Resident Evil 9
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[FIC] Infinity War [Terminée]

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Message  Ailein Bartley Mer 5 Juin - 11:07

Chapitre 1 : Flagadou Atcheum

20 Octobre 2018

Etats Unis; Louisiane; Dulvey; Cimetière Saint Pitersburg

Ailein se repose un peu, la tête contre les genoux, après avoir dû soigner tant Vagino et Mike Tetra de ce satané virus, tout ça à cause d'un seul zombie, la femme de ce dernier. Une longue histoire impliquant notamment ces allumés de Crisis qui ont déjà assez fait souffert elle et Erza en tuant leur petit ami, Holt Valentine.
Elle voudrait bien discuter avec elle mais comme Silver Shroud et le Portable de son frère, elle a disparu.
Encore une autre histoire.
D'ailleurs tant qu'on parle de lui, Baptiste est justement en train de se diriger vers elle, en se faufilant entre les troupes d'Armacham récemment arrivées et les policiers venus un poil plus tôt. Il s’assoit juste à coté de sa sœur bienveillante, sur l'un des cotés du Sikorsky S-76 des Black Ops mis en repos.
Après tout cette tension, ils ont bien besoin de détente et de penser à autre chose.

Baptiste : Ça va ?

Ailein : Fatiguée, et toi ?

Baptiste : Je vais bien, malgré la situation. Je suis juste inquiet pour mon portable car quelque chose me dit que je ne l'ai pas juste perdu.

Ailein : Tu as peur qu'on y découvre ton dossier privé, hein, hein ?

Baptiste : Je n'en ai pas, contrairement à toi.

Ailein : Moi au moins je veille à ce que ça ne tombe jamais entre les mains de quelqu'un d'autre, n'est ce pas ?

Baptiste : Après, il faudra pouvoir réussir à le craquer si ils veulent avoir des infos confidentiels sur moi, ou mon argent.

Ailein : Tu penses que c'est qui a fait le coup ?

Baptiste : Je n'en ai aucune idée, fort malheureusement.

Ailein : Peut être l'un des disparus, bien que j'ai dû mal à voir ce que Erza pourrait en faire, alors que ce Silver lui, il a la tête pour faire ça.

Baptiste : Tu les as vu quand pour la dernière fois ?

Ailein : J'ai surpris le Détective là en train d'espionner Erza qui discutait avec un étrange gars...

Léon : Ah vous voilà !

Le mystérieux gaillard barbus aux cheveux bruns qui était une connaissance de Shiho se montre à nouveau après avoir disparu pour s'amuser un peu avec certains soldats de Crisis qui ont tenté de fuir la scène. Quelque est bizarre chez ce type, ça doit être son sourire semblant sympathique accompagné d'un regard de tueur.
Bap se métis de lui mais est toujours prêt à écouter ce qu'il a à dire.

Léon : Si je vous ai accompagnai, c'est justement parce que j'avais besoin de vous deux ensemble pour qu'on se rende quelque part.

Aillein : Drôle de demande de rendez vous.

Baptiste : Pour quelle raison est ce que nous vous accompagnerions quelque part ?

Léon : J’exécute la requête d'un certain Flagadou Atcheum. Il m'a payé assez cher pour vous conduire jusqu’à lui.

Ce nom interloque les deux persos qui l'entendent, non pas parce qu'il est ridicule mais pour autre chose.

Léon : J'ai dû mal à croire que ça soit son vrai nom.

Baptiste : Si vous le saviez, j'ai déjà personnellement rencontré un certain Ahah Merde.

Ailein : Papa...

Léon : C'est votre père ?

Baptiste : Oui, une histoire longue et compliquée.

Léon : J'imagine bien, au vu du téléporteur d'une technologie avancé qu'il m'a filé pour arriver direction jusqu'à lui.

Il sort de sa poche une petite plaque métallique avec des inscriptions dans une langue venue d'ailleurs.
Il faut appuyer sur une sorte de gelée central avec son pouce pour la faire fonctionner.

Léon : J'ai déjà été payé donc que vous veniez ou pas, je m'en tape un peu il faut dire.

Ailein : Baptiste, on y va hein ?

Baptiste : Bien sûr ma sœur, et je suis content que nous soyons ensemble pour faire cela.

Léon : Il parle toujours comme ça ?

Ailein : En règle général oui, mais il l'avait perdu pendant un temps à cause d'un ancien amour.

Baptiste : Et tu oublies son clone.

Ailein : J'en ai raté des choses pendant le temps où j'ai squatté le Paradis !

Léon : Vous êtes tous des tarés. C'est parti.

Il prend une main de chacun des membres de la même fraternité avec une des siennes, puis avec l'autre qui presse la bouton gluant, ce qui cause lors disparation sous forme de téléportation digne de Star Trek. Tout ça sous le forme effarouché du monde aux alentours.

Soldat 1 : Qu'est ce que c'était que ça !?

Soldat 2 : Où ils sont partis !

Justement, on va très vite le découvrir.

Venezuela; Forêt Amazonienne; Village Tribu Gorgonzolas

Les millions d'oiseaux de la jungle font un tonnerre d'applaudissement à l'arrivée du trio de personnages, se faisant entendre sur des kilomètres à la ronde sans interruption. Dans tout le village, les indigènes se préparent à accueillir les blancs chez eux, en s'étant vêtu de leur plus belles tenues cérémonials pour l'occasion.
Les femmes en armure de bois couverte de plumes dorées pour intimider leur ennemis.
Les hommes et enfants sont simplement en pagne et se cachent derrière les guerrières pour leur laisser le privilège de côtoyer la famille de leur chef plutôt âgé. Celui ci est perché en haut d'une petit pyramide de pierre, coiffé d'un crane de cheval qui appartiendrait à la Cegua.
Flagadou Atcheum, c'est bien lui, est typé indigène mais semble avoir un comportement un peu différent d'eux, suggérant qu'il a été influencé par d'autres civilisations que la leur. Le fait étonnant chez lui, c'est son œil gauche normal qui est bleu et son œil de reptile droit qui lui est au contraire jaune vif, de la même teinte qu'une mèche de ses cheveux dont cela semble être tout autant naturelle que le reste qui est plutôt noir.
Ces petits détails démontrent qu'il n'est pas un humain normal, même si il devait l'être auparavant.
Ça pourrait expliquer plusieurs choses.
Autre chose à remarquer chez lui, c'est le collier qu'il porte autour du cou.
Son pendentif représente d'un coté une aile plumée d'oiseau blanc et l'autre une de chauve souris noire.
Les deux moitiés de cette même pièce semblent pouvoir être séparées.
Notre minuscule groupe débarque juste devant le trône du Dirigeant de ce Peuple dont les soldats s'inclinent pour leur démontrer le respect qu'elles leur vouent. Autant dire que personne ne s'attendait à ça en se téléportant ici, et ça leur surprend pas mal.
Ailein est un peu gêné pour toute attention attention qu'elle ne pense pas mériter.
Baptiste observe en silence leur comportements comme pour les analyser.
Léon se marre et se demande si il ne pourrait pas en profiter pour étrangler quelques gosses.
Les retrouvailles peuvent enfin se faire après plusieurs décennies d'ignorances, de façon un peu abrupte.

Ailein : Papa...

Baptiste : Père.

Ailein : Papa !

Elle lui saute sans les bras, manquant de peu de faire renverse son siège avec la puissance qu'elle possède.
Elle pleure à chaude larme sur son épaule, très souriante, et il lui renvoie son câlin en fermant les yeux, gaiement.

Flagadou : Ailein, mon Ange, je suis content de pouvoir enfin te revoir, grandie.

Ailein : Si seulement Holt pouvait voir ça !

Flagadou : Je suis sûr qu'il nous voit de là où il se trouve.

Baptiste : Enchanté aussi de vous voir Père.

Flagadou : Tu peux m'appeler papa tu sais mon Démon, et me tutoyer aussi !

Baptiste : Si tu le veux, papa.

Léon : Bon, c'est sympa tout mais ma tache est fini. Je vous rends ça ou pas ?

Flagadou : Non, vous pouvez le garder, j'en ai d'autres dans mon vaisseau.

Léon : Ça marche. Si vous avez d'autres contrats, vous connaissez mon numéro.

Flagadou : Bonne journée à vous.

Le mercenaire se téléporte loin d'ici, alors que les enfants du chef percutent quelque chose dans sa phrase.

Baptiste : Un vaisseau, que veux tu dire ?

Ailein : Tu as un vaisseau !?

Flagadou : C'est une longue histoire, alors je vais vous la conter en version courte pour ne pas perdre de temps.

Ailein : Tu es pressé ?

Flagadou : Vous comprendrez quand je vous aurai tout raconté.

Baptiste : Laissons le s'exprimer.

Flagadou : Tout a commencé en des temps immémoriaux...

Ailein : Papa...

Flagadou : Oui bon, tout a commencé il y a 40 ans de cela. A cet époque là j'avais à peine la vingtaine et je m'étais retiré de mon village natal pour vivre en France, dans la Creuse, sous le faux nom d'Hubert Séssupère en devenant au passage un simple berger.

