu de la chance de dormir paisiblement pendant quelques jours quand on était encore là bas.

Jill : C'est pas faux.

Carlos : Et toi, qu'est ce que tu vas faire ?

Jill : Je vais retrouver Rebecca, accompagnée de Barry, et lui informer de ce qui est arrivé à Brad. Si il y a bien quelqu'un à qui la tâche l'incombe de lui révéler cette information, c'est bien mois, la meilleure amie de son petit ami.

Carlos : La pauvre... Elle doit être morte d'inquiétude.

Jill : C'est pour cela que plus vite ce sera fait, mieux se sera.

Carlos : Je suppose que Barry va t'y accompagner ?

Jill : Tu supposes bien.

Carlos : Il est vraiment sympa et digne de confiance ce vieux barbu.

Jill : Si il ne l'était pas, jamais je n'aurais confier mon petit frère à ce dernier.

Carlos : C'est logique.

Jill : Je sais que ça peut porter à confusion ce que je vais dire, mais... Tu vas me manquer, toi le super séducteur.

Carlos : C'est réciproque. Veiller sur toi quand tu dors me manquera beaucoup.

Jill : Faut toujours que tu gâches tout au dernier moment.

Un rire amusé s'échappe des lèvres de celle qui est bien moins stoïque que d'habitude, ce qui enclenche un gros fou rire entre elle et l'ancien mercenaire d'Umbrella.
Comme quoi, la joie vaincra toujours le chagrin.

3 Octobre 1998

France; Bas Rhin; Strasbourg; Université.

Étudiant la microbiologie et la virologie dans Faculté des sciences de la vie de ce lieu d'apprentissage précis et renommé sur plusieurs domaines, Rebecca Chambers essaye de mener une vie convenable d'étudiante qui s'amuse avec ses amies pour la plupart français en évitant de trop penser à son copain dont elle craint le pire puisque aux dernières nouvelles, il se trouvait dans une certaine ville qui a été atomisée par le gouvernement américain il y a deux jours.
L'inquiétude la ronge intérieurement, l'empêchant de pleinement se concentrer sur les cours qu'elle suit, bien que ça n'impacte pas trop les notes pour le moment.
Neammoins il serait profitable pour elle que quelqu'un lui avertissement du trépas de Brad Vickers.
Cette personne s'avère être Jill, accompagnée de Barry Burton, qui viennent s'incruster tous les deux pour taper la discute devant le bâtiment où est inscrite la prodige de la médecine qui est d'ailleurs présente là en chair et os, en train de causer dand la lanuge de Moliere avec trois amies durant la pause de midi.
C'est notre héroïne qui vient interrompre verbalement tout ça avec la langue de Shakespeare.

Jill : Rebecca...

Interloquée par cette voix familière, la cadette se tourne son aînée avec des yeux de carpe frite, ne s'attendait absolument pas à cette rencontre si soudaine.

Rebecca : Jill ?

En croisant leurs regards, l'étudiante comprend instantanément que la présence de la femme en bleu sans l'homme en jaune signifie quelque chose de grave, et elle devine très vite de quoi il s'agit en analysant un peu plus attentivement son visage marqué par la tristesse.
Frissonnant de tout son corps, la petite amie en deuil ne perd pas de temps pour lâcher une averse entière de larmes affreusement salées, alors qu'elle se lève pour se réfugier dans les bras de notre héroïne, inondant ses vêtements à cette dernière.
Le fanât des armes reste en retrait de tout ça, même si il partage une peine similaire, alors que les camarades de la sous veuve viennent la voir pour essayer de lui remonter le moral en devinant elles aussi de quoi il s'agit.
Il faut dire que Brad était un important sujet de conversation dernièrement entre elles.
Rien d'autre que cet éplorement ne sera perceptible durant le quart d'heure à venir.
On ne peut pas dire que cette histoire soit une Happy Ending pour tout le monde.

4 Octobre 1998

Canada; Alberta; Calmar

Une Geo Tracker, déjà enfin de vie à l'époque, s'arrête sur une allée menant au garage d'une belle et sobre bâtisse typiquement canadienne, où on a presque l'impression que tout le monde peut s'inviter dedans sans souci, contrairement dans le pays voisin du sud où tu as de forte chance de te prendre un coup de chevrotine dans les fesses ou alors de te faire électrocuter par un piège malicieusement placer là où tu ne t'y attends pas.
Scarecrow, l'un des derniers tubes du récent groupe de rock formé et nommé "Skillet, est en train de jouer à la radio de cette voiture louée pour l'occasion et conduit par Jill elle même, qui a choisi les chansons à mettre sur le chemin d'ailleurs, et qui a comme copilote ce bon vieux Barry qui partage ses goûts musicaux il faut dire.
Pas étonnant d'imaginer comment tournera Moira Burton à l'avenir avec cette âme de métalleux caché en son père.


