[FIC] V pour Vendetta [Terminée]

L'ambiance est tonitruante en cette fin de soirée dans cette cité italienne, plus précisément dans son stade aménagé spécialement pour le nouvel invité afin qu'il puisse il faire show, en ayant au passage réussi à vendre toutes les places disponibles, chose qui n'est pas rien tout de même.
Le personnel de la sécurité s'assure bien évidemment qu'aucune groupie ne vient à passer pour sauter dans les bras du vieillard sur scène, tandis que l'équipe de effets spéciaux fait de son mieux pour suivre le rythme déchaîné de celui qui ne fait pas son âge et que vous reconnaîtrez.
Gilbert Montagné est dans la place, et il interprète à présent dans tout nouveau tube déjà à la mode, alors qu'il l'a eu sur un coup de tête alors qu'il délirait sous l'emprise de médicaments, mais ça on l'a déjà vu et il est inutile de s'y attarder outre mesure, même si il y a des points communs entre les deux histoires.
Pendant que l'artiste s'éclate devant son public, au sein de celui ci se trouve quelques têtes qu'on a pas eu l'habitude de voir, malgré l'importance qu'elles ont eu dans la vie du chanteur endeuillé, alors je me doute de qui on va enfin présenter, bien qu'il soit déjà apparus quelques fois jadis.
Carmine Millione est content d'être là pour sa fille, entouré de plusieurs gardes du corps personnels, car ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu autant sourire, et cela lui nourrit tellement de regrets sur ses actions depuis 2004 jusqu'à récemment avec la course au diamant à New York.
Laura Millione qui a appris qu'elle allait assister à cet heureux évènement la veille, et qui est toute folle à scander le nom de celui qu'elle admire depuis toute petite, datant de l'époque où sa défunte mère lui a fait écouter ses chansons entraînantes qui ne sont pas au goût de certains dont je tairai le nom.
Oui, il y a son père parmi eux.
Mais chut, faut pas le dire.
Tout aurait pu bien se passer...
Bien se passer...
Pour autant, le padre avait un mauvais pressentiment qui l'empêche de profiter à fond du spectacle, à cause d'un flash lumineux qui l'a aveuglé temporairement, semblant provenir du toit du stade, là où se trouvent plusieurs projecteurs qui lui font croire que ce devait être l'un d'entre eux qui lui a fait cet effet là.
Il regrettera toute sa vie de ne pas avoir pris plus en considération ceci.
D'un coup, camouflé par le bruit de la foule, une balle traverse l'espace menant du sommet jusqu'à la tête de la l'ado aux cheveux bruns qui se retrouve cloué à son siège toit en aspergeant de sang son paternel à côté, le faisant écarquiller des yeux, choqué par ce qui lui arrive, impuissant face à tout ce qu'il subit.
Directement après le meurtre surprise, les hommes de main du boss l'exfiltrent en vitesse afin de l'amener en lieu sûr alors qu'il répète le nom de la victime à plusieurs reprises, incapable de d'accepter pour le moment de perdre l'être cher, ce qui est compréhensible au vu de ce qui est en train de se passer.


La lunette de visée d'un fusil de précision, un Heckler & Koch PSG1 pour être plus exact, se lève après avoir envoyé sa puissance sur la pauvre victime innocente, se trouvant sur la plus haute zone de ce stade, révélant que la lumière que le vieux daron a perçu juste avant le drame provenait de lui, le salaud, et l'action perfide provient de son porteur.
Leon Kennedy est cet homme, et il n'est guère content d'être ici présent à ce moment là de l'histoire, car c'est pour faire plaisir à un ami assez chtarbé qu'il a accepté cette requête qu'il aurait refusé en tant normal, mais si c'est cette mort qu'il est censée conclure cette tragédie interminable, alors il a mis sa morale de côté pour une fois, ce qui a fait plaisir à Ada Wong au passage.
Si il n'avait pas accepté, ce serait elle qui s'en serait chargé, sachant que sa boussole morale, bien que tirant vers le côté clair de la Force, au fond d'elle une part obscure qu'on ne peut point ignorer, tout de même, mais ça n'excuse rien cet acte morbide ayant eu lieu, que je ne cautionne pas vraiment, même si je le comprends.
Là, l'acteur va quitter la scène, en même temps que l'orchestrateur qui est juste en dessous de lui, puisque la suite du plan va avoir lieu, maintenant que la cible principale ait quitté les lieux, et on peut prier pour que le sang arrête de couler, bien que malgré les dires du chanteur, il n'est pas impossible que des sbires y passent.
Reste plus qu'à attendre la suite.
Aussi violente soit elle.