Baptiste : Pourquoi as tu quitté ce village que je suppose être celui où nous nous trouvons en ce moment même ?

Flagadou : Chez les Gorgonzolas, le Roi doit quitter son nid natal quand il a vingt ans pour aller en pèlerinage et essayer de trouver le moyen de rejoindre les cieux. Si il n'y arrive pas à l'age de 40 ans, il doit revenir ici et perpétuer la ligner afin de transmettre les pouvoirs à son fils. Ainsi de suite.

Ailein : Attends mais ça veut dire que...

Flagadou : Oui je suis celui qui va enfin permettre à mon peuple de le faire.

Baptiste : Tu peux continuer ton récit.

Flagadou : Une nuit, alors que je faisais des choses avec mon border collie...

Ailein : Papa !

Flagadou : UNE, une vieille femme a sonné à ma porte, mourante, et m'a dit ceci avant de périr à mes pieds "Prends l’Œil de Polyphème ainsi que les Ailes du Purgatoire et surtout... Ne laisse personne te les prendre.".

Ailein : Oh comme c'est mystérieux !

Baptiste : Intriguant surtout. Est ce que tu sais qui était cette dame ?

Flagadou : J'ai jamais pu le savoir, surtout que son corps est parti directement en cendre, ne laissant que les objets qu'elle avait mentionné dans ses dernières paroles.

Baptiste : Des réponses à nos mystères qui en créent encore plus.

Flagadou : J'ai respecté sa volonté et j'étais assez curieux de tester ces artefacts, surtout cet œil qui brillait magiquement. Voilà pourquoi je me suis énucléé mon œil droit pour mettre celui là à la place.

Ailein : Beurk.

Flagadou : Oh ça va, c'est pas comme si je ne pouvais plus voir, et c'est même bien plus classe que ça.

Baptiste : Comment ça ?

Flagadou : Je peux voir tous les embranchements possible dans le futur, seulement pas plus loin que 24 heures dans le temps.

Baptiste : C'est limité mais suffisant pour pouvoir survivre le plus longtemps possible.

Flagadou : Enfin oui mais non, j'ai tendance à m’emmêler les pinceaux et je ne le porte que 3 heures par jour car sinon je deviendrai fou, ah ah ah ah ah ah !

Ailein : Pourquoi il fallait que notre papa soit aussi bizarre ?

Baptiste : Pour expliquer pourquoi nous le sommes nous aussi.

Il sourit tendrement à sa sourire, et elle le lui renvoie un peu plus virilement.

Flagadou : La suite de mon histoire devra attendre un peu car elle vous concerne tous les deux en séparés. Et donc j'ai déjà prévu de vous les raconter en présence de proches à vous, notamment en présence de vos mères.

Ailein : Nos mères, c'est chouette !

Baptiste : Est ce qu'elle viendront ici ou est ce que c'est nous qui irons les voir.

Flagadou : La seconde option, pour des raisons pratiques.

Ailein : Il n'y a aucun problème à ce qu'on aille au Paradis ou en Enfer ? Dieu est cool sur ça ?

Flagadou : Ouais, j'ai déjà sauvé son fils Jésus de la noyade lors de mon premier passage là bas.

Ailein : Ah... La noyade ?

Baptiste : Je pense que nous devrions arrêter de demander plus de précisions sur ces détails insignifiants qui ne font que devenir encore plus compliqué pour nous. Tu comprends ?

Ailein : Je comprends.

Baptiste : Bien, nous allons donc pouvoir y aller.

Flagadou : Tu utilises des fois le pronom indéfini "On" fiston ?

Baptiste : Seulement quand je suis avec des gens que je ne connais pas assez, pour marqué une distance entre nous.

Flagadou : Tu peux essayer de parler un peu plus normalement, juste pour voir.

Baptiste : Ça va, je pense qu'on a autre chose à faire, n'est ce pas ?

Flagadou : Merci, c'est bon suivez moi.

Il se lève de son siège attitré et leur fait signe de le suivre jusqu'à un endroit plus approprié pour la suite.
Ils obéissent, content de le retrouver, bien que la Capitaine du BSAA se marre intérieurement en murmurant quelque chose à l'oreille du Grand Patron d'Armacham.

Ailein : Tu n'as pas eu le courage d'avouer que ton langage dépendait de ton humeur ?

Baptiste : Je ne voulais pas casser l'ambiance.

C'est toujours un sacré numéro ces deux là il faut dire.
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Message  Baptiste Sixte Lun 10 Juin - 21:52

Chapitre 2 : Abrahel

Enfer; Limbes; Réception

Les flammes éternelles brûlent ardemment de leur couleur orangées vives dans les niveaux supérieurs de cette dimension infernale, sous les cris des âmes en peine qui ne cessent jamais. Leur cousines, bleutés, se trouvent dans les paliers plus bas où la froideur est réservée aux pires des individus.
L'un d'eux a été monté expressément via ascenseur flamboyant jusqu'au bureau d’accueil où se trouvent notre trio de personnage. Cet pièce ressemble étonnamment à une simple réception humaine ordinaire, avec juste quelques détails qui te montrent que ce n'est pas le cas comme une horloge en forme de crane qui indique toujours 16H59, des pics sur le canapé de repos, des magazines très très chauds, et des doigts de fée en guise de biscuit apéritif disponible dans un bol.
Ailein Bartley a son visage collé contre une immense vitre donnant vu sur ce que je vous ai décrit plus tôt, eu autant dire que son regard s'illumine incroyablement bien. Sa bouche entre ouverte dégouline un peu de bave à force de rester dans cet état, alors autant dire qu'on l'a déjà vu sous un meilleur profile cette fille.
Baptiste Sixte attend calmement la venue des trois prisonniers qui nous intéressent, tout en regardant la secrétaire derrière l'accueil qui n'est autre que leur mère. Abrahel, une succube très belle avec une poitrine exagérément grosse et un fessier dans le même état.
Flagadou Atcheum est celui qui revient avec les quelques détenus, en tenant l'un d'eux bien en laisse.
Richard Sixte affiche une amertume dans son regard, notamment quand il regarde son ancien fils adoptif.
Sulfure Westher qui est un peu ému de retrouver son ancien amant après avoir été séparé par la mort.
Angel Croft qui est agacé de se retrouver avec celle dont elle a été clonée et l'autre con qui l'a beaucoup emmerdé.
Les quatre s'arrêtent en face du personnage qu'ils concernent, à savoir le demi démon.

Richard : Toi.

Baptiste : Bonjour Richard.

Flagadou : C'est donc cette ordure qui t'a élevé ? Mon pauvre, je suis agréablement surpris que tu ais bien tourné.

Baptiste : C'est grâce à Genevieve Aristide, et mon oncle aussi.

Richard : Je n'ai jamais pu blairer mon frère.

Sulfura : Moi aussi je suis heureuse que tu ais réussis à vivre une belle vie, malgré les ennuis qui te sont tombés dessus.

Baptiste : Ça a été dur.

Sulfura : J'ai été triste quand tu as un peu mal tourné après ma mort et les répercutions que ça a eu sur ton entourage, ainsi que sur mon clone.

Angel : Je me rappelle notre première rencontre, avec ce camion.

Sulfura : Tu as eu du mal à gérer le deuil.

Baptiste : Je le plussoie, et la mort de ma mentor n'a pas arrangé les choses, loin de là.

Sufura : Au moins, tu as pu te ressaisir quand il le fallait, en prenant la tête des Avengers et en ne perdant pas foi en cette équipe à peine existante, face au Quatrième Reich.

Angel : Je suis navré d'avoir pris part à ça contre ma volonté.

Baptiste : J'ai craqué plusieurs fois à m'en arracher les cheveux, tellement tout partait en sucette.

Flagadou : A ce point ?

Baptiste : Même un scénario de Série Z est mieux ficelé.

Flagadou : Ouch !

Richard : Tant que ça allait selon mes plans, ça ne me dérangeait.

Baptiste : On ne t'a pas demandé ton avis Richard.

Sulfura : Même quand tu t'es fait passé pour mort, tu as risqué ta vie pour protéger celle des autres, comme celle de cette pauvre Shiho Miyano face à cette ombre menaçante tentant de lui priver sa vie.

Angel : Je dois avouer que c'était plutôt impressionnant.

Baptiste : Il est vrai que j'y ai joué un rôle, comme Naru.

Angel : D'ailleurs, je trouvais ça bizarre que vous n'ayez jamais vraiment réagi à sa présence quand Henri vous avez réuni ensemble, alors que vous le connaissiez.

Baptiste : Disons que Shiho m'avait conseillé d'un peu l'ignorer, suite au Pacte qu'elle avait eu avec lui et qui lui a laissé de mauvais souvenirs. Déjà qu'elle en a plusieurs de stocker dans sa mémoire, y compris les moments partager avec Gin.

Sulfura : La pauvre...

Angel : Je t'avais mal juger à l'époque, mais tu es un gars bien.

Ailein : Bien sûr que c'est un bon gars, c'est mon frérot !

