[RP] Sherry Baby [Terminé]

Les rives de de cette autrefois paisible capitale de province chinoise sont désormais recouvertes des corps atrocement mutilés de ses habitants et l'eau potable de la rivière qui la traverse est tout autant souillée par le sang qui y coule à flot.
Les troupes de l'Empire du Soleil Levant sont en quête d'expansion, au même titre que les allemands à l'ouest de ce monde, et ils ont bien décidé d'être sans pitié avec leur ennemi de toujours alors que ces derniers étaient déjà secoués par une importante guerre civile opposant entre autre les communistes de Mao Zedong et le gouvernement en place dirigé par Tchang Kaï-chek, dont l'issu sera en faveur des rouges.
Néanmoins, pour l'instant une trêve fragile a été mis en place dans le but de protéger leur patrie face à l'envahisseur nippon qui se révèle redoutable, rappelant le temps des invasions mongoles, bien qu'ils avaient été mis en déroute par les tsunamis bordant les côtes de l'archipel japonais.
L'ancienne capitale du pays rival continental est tombée à l'ennemi qui se fait un malin plaisir de persécuter ces étrangers pour qui ils ne vouent que mépris, mettant à feu et à sang à celle ci. Tels des bandits, ils pillent, violent et tuent tout ce qui bouge et ne fait pas parti de la race des jaunes, en évitant toutefois de s'en prendre aux étrangers occidentaux pour le moment car ce serait une grossière erreur de faire ainsi.
On peut en revanche souligner que ces barbares ont cessé d'écouter leur plus haute hiérarchie qui ne valide pas vraiment cette manière de faire mais comme l'honneur prime, ils accepteront de prendre l'entière responsabilité de ces génocides lors des procès orientaux après guerre.
En attendant, les américains et européens présents dans le coin essayent d'apporter toute leur aide possible par rapport aux moyens qu'ils possèdent, en créant une une zone de sécurité pour les riverains afin de tenter d'en sauver un maximum. Dans cette lutte humanitaire ultra risquée, nous pouvons noter en figure prédominante, un certain John Rabe, un homme d'affaire germanique et le dirigeant local du Parti Nazi qui évidemment ne pouvait pas se taper l'incruste dans cette histoire, bien que cela soit d'une manière qui surprendra tout le monde.
On peut par contre relativiser en se disant que ce bon vieux Adolf Hitler fait la sourde oreille face aux demandes de soutiens de l'un de ses partisans car il faut dire que le Troisième Reich ne fera pas mieux niveau extermination de population civile à l'avenir.
C'est dans ce chaos sans nom, une nuit d'hiver, que nous allons suivre une figure plutôt étonnante puisqu'elle s'est mise du côté des blancs caucasiens alors qu'il est lui de son côté plutôt bridé sans avoir le teint jauni si vous voyez ce que je veux dire en langage racial.
Renya Karasuma n'est déjà plus dans la fleur de l'âge, et alors qu'il n'était déjà pas le plus bel homme de son temps, ce bonhomme du siècle dernier s'est dégradé physiquement au point d'en être hideux et d'avoir un air machiavélique avec son long nez e corbeau et son regard de rapace qui ne donnent de lui serrer les serres.
Son look atypique et antipathique deviendra légendaire, servant bien des décennies après d'inspiration pour le personnage d'Igor dans la série de jeux vidéos Megami Tensei/Persona.
En dépit de son égo aussi important que celui de ses compères futurs fondateurs d'Umbrella Pharmaceuticals, il n'est absolument pas vaniteux, et ne semble pas vraiment prendre plaisir à avoir la richesse et le rang de noblesse qu'il possède, tellement qu'il fait preuve d'énormément de charité puisqu'il ne dépense autrement son argent que dans une seule et unique chose.
La quête de la Fontaine de Jouvence.
Être à nouveau jeune, pour toujours, et si possible immortel avec tel un Dieu, un contrôle sur la vie et sur la mort.
Assez grandiloquent comme rêve.
Ce n'est très certainement pas dans une agglomération assiégée comme celle où il erre en ce moment qu'il trouvera ce bonheur qu'il aimerait avoir, mais on ne sait jamais, il pourrait avoir un peu de chance pour une fois. Dans le cas contraire, c'est l'occasion ou jamais de tisser des liens avec les locaux, ceux encore en état de parler, et d'essayer vainement d'apaiser des tensions futiles et barbares.
Au cours de sa longue marche, il a croisé de multiples guerriers de son pays natal pénétrer dans des demeures censées être protégées pour en sortir leurs locataires afin de se décharner sur eux tels des animaux.
On dirait bien que la mot "civilisé" n'a plus aucun sens en temps de guerre.
L'un des pires conflits que l'humanité n'ait jamais connu, qui n'est que la suite logique d'un autre qui ne s'est jamais vraiment arrêté, à cause entre autre de ce Traité de Versailles qui n'était qu'une vaste blague.
Mais bon, ça c'est la bataille occidentale qui s'apprête à commencer, alors restons plus du côté oriental vous le voulez bien.
Au détour d'une ruelle, le vieillard de 62 balais perçoit grâce à son ouïe encore potable des sons de coups répétés à larme blanches contre une cible molle qui ne les rend pas.
En tournant ses iris vers cet étroit chemin, il voit une silhouette de petite taille accroupi sur ce qui semble être le cadavre d'un fantassin nippon, étant en train de littéralement le charcuter avec une haine inégalable, en se servant d'une Baïonnette Type 30 très probablement piqué sur lui.
Celui qui est trop vieux pour ces conneries, observe ce déferlement de violence pendant de longues secondes en silence, avant de pousser une expiration de trop qui trahit sa présence au gamin débordant d'animosité.
Ce dernier, ayant de longs cheveux noirs qui cachent à moitié son visage, montre les crocs à ce salopard de jap qui vient pointer le bout de nez vers la dépouille d'un de ses semblables.
Prêt à enchaîner avec un second meurtre brutal tant qu'il y est, le garçon chinois s'apprête à sauter sur cette cible toute choisie, quand soudainement le poids des mots l'arrêtent in extremis.