De justesse, le don de la Famille Millione a été évacué du concert où il se trouvait, après que sa fille Laura ait été frappé en plein crâne par une balle d'un fort calibre alors qu'elle était innocente, et n'avait donc rien fait pour mériter ce triste sort, qui font autant attrister le père que de lui faire bouillir de rage.
Carmine est à bord de sa berline noire, à l'arrière, direction son imposant manoir dont il peut déjà voir la silhouette de dessiner à travers la vitre à sa droite, où il va essayer de penser à comment prendre sa revanche face à ce mystérieux assassin dont il ne connait pas l'identité et dont il craint que ça soit Familles Marcano-Derazio derrière tout ça, sachant qu'ils ont dans le collimateur depuis un bon moment, ce qui ne lui arrange pas après qu'il ait paumé tant de frics pour ces diamants à New York, avec la riposte de la Main.
Étrangement, en s'approchant de le demeure plongée dans la nuit, le parrain de la pègre remarque que la grille d'entrée est déjà ouverte, et l'absence des gardes censés quadriller le périmètre autour, comme si ils fonçaient trop abruptement dans un piège dont ils ne voient encore points les couleurs.
C'est seulement une fois avoir franchi la ligne invisible qui marquent leur entrée de la propriété privée que l'horreur se met à jour, où ils découvrent progressivement les corps criblés de balles de bon nombre de sbires qui nous démontrent que le sang était loin d'avoir fini de couler à flot.
Ce qui suit a été plutôt rapide puisque des projecteurs aveuglent tout le monde dans la caisse, y compris le boss et ses deux hommes avec lui, forçant le conducteur à freiner jusqu'à l'arrêt total du véhicule, avant que des bras forts rapides ouvrent toutes les portières avant de sortir tout ce beau monde de là.
Carmine est forcé de se mettre à genou, menacé par le flingue du chef des hommes de la Central Intelligence Agency, se nommant Carlton Smith, qui garde un air professionnel qui nous éloigne de l'humeur qui est d'habitude utilisé pour dédramatiser les situation parfois trop tragique.
L'individu indésirable reconnait alors une personne se séparant de la troupe, qui s'avère être un de ses anciens hommes de main, Javier Spinoza, qui vient de finir de fumer une clope, et sa présence à de quoi mettre en colère son ancien patron qu'il considérait presque comme un ami autrefois.
Ce passé en commun, celui qui a été considéré comme un cafard par celui qui a désormais ce rôle de cloporte, le met de côté puisqu'il n'a plus que de la haine pour lui, et jamais il ne regrettera ce changement de camp que je vous avais décrit, bien qu'il en profite pour mentionner ceux sans qui rien n'aurait pu être possible.

Javier : T'as le bonjour des Marcano-Derazio.

Carmine : Maudit traître ! Après tout ce que j'ai fait pour toi !

Javier : Je ne t'aurais jamais trahi si tu n'avais pas envoyé quelqu'un pour me réduire au silence.

Carmine : J'étais obligé !

Javier : Garde tes excuses pour celui dont tu as détruit la vie, plus qu'à moi.

Carmine : Qui !?

Á l a manière d'un Conan Edogawa dans son premier opening, Gilbert Montagné, que l'on croyait encore en concert mais qui a utilisé un hologramme pour s'éclipser discrètement après la mort de Laura, s'avance vers le misérable minable qui la hantait pendant plus d'une décennie d'errance sans but.
Clairement, la stars de toute une génération de fans prend son pied à se montrer supérieur à ce type dont il n'a que mépris, et il aimerait tellement que Suzanne Cordasi soit encore vivante afin d'assister à cette magnifique victoire, où aucun dommage collatéral n'est à souligner, hormis la mort de l'autre fille faisant parti du plan.

Gilbert : Maintenant tu ressens ce que c'est de perdre la personne la plus importante de son cœur pour une raison débile, et de devoir vivre avec ça durant la fin de tes jours.

Carmine : Pourquoi ma fille ?

Gilbert : Pourquoi ma femme ? Notre famille ? Juste pour un anniversaire ? Pourquoi ?

Carmine : Je ne pouvais pas rester de marbre face à sa tristesse.

Gilbert : Et toi tu veux buter la stars qu'elle chérie ? T'es con ou t'es con ?

Carmine : Tu m'as tout détruit. Je n'ai plus rien...

Gilbert : Pas la peine de faire ta victime. Tu es responsable de ta propre situation.

Carmine : La prison m'attend alors.

Gilbert : Ouais, la CIA va se faire un plaisir de t'interroger.

Carlton : Embarquez le.

Les agents secrets emmènent le gars par la peau du cou jusqu'à un de leur véhicules banalisés, pour l'emmener à un endroit où il ne sera pas jugé pour ses crimes, mais directement mis derrière les barreaux sans avoir d'avocats pour le protéger, et on le retrouvera ainsi plus tard au Pénitencier d’Allenwood.
Alors que la voiture s'éloignent d'eux, Javier et Gilbert observent de les autres membres de la situation faire du ménage pour qu'il n'y ait aucune trace de leur passage, et ils peuvent enfin souffler un coup après que tout ce qu'ils ont fait ait marché comme sur des roulettes.

Gilbert : C'est fini, enfin...

Javier : Que vas tu faire à présent ?

Gilbert : Je vais m'excuser auprès de celle que j'ai bien trop délaissé durant cette arc narratif. Pouvoir enfin faire le deuil de mon épouse et passer à autre chose...

Javier : Bon courage à toi... Que tu retrouves l'amour.

Amicalement, il pose sa main sur l'épaule de l'homme qui prend ça pour une tentative de drague, mais il dit rien, voulant juste profiter de ce bel homme et des yeux en amandes qu'il a, bien que il y ait plus important à ses yeux, et donc il décline ce geste au bout du compte.
Il y a quelqu'un qui mérite plus son amour que cet homme italien à l'homosexualité refoulé selon lui, et cette personne qui mérite plus son cœur, c'est celle qu'il a repoussé au beau milieu de sa quête de vengeance dans le but qu'elle ne risque rien avec tous ces méchants qu'il y avait à abattre.
Esmaraldine...
Lui pardonnera t'elle ?
Rien n'est moins sûr.
Voyez donc ça.