Un solide bout de femme vient le coller contre elle après avoir écouté toute la conversation de loin, alors qu'une marque de verre est visible sur son visage. Ça lui donne un petit coté ridicule mais choupinou en même temps.

Ailein : Si il était célib et que j'étais consanguine, je me le ferai sans problème.

Sulfura : Eu...

Flagadou : Ça c'est ma fille !

Baptiste : Ailein, arrête un peu tes plaisanteries.

Ailein : Qui te dit que s'en est une ?

Angel : Et elle est à moitié ange elle ?

Ailein : Comme ton nom !

Richard : Ridicule...

Sulfura : D'ailleurs... Pour rester dans l'amour mais moins sordide.

Angel : Ça devient difficile de faire plus sordide qu'un demi ange et un demi démon liés par un père humain qui coucheraient ensemble.

Flagadou : Je ne vois pas ce qui est sordide là dedans !

Sulfura : J'apprécie beaucoup cette Naomi McFinn avec qui tu t'es mis.

Baptiste : En même temps qui ne peut pas l'aimer, c'est un véritable ange.

Richard : Moi.

Le scientifique peu sympathique se prend un méchant coup dans les boules d'Ailein pour calmer son jeu.

Ailein : Tais toi Faux Papa !

Richard : Je vous tuerai...

Flagadou : Ça va être dur vu ton état.

Baptiste : Nous allons peut être pouvoir continuer ton histoire pour savoir comment j'ai pu venir au monde.

Ailein : Je sens que ça va être amusant.

Flagadou : Faisons venir celle qui est concernée par tout ça. Abrahel, c'est bon !

La mère contourne le comptoir pour s’immiscer dans cette discutions très intéressante.

Abrahel : C'est enfin mon moment !

Flagadou : Bon par où commencer ? Car c'est pas facile à raconter !

Baptiste : Tu pourrais débuter en nous expliquant comment est ce que tu as réussi à te retrouver en Enfer.

Flagadou : Reprenons alors en 1983...

Un petit silence accompagne ses propos.

Ailein : Qu'est ce que tu attends Papa ?

Flagadou : Un flash-back.

Angel : OK, je vais y aller, salut.

Flagadou : On dirait que je vais devoir faire sans.

On dirait bien.

Flagadou : Ça faisait déjà quatre ans que je m'arrachai la tête à comprendre comment ce pendentif que la vieille femme m'avait offerte pouvait bien fonctionner. Et c'est pas l’œil qui m'aidait, au contraire, il m'embrouillait plus qu'autre chose.

Ailein : Et finalement, tu as pu le faire fonctionner comment ?

Flagadou : En lui pissant dessus après avoir trop bu.

Ailein : Ah...

Sulfura : J'y vais aussi. Adieu Baptiste.

Baptiste : Adieu Sulfura.

Flagadou : J'ai donc emprunté le portail sans me poser de question et c'est à que j'ai rencontré cette sublime créature.

Abrahel : Rare sont les humains à être passé par ici sans mourir, et il est de loin l'un de plus beaux.

Flagadou : Sans réfléchir, encore une fois, on a fait les présentations puis on a baisé dans le placard là bas.

Abrahel : C'était excitant, il en a foutu part...

Ailein : JE ne veux pas en savoir plus !

Baptiste : Comment ai je pu terminer sur Terre ?

Abrahal : C'est la règle quand né un enfant hybride, mi humain, mi démon.

Baptiste : Ce qui voudrait dire qu'il y en aurait d'autre.

Flagadou : En général ils se font discrets et vivent bien cachés. Ils ne deviennent pas PDG d'une multinationale.

Abrahal : Je n'aurais jamais cru que l'un mes enfants finirait aussi haut placé dans la chaîne humaine.

Baptiste : La triste suite de mon coté, je la connais déjà. Merci Stéphanie Briquet.

Flagadou : Vous avez quand même eu de la chance de tomber sur quelqu'un comme elle.

Ailein : Et pour moi ?

Flagadou : Ce sera une autre histoire.

Il vous fait un clin d’œil peu subtile.
La grecque se gratte la tête sans trop comprendre ce signe venant de sa part.
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Message  Aiko Kudō Mer 12 Juin - 16:13

Chapitre 3 : Azraël

Paradis; Cité d'Argent; Bureau Azraël

Cette dimension nuageuse est assez impressionnante à voir, avec ses gardiens qui virevoltent dans les airs tels des oiseaux majestueux, alors que le son des baleines volantes se font entendre au loin sous leur pied. L'air respirable ici sent différents parfums de fruits assez agréable à l'odorat et qui rappelle un peu la Genèse avec cet arbre où cette connasse Ève a touché au Fruit Sacré.
Cette fois ci c'est au tour d'Ailein Bartley d'avoir quelques réponses sur son origine story.
Celle ci se trouve avec Baptiste Sixte et Flagadou Atcheum dans le bureau de l'ange de la mort en elle même, à savoir Azraël pour ceux qui ne le sauraient pas. Contrairement à la croyance populaire, ce n'est pas il mais plutôt elle car cette espèce possède bien deux sexes. D'ailleurs, elle est plutôt mignonne avec sa petite bouille enfantine et son coté très amicale.
Là elle est parti cherchée trois surprises pour sa fille et vous ne sentez déjà que ça fonctionnera comme pour le précédent chapitre, en mieux normalement. D'un claquement de sandales elle revient avec trois âmes humaines qui sont là depuis un sacré long moment pour une partie.
La garçon manqué écarquille les yeux s'humidifiant en reconnaissant ces têtes têtes souriantes face à elle.
Holt Valentine tends es deux bras l'une de ses rares bien aimée encore vivante, sachant déjà ce qu'elle risque de faire. Même si il préfère les rousses, on ne peut s'empêcher de remarquer qu'il avait jeté son dévolu  sur Ailein et Lightning qui ne le sont pas.
Náthan et Rachḗl Bartley se tenant la main et qui sont heureux de voir ce qu'est devenue leur fille adoptive adorée.
Comme prévu, la demi ange saute dans les bras de son seul véritable amour, bien avant Baptiste si l'on puis dire, et lui fait gros baiser langoureux avec plein de bave pour accentuer l'imagerie. Digne de meilleur Visual Novel du Japon, c'est pour vous dire.
Malgré qu'il soit mort, l'ancien Capitaine de l'Equipe Tango sent sont corps se faire écraser par la puissance de sa remplaçante, et sa bouche partir en feu. Cependant le plaisir est plus intense que le déplaisir, et puis il n'est pas le genre à refuser quelque chose de sexuel. Ce serait mal le connaître.
Il en profite même pour lui foutre la main au cul pour tâter un peu ce qui s'y trouve et qui lui avait manqué.
Sacré Souledge !
Après ces réjouissances, la conversation peut débuter entre les deux amants du Pont-Neuf.

Ailein : Tu ne peux pas savoir comment tu m'as manqué alors que ça ne fait que moins d'un mois !

Holt : Je m'en doute, je fais ça à toutes les filles.

Aillein : En même temps, pour un gars aussi beau que toi, c'est normal.

Holt : Tu sais comment me flatter.

Ailein : Par contre, je sens ta main aller là où il ne faut pas.

Holt : Je ne vois ce que tu veux dire.

Ailein : Mes poches.

Holt : Ce n'est pas parce que je suis mort que je ne suis plus pickpocket.

Ailein : En même temps tu es celui qui a volé mon cœur et qui en prend soin depuis.

Holt : Je ne te savais poète.

Baptiste : Je lui fais quelques cours de temps en temps.

Holt : Ah je comprends mieux.

Ailein : C'est bien la vie ici ?

Holt : Hof... On se fait chier. Je suis en train de voir pour aller en enfer, à priori c'est mieux là bas.

Ailein : c'est vrai que c'était déjà plus classe.

Holt : Après on prend cher mais la récompense derrière est plutôt sympathique. Et puis Dieu est un connard.

Une puissant voix forte et rauque qui fait tout trembler se fait alors entendre.

Dieu : JE T'AI ENTENDU !

Holt : Enculé !

Dieu : PÉDÉ !

Flagadou : Il a pas changé ce con !

Dieu : OH VAS CHIER !

Holt : C'est tellement facile de l'avoir.

Il rigole un peu face à son coup réussi, accompagné par la voix grave de la brunette dans ses bras.

Ailein : Ça me fait plaisir de te revoir, surtout en ce moment où tout va mal pour Erza.

Holt : C'est vrai...

Ailein : Tu as pu le voir ?

Holt : Je vous observe un peu depuis cet endroit et en effet, ce que je craignais arrive, elle craque.

Ailein : En même temps, elle a perdu Sienna, puis toi, et là c’est l'une de ses sœurs qui a péri.

Holt : J'ai vu pour l'enterrement, pauvre Julie...

Ailein : Entre ça et ton corps dont on ne sait pas ce qu'il est advenu, sa santé mentale s'aggrave.

Holt : J'ai peur qu'elle fasse quelque chose d’insensé pour nous ramener, comme Jill avec Maxime à New York.

Ailein : J'aurais voulu la réconforter mais elle s'est tiré. Le pire serait qu'elle se suic...

Holt : Ne dit pas ce mot.