Renya : Tu n'as pas eu de chance brave petit gars.

Cette simple phrase prend de court le gamin de même pas dix ans qui hésite pour la première fois depuis longtemps à tuer ou non cet étranger sur son territoire, alors qu'il fait parti de la race qui a massacré les siens.

Renya : Ils t'ont retiré tout ce qui t'était précieux dans la vie, et tu nages désormais dans les abîmes tel un rōnin qui cherche un sens à sa vie puisque désormais celle ci a totalement basculé.

Garçon : Vous ne parlez pas leur langue...

Renya : Disons que j'ai un certain respect pour votre culture que eux n'ont pas.

Garçon : Vous appelez ça du respect !? Vous avez étripé ma sœur devant moi après l'avoir...

Il n'arrive pas à terminer sa phrase tellement l'envie de dégueuler sur place lui revient en puissance rien qu'à la suggestion de cet acte cruel, voir infâme pour être plus exact.
Contrairement à ce que le manque de réaction visible du milliardaire triste peut laisser supposer, il n'est pas insensible aux malheurs de cet orphelin dont on ne préfère pas savoir ce qui est arrivé à ses tuteurs légaux.

Renya : Comment t'appelle tu ?

Garçon : Qu'est ce que ça peut vous faire !?

Renya : La politesse est toujours la moindre des choses. Je me nomme Renya Karasuma et je suis venu ici pour faire du commerce si l'on peut dire, mais je suis arrivé au pire des moments.

Il pousse un long soupire et jette un coup d’œil derrière lui pour voir quelques corps sans vie disséminées aux quatre coins de la route.

Renya : Je croyais à tort qu'avec les baisses des hostilités qu'il y avait eu ces derniers mois par rapport au début de la guerre, on approchait d'une trêve. Mais c'était trop beau pour être vrai.

Garçon : Pourquoi vous me racontez tout ça ?

Le ton du gosse est un peu plus calme que tout à l'heure.

Renya : Je ne sais pas. J'ai peut être besoin de me confier à un inconnu.

Un haussement d'épaule vient confirmer son fond de parole.

Renya : Tant que j'y suis, je peux t'inviter à l'hôtel où je loge. Cela ne ramènera pas tes proches, mais ça pourra au moins te permettre de dormir autre-part que dans un charnier.

Garçon : Est ce que je pourrai manger ?

Renya : Oui, et même boire. Tequila, Vodka, ou quelque chose de plus léger. A toi de voir.

Garçon : Vous êtes vraiment bizarre vous, mais j’accepte même si vous êtes jap.

L'arme blanche est plantée dans ce qui reste du thorax de sa victime, puis désormais désarmé, le petit bonhomme s'approche de son aîné de manière non hostile avant de lui glisser un seul mot à voix basse, presque inaudible.

Garçon : Jian...

Renya : Pardon ?

Garçon : Jian, c'est mon nom.

Renya : Enchanté de te connaître Jian.

Pour la première fois depuis fort longtemps, les lèvres du vieillard se mettent à se lever d'elles mêmes sans forçage, ce qui est un miracle qu'on attendait plus.
Faut croire que cette rencontre entre deux opposés à priori aura fonctionné.



Du temps s’était écoulé depuis que Alex Wesker s’était fait battre à plate par Sulfura Westher, une puissante agent de ce qu’elle appelle le CIET mais qui est plus connu sous le nom de SCRS, ou service canadien du renseignement de sécurité si on veut rallonger la sauce. Tout ça durant une mission qui consistait au sauvetage d’un collègue qui s’était fait capturé par le Hive Capture Force, à savoir un certain Ken C. Teken.
Mais ça, c’était une autre histoire, quoi qu’elle date de plus tôt dans l’année.
Depuis les quatre mois à peine écoulés à partir de ces évènements, les dénommées Alex et Sulfura ont quitté ce monde, laissant des tâches inachevées derrière elles.
Le BSAA, acronyme pour Bioterrorism Security Assessment Alliance, squatte les lieux temporairement, durant la période de temps nécessaire pour finir de le fouiller de fond en comble et de se débarrasser de tous les objets à risques qui pourraient s’y trouver et finir entre de mauvaises mains, y compris des agents viraux hautement dangereux. D’autant plus que depuis au moins trois ans déjà, d’anciens sites sous la supervision de cette ONG ont été attaquées à multiple reprises par des mercenaires venant récolter ce qu’il reste sur place.
Pour le coup, ça ne sera pas des hommes à louer qui feront le coup, mais un requin d’une stature imposante, qui laisse traîner ses longs cheveux argentés partout où il passe.
Ainsi que de la poudre mortelle, et les corps de ceux qui ont eu le malheur d’en faire les frais.
Sans même déclenché une alarme, il est parvenu à se hisser jusqu’aux profondeurs de cette base abandonnée pour atteindre une pièce qui n’avait pas encore eu le temps examinée.
Le tout avec une précision exemplaire.
Là dedans, de précieux échantillons qui ont été laissés là depuis l’attaque invraisemblable de l’agent secrète aidée par le scénario.
Un sourire s’esquisse sur le visage de celui qui profite bien de sa liberté conditionnelle qu’il s’est accordée tout seul.