14 Novembre 2015

Japon; Tokyo; Shinjuku; Händel Messiah

Au fond de ce bar, dans l'arrière salle, le bruit caractéristique d'un liquide qui remplie un verre se fait entendre, suivi par le choc du cul d'une bouteille contre une table.
On dirait bien que quelqu'un est en train de profiter de sa soirée comme il se doit.
Première apparition dans ce récit du légendaire agent secret le moins secret des États Unis, à savoir Leon Scott Kennedy, qui est en train de savourer le goût somptueux d'une White Licorne bien moussue qui lui fait une petite moustache à rajouter à la mini barbichette à son menton.
Vous vous demandez bien ce qu'il peut bien faire ici, bien loin de sa contrée de naissance.
Disons tout simplement que c'est "Confidentiel" ou "Top Secret" suivant quel terme vous préférez utiliser.
Ne pouvant ainsi vous dévoiler sur cette intrigue ci, nous allons plutôt nous concentrer sur un élément du passé le bel homme de la DSO a réussi à obtenir pour le cadre de sa mission actuelle, et il s'agit de la fameuse photo des fondateurs d'Umbrella en compagnie d'une autre figure du domaine pharmaceutique qui a été prise lors d'un voyage en Afrique.
Alors que l'on pensait qu'elle ne serait plus utile puisque tous s'y trouvant sont morts, en majorité assassiné par Spencer lui même, mais on dirait bien que c'était faux de croire ça.
Au bout du compte, elle aura fini entre les mains de celui qui n'a jamais fait parti des S.T.A.R.S. ou même confronter le vieux débris lui même.
D'ailleurs, il est en train de l'observer en ce moment même, tout en buvant et mangeant des cahuètes pour faire passer les effets négatifs de l'alcool en évitant ainsi de terminer ivre mort. Il en profite aussi pour prendre quelques olives vertes avec ce truc qui pique au milieu.

Leon : Tu nous auras sacrément servi toi.

Il range dans une poche intérieure de sa veste ce fragment des origines d'une terrible société pharmaceutique qui aura marqué en négatif la vie de plein de monde, y compris lui même alors que c'était son premier jour en ville qui plus est.
Une porte s'ouvre en trombe même pas une minute après ça, nous révélant de tous nouveaux visages.
Deux individus en noir typés japonais et pas louches du tout viennent rejoindre la personne qui les attendait.
Il y a un homme vraiment grand pour son ethnie, faisant 1m71, qui possède un sourire de vrai sadique et une cicatrice couvrant son œil droit qui rajoute de la virilité. Hormis ça il a aussi des cheveux rouges Carmine qui paraissent naturels, ce qui normalement ne devrait pas l'être, à moins qu'il soit originaire de Fukushima et et que son ADN a muté, ce qui ne serait pas si surprenant que ça vu les effets que peuvent avoir les virus dans cet univers.
À ses côtés se tient une jolie jeune femme adoptant un look gothique du plus bel effet, qui possède aussi un maquillage qui va avec sans non plus être trop poussé, sauf pour l'aile de papillon dessiné autour de son œil gauche. Pour le coup sa chevelure rousse n'est qu'une teinture car ses vraies couleurs sont brunes, mais elle a toujours préféré la couleur orange, ainsi que le fruit quand elle en cueillait dans la ferme de son grand père dans son Italie natal.
Le natif du pays du soleil levant salut celui qu'il connaît déjà, d'une manière désinvolte.

Naru : Yo Gamin, ça va depuis tout à l'heure ? De mon côté la pèche a été fructueuse.