Ailein : Désolée.

Holt : En tout cas je te fais confiance pour prendre soin d'elle.

Ailein : Merci.

Holt : Et n'hésitez pas à faire quelques trucs lesbiennes, pour mon petit plaisir personnel.

Ailein : Arrête, déjà que Lucy insiste avec ça, ne t'y met pas non plus.

Holt : Je dis juste ça comme ça... Tant que vous vous prenez soin de vous deux, je serai heureux.

Ailein : Je tacherai te ne pas te décevoir Holtinou.

Holt : Vu comment tu gères mon ancienne équipe de bras cassés, tout devrait bien se passer.

L'échange entre les amoureux est fini et ils s'écartent un peu pour laisser place aux anciens scientifiques d'Umbrella Corporation.

Rachḗl : Ailein, tu as bien grandi.

Náthan : Et tu es devenue est une belle femme avec de fidèles amis que tout le monde rêverait d'avoir.

Ailein : Mamá... Bampás...

Rachḗl : Nous sommes fières de toi.

Náthan : Tu sauves la veuve et l’orphelin tous les jours au sein du BSAA.

Rachḗl : Tu n'hésites pas à défier les ordres si c'est pour une noble cause.

Náthan : Tu as obtenu une très bonne réputation.

Rachḗl : Les petites filles et petits garçons t'admirent.

Náthan : On ne pouvait pas mieux espérer.

Ailein : Vous ne m'en voulez pas pour vous avoir tué ?

Rachḗl : Bien sûr que non mon Ange.

Náthan : C'était compréhensible que tu viennes à faire ça, mais le plus important est que tu as pu 'échapper des griffes d'Umbrella.

Rachḗl : Ils ont quand même réussi à te gâcher une grande partie de ta vie.

Náthan : Tricell a essayé de faire pareil mais tu as réussi à les arrêter à temps.

Flagadou : On dirait qu'ils ne t'en veulent pas du tout.

Baptiste : Tu as des parents en or.

Ailein : Merci !

Fondant en larme, elle se précipite sur eux pour les enlacer tendrement sans jamais les lâcher.
Cette tendresse se répand tout autour, vers ses proches, pour les accompagner éternellement.

Flagadou : Il est temps que tu saches comment tu es venue au monde.

Azraël : C'est une histoire assez rigolote.

La grecque costaude se tourne vers ses vrais parents pour écouter leur histoire, sans se retirer de l'accolade.

Flagadou : Au final, ce n'est qu'en 87 que j'ai compris comment j'avais pu ouvrir le portail, et ça n'avait rien à voir avec le fait de pisser sur le talisman.

Holt : Je ne veux pas savoir ce que j'ai loupé de la discutions.

Flagadou : C'est seulement après avoir entendu "Innocent Love" que je compris comment faire.

Baptiste : Comment as tu fait ?

Flagadou : Il faut juste tenir l'amulette et penser à l'endroit où l'on veut aller entre l'Enfer et le Paradis.

Rachḗl : Quel est le rapport entre la chanson et cette découverte ?

Náthan : Aucun, j'en ai bien peur.

Ailein : Il n'y a que toi papa pour ne pas penser à quelque chose d'aussi évidemment !

Flagadou : Oh merci !

Baptiste : Donc tu avais dû penser à l'Enfer la première fois.

Flagadou : En même temps, je m'étais fait une descente d'alcool mon fils, tu aurais pleuré ta mort.

Ailein : Et donc après, tu as décidé d'aller au Paradis ?

Flagadou : Oui et c'est là que j'ai rencontré cette mignonne petite chose.

Azraël : Je suis tombée immédiatement sous son charme.

Flagadou : Nous avons pas mal conversé en nous dragouillant un peu au passage.

Azraël : J'étais un peu tendu car je n'avais jamais couché avec un humain auparavant.

Flagadou : Pour sa première fois, j'y suis pas allé de main morte.

Azraël : Il m'a retourné de tous les cotés, tellement que j'en avais le tournis.

Flagadou : J'avais le diable au corps comme le dirait Clara Morgane.

Holt : D'ailleurs, j'ai pu la rencontrer en vrai et c'était carrément mon infirmière. Meilleur moment de ma vie !

Flagadou : J'ai lâche du sperme partout, c'était rigolo !

Azraël : En plus on a fait ça dans le bureau du Père.

Ailein : Dieu ?

Dieu : CE N’ÉTAIT PAS DU LAIT !? NNNNNNOOOOONNNNN !!!

Tout se met à trembler sous la fureur du divin, causant la panique auprès des anges.
Autant dire que le passage de notre groupe s'est bien fait remarqué et ne s'oubliera pas de sitôt.


Dernière édition par Aiko Kudō le Ven 14 Juin - 13:50, édité 4 fois
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Message  Ailein Bartley Jeu 13 Juin - 23:28

Chapitre 4 : Le Corbeau et la Corneille

Venezuela; Forêt Amazonienne; Village Tribus Gorgonzolas

Le village a été désormais déserté, pour une raison que nous allons vite apprendre mais qu'il coule de source si vous avez un tant soit peu suivi l'intrigue.
La nuit est tombée et la faune sauvage se fait entendre dans le lointain, donnant encore de la vie en ce lieu.
Les torches sont allumés, permettant au trio qui nous intéresse d'y voir quelque chose, bien que la lune et les étoiles brillent bien en cette soirée inoubliable. Ils en profitent, assis sur le sommet de l'escalier menant au trône, dans une ambiance calme qui permet d'être plus intime.
Flagadou Atcheum est au milieu, en train de mâchouille une herbe trouvée par terre.
Ailein Bartley est à sa gauche, jouant un peu avec ses ailes qu'elle a sorti pour l'occasion.
Baptiste Sixte est à sa droite, se rappelant les retrouvailles avec Stéphanie Briquet en Guyane.
Il reste quelques points du récit à éclaircir et c'est le moment ou jamais de le faire.
Avant ça, un petit message touchant du père à ses enfants, lui qui faisait son clown depuis tout à l'heure.

Flagadou : Désolé d'avoir été absent pendant autant de temps.

Ailein : Tu avais tes propres trucs à faire, ça peut se comprendre.

Baptiste : Nous ne t'en voulons pas.

Flagadou : C'est gentil de me défendre, mais la vérité c'est que j'étais un lâche. Contrairement à vos mères, je n'avais aucune excuse pour ne pas vous prendre moi et vous élever. Je n'ai juste pas assumé.

Ailein : Papa...

Flagadou : J'aurais pu empêcher Hydra et Umbrella de vous tomber dessus. Ailein, tu ne serais pas devenue leur marionnette et tu aurais pu vivre heureux avec ton amour en évidemment le traumatisme de tuer tous ces gens, y compris sa mère. Et Baptiste, tu n'aurais pas été le cobaye d'un scientifique nazi non plus. Si seulement...

Baptiste : Avec des si, on mettrait Paris en bouteille.

Flagadou : Au moins, nous avons pu nous voir au moins une fois pour que je me rattrape en tant que père.

Ailein : Et donc tu as fait quoi exactement après nous avoir abandonné à notre sort ?

Flagadou : J'ai continué mes recherches pour construire mon propre vaisseau spatial, capable d’accueillir tout le village. Il faut dire que ces aventures m'avaient redonné espoir, et au final ça a porté ses fruits. Je l'ai essayé et pendant près de 30 ans, j'ai arpenté l'espace, côtoyant différentes espaces aussi intelligente, voir plus, que nous.

Ailein : Tu as pu trouver un bon foyer pour ta tribus ?

Flagadou : Ouais, Hala, la planète de l'espèce Kree était l'idéal et ils ont accepté que je revienne sur Terre pour faire venir mon peuple. Voilà pourquoi je suis revenu ici. Au passage, je me suis dit que c'était le moment idéal pour enfin vous voir te j'ai donc cherché des infos sur vous deux. La suite vous la connaissait.

Baptiste : Je suis agréablement surpris du vaisseau que tu as pu construire.

Ailein : C'est dommage qu'on ne pourra pas voyager avec.

Flagadou : Vous avez déjà une vie ici, avec des gens qui tiennent à vous, c'est plutôt cool. Au pire, vous pourrez toujours trouver un moyen de me revoir à l'avenir si l'envie vous prend.

Baptiste : Je retiendrai le nom de la planète, Hala.

Flagadou : Au cas où, retiens aussi ce nom là, Kitson. Je passe une bonne partie de mon temps là bas à jouer aux jeux d'argent qui s'y trouvent.

Baptiste : Je retiens aussi.

Ailein : Le décollage de l'engin ne causera pas de souci vis à vis des autorités ?

Flagadou : Non, j'ai l'accord de UNIT pour le faire, donc c'est tranquille.

Voix Masculine : Alors comme ça, tu veux nous fausser compagnie ?

Voix Féminine : Sans nous dire au revoir.

Flagadou : Oh bordel, encore eux !