Sherry...
Grâce à ton très cher crétin de mari, et au dossier à ton nom subtilisé chez UNIT, je sais qu’en plus d’être vivante, tu partages désormais un point en commun avec le Boss.
Vous êtes tous les deux plus jeunes que votre véritable âge.
Je ne devrais pas être surpris.
Après tout, c’est la deuxième fois que tu me fais le coup.
La première fois était plus tôt cette année quand j’ai découvert que tu avais trouvé le moyen de revenir à la vie, quinze ans après t’avoir assassiné, sous les traits de Esmaraldine Montagné.
Encore une fois, j’ai pris plaisir à te faire rejoindre l’au-delà de mes propres mains.
Dans ce manoir dont il ne reste que des cendres désormais.
Pourtant, encore une fois, te revoilà, en pleine forme.
Cette fois ci, tu as pris l’identité d’Ai Haibara pour essayer de nous échapper.
De m’échapper.
Si cet abruti en violet n’avait pas été là, je me serai fait avoir.
Trop confiant en mes compétences de tueur.
Où que tu sois, je trouverai le moyen que l’on soit à nouveau ensemble.
Même si pour cela je dois jouer différemment.
Je vais prendre mes distances vis à vis des Corbeaux.
De toute façon, depuis que cette personne n’est plus que l’ombre de lui même, nous n’arrêtons pas de perdre des plumes à cause d’incompétents comme Rum qui croient pouvoir mener un empire comme le nôtre.
En vérité, c’est depuis que tu n’es plus avec nous que tout a commencé à partir n’importe comment.
Il avait sûrement raison de me rétrograder au final.
Je suis probablement celui qui a fait tomber le premier domino.
L’erreur est faite.
Il faut aller de l’avant et repartir de zéro.
Comme Umbrella.
D’ailleurs, je vais utiliser utiliser leurs méthodes pour essayer de te débusquer.
Et dés que tu auras la tête sorti du trou, je veillerai à t’y enterrer sans que plus jamais tu n’y ressorte cette fois ci.
N’est ce pas Sherry ?

Demande t-il dans son fort intérieur tout en refermant une petite valise contenant trois dangereux agents pathogènes qui sont dans l’ordre :
- Bactérie 78Allah409
- Parasite Las Plagas Type 2
- Virus Uroboros
Avec tout ça dans la main, il s’échappe par la grande porte de ce repaire situé sous la Tour de Tokyo.
Cette fois ci, sa Porsche pourra enfin être dignement vengée.
Et Vodka aussi un peu.
Même si on s’en fout de lui.

Naru marche actuellement dans les rues bondées de Tokyô, apparemment il devait rencontrer quelqu'un, un certain Hervé quelque chose à Tokyô le 9 Décembre. C'était bien beau, mais Tokyô est une grande métropole, l'une des plus grande du monde en fait. Il aurait été pratique que l'homme précise un peu le lieu de la rencontre.

Naru : Il aurait au moins pu préciser un nom de rue ou quelque chose comme ça, comment diable suis-je censé le trouver dans une grande ville comme ça maintenant ? C'est à croire que c'est une grosse farce.

Naru se promène dans tout Tokyo durant cette journée de fin d'automne plutôt chaude où les rues de la capitale sont bondés en monde comme à son habitude, car il faut dire que la géographie du pays n'aide pas à éviter la saturation en terme d'habitants de ses nombreuses villes.


Au bout de cinq de marches épuisantes, voilà finalement que le non humain se retrouve sur ce pont pas si connu que ça à l'international, malgré son jolie nom, et qui est une construction plutôt récente puisque datant du début des années 90, où les piétons peuvent circuler librement au dessus de cette grande étendue d'eau plusieurs mètres en dessous de leurs pieds.
C'est là que comme par hasard, l'homme aux cheveux rouges carmins tombe par comme par hasard sur un étranger adossé contre les barres en aciers servant à éviter que quelqu'un bascule par dessus bord, et cet individu d'une soixantaine d'années qui n'est pas japonais lève les bras vers lui avant de s'exclamer avec joie totale qui est marqué tant sur son visage que dans le ton de sa voix.

Hervé : Naru, vous êtes pile à l'heure ! J'espère que vous n'avez pas eu trop de mal à venir jusqu'ici !

Un fort accent français est identifiable, malgré qu'il cause en anglais, et le voici qui s'approche de Naru de manière un peu trop amicale, tout en étant aussi discret qu'un Gilbert Montagné dopé à la cocaïne.

Hervé : Je m'appelle Hervé Valentine ! Enchanté de vous rencontrer, même si je vous voyais plus grand que ça !

Pas sûr que cela vraiment réciproque pour celui qui aimerait éviter de tomber sur des assassins de l'ombre qui pourraient le reconnaître grâce à la lourdeur de ce type.

Naru grimace immédiatement à l'attitude de l'homme un peu trop joyeux à son goût.

Naru : Le plaisir est partagé, Mr Valentine. Alors pourquoi vouliez-vous me rencontrer exactement ? C'est que je n'ai guère de temps à perdre.

Le rouquin est direct et essaye d'apaiser un peu l'homme pour éviter de se faire remarquer, juste au cas où il y aurait des ennemis dans la zone.

Le soixantenaire garde son sourire sur son visage, tout en se tournant vers la mer à sa droite, en faisant un petit geste de la main pour pointer vers l'immense Baie de Tokyo qui est visible dans l'horizon lointain, avant de sortir une nouvelle phrase de sa bouche, cette fois ci moins forte au niveau des décibels.