Laissons Leon retourner à ses activités secrètes, muni de son cliché qui aura circuler entre de nombreuses mains de personnages centraux de Resident Evil quand même.
Ainsi se clôt un chapitre de l'Histoire, et en débute un autre.
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Message  Aerafal Kennedy Lun 8 Mar - 10:59

(Chapitre 17 : Cauchemar)

1 Octobre 1998

Raccoon City; Commissariat

Cette sensation de bois dur contre sa joue gauche lui rappelle quelques souvenirs de sa vie d'avant l'incident du Manoir Spencer.
Une période dont elle est un peu nostalgique, et aimerait trouver le moyen d'y revenir pour n'importe quoi au monde, bien qu'une certaine société a décidé que cela ne serait pas le cas.
Jill Valentine, la S.T.A.R.S. solitaire émarge petit à petit de ce qui aurait semblé être un long et éprouvant cauchemar interminable, ouvrant les yeux sur un endroit qui fait donc plaisir à voir pour elle puisqu'il s'agit de la pièce aménagé pour elle et son équipe. D'ailleurs elle a actuellement la tête couchée sur le côté gauche de son bureau personnel où tous les éléments décrits précédemment y sont toujours, y compris la photo de son instructeur de l'US Army, ou encore son fameux béret bleu qui n'attend qu'une chose, être porté.
Sa vision de retour à un monde normal et de paix se porte très vite sur un objet se trouvant juste en face de ses yeux et qui bouche un peu beaucoup la vue il faut dire, tout en débordant d'une glaciale ironie, puisqu'il s'agit d'un Safsprin, un médicament pour le soulagement de la douleur.
Là où est la blague de mauvais goût est au niveau de l'entreprise qui créé et fournit ce médicament.
Umbrella Pharmaceuticals, qui était autrefois la seule et unique branche fondatrice de cette puissante entreprise, mais qui désormais fait partie de ses nombreuses subsidiaires, incluant notamment des voyages sur des paquebots de luxe.
Leur slogan :

La Science pour une Vie Confortable.

Il y aussi l'inscription "Rien n'est impossible" sur la boite de médocs, ce qui correspond mieux à la philosophie de cette horrible boite internationale.
Avant de pouvoir se pincer pour vérifier si elle n'est pas encore en train de rêver, la policière cette fois ci en uniforme, sent une main puissante mais chaleureuse se poser sur ses doux cheveux bruns lisses taillés mi courts afin de pouvoir ensuite les passer entre des doigts encore assez fins par rapport à ce qu'ils seront dix ans plus tard.
Une voix familière qui fait bouger les petits papillons dans son estomac à chaque fois qu'elle s'exprime décide justement de faire preuve d'un peu d'orale.

Chris : Encore un mauvais rêve ?

Jill : Chris... ?

Chris : Qui d'autre ?

Jill : Je ne comprends pas...

Encore mal réveillée, elle passe ses mains sèches sur son visage humide du fait qu'elle ait bavé durant son sommeil, avant de se frotter un peu les yeux pour essayer du voir plus clair dans ce qui se passe par ici.
Autour d'elle se trouvent différentes petites scénettes qui se déroulent chacune de celle principale où nous y reviendrons sous peu, après avoir fait le tour.
Brad Vickers est en train d'offrir une dahlia rouge qu'il a cueilli dans sa ville natale rien que pour elle, et l'infirmière personnelle de l'équipe est hyper contente de recevoir ce présent, au point de sauter dans les bras de son petit ami pour l'embrasser avec une profonde passion.
Barry Burton est en train de lustrer son gros canon nommé "Colt Anaconda" afin de s'assurer qu'il soit bien brillant la prochaine fois qu'il ira étaler de la cervelle de morts-vivants sur tous les murs d'un manoir perdu en pleine forêt, ce qui n'arrive pas souvent donc ça va encore.
Étrangement, Albert Wesker n'est pas présent, probablement en train de chercher avec tous les autres membres tertiaires des STARS qui sont censés avoir péri il y a deux mois, les toilettes de cette station de police qui n'en possède pas et qui devait ainsi être un très mauvais musée auparavant.
Voilà donc l'explication de cette mystérieuse odeur acide émanant de certains coins de murs drôlement tachés.
Plus sérieusement, en plissant les yeux sur le nom inscrit sur le plus grand bureau, une surprise de taille attend celle qui essaye de piger dans quoi elle s'est embarquée là.

Kevin Ryman ?
Ou Kevin N°2 pour ne pas oublier le N°1 qui restera toujours dans nos cœurs.
Je savais qu'il voulait absolument rentrer dans notre service, en ayant échoué à chaque fois, mais là...
C'est notre nouveau Capitaine ?


Chris : Un problème Jill ?