Deux ombres de corvidés s'approchent en rigolant à leur façon assez particulière, c'est à dire en croassant et en craillant de vive voix. Cependant nous n'avons pas affaire à l'Organisation Noire pour l'occasion, vu que ces derniers ne sont plus là, mais à d'autres antagonistes encore plus toqués.
D'un coté un homme imberbe bien habillé avec une tunique plumée de noire, le même noir qui orne ses yeux et ses courts cheveux. Son visage confiant et sa figure soignée se marient bien avec sa démarche distinguée ainsi qu'avec la beauté extérieur qu'il affiche.
De l'autre coté une femme svelte habillée dans un ton de couleur similaire avec sa robe noire lui allant jusqu'aux genoux et qui est aussi recouverte de plumes, de corneille cette fois ci. Son allure éminente et son apparence charmante sont semblable à son compagnon, leur donnant une ressemblance frappante, accentuée par l'exact même regard et la même chevelure.
Ils se tiennent la main, sans se regarder, tout en sachant œuvrer ensemble avec harmonie.
Ils montent les marches aussi gracieusement qu'une Alexia Ashford qui les descendrait.
Si Wesker était vivant et bien là, il se chierait dessus.
Ce serait même d'un meilleur niveau comme ils n'ont pas besoin de se transformer pour savoir impressionner.
Aidé de ses deux mains, le Chef de la Tribus soulève ses invités et les force à reculer avec lui.

Flagadou : Méfiez vous d'eux, ils sont loin d'être les meilleurs sorciers au monde mais justement ils en jouent pour t'attaquer dans le dos quand tu t'y attend le moins.

Ailein : C'est qui ?

Baptiste : Le Corbeau et la Corneille.

Ailein : Tu les connais ?

Baptiste : Moi non mais Zarick oui, ils ont essayé de voler des objets familiaux à lui et il a engagé un puissant sorcier du nom de Crow pour les mettre hors d'état de nuire. Ils devraient être dans une des prisons de UNIT à ce moment là.

Corbeau : Nous avons pu nous arranger pour y sortir en même pas quelques semaines.

Corneille : Un jeu d'enfant.

Flagadou : Moi j'ai mieux, je connais leur vrai nom. Roméo et Romane Falendreux.

Ailein : Ils sont mariés ?

Flagadou : Frère et sœur.

Roméo : Et plus, si affinité.

Romane : Attendez de nous voir au Concours des Meilleur Duos de Sorciers de l'année prochaine.

Roméo : Devrions nous y mettre la langue ?

Romane : Ça pourrait améliorer notre danse.

Baptiste : Vous êtes les digne successeurs d'Alfred et Alexia Ashford.

Ailein : Ils pratiquaient l'inceste eux aussi ?

Roméo : Voyons, nous ne sommes pas de vulgaire savants fous à la solde d'une entreprise pharmaceutique.

Romane: Bien que nous pourrions user de leur créations si nous n'obtenons pas ce que nous voulons.

Flagadou : Ils veulent la clé que j'ai sur moi permettant d’atteindre les deux autres dimensions qu'on a visité.

Baptiste : Quel est votre intérêt à visiter l'Enfer ou le Paradis ?

Roméo : Aucun, à vrai dire.

Romane : Nous collectionnons les artefacts magiques pour pouvoir les étudier car leur pouvoirs nous fascine.

Roméo : Il n'est pas impossible que nous y trouvions par la suite une utilité.

Romane : Nous ne partirons pas sans les Ailes du Purgatoire.

Flagadou : Ils essayent de me les prendre depuis mon retour ici, et autant au début ils étaient gentils, maintenant c'est ma mort qu'ils veulent. Je ne sais même pas comment ils ont su que j'arrivai ici.

Roméo : Nous avons nos sources.

Romane : Se faire de bons alliés est crucial pour nos recherches.

Flagadou : J'aurais une dernière chose à vous demander mes enfants.

Baptiste : Tu veux que nous nous occupions d'eux ?

Ailein : Toujours partante pour péter des gueules !

Flagadou : Essayez au moins de les retenir le temps que le vaisseau décolle. Après que vous les tuiez ou non, c'est vous qui voyez. On se revoit vers l'infini et au-delà !

La Roi de ce territoire prend la fuite, comme trente ans auparavant, abandonnant à nouveau ses enfants mais cette fois ci avec leur consentement. Ailein et Baptiste se préparent à l'attaque, gardant leur forme plus ou moins humaine pour l'instant car le danger n'est pas encore assez élevé pour partir en Super Saiyan.
Les deux duos fraternels finissent par faire face, avec de l'assurance dans chacun d'entre eux.

Roméo : Je prends le demi démon.

Romane : Va pour la demi ange.

Chacun fonce de son coté sur la personne qu'il a pris pour cible.
Corbeau balance d'un coup de main un petit sort de merde de quelques seconde qui plonge la tête du PDG d'Armacham dans les ténèbres, avant de sortir un couteau et d'essayer de le planter dans le bide. Sauf que celui ci casse en tapant la roche lui servant de torse, puis en réponse l'attaquant se prend une claque dans la gueule qui lui dévisse la mâchoire tout en le clouant au sol.
Corneille distrait dans le sol en pleine course, perturbant la Capitaine du BSAA qui ne comprend que tardivement que la madame a pris la forme d'une ombre et que désormais elle rematérialise ses ses bras au niveau de ses jambes pour les saisir. C'est à ce moment là qu'une paire d'aile prend son envole, emportant la sorcière noire avec avant que celle ci ne se prenne un coup de pied au visage réapparu pour le coup, la mettant au tapis.
En même pas quelques secondes, les deux méchants ont été vaincu.
C'est surprenante facile, même nos deux hybrides surpuissants.
Ailein atterrit calmement à coté de Baptiste, ensemble ils discutent de ce bref combat.

Ailein : Nul, je m'attendais à mieux !

Baptiste : Je vais contacter UNIT pour qu'ils s'occupent d'eux.

Ailein : D'accord, je vais m'assurer qu'ils ne s'échappent pas.

Elle s'approche d'eux et se baisse pour arracher des morceaux de leur vêtements afin de pouvoir par la suite leur attacher les mains et les pieds. Désormais ficelés comme du saucisson, il n'y a plus rien à craindre de ces antagonistes.
La garçon manqué retourne auprès de son frère qui termine son appel et range son portable dans sa poche.

Ailein : C'est bon ils vont venir ?

Baptiste : Affirmatif.

Ailein : Je crois qu'il est temps de profiter de la vue qui magnifique, tu trouves pas ?

A ce moment là, un bruit sourd de réacteur de vaisseau se fait entendre à quelques mètres de là et une ombre moins menaçante, tout en étant vachement plus impressionnante, finit par recouvrir plusieurs hectares de forêt environnants.
Ce gigantesque moyen de transport, digne d'un film Star Wars, reste en mode stationnaire un petit peu de temps avant de s'envoler plus haut dans le ciel à une vitesse raisonnable, nous permettant de profiter de tout sa grandeur au fur et à mesure où il devient de plus en plus petit.
Voir un tribus amérindienne s'envoler vers d'autres cieux, c'est pas tout les jours qu'on peut assister à ça.
Nos deux héros français observent cela selon avec admiration, non sans une certaine tristesse.

Ailein : C'est déjà fini...

Baptiste : Au moins, nous avons pu résoudre le mystère de notre naissance et rencontrer nos vrais parents.

Ailein : C'est vrai, mais c'était trop court.

Baptiste : Les meilleures choses ont toujours une fin, comme les pires.

L'appareil disparaît de leur vue à peine quelques minutes plus tard.
Une nouvelle étape de leur vie a été franchie.
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Message  Baptiste Sixte Ven 14 Juin - 23:46

Chapitre 5 : Alexandrine

11 Mai 2019

Etats Unis; Fairport; QG ATC

Le bruit des couverts résonnent sur la table silencieuse, en ce repas de midi.
Au 58ème étage du bâtiment, aussi appelé 59F, se situe le cœur de l'action du jour, à savoir dans l'appartement caché du PDG d'Armacham, Baptiste Sixte. Celui ne peut être accéder que par le toit juste au dessus, ou par un accès secret dans le bureau du Boss, donc autant dire que peu de gens y vont en général. Les rares personnes à y accéder couramment sont :
- Naomi McFinn, la petite amie du patron.
- Joe et Joé, ses nouveaux gardes du corps qui remplacent Stan Taggart et Joseph Caubin, décédés après s'être fait abattre par une assassin du nom de Dahlia l'an dernier.
- Patricia, la garde du corps personnelle de Madame McFinn.
Voilà, c'est tout.
Autant que quand il s'agit du ménage, tout le monde s'y met, vu qu'il serait trop dangereux de faire venir du personnel de nettoyage ici, car derrière un blouson de travail honnête pourrait se cacher un dangereux et efficace chauvassassin.
Là pour l'instant, les deux amoureux non mariés profitent de leur déjeuner ensemble, se façon très calme.
Aucune d'entre eux n'a encore sorti une seule phrase depuis qu'ils se sont installés autour de la table, se contenant de petits sourires et hochements de tête quand il s'agit de servir de la boisson. Ce ne sont pas les trois gorilles postés aux différentes portes du même nombre qu'eux dans la pièce qui vont briser la glace.
C'est seulement après une petite gorgée d'un Romanée-Conti que les trivialités peuvent se lancer.