Hervé : Cet étendu d'eau n'avait jamais été aussi lumineuse, ou dû ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait plus été. Tout ça grâce à vous et les nombreux amies qui vous êtes faits au cours de votre route, y compris en réussissant à à causer trahisons au sein de leur rangs.

Il pousse un petit rire, suivant d'une violente toux qui montre bien qu'il n'est plus tout jeune le bougre.

Hervé : Vous avez aussi pu rencontrer mon fils par la même occasion.

Son regard se tourne à nouveau vers Naru, cette fois ci plus doux et moins faussement super égayé qu'avant.

Hervé : Vous avez eu de la chance. Cela fait trente ans que j'aimerais revoir mes enfants, mais où je ne peux pas, à cause de vous savez qui.

Ses yeux s'humidifient, puis se tournent vers le ciel fortement éclairé à seuls quelques nuages gâchent la vue.

Hervé : Les Corbeaux sont à mes trousses depuis tout ce temps, et ce n'est que maintenant que j'ai pu avoir un peu de répit, grâce à vous encore une fois. Merci beaucoup pour savoir sauvé de nombreuses vies au passage, et pas que la mienne.

Un silence suit ses paroles, alors qu'il devient un peu plus pensif, et cela laisse au moins le temps à son interlocuteur de lui répondre un minimum.

Hervé : Vous avez eu de le chance. Cela fait trente ans que j'aimerais revoir mes enfants, mais où je ne peux pas, à cause de vous savez qui.

Naru : Vous parlez de Voldemort ?

Hervé : Les Corbeaux sont à mes trousses depuis tout ce temps, et ce n'est que maintenant que j'ai pu avoir un peu de répit, grâce à vous encore une fois. Merci beaucoup pour avoir sauvé de nombreuses vies au passage, et pas que la mienne.

Naru : Ah et bien, tant mieux si ça a pu vous aider, mais je n'en ai pas encore fini avec eux, pour le moment, je dois encore chasser les deux plus gros poissons de cette organisation.

Hervé reste concentré sur les propos du rajeuni dont ça lui fait un peu bizarre d'avoir une conversation avec ce qui semble être un gosse alors qu'il n'en est pas un, mais bon, il a déjà vécu plus étrange que ça au cours de sa vie, alors on est pas à une excentricité prête.

Hervé : J'espère que cette pêche sera bonne, et que vous ne finirez pas dans la gueule d'un grand squale.

Avec ses mains, il se pointe lui même afin de renforcer ce qu'il s'apprête à dire.

Hervé : J'aurais bien aimer vous aider, mais je ne suis qu'un vieux croûton qui n'est plus au top de sa forme. Je ne saurais pas comment je pourrais me rendre utile avec mes vilaines blessures qui me font boiter.

Il remet ses bras le long de son corps, tout en se tenant un peu le dos en grimaçant.

Hervé : Tsutomu vous aurait été sûrement plus utile, si il était encore parmi nous, ce pauvre bougre.

La mention de ce prénom éveillera peut être des connaissances que Naru a, puisque Mary lui en a déjà parlé.

Naru : Vous n'êtes pas obligé d'être sur le terrain pour être utile, si vous avez des informations ou que vous pouvez en recueillir, si vous avez des contacts qui peuvent nous aider, vous pouvez être utile quand même.

Il finit de dire cela quand soudainement il se rend compte ce que vient de mentionner l'homme.

Naru : Tsutomu dîtes-vous ? Parlez-vous de Tsutomu Akai ? Vous savez ce qui lui est arrivé ?

Il devient un peu plus intéressé par les informations que l'homme pourrait détenir.

Naru réagit enfin au nom mentionné et qui évoque le mari de Mary Sera dont elle lui avait déjà parlé.

Naru : Tsutomu dîtes-vous ? Parlez-vous de Tsutomu Akai ? Vous savez ce qui lui est arrivé ?

Hervé : Un peu que je sais ce qui lui est arrivé ! J'étais présent quand il nous a quitté....

Quelques larmes de tristesses viennent s'écouler sur sa joue alors qu'il se met à conter un récit très triste.