Jill : Disons que...

Rien qu'à ses yeux on peut savoir que l'imperturbable Miss Valentine est totalement perdue.

Jill : Je ne sais pas ce que je fais là. J'étais en train d'affronter l'autre Terminator ne voulant jamais crever, mais...

Chris : Arrête tes bêtises ! Tu vois bien que tu t'es juste assoupi après avoir fait une overdose d'Umbrella !

Jill : Ouais... Si tu le dis Chris.

Chris : Allez prends ma main.

Il tend sa main droit devant son visage, prenant au piège celui ci, tellement qu'il ne pourra pas s'en échapper.

Jill : Qu'est ce que tu me fais ?

Chris : Tu ne me fais plus confiance, partenaire ?

Jill : Si, mais il y a quelque chose qui ne va pas ici.

Chris : Tout va très bien. Ce n'est même jamais allé aussi bien depuis des années.

N'arrivant plus à penser clairement, notre protagoniste n'a pas d'autre choix que d'accepter cette main tendue par le Diable.
Une fois ceci fait, celui ci entraîne tout le corps de la pauvre femme vers lui, au point d'être nez à nez avec elle, révélant ainsi son véritable visage démoniaque.
Des iris infernaux pénètrent dans ceux innocents qu'elle arborent, la faisant trembler d'une peur qu'elle n'ose jamais afficher en face de ses amies, collègues ou inconnus.
Du souffre se faufile ensuite dans ses narines quand la bouche du malin se met à s'ouvrir de manière difforme.

"Chris" : La dernière des Valentine va mourir !

D'un coup il la pousse dans une piscine de sang où elle ne parvient pas à nager, ayant un boulet à ses pieds.
C'est ainsi qu'elle coule, coule jusqu'à des profondeurs inexplorées, jusqu'à pouvoir réussir à atteindre la terre ferme dans un décor atrocement familier.
Il s'agit de la scène de spectacle du zoo de Raccoon City où sa mère a péri.
En plus c'est sur le devant de cette même scène qu'elle pose ses pieds, devant un public composé que de visages affreusement souriant qui rigolent sans s'arrêter face à elle en la pointant du doigt et en la critiquant ouvertement.

Spectateur 1 : Elle n'avait pas sauvé son père !

Spectateur 1 : Elle n'a pas sauvé sa mère !

Spectateur 1 : Elle ne sauve pas son frère !

Spectateur 1 : Elle ne se sauvera pas elle même !

Jill : Mon frère !? Que va t-il lui arriver !?

Holt : Hé conasse !

L'attention de la grande sœur bien attentionnée se dirige vers le sommet de l'estrade où les sièges sont écartés afin de laisser place à un bûcher public où se retrouve attaché un certain Holt Valentine sur un poteau en terre bientôt cuite, autour duquel a été amassé de la paille, des fagots et des bûches, histoire d'avoir le plus fou des barbecue jamais organisé dans cette bourgade du midwest.
Malgré la situation compromettante, le gamin de onze ans ne semble pas plus inquiet que ça sur sa propre condition qui risque très bientôt partir en fumé, mais à la place il porte un regard accusateur, teinté d'un sourire sadique, envers celle qui a trahi sa famille selon.
Cette dernière ne perd pas de temps et tente de se faufiler parmi les rangées de chaises, alors que celles ci se déplacent d'elle même pour obstruer encore plus le chemin, l'empêchant s'atteindre son petit frère.
N'ayant pas le choix, elle déploie ses cordes vocales afin de lui envoyer un message rassurant dont il n'a nullement besoin comme sous entendu juste avant.

Jill : Holt, tiens bon ! Je vais te sauver !

Holt : Ah ouais !? Je croyais pourtant que tu n'étais qu'une bonne à rien incapable de veiller sur tes proches !

Jill : Arrête ça !

Holt : Arrêter quoi !? De dire la vérité !? Que tu aurais dû être là le jour où maman est morte mais que tu as préféré rester au boulot avec tes amies qui n'en ont rien à faire de toi, tellement qu'ils t'ont quasiment tous abandonné dés que les choses devenaient grave !? N'est ce pas !?

Jill : Tu dis n'importe quoi !

Holt : Ce que je dis, c'est que tu aurais dû être là durant cette soirée ! Tu aurais dû crever avec maman, et le monde s'en serait mieux porté !