Baptiste : Que prévois tu de faire de beau aujourd'hui ?

Naomi : Je pense faire un tour en ville pour voir si ils ont enfin le livre que j'attends.

Baptiste : "Les âmes silencieuses" de Mélanie Guyard ?

Naomi : En effet, c'est bien celui là.

Baptiste : Il vrai que toi et tout ce qui touche de près ou loin la Guerre de 39-45, ça fait une.

Naomi : Je te ferai la lecture ce soir.

Baptiste : Ne vends pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Naomi : C'est vrai. Quelle idiote...

Elle sourit en disant cela, bien qu'on peut la voir un peu gêner d'avoir fait remarquer ce détail.
Bap s'en rend compte et d'éviter tout tension en riant un peu nerveusement.

Baptiste : Pas de soucie. Tu as de l'espoir, et c'est ce qui compte.

Naomi : Pas comme une époque qui me semble encore proche.

Baptiste : En parlant cela, es tu toujours partant pour le voyage à Silent Hill de cet été ?

Naomi : Toujours. Il faut bien que je passe définitivement à autre chose un jour. Avec toi, ça me semble faisable.

Baptiste : Content de l'apprendre.

Naomi : Et toi de ton coté ? Tu vas faire quoi cet aprem ?

Baptiste : Je dois régler une affaire avec le Prince Salmane, plutôt urgente.

Naomi : Ce n'est pas celui d'Arabie Saoudite.

Baptiste : Tu pointes juste. Je crois qu'il essaye de nous entuber sur un contrat de vente d'armes. Ce serait dommage de avoir occuper les ponts avec lui puisqu'il est l'un de nos plus gros acheteurs.

Naomi : Ce serait peut être plus juste que de faire ce sacrifice.

Baptiste : Je le sais bien, or la Justice n'est pas vraiment ce qui marche en ce monde pour l'instant, et si l'on veut survivre, il faut se salir les mains.

Naomi : C'est triste.

Baptiste : Mine de rien, j'ai toujours espoir que mon ancienne équipe, et que les différents peuples du monde, changent ensemble la donne un jour. J'ai vraiment besoin de nettoyer mes mains salis par le sang d'innocents depuis des années.

Naomi : Tu es toujours aussi doué pour les images, bien que ça me fasse de la peine...

Baptiste : Ne t'en fais pas. Tant que tu seras là, je resterai sain d'esprit, et j'essayerai toujours de trouver une solution qui fasse le moins de mal possible.

Naomi : D'accord...

Baptiste : Je mettrai les points sur les I avec le Prince, et si il n'est pas d'accord, je lui ferai mes adieux.

Naomi : Merci.

Baptiste : Il faudra alors que j'assure à nouveau nos arrière, comme le mois dernier. Ce serait bête de finir comme ce pauvre journaliste en Turquie.

Naomi : Ah oui, je m'en rappelle. Sordide histoire.

A ce moment là, une sonnerie standard de téléphone vient interrompre le dîner du midi comme une malpolie.
Le demi-démon est obligé de répondre, comme c'est à lui et que c'est le nom d'une de ses employées qui s'affiche.

Baptiste : Oui Daphne ?

Daphne : Une femme du nom d'Alexandrine souhaite à tout prix à vous voir Monsieur Sixte.

Baptiste : Son nom m'évoque quelque chose. Essayez de voir dans mon agenda pour une place de libre pour un rendez vous.

Daphne : Malheureusement, elle veut absolument voir maintenant en clamant que c'est urgent.

Baptiste : A t-elle dit pourquoi ?

Daphne : Elle m'a juste informé d'une chose pour vous convaincre de la gravité de la situation. A ce qu'il parait ça concernerait un certain Maxime Moulin d'un autre monde. Vous voyez ce qu'elle veut dire ?

Baptiste : Parfaitement. Dites lui de monter à mon bureau. J'enverrai un garde du corps pour la faire venir à mon appartement.

Daphne : Très bien Monsieur Sixte.

Elle raccroche, puis il range le petit appareil dans la poche avant de sa chemise.
La douce personne en face de lui est préoccupé par ce qu'elle a entendu.

Naomi : Nous allons devoir écourté notre repas ?

Baptiste : Pas la peine. Il y a assez de morceaux pour une sixième personne. Joé, peux tu aller la chercher s'il te plaît ?

Joé : Pourquoi moi et pas Joe ?

Joe : Parce que je fais la vaisselle après.

Joé : Oui bon OK j'y vais.

Joe : Facile à convaincre.

Un peu retissant, le jumeau moustachu s'en va, laissant son sosie imberbe avec les autres.
Bap reprend un peu de rouge super cher avant de rassurer sa petit introvertie avec un seul regard.

Baptiste : Je n'allais quand même pas t'abandonner.

Naomi : C'est trop gentil.

Baptiste : Je sais déjà ce que tu vas me demander ma petite sucrette.

Naomi : Qui est cette Alexandrine ?

Baptiste : Une amie de Maxime Moulin. Pas celui qui a créé les Avengers et t'as enlevé début du mois. Un autre, venant d'un univers parallèle au notre. Lui et ses amies sont déjà venues plusieurs fois ici.

Naomi : Je n'en ai pas entendu parlé.

Baptiste : La première fois, c'était pendant la prestation terroriste de Ashley Graham, mais UNIT a couvert leur traces, malgré les nombreux corps sur le dos. Shiho m'a tenu informé de tout cette histoire.

Naomi : Ça par contre je m'en rappelle très bien. Les images que j'ai vu aux infos étaient horribles, avec ces pompiers mutilés par les gros lézards verts.

Baptiste : Ceci est seulement la face dévoilée de la Lune.

Naomi : J'imagine.

Baptiste : La seconde fois était au Mariage de Leon, après une défaite cuisante de leur part. Il faut dire que Jeremy, le Dieu de la Pluie, est l'un des plus féroces ennemis jamais affrontés par notre groupe de super héros. Si Cthulhu, Lina et Sasaki ne s'étaient pas associées, nous aurions perdu.

Naomi : Je m'en doute...

Baptiste : Finalement le Mariage était super, dommage que tu ne fusses pas là.

Naomi : Il devait y avoir tous les importants, dont je ne fais pas parti.

Baptiste : C'est faux, tu es importante à mes yeux. Et puis il en manquait qu'en même, y compris le fils d'Ada et Leon, Aerafal.

Naomi : Pourquoi n'était il pas là ?

Baptiste : A l'hospice après s'est blessé sur le terrain lors d'une mission.

Naomi : Ah...

Baptiste : Il va bien. Néanmoins, il regrette de ne pas avoir été là pour protéger correctement son Père.

Naomi : C'est logique. Sinon, Alexandrine était donc là ces deux fois citées ?

Baptiste : Seulement la première venue, pas la deuxième. Je n'en connais pas la raison, surtout que à priori tout le proche entourage du Maxime Parallèle était présent hormis elle.

Naomi : Tu pourras le lui demander quand vous vous verrez.

Baptiste : En effet. Je crois que je les entends arriver d'ailleurs.

Le garde du corps revient enfin dans la salle à manger, accompagnée cette fois ci d'une jeune femme qui est très différente sur plan physique de ce qu'on pu raconter au gentil démon. Cette dernière est plutôt grande à l'instar d'Ailein, possède une peau brune ni trop clair ni trop foncée, a un magnifique regard jaune vif, dévoile de beaux cheveux blonds ondulés descendant jusqu'au dessous des épaules, et montre une musculature qui ferait rougir Sylvester Stallone.
Je vous confirme que moi aussi, on m'avait vendu quelqu'un de différent.
Soit, au niveau de la personnalité on espère mieux s'y retrouver.
La dame s'approche de Baptiste et lui tend la main, qu'il accepte, avant de la lui serrer avec vigueur.

Alex : Alexandrine mais appelle moi Alex, je préfère.

Baptiste : Enchantée de vous rencontrer. Navré que vous n'ayez pas pu venir au Mariage de Haurhi et Leon en Mars dernier.

Alex : Désolée, j'étais à Bordeaux ce jour là. Je m'en veux tellement de ne pas avoir été là pour essayer d'empêcher ça.

Baptiste : Pour être honnête, à moins que vous ayez un très grand pouvoir, je ne pense pas que cela aurait changé quelque chose à l'équation.

Alex : Peut être, mais ça me déprime quand même.

Naomi : Excusez moi... ?

Alex : Ah bonjour ! Encore désolée, j'ai l’impression que j'ai interrompu votre petit dîner de couple.

Naomi : Ça ne fait rien.

Baptiste : Elle a dû mal à s'exprimer aux étrangers, dû à un problème familial que je développerai pas.

Alex : Je comprends, ça nous fait un point commun.

Naomi : Que venez vous faire ici ?

Baptiste : Il paraîtrait que c'est urgent.

Alex : En effet...

Elle baise les yeux, posant sa main gauche sur la table et serrant celle de droite.

Alex : Suite à ce qui s'est passé pendant que j'étais pas là, Maxime a perdu son pouvoir de Phoenix et il ne lui reste donc plus qu'une vie, comme un ami normal.