Dans cette région reculée du royaume des Leprechauns, nul ne vous entendra crier si jamais un tueur en série de films d'horreurs était à vos trousses, alors n'imaginez pas ce que ce serait si c'était tout à un commando armée jusqu'aux dents qui vous poursuivez.
Ce qui pour les deux fugitifs que nous allons suivre est justement le cas.
D'un côté, Hervé Valentine, le père d'une des protagonistes de la saga Resident Evil répondant au doux nom de Jill Valentine, ainsi que d'un des personnages phares de ce RP se nommant Holt Valentine. Officiellement, il a fait le coup classique de partir chercher des clopes sans jamais revenir auprès de ses enfants et de sa femme Brandi. Officieusement, il a mené une enquête sur la société pharmaceutique Umbrella Pharmaceuticals qui lui a valu de finir de la liste noire de la corporation dans son ensemble.
De l'autre, Tsutomu Akai, qui est l'heureux papa de trois enfant qui sont dans l'ordre de naissance, Shūichi, Shūkichi, et de Masumi qu'il n'a jamais pu connaître. C'est en investiguant sur la mort mystérieuse de la Princesse des Cœurs qu'il s'est retrouvé entouré par les plumes des Corbeaux qui ne veulent plus le lâcher tant qu'il n'aura pas suffoquer.
Par un hasard du destin, leur routes se sont croisées, ce qui leur a permis de mettre du fils à retordre à leurs adversaires tout en sachant que ceux ci partagent une certaine connexion de la part de leur dirigeants respectifs.
Néanmoins, le jeu du chat et de la souris s'est retourné contre eux, et les voici dans de beaux draps.
Pour le coup ces deux sociétés, l'une secrète et l'autre bien moins, ont redoublé d'efforts pour coincer ces deux zigotos en cette nuit étoilée, bien que ça soit surtout la fondation britannique qui ait envoyé le plus gros des troupes sur le terrain, et pour le coup ce ne sont pas leurs unités spéciales de leur sécurité privée dont Hunk fait parti pour ceux qui veulent savoir de quoi on parle.
Non, cette option ils l'ont déjà essayé et ça n'a guère mieux fonctionner que d'y envoyer le premier débile, alors il fallait essayer autre chose.
Ils ont envoyé leur unités des pompes funèbres, aussi appelés "nettoyeurs", sauf que ces derniers ne sont pas de simples balayeurs façon Scruffy, mais plutôt de redoutables clones façon Star Wars qui sont entraînés à éliminer les preuves gênantes contre leur maison mère, comprenant les armes bio-organiques dont eux même font ironiquement partie pour la quasi-totalités.
Seuls les commandant n'en sont pas en règle générale.
Sauf que là pour le coup ce rôle là est tenu par deux hommes en noirs que l'on connaît déjà, l'un plus que l'autre, puisqu'il s'agit de Gin et Tequila, qui était souvent en binôme à l'époque, bien avant que un certain Vodka ne joigne les rangs de cette organisation mafieuse interplanétaire.
Avoir tout ce beau monde combiné a de quoi foutre les pétoches à n'importe qui, même aux deux cibles qui ont réussi à se planquer momentanément derrière un rocher durant cette nuit étoilée où on risque de les repérer si ils ne bougent pas rapidement de là pour se chercher une autre cachette.
Faut dire que en face les types ne sont pas aussi aveugles que dans un jeu d'Ubisoft du futur.
Le moindre faux pas et "PAN !".
Ce sera une partie terminée, sans continu.
Autant dire que les pourchassés prennent de grosses pincettes face à eux, et le plus caucasien des deux est le premier à remarquer quelque chose qui pourrait être leur seule et unique voie de sortie puisque autrement il s'agit d'une impasse ce bout de terre vers lequel ils se sont rendus durant leur fuite.

Hervé : Il y a une falaise là bas, on peut peut être tenter notre chance par la mer.

Tsutomu : Pars devant, je vais les ralentir en faisant diversion.

Hervé : Pourquoi ? On peut le faire à deux.

Tsutomu : Malheureusement non.

Dit il en ouvrant légèrement va veste, révélant une plaie créée un peu plus tôt par un tir bien placé d'une des MP5 possédées par les commandos masqués. Celle ci perturbe énormément celui avec qui il a noué une forte amitié et qui n'a pas envie que ça se finisse ici, comme ça, loin de leur familles respectives.

Hervé : Pourquoi tu n'as rien dit ?

Tsutomu : Je ne voulais pas que tu baisses ta vigilance en t'inquiétant pour moi. Maintenant file, et vite !

Hervé : On se reverra.

Tsutomu : Je l'espère.

Dès que l'angle d'attaque est parfait, le James Bond japonais sort de derrière le gros tas de caillou avec un Walther P99 à la main, puis il se met à canarder les soldats ennemis les plus proches, réussissant à en toucher un mortellement à la tête. Celui tombe à la renverse en poussant cri de singe jaguar avant de convulser tout en se dissolvant sur lui même, laissant une flaque verte derrière lui.
En effet, ce sont de très bons nettoyeurs, au point de se nettoyer eux même après avoir fini leur boulot.
Au même moment, il y a l'ancien flic américain qui se précipite comme prévu vers une chute vertigineuse depuis une falaise dont il ne sait pas encore si il y aura des rochers à la réception,  mais à choisir entre possiblement mourir et forcément mourra,  il préfère prendre le premier choix car ses ennemis ne le louperont pas dans le second cas.
Il n'y a aucun doute sur le fait qu'ils ne le laisseront pas vivant et enfermé dans leur prison au Turkménistan.
Ils le veulent mort, lui et son binôme, un point c'est tout.
En dépit du poids de ses jambes qui se fait douloureusement sentir, et le bruit des tirs avec silencieux qui n'étaient pas encore technologiquement super avancés à cette époque là, il parvient jusqu'à destination.
Sauf que au moment de sauter, c'est le drame.
Une violente douleur le frappe dans le dos.
Instantanément il est déstabilisé dans son acte, tout en crachant un peu de sang au passage.
Sachant ce qui vient de lui arriver, il est obligé de suivre le mouvements de son corps qui tombe à la renverse dans l'eau froide de la mer ci dessous, où les vagues sont très remontées aujourd'hui.
Durant la chute, il peut ressentir au fond de lui quelque chose qui le fait frissonner.
Non pas la mort, bien que cela viendra peut être par la suite, mais la sensation que quiconque lui a fait ça a pris bien son plaisir d'attendre la dernière lueur d'espoir pour l'abattre.
Sûrement un chasseur pervers et précis qui prend son pied à tuer sa proie quand elle pense arriver en lieu sûr.
Dans l'ombre, une rangée de dents comprenant des canines de grands requins blancs vient confirmer cette impression qui est véridique.
Malheureusement, cela, notre pauvre Hervé ne pourra jamais le certifier par lui même étant donné qu'il disparait dans la flotte sans jamais refaire surface.
Dû moins, pas ici.
Quant à Tsutomu...
Plus personne n'a jamais entendu parlé de lui jusqu'au moment où Vermouth s'est faite passée pour lui.
Seule une personne au monde encore vivante en 2015 pourrait fournir cette information.
Pas sûr néanmoins qu'il ait très envie de lâcher l'info comme ça, généreusement.