Ces mots durs frappent de plein fouet la cage thoracique de celle qui ressent ces doutes soulignés au plus profond d'elle, la paralysant encore une fois, alors qu'elle croyait enfin s'en être débarrassé lors de l'affrontement face au Poursuiveur dont elle craint fortement la survie, faisant en sorte qu'une réapparition de ce dernier ne la surprendrait pas tant que ça.
D'ailleurs c'est ce qui arrive quand soudainement quand le garçon pris au piège avec son gré prend subitement feu sans prévenir, puis la flammes se répande sur tout le bûcher, le laissant disparaître derrière celle ci de manière trop carbonisée pour pouvoir en fait quelque chose par la suite.
Le responsable, j'ai mis le doigt dessus, puisqu'il s'agit du colosse toujours vêtu de son manteau ajusté à sa taille gigantesque et imposante.
Ce dernier sort de derrière le brasier, avec des lueurs chaudes pour l'accompagner, et en étant armé d'un lance flamme fictif jamais vu auparavant dont il a prévu de se servir contre sa cible principale qui se met alors à reculer sur les marchés derrière elle sans trop savoir que faire cette fois ci face à ce balourd.
Contrairement à son habitude, on peut même dire qu'elle est en train de perdre don sang froid, et cela va se trouver exact dans même pas quelques secondes.

Jill : Pourquoi est ce que vous ne pouvez pas me laisser tranquille !? Juste une fois ! Au lieu de vous en prendre à ma famille ! JE VOUS HAAAAAIIIISSSS !!!

Dégoulinant de larmes et de morves, la jeune femme a fini par craquer par rapport à toute cette pression sur les épaules au point de finir par se mettre à genou devant cette création dégueulasse envoyée pour l'exterminer.
Cet exterminateur s'arrête alors et exprime pour la toute première fois des paroles bien plus profondes que le simple acronyme qu'il n'arrêtait pas de sortir jusque là.

Poursuiveur : Tu es pitoyable.

Jill : Je sais...

Poursuiveur : Tu comptes donc rester ici à te morfondre sur toi même en abandonnant ceux qui comptent encore sur toi ?

Jill : Personne ne compte sur moi. Ils se débrouillent tous bien de leur côté sans que je sois présente.

Poursuiveur : Même Carlos ?

Jill : Carlos... ?

Une sorte de révélation sans extraits de Dante lui fiat capter quelque chose qu'elle efforcait de ne pas reconnaître jusqu'à présent tant qu'elle était à fond sur son délire d'être complètement inutile, voir un boulet pour les autres.
Ce qui n'est pas le cas.

Voix 1 : Je crois qu'elle s'en rend compte chérie.

Voix 2 : Je le crois aussi.

Un accent français et un autre japonais, tous caricaturaux, proviennent de derrière la survivante
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Message  Lina Inverse Mar 16 Mar - 19:50

7 Février 1941

Mali; Région Tombouctou

Une caverne inexplorée qui a de quoi être un décor idéal pour Indiana Jones ou ses nombreux clones, tels que Lara Croft et Nathan Drake, afin d'y venir foutre un sacré boxon où à la fin il ne restera plus rien de debout puisque tout ce sera écroulé par leur faute à eux et les méchants qui les suivent généralement.
Qu'ils soient nazis ou pas du tout, ça ne change rien.
Juste que pour le coup il s'agit d'un sous officier du Régime de Vicky qui mène ses quelques hommes aux trousses de quelqu'un qui s'est fait un sacré nom à l'internationale avant la grande guerre actuelle, à savoir Françoise Baletière, la plus célèbre des pilleuses de tombe du début du siècle comme on a tendance à l'appeler, même si ça simplifie voir restreint un peu trop ce qu'elle fait réellement.
Il n'y a pas que les vieux sarcophages qu'elle fouille, mais n'importe quel lieu ancien pouvant être jonché de trésor.
Née le 22 Juillet 1892, cela lui fait 49 ans quand nous la découvrons en train d'essayer de semer les soldats ennemis qui l'ont en chasse, en voulant les faire se perdre dans ce réseau de grotte censé abriter une sorte de Fontaine de Jouvence selon les autochtones qui disent avoir connu de nombreuses personnes s'y étant baigné et qui sont restés jeunes toute leur vie jusqu'à ce que la mort de ne les rattrape un jour finalement.
Evidemment aucune preuve tangible, pas même écrite, qui viendrait confirmer ce mythe, mais juste des ragots oraux et témoignages peu fiables.
Pas grave se dit la française !
Allons y tout de même, et faisons chier le gouvernement local tant qu'on y est !
Fort malheureusement, le karma nous revient bien souvent dans la gueule encore plus souvent qu'on ne le pense puisque au détour du tunnel, la voilà qui tombe nez à nez avec un cul de sac qui la fout vraiment dans la merde.
Derrière elle, les fusils peuvent déjà être entendus se braquer sur sa propre personne.
L'Adjudant-chef Léopold Ducassier et ses subordonnés la tiennent en joue, sans qu'elle n'ait un seul moyen de s'enfuir, si ce n'est ce petit trou où son corps pourrait se glisser mais qui semble mener à une mort quasiment sûr puisque l'on ne peut pas y voir le fond, et la caillou qu'elle a percuté un peu avant y est tombé sans jamais faire de bruit d'atterrissage.
Autant dire que les carottes sont cuites pour la blondasse d'un certain âge qui n'en perd pas son franc humour.