Joé : Je ne vois pas où est le problème.

Joe : Les gens avec les supers pouvoirs trichent un peu, sans vous offenser Boss.

Alex : Est ce que vous accepteriez de m'aider à trouver un moyen de lui ramener cette habilité ?

Baptiste : Pourquoi avoir pensé à moi pour une telle tâche ?

Alex : J'ai cherchais chez moi et je n'ai rien trouvé, alors j'ai décidé de venir ici chez vous. C'est là que je me suis rappelai du demi démon enquêteur dont on m'avait parlé et je me suis dis qu'il pourrait connaître une solution à ma quête.

Baptiste : Malheureusement je n'ai pas de certitude.

Alex : Pas grave, je prendrai quand même le risque !

Le PDG se gratte le menton et pense à une possible piste pour lui venir en aide, bien que ça soit loin d'être.
Observant deux globes débordant d'assurance, il n'a pas d'autre choix que de proposer cette hypothèse.

Baptiste : Mon père possède le moyen d'aller vers les lieux des morts alors il pourrait vous être utile.

Alex : Il se trouve où ?

Baptiste : Loin, vers les étoiles, dans un sens littéral.

Alex : Ah carrément !

Baptiste : Je peux peut être voir avec UNIT si ils n'ont pas un prototype de vaisseau spatial qui traîne quelque p...

Alex : Pas besoin ! J'ai déjà un moyen de transport.

Baptiste : Soit. Si nous devons y aller ensemble, ce sera avec ma sœur.

Alex : Pas de souci. Je vous laisse finir aussi de manger. J'attendrais derrière cette porte.

Sitôt dit, sitôt la voilà partie derrière la double porte en bois menant au salon, fermant derrière elle.
L'introvertie chaudement habillée esquisse un petit sourire puis s'adresse à son copain.

Naomi : Je pense que tu vas devoir annuler ton rendez vous avec le Salmane.

Baptiste : Un mal pour un bien. L'excuse est déjà rédigée.

Il prend son verre, puis le tend avec un petit mouvement de tête complice.
Elle répond en trinquant avec le sien, avant de boire chacun de son côté son précieux contenu.
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Message  Ailein Bartley Dim 30 Juin - 22:44

Chapitre 6 : Erza Josse

Cuba; Baie de Guantánamo; Pit

Pour une période chaude dans un endroit chaud, il fait plutôt froid, voir glacial.
On ne pouvait rêver meilleur prison pour y crouler le restant de sa pitoyable vie de simple humaine, en n'ayant que très peu de contact avec le monde extérieur, ne permettant pas de vérifier le temps qui passe. Seule la voix de l'IA de l'établissement tient en quelque sorte compagnie, alors que les gardes eux sont très peu bavards, passant leur temps sous silence ou à crier si on essaye d'avoir une conversation avec eux.
Du coté des prisonniers, il n'y en pas tant que ça et pour la plupart, ils ne sont plus là psychologiquement parlant.
Voilà le quotidien d'Erza Josse depuis qu'elle a aidé Jeremy Verdier dans ses méfaits pour un but très personnel.
A peine là depuis deux mois, elle trouve le temps long mais n'a pas l'air d'aller vers le craquage car après tout pour elle, elle est déjà enchaînée depuis le jour où Sienna est morte. Suivie de près par Holt puis Julie, creusant des tombes autour d'elle et l'enfermant dans sa bulle d'isolement.
Pourtant... Il y a de l'espoir.
On lui a raconté que la Petite Valentine serait revenue à la vie après tout ce bordel du Mariage de Haruhi et Leon.
Elle n'y a pas cru un mot, au départ.
Grâce à l'insistance d'une certaine personne, elle finit par y croire et se dire qu'elle n'a pas tout fait pour rien.
C'est alors que se rajoute envie une envie de se casser d'ici qui n'était pas présente au départ.
Nous la retrouvons ainsi, plus en forme dans sa tête, bien qu'au niveau du corps elle ait perdu énormément de poids dû à sa dépression. Pour le coup, la personne qui lui a fait redonner l'envie de vivre est présente et je vous laisse deviner de qui il peut bien s'agir.
Il s'agit l'autre amour d'enfance de Holt Valentine, la première d'ailleurs, à savoir Ailein Bartley.
Quand on sait qui c'est qu'a posté ce chapitre, c'est d'un coup plus facile à déduire.
La visiteuse s'est habillée en fonction du temps extérieur qui est plutôt chaud et humide, donc l'inverse de ce qu'il y a à l'intérieur. Plus précisément, un chapeau de paille sur la tête, un tee-shirt blanc sans manches assez ouvert en haut et permettant ainsi de découvrir un manque de poitrine, un pantalon ample gris-beige avec une ceinture marron, et des birkenstock brunes aux pieds.
Malgré la fraîcheur du parloir, la garçon manqué est à l'aise et ne se préoccupe donc pas de ce mineur détail.
Une musique bien entraînante se joue sur son téléphone lui même posé sur la table en bois où elles sont toutes les deux assises. Personne ne se trouve dans dans cette salle, bien que les caméras de sécurité, aidées par l’Intelligence Artificielle s'assurent qu'aucune magouille ne se fasse.
Voyons un peu voir de quoi ça se discute entre ces deux personnes qui ont connu la mort.

Ailein : Alors, tu trouves comment ?

Elsa : Sympa.

Ailein : J'adore ! L'animé aussi.

Un doigt verni d'orange vient interrompre la mélodie avant de ranger la portable dans sa poche.
Le visage de la demi ange est on ne plus plus chaleureux alors que lui de la simple humaine respire la mélancolie.

Elsa : Tu sais ce qui me fait pas ? Ce que je regrette le plus là maintenant ?

Ailein : Tes actes qui t'ont mené jusqu'ici ?

Elsa : Non même. Je le ferai sans hésiter si c'était à refaire. C'est ça que je regrette, ne pas avoir de remords justement.

Ailein : Ah...

Elsa : Pour une fois, je comprends exactement ce que Jill a ressenti quand elle s'est alliée aux Ninjas Mystiques. Si il y avait un truc à changer, ce serait ça. Je m'interposerai face à Holt, aidé par Leon, pour justement lui dire que dans sa situation, on ferait pareil.

Ailein : Moi je ne pense pas que je l'aurais fait.

Elsa : Tu es trop gentille, et tu vois toujours le bon côté de la vie, comme Brian.

Ailein : Si j'avais encore ce satané programme d'Umbrella dans ma tête, là par contre...

Elsa : Tu nous aurais trahi sans hésiter une seule seconde.

Ailein : Ouais...

Elsa : Holt doit rigoler en voyant ça de sa dimension.

Ailein : Au fait, encore désolée pour tu sais quoi.

Elsa : Je t'ai déjà dit que tu n'aurais rien pu empêcher.

Ailein : Je m'en veux quand même de n'avoir rien fait alors que sombrais plus profond que le Titanic. J'ai l’impression d'être Rose à ne pas laisser de place à DiCaprio sur sa planche alors qu'il a clairement de l'espace pour deux dessus.

Elsa : Non, t'es pas une aussi grosse connasse qu'elle.

Ailein : Merci de me dire ça, c'est gentille de ta part.

Elsa : Comment va Sienna depuis son retour ?

Ailein : Bien, même si elle est attristée de te savoir ici, et que Holt est censé être mort.

Elsa : Cool, occupe toi en bien au cas où je ne sortirai jamais d'ici.

Ailein : Ne t'en fais pas, j'en prends soin comme si c'était ma propre fille, aidée par Haruhi et Leon.

Elsa : Et pour Holt et Julie, ça a donné quoi ?

Ailein : Le corps de Julie est toujours à sa place, sans signe de vie. Par contre pour Holtinou, on ne sait pas. Nos pistes quand à la localisation de sa dépouille s'épuisent.

Elsa : Surtout que si jamais il est revenu à la vie, il doit utiliser ses talents pour se cacher pour être seul le le temps de gérer sa condition.

Ailein : J'aurais voulu t'apporter plus de bonnes nouvelles.

Elsa : Les nouvelles que tu m'as apporté sont déjà suffisantes, je t'en remercie.

C'est alors qu'une idée émerge dans la petite tête brune qui affiche alors un air bien plus amusé.
Elle s'avance sur la table, se penchant vers sa meilleure amie avec le buste collé contre le bois.

Ailein : J'ai réfléchi plusieurs fois à des plans compliqués pour te faire sortir de ce trou mais aucun ne semblait fonctionner. Alors pourquoi ne pas faire simple. Tu me fais confiance ?

Elsa : Comme presque toujours ?

Ailein : Presque toujours ?

Elsa : Pour faire à manger, là je ne te fais absolument pas confiance. Ton Curry à l'acide sulfurique, je m'en souviens toujours. Je ne chie plus que comme avant depuis ce drame.

Ailein : Oui bon bon c'était pas ma faute, quelqu'un avait inter-changé les pots !

Elsa : En tout cas si tu veux qu'on fasse ton plan, mieux vaut maintenant avant que les chiens ne rappliquent en ayant entendu ce qu'on se dit là.