Un torrent d'eau coule le long des joues du locuteur, alors que quelques passants intrigués se demandent ce qui se passe du côté de ces deux hommes se tenant immobiles près des rambardes de sécurité.
Hervé n'en a que faire des regards des autres, tout ce qu'il veut là c'est rendre hommage à son ami perdu depuis trop longtemps et dont la vue de cette marée bleu lui évoque la noyade dont il a su s'échapper par un gros coup de bol, ainsi que de se vider de son sang dans la flotte, ou bien de se faire dévorer par un prédateur attirer par toute cette hémoglobine.

Hervé : J'aurais dû mourir, comme lui, mais à la place je me suis réveillé le lendemain matin dans la cabane d'un pêcheur qui avait des compétences en médecine, et qui a pu m'éviter de crever de mes blessures. Une chance qui n'en est pas vraiment une, vu que j'ai passé les décennies suivantes à fuir ces maudits Corbeaux sans réussir à riposter convenablement.

Il souffle fortement, affichant sa déception de façon plus évidente.

Hervé : Je dois vous avouer que j'aurais largement préféré que ce soit lui qui survive à cette horrible nuit. Il aurait su quoi faire pour en finir avec eux, et il aurait pu retrouver sa famille en un clin d'œil, là où pour moi il était déjà trop pour retrouver la mienne qui s'était cassée en mon absence.

Dire ces mots n'est pas simple pour lui, d'autant plus qu'ils pèsent vraiment lourd dans son cœur.

Naru : Il devait penser la même chose pour toi, je ne le connaissait pas personnellement mais il avait l'air d'une bonne personne et je suis sûr que là où il est maintenant, il doit être heureux que tu ais survécu. Et après toutes ces années, sa disparition sera vengée. Je vais tout faire pour les détruire. Le problème est de savoir à qui je devrais m'en prendre en premier.

Il passe une main sur son menton pour réfléchir et tente de créer un plan d'attaque pour aller plus rapidement que juste s'en prendre aux différents chefs dans tout le monde, ce qui serait potentiellement long et plus difficile au fur et à mesure que les pions tomberaient de leur côté, parce que ceux qui resteraient deviendrait plus prudents avec la disparition des autres.

Grâce au soutien du dieu dragon, le simple humain va mieux, même si il reste un souci dans le moteur.

Naru : Le problème est de savoir à qui je devrais m'en prendre en premier.

Ce que Naru soulève comme interrogation est assez logique, parce que si il ne choisit pas la bonne cible à laquelle s'en prendre, les conséquences pourraient se révéler catastrophiques pour son propre camp et de nombreuses vies innocentes en seraient possiblement impactées.
Il faut donc réfléchir méticuleusement, et passer en revu tous ceux qu'il lui reste sur la liste des hauts membres de Hommes en Noirs à tuer.
Par chance, il n'aura peut être pas besoin de se triturer les méninges trop longtemps, étant donné que Hervé a décidé de se montrer utile pour le coup en ayant sa petite idée de qui éliminer ne priorité.
La seule personne encore en vie à savoir exactement comment Tsutomu est mort, puisqu'il la vu périr de ses propres yeux, bien que sa mémoire doit sûrement lui joeur des tours comme à son habitude.
Il n'y a pas à tourner en rond bien longtemps.
Il s'agit de...

Hervé : Gin.

Un simple nom d'alcool qui évoque pourtant d'énormes traumatismes chez tous ceux qui ont croisé un jour son chemin, et qui n'en sont pas morts.
Ce qui ne fait pas énormément de personnes malheureusement.

Hervé : Tant qu'il est en vie, il reste la plus grosse menace que nous puissions avoir. En plus j'ai appris qu'il s'était évadé il y a quelques jours de la cellule que UNIT lui avait aménagé. Il pourrait être n'importe où. Il faut...

Soudain un frisson lui parcoure l'échine et tue sa voix en plein monologue, l'empêchant de continuer.
Au loin les bruits de sirènes de police n'annoncent rien de bon pour les deux héros ici présents.
Le vieillard moins bavard l'a senti, mais il va falloir le rassurer un petit peu pour espérer obtenir une réponse.

Hervé : Tant qu'il est en vie, il reste la plus grosse menace que nous puissions avoir. En plus j'ai appris qu'il s'était évadé il y a quelques jours de la cellule que UNIT lui avait aménagé. Il pourrait être n'importe où. Il faut...

L'homme paraît presque paralysé sur place. Ainsi le rajeuni tente de le rassurer.

Naru : Eh tout va bien Hervé, dès que je saurais où est ce bâtard de Ginny, j'irais lui faire sa fête. Il faudrait trouver un moyen de l'attirer. Eh bien, je suis à peu près sûr qu'il aurait envie de me faire la peau après que j'ai détruit sa Porsche mais si ce que j'ai entendu de lui est correct, le meilleur moyen de l'attirer est Shiho mais je ne peux pas l'utiliser comme appât, elle a assez souffert comme ça et ce serait trop dangereux si ça tournait mal, il ne reste donc qu'une seule solution. Il faut que je me fasse passer pour elle afin de l'attirer à moi, après quoi je n'aurais plus qu'à lui botter le cul.