Françoise : J'aurais aimé tomber sur des nègres indigènes ou des troupes de l'Afrikakorps, plutôt que sur des traîtres comme vous.

Léopold : Tu peux fanfaronner autant que tu veux, tu ne t'en sortiras pas vivante de cette situation.

Françoise : J'ai connu de mecs d'Hydra qui m'aurait abattu immédiatement sans faire de chichi et me laisser une opportunité de m'échapper.

Léopold : Que ces Boches s'entre-tuent avec leur idéologie aryenne et leur manque de savoir vivre ! Ce sera la France qui s'en relèvera vainqueur et plus forte que jamais.

Françoise : Que c'est beau de rêver mon grand. Tu as plus de chance de trouver l'Arche d'Alliance que de voir ton rêve un jour se réaliser.

Léopold : Oh et puis merde !

Il lui loge une balle bien entre les deux yeux avec son MAS M1935S, cash et sans ambigüité.

Léopold : Cela ne sert à rien de discuter avec elle !

Dernière marque d'émotion sur le visage de la défunte est la surprise de ne l'avoir pas vu venir celle ci.
Son cadavre tombe à la renverse, dans cette cavité sans fin dans le sol rocheux, où elle disparaît des yeux des collabos qui n'en ont plus rien à faire de ce qu'il adviendra de sa dépouille, il faut dire.
Cette dernière, plonge dans des ténèbres où il ne semble y avoir aucune lumière, aucun but, aucune lueur d'espoir.
Pour autant, tout n'est peut être si noir que ça car un ricanement très aigüe et un peu en accéléré, limite frapadingue, se fait entendre en écho, où seule celle qui ne devrait plus pouvoir l'entendre y parvient contre toute attente.
Elle est la seule d'ailleurs, aussi étonnant que cela puisse paraître.

Oh ! Hihihihihihihihihiahahahahahahahc'est bien ! Je vais me faire une nouvelle amie !

Personne ne sait d'où provient cette intonation surnaturelle, et ni comment une telle façon de parler puisse exister.
Dans tous les cas le corps de Françoise finit inexorablement par toucher le fond qui s'avère bien plus humide que prévu puisqu'il s'agit d'une sorte de pointe qui s'illumine soudainement à son touché.
On dirait bien qu'une magie très puissante et assez complexe à humainement pouvoir la manier fait effet.
Cet effet en question, vous en connaissez les conséquences.
Françoise Baletière est morte ce jour là, mais Vermouth ne naîtra pas de suite.
Ceci sera pour une prochaine fois.


Dernière édition par Lina Inverse le Mer 24 Mar - 1:38, édité 7 fois
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Message  Holt Valentine Lun 22 Mar - 21:31