Ailein approuve de la tête puis concentre la puissance en son fort intérieur pour la libérer avec grandeur.
Sa peau, puis ses vêtements, s'illuminent d'une blancheur éclatante, alors que des ailes de colombes se forment dans son dos, déchirant une partie de ses habits. Bien qu'elle ait l'habitude de la voir ainsi, Elsa bande comme pas possible à chaque fois qu'elle la visualise ainsi, l'imaginant ensuite faire des trucs cochons avec Claire, Jill, Lucy et elle bien évidemment.
Quelle petite cochonne cette rouquine.
Autant dire que l'excitation attend son paroxysme quand de puissants bras la serrent contre la poitrine de la demi ange, là où normalement il devrait y avoir des seins. En même temps on ne peut pas avoir à la fois une femme qui fait 12 cm de plus que soi et une femme qui soit chargé en obus.
La vie est une prostituée, elle n'est pas donnée.
Pas grave pour la rousse qui sert bien fort la demi-ange d'1m84, du haut de ses 1m72.
Pour anecdote, Holt en faisait 1m75, c'est pour vous dire qui c'est qui surplombe mes autres.
Le décollage se fait assez rapidement, avec autant de puissance que celui d'une fusée, laissant la navette éclater les différents étages sur son passage pour ensuite se retrouver à l'air libre sous un temps nuageux plutôt clair. Il n'en faut que peu pour des tirs d'énergies de toutes les couleurs tentent de stopper cette évasion du siècle.
Cela ne fait pas froid au dos de la céleste qui évite toutes les atteintes à sa personne avec une souplesse incroyable, plus rapide qu'un pigeon carburant au diesel, tout en parvenant à ne pas lâcher sa protégée, comme cette fois là au cimetière où elle lui avait fait évité une nuée de balles foudroyantes, ce qui ne fut pas le cas de Julie qui n'en est revenue que sous forme de mort-vivant.
S'ajoute à la puissance de feu, les tirs provenant de la Base Navale Américaine voisine où les Marins et Marines mettent tout ce qu'ils ont sous le ventre pour exploser ces femmes volantes non identifiées. Plus dur est l'esquive, pourtant elles y arrivent toujours dans une danse gracieuse digne des meilleures ballerines, narguant leur ennemis au plus haut point.
Le vitesse d'Ailein s'accélère de plus en plus, tout en gardant un contrôle minutieux sur ses mouvement, rendant de plus en plus impossible aux militaires de l'avoir. Puis, avant qu'elle ne puisse correctement s'en rendre compte, les bruits de coups de feu deviennent longtemps, très lointain.
Elle l'a fait, elle a réussi à se tirer en mode bourrin d'une prison de UNIT, avec Erza dans ses bras.
Après, c'est loin d'être celle qui est la plus sécurisée de leur puisqu'elle n'abrite que des humains normaux donc pas besoin d'un système de sécurité de malade mental. Celle qui se trouvait jadis à New York était déjà vachement plus balaise, mais un groupe insolite a réussi tout de même à tout faire péter.
Il était composé de Wesker, un Barde Gaulois, d'un Catcheur Célèbre, et d'une Fan Hardcore.
Je n'ai jamais pu tout vous conter de cette histoire, donc si jamais un jour ça vous intéresse d'avoir la suite, je pourrai m'atteler à la tache. Si vous êtes gentil bien sûr.
Revenons aux deux ravissantes femmes qui cherchent à présent un coin pour atterrir mais qui avant d'en trouver un en profitent pour rire franchement un coup bon coup. Cette évasion est tellement invraisemblable qu'elles ont même encore dû mal à y croire.
Moi je dis que ça aurait pu être bien plus barré, en témoigne d'autres fictions.
Dans leur élan de poilade, elles discutent un peu entre elles, alors que la totalement humaine galère à formuler ses phrases dû à l'altitude où elles sont et menace de tomber dans les vapes à n'importe quel moment, par manque d’oxygène pour son corps.

Ailein : On a réussi !

Erza : Ouais ! T'es la meilleure ! Merci !

Ailein : YOUHOU !!!

Erza : Dans l'cul lulu ! Dans l'cul !

Pour les première fois depuis tant de temps, la femme bourbonnaise s'éclate comme une enfant, comme à l'époque où Holt lui racontait des histoires inventées de toutes pièces, se basant souvent sur quelque chose de vrai pour ensuite en déformer tout le propos, tel l'Incident de Raccoon City.
Pour accentuer la chrétienté de cette envolée lyrique, l'envoyée du Paradis met à fond du Skillet sur son portable, plus précisément "Not Gonna Die". Vous vous doutez que en bas ils doivent en tirer une tronche en les entendant passer, surtout que la langue anglaise a un goût amer pour certains.

Ailein : Ça te dit demain on s'fait la Zone 51 !?

Erza : Bien sûr !

Ailein : Déguisées en Thierry la France et Michel de Bourgogne !

Erza : Bonne idée ! On devrait... même aller jusqu'au... fond des ch....

Ça y est, son cerveau en a marre, résultat elle perd connaissance.
La Grande Bartley s'en inquiète, ça se voit sur son visage, et elle décide donc de faire un arrêt forcé sur la ville au dessus de laquelle elles passent en ce moment même. Il s'agit de Santiago de Cuba où elles posent leur pieds devant la Basilique-cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption sous les regards ahuris des habitants les entourant.
Un regain de de foi se fait dans leur croyances.
L'être céleste n'y fait pas attention et s'occupe plutôt du sort de sa copine, lui foutant de minuscules coups sur la joue gauche, normalement assez puissants pour pouvoir la réveiller. C'est alors qu'après la 6ème tape, des mains un peu perverses agrippent les oreilles de la secouriste improvisée pour la rapprochée un peu plus, histoire de faire du bouche à bouche.
Le spectacle touche les spectateurs qui viennent de plus ne plus nombreux pour immortaliser le moment. Même deux soldats d'armée de terre cubaine en font partis avec leur treillis verts, l'homme portant un casquette assortie et la femme un béret rouge.
La scène devient encore plus chaude que les vêtements viennent à se retirer, obligeant les parents à retirer leur enfants de cet écran qui n'en est pas un. Les chiens hurlent au soleil, et les chats miaulent comme de fous, devant ce spectacle qui ravira petits et grands.
Juste au moment où allait franchir une nouvelle étape, un bruit de téléportation digne d'un vieux film de SF se fait entendre et deux personnages font leur apparition juste à coté des deux femmes. Ce sont Alex et Baptiste qui mettent un tout petit temps pour comprendre au beau milieu de quoi ils viennent de tomber.

Baptiste : Ailein...

Ailein : Oh salut frérot !

Erza : Vous voulez nous rejoindre ?

Alex : Non merci ! Je te laisse régler ça, je vais aller voir là bas si j'y suis pas.

Elle le laisse dans ce moment purement gênant pour expliquer la raison de leur venue.
Disons que ça ne va pas être facile mais il y arrivera.
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Message  Baptiste Sixte Mer 3 Juil - 0:10

Chapitre 7 : Tilea Adelia

Kitson; Kitson City; Casino Krac

L’ambiance habituelle des salles de jeux style Las Vegas se reconnaît ici.
Les bip bips récurrents des machines à sous, les paroles incessantes des joueurs, la chaleur créé artificiellement pour nous empêcher de penser clairement, et une odeur ressemblant à du tabac mêlé à l’alcool qui annonce l’environnement avec férocité.
Pourtant nous ne sommes pas sur un lieu mené par l’Espèce Humaine telle que nous la connaissons.
Ici, ce sont des espèces plus ou moins proches de la votre qui mènent la danse, certains s’appelant aussi humain sans pour autant venir de la Terre, comme c’est étonnant.
Parmi les visiteur, nous avons des être portant le nom de leur planète, bien autocentré, alors que d’autres à l’instar de la votre ont un nom bien différent de leur lieux natals qu’ils partagent parfois avec d’autres animaux intelligents.
Pour vous mettre progressivement dans le bain, nous allons suivre trois étrangers qui visitent pour la première fois une planète qui n’est pas la leur.
En plus, elle est habitée et très bien fréquentée.
Néanmoins, personne ne fait attention à eux, pas plus qu’aux autres gens.
Ils s’intègrent plutôt bien à la faune locale, sans notion de racisme.
Vous êtes des champions dans ce domaine.
Pas les seuls, mais il y a du haut niveau.
Vous devinerez aisément qui est ce que l’on va suivre les aventures.
Enfin si vous en avez quelque chose à faire de l’histoire que je vous raconte depuis plus d’un mois maintenant.
Nous avons donc par ordre alphabétique :
- Ailein Bartley, l’ange humaine qui a sa meilleure dégaine de touriste sur soi et même le regard qui va avec, alors il est d’autant plus surprenant de votre point de vue que personne ne s’interroge sur ça.
- Alexandrine, la simple humaine à l’apparence changeante qui est sur la prudence alors qu’elle en territoire inconnu.
- Baptiste Sixte, le démon humain qui a l’un des habits les plus classieux du coin avec un calme incroyable comme si ce n’était pas la première fois qu’il faisait ça, alors que c