Tandis que Naru est en train de rassurer son nouvel allié, les sirènes de police se rapprochent de plus en plus de leur position, et en effet plusieurs voitures appartenant à la police métropolitaine de Tokyo qui déboulent de l'arrondissement de Minato pour se rendre à celui de Kōtō via le pont où nous trouvons, le tout en allant hyper vite avecl es gyrophares allumés.
Comme l'avait capter le sixième sens de Hervé, il se passe quelque chose de grave en ce moment même en ville.
Ce qui vient confirmer tout ça, c'est quand des silhouettes mécaniques apparaissent dans le ciel au Sud de la métropole, se rendant vers le Nord.
En plissant bien des yeux, on peut reconnaître des hélicoptères militaires, ou plus précisément des Sikorsky UH-60 Black Hawk arborant des insignes de la branche de l'extrême orient qui devraient survoler nos personnages d'ici même pas une minute, vu à l'allure où ils arrivent vers leurs positions.
Si ces troupes anti bioterrorisme sont là, c'est la preuve ultime que ça s'annonce très mal une partie de la population nippone car suivant l'agent pathogène où ils vont être confrontés, les dégâts peuvent être colossaux.
Il y en a une qui le sait très bien, et il s'agit de Léa Irving, surnommé Lightning, qui bosse avec Naru pour tenter de faire tomber ces maudits corbeaux, et qui était resté en retrait jusqu'à présent parce qu'elle suivait en fait son supérieur de mission, si on peut le qualifier comme ça, à une certaine distance pour s'assurer que ce rendez vous avec le père de Holt Valentine n'était pas un piège.
Si ça avait été le cas, elle aurait contacté Frank Castle qui est resté dans leur van, dans un autre secteur de Tokyo, afin qu'il puisse intervenir le plus rapidement possible pour les dégager de là.
À la place, on a eu ce qu'il s'est passé, et elle a pu entendre une partie assez importante de ce qui a été dit, ce qui fait qu'elle finit enfin pour s'avancer vers eux deux pour dévoiler sa présence à celui qui n'était pas au courant de celle ci, et pour répondre à l'idée de l'autre.

Léa : Tu penses donc te travestir pour essayer de tromper ce Gin ?

Elle pose cette question avec une froideur habituelle de sa part, bien qu'elle sache aussi se montrer plus douce quand elle est au repos avec ses amies, mais là c'est le boulot alors on reste sérieux et on ne quitte pas les yeux de la route.



De lourds pas résonnent dans un des couloirs de ce bâtiment bondé de monde qui ne fait pas vraiment attention à la souffrance qu'est en train de subir un des inspecteurs les plus connus de ce service de police très important au Japon, et c'est ce qui risque de leur coûter très cher quand ils se rendront compte que trop tard de l'erreur qu'ils ont commis.
Une respiration étouffée provient de Jūzō Megure qui vit très mal l'injection qu'il a reçu en douce par un drôle de type tout de noir vêtu et aux cheveux argentés, alors qu'il était chez le vendeur de beignet dans la rue d'a côté de l'hôtel de police en train de commander de quoi grignoter dans cet après midi plutôt chaud pour la saison.
Sentant la fin venir pour lui, il espère juste une chose au fond de lui, c'est que le coupable payera pour ce qu'il à fait car selon son sens de la justesse, tous les criminels doivent payer pour ce qu'ils font, peu importe ce qui les a motivé à passer à l'acte à la base.
Rien d'étonnant quand l'on parle d'un flic, qui a en plus gravi les échelons qui plus est.
Finalement, ses forces commencent à lui abandonner, l'obligeant à se tenir contre un mur en suant à plein corps, ce qui pour le coup attire l'attention de Yumi Miyamoto de la circulation qui passait par là à ce moment précis et qui s'inquiète immédiatement de l'état dans lequel se trouve l'inspecteur de la Division 1.
Ce dernier voudrait bien lui dire ce qu'il ne va pas mais il n'y arrive pas, alors à la place il se met à crier quelque chose qu'il a sur le cœur sur le moment, peu importe si ça semble hors propos de prime abord, alors qu'en vérité ça colle parfaitement à la situation selon son point de vue.

Megure : Peu importe les circonstances, il n'y a pas de justification à prendre la vie d'un autre !

Yumi : Megure-keibu ?

Le Maigret japonais finit par tomber ses genoux en continuant à suffoquer, levant la tête vers le plafond avant d'essayer d'ouvrir à nouveau la bouche pour dire quelque chose, sauf que cette fois ça ne marche pas.
Des sortes de tentacules noires sortent de celle ci à une vitesse fulgurante, puis ils se répandant sur tout le corps, enveloppant totalement le pauvre homme jusqu'à ce qu'il ne soit plus reconnaissable.


Sa femme Midori sera veuve à partir de maintenant, pauvre de elle.
Pour ce qui de la policière témoin de tout ça, elle affiche une peur inégalée sur son visage, et prend aussitôt la bonne décision de ne pas chercher à affronter cette chose, toute seule qui plus est, mais plutôt de fuir dans la direction opposé en gueulant à ses collègues trop occupés par leur boulot de se barrer d'ici le plus vite possible.
Son action permettra de sauver de nombreuses vies, y compris la sienne.
Autrement, cela aurait vite tourné en un massacre sans nom, avec la principale force d'action de la Loi nippone qui aurait été annihilée en même pas quelques heures.
Grâce à cette inspectrice adjointe, ce sera le BSAA qui s'occupera plutôt d'éliminer cette menace précise, pendant que les policiers eux, auront d'autres chats à fouetter.
Uroboros sera vaincu, mais quand est il des autres dangers qui seront présents dans d'autres recoins de la ville ?

Léa : Tu penses donc te travestir pour essayer de tromper ce Gin ?

Naru : De ce que je connais de ce mec, Shiho est le meilleur appât possible pour l'attirer, mais je ne peux pas risquer de mettre en danger la vraie, ainsi il ne reste que cette solution.

Il observe un instant les mouvements des policiers.