15 Mai 2001

Royaume-Uni; Irlande du Nord; Glens d'Antrim

Dans cette région reculée du royaume des Leprechauns, nul ne vous entendra crier si jamais un tueur en série de films d'horreurs était à vos trousses, alors n'imaginez pas ce que ce serait si c'était tout à un commando armée jusqu'aux dents qui vous poursuivez.
Ce qui pour les deux fugitifs que nous allons suivre est justement le cas.
D'un côté, Hervé Valentine, le père d'une des protagonistes de la saga Resident Evil répondant au doux nom de Jill Valentine, ainsi que d'un des personnages phares de ce RP se nommant Holt Valentine. Officiellement, il a fait le coup classique de partir chercher des clopes sans jamais revenir auprès de ses enfants et de sa femme Brandi. Officieusement, il a mené une enquête sur la société pharmaceutique Umbrella Pharmaceuticals qui lui a valu de finir de la liste noire de la corporation dans son ensemble.
De l'autre, Tsutomu Akai, qui est l'heureux papa de trois enfant qui sont dans l'ordre de naissance, Shūichi, Shūkichi, et de Masumi qu'il n'a jamais pu connaître. C'est en investiguant sur la mort mystérieuse de la Princesse des Cœurs qu'il s'est retrouvé entouré par les plumes des Corbeaux qui ne veulent plus le lâcher tant qu'il n'aura pas suffoquer.
Par un hasard du destin, leur routes se sont croisées, ce qui leur a permis de mettre du fils à retordre à leurs adversaires tout en sachant que ceux ci partagent une certaine connexion de la part de leur dirigeants respectifs.
Néanmoins, le jeu du chat et de la souris s'est retourné contre eux, et les voici dans de beaux draps.
Pour le coup ces deux sociétés, l'une secrète et l'autre bien moins, ont redoublé d'efforts pour coincer ces deux zigotos en cette nuit étoilée, bien que ça soit surtout la fondation britannique qui ait envoyé le plus gros des troupes sur le terrain, et pour le coup ce ne sont pas leurs unités spéciales de leur sécurité privée dont Hunk fait parti pour ceux qui veulent savoir de quoi on parle.
Non, cette option ils l'ont déjà essayé et ça n'a guère mieux fonctionner que d'y envoyer le premier débile, alors il fallait essayer autre chose.
Ils ont envoyé leur unités des pompes funèbres, aussi appelés "nettoyeurs", sauf que ces derniers ne sont pas de simples balayeurs façon Scruffy, mais plutôt de redoutables clones façon Star Wars qui sont entraînés à éliminer les preuves gênantes contre leur maison mère, comprenant les armes bio-organiques dont eux même font ironiquement partie pour la quasi-totalités.
Seuls les commandant n'en sont pas en règle générale.
Sauf que là pour le coup ce rôle là est tenu par deux hommes en noirs que l'on déjà, l'un plus que l'autre, puisqu'il s'agit de Gin et Tequila, qui était souvent en binôme à l'époque, bien avant que un certain Vodka ne joigne les rangs de cette organisation mafieuse interplanétaire.
Avoir tout ce beau monde combiné a de quoi foutre les pétoches à n'importe qui, même aux deux cibles qui ont réussi à se planquer momentanément derrière un rocher durant cette nuit étoilée où on risque de les repérer si ils ne bougent pas rapidement de là pour se chercher une autre cachette.
Faut dire que en face les types ne sont pas aussi aveugles que dans un jeu d'Ubisoft du futur.
Le moindre faux pas et "PAN !".
Ce sera une partie terminée, sans continu.
Autant dire que les pourchassés prennent de grosses pincettes face à eux, et le plus caucasien des deux est le premier à remarquer quelque chose qui pourrait être leur seule et unique voie de sortie puisque autrement il s'agit d'une impasse ce bout de terre vers lequel ils se sont rendus durant leur fuite.

Hervé : Il y a une falaise là bas, on peut peut être tenter notre chance par la mer.

Tsutomu : Pars devant, je vais les ralentir en faisant diversion.

Hervé : Pourquoi ? On peut le faire à deux.

Tsutomu : Malheureusement non.

Dit il en ouvrant légèrement va veste, révélant une plaie créée un peu plus tôt par un tir bien placé d'une des MP5 possédés par les commandos masqués. Celle ci perturbe énormément celui avec qui il a noué une forte amitié et qui n'a pas envie que ça se finisse ici, comme ça, loin de leur familles respectives.

Hervé : Pourquoi tu n'as rien dit ?

Tsutomu : Je ne voulais pas que tu baisses ta vigilance en t'inquiétant pour moi. Maintenant file, et vite !

Hervé : On se reverra.

Tsutomu : Je l'espère.

Dès que l'angle d'attaque est parfait, le James Bond japonais sort de derrière le gros tas de caillou avec un Walther P99 à la main, puis il se met à canarder les soldats ennemis les plus proches, réussissant à en toucher un mortellement à la tête. Celui tombe à la renverse en poussant cri de singe jaguar avant de convulser tout en se dissolvant sur lui même, laissant une flaque verte derrière lui.
En effet, ce sont de très bons nettoyeurs, au point de se nettoyer eux même après avoir fini leur boulot.
Au même moment, il y a l'ancien flic américain qui se précipite comme prévu vers une chute vertigineuse depuis une falaise dont il ne sait pas encore si il y aura des rochers à la réception,  mais à choisir entre possiblement mourir et forcément mourra,  il préfère prendre le premier choix car ses ennemis ne le louperont pas dans le second cas.
Il n'y a aucun doute sur le fait qu'ils ne le laisseront pas vivant et enfermé dans leur prison au Turkménistan.
Ils le veulent mort, lui et son binôme, un point c'est tout.
En dépit du poids de ses jambes qui se fait douloureusement sentir, et le bruit des tirs avec silencieux qui n'étaient pas encore technologiquement super avancés à cette époque là, il parvient jusqu'à destination.
Sauf que au moment de sauter, c'est le drame.
Une violente douleur le frappe dans le dos.
Instantanément il est déstabilisé dans son acte, tout en crachant un peu de sang au passage.
Sachant ce qui vient de lui arriver, il est obligé de suivre le mouvements de son corps qui tombe à la renverse dans l'eau froide de la mer ci dessous, où les vagues sont très remontées aujourd'hui.
Durant la chute, il peut ressentir au fond de lui quelque chose qui le fait frissonner.
Non pas la mort, bien que cela viendra peut être par la suite, mais la sensation que quiconque lui a fait ça a pris bien son plaisir d'attendre la dernière lueur d'espoir pour l'abattre.
Sûrement un chasseur pervers et précis qui prend son pied à tuer sa proie quand elle pense arriver en lieu sûr.
Dans l'ombre, une rangée de dents comprenant des canines de grands requins blancs vient confirmer cette impression qui est véridique.
Malheureusement, cela, notre pauvre Hervé ne pourra jamais le certifier par lui même étant donné qu'il disparais dans la flotte sans jamais refaire surface.
Dû moins, pas ici.
Quant à Tsutomu...
Plus personne n'a jamais entendu parlé de lui jusqu'au moment où Vermouth s'est faite passée pour lui.
Seule une personne au monde encore vivante en 2015 pourrait fournir cette information.
Pas sûr néanmoins qu'il ait très envie de lâcher l'info comme ça, généreusement.
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Message  Ada Wong Mer 24 Mar - 20:56

Scène 2 : Flash-Back (Eglise  - Forêt Etroite)

Vu en contreplongée sur TH5 avec l'église qui le surplombe.

TH5 (Off) : Hé pourquoi c'est moi dans le flash-back !?

Esprit (Off) : Parce que on a pas assez de budget pour embaucher d'autres acteurs. Par contre, c'est pas la bonne religion là !

Même type de plan mais en forêt très étroite.

Esprit (Off) : Là c'est mieux !

Les voix off se taisent puis plan rapproché sur TH5 qui se met à parler à voix haute.

TH5 : Ah la la ! Je suis un fier soldat romain perdu dans une forêt gauloise et qui va aller voir le druide là bas !

Il pointe du doigt une direction.
Plan large forêt où on voit le Druide en train de danser.
Plan large sur TH5 où on le voit s'approcher du Druide qui est hors champ.
Plan rapproché sur TH5 qui salut de manière militaire.

TH5 : Pavé César ! On se fait la bise ou juste un simple salut ?

Plan rapproché sur le Druide qui zoom sur son visage.

Druide : Fou, je te maudit à ne plus avoir de visage pour oser m'avoir parlé, et parce que j'aime pas ta gueule !

Plan poitrine sur TH5.

TH5 : Moi c'est Narus, enchanté de vous rencontrer.

Même échelle de sur le Druide qui est calme d'un coup.

Druide : De même.

Zoom sur le visage du Druide qui s'emporte à nouveau.

Druide : Abracadabra !

Gros plan sur TH5 qui n'a plus de visage et se touche sa gueule, confus et apeuré.

TH5 : Que m'avez fait !?

Plan rapproché sur Druide avec TH5 dans le cadre.

Druide : Ben t'as plus de visage, ça se voit ! Et si t'es pas content, t'as qu'à prendre contact avec mon avocat !

Le Druide s'en va et sort du cadre pendant que TH5 reste dans un état mental bouleversé.
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