Naru : Je me demande ce qu'il se passe là-bas, mais ça ne me dit rien qui vaille, de toute façon pour le moment, je ne sais ni où le trouver, ni comment faire en sorte qu'il me trouve en Shiho, je peux pas juste me présenter devant lui comme elle, il verra que quelque chose ne va pas. Bon en attendant de trouver un plan, allons voir si on peut aider ces braves messieurs de la police.

Léa tente aussi de réfléchir à un plan qui englobera le fait que Naru se fasse passer pour Ai Haibara, alias Shiho Miyano, afin de faire sortir Gin de sa cachette, car évidemment que si l'entourloupe est trop évidente, il ne pointera pas le bout de son nez, car il n'est pas con, et ça tous ses ennemis le reconnaissent.
Ce n'est pas non plus Hervé qui pourra penser à une tactique efficace car là il nage dans les choux de ce côté là.
En plus, les passages des véhicules de police qui font un beaucoup d'enfer n'aide pas à mieux se concentrer.
Quoique, une sorte l'illumination semble s'éveiller au sein de ses yeux, bien qu'il faut avoir l'œil attentif pour repérer ce changement d'état chez elle.

Léa : Tu penses qu'il pourrait être responsable de toute cette agitation ?

Hervé : J'ai dû mal à imaginer Gin être en roue libre comme ça. À moins que...

Lui aussi semble avoir trouvé la lueur d'espoir que Lightning et il en fait vite part à elle et le rouquin.

Hervé : Comme l'organisation noire est sur le point de s'effondrer sur elle même à cause de vos actions, il a peut être décidé de quitter le navire avant qu'il n'ait entièrement coulé. Si c'est bien le cas, il n'aurait plus aucune retenu pour attirer celle qu'il convoite le plus.

Léa : Donc si on suit l'activité de la police ou du BSAA, on devrait pouvoir entrer dans son collimateur, et ensuite trouver un moyen qu'il se montre à nous. Tout en utilisant l'idée de Naru de se déguisant en la cible de sa perversion.

Hervé : Il faut cependant que Naru soit conscient que ce ne sera pas une partie de plaisir pour lui si il applique bien ça. Car si il tombe sur le panneau, qui c'est quelles saloperies il essayera de lui faire.

Léa : Tu en es conscient Naru ?

On peut noter que l'attirance de Gin pour Sherry ne semble pas être un secret pour beaucoup de monde.


L'ambiance a changé radicalement de ton en l'espace seulement de quelques secondes dans cet établissement public qui était pourtant connu pour sa tranquillité exemplaire, a fini par sombrer dans le chaos le plus total où les effusions de sang sont légions.
Tout est parti d'un seul élève qui se sentait mal à son arrivé dans l'enceinte de l'école, puis ça a pris des proportions disproportionnés quand celui ci s'est mis soudainement à attaquer uen camarade de classe avant de s'en prendre à son enseignant, répandant la bactérie qui s'écoulait dans corps auprès d'eux.
Ceux ci se sont mis à leur tour par s'en prendre à ceux qui n'étaient pas infectés, gonflant les rangs des infectés, et obligeant très rapidement la police à confiner le lieu pour le mettre en quarantaine, en étant aidé pour se faire par le Special Assault Team, une unité anti-terroriste dépendant de l'agence nationale de police et dont l'existence n'a été révélée que tardivement en 1996.
Leur intervention dans la zone touchée par cette soudaine épidémie est prévue pour dans quelques minutes, ce qui permettra de sauver s'il y en a, de possibles survivants qui n'ont pas pu s'échapper à temps de l'école.
Juste à ce sujet là, il y a bien un groupe de gamins un peu particulier, nommés les Detective Boys, qui ont su survivre jusque là en se planquant dans un placard situé près de leur classe où ils étaient quand l'attaque a débuté.
Il s'agit plus précisément de Genta Kojima, Mitsuhiko Tsuburaya, et de Ayumi Yoshida.
Entassés dans la pénombre, ils prient les esprits que aucun de leurs camarades transformés en bêtes sauvages n'ira les chercher dans ce cagibi où on ne peut voir que leurs yeux s'afficher dans un écran totalement noir.
Un peu à la manière des vieux cartoons de la Warner, sauf que là on peut réellement mourir contrairement à la fiction, et autant dire que cela pourrait arriver plus vite que prévu, comme ils vont le prouver dans très peu de temps.
Juste le temps qu'il faut pour que l'estomac du gros ventre sur patte se mette à résonner dans toute la pièce.

Genta : J'ai envie de manger des anguilles !

Mitsuhiko : Genta-kun, ce n'est vraiment pas le moment de penser à ton estomac !

Ayumi : Ecoutez, arrêtez de vous battre s'il vous plaît !

Vu le peu de discrétion qu'ils affichent, il est étonnant qu'ils aient pu tenir aussi longtemps sans se faire buter.
Néanmoins, le bruit qu'ils vont causer par la suite va leur permettre d'être repérés par une des équipes d'interventions envoyés dans la zone de quarantaine et ils vont pouvoir être escorté jusqu'à un lieu plus sûr où leurs parents pourront les récupérer après avoir été morts d'inquiétude.
D'autant plus que ce n'est pas la première fois cette année là où ont fait peur à leurs proches comme ça, car il y avait aussi la fois il y a quelques mois où Naru les avaient enlevé puis séquestré en leur faisant subir d'horribles choses dont je vais taire pour ne pas choquer les plus jeunes qui suivent cette histoire.
Faut croire qu'ils adorent s'attirer toutes les emmerdes du monde ce trio d'enquêteurs de seconde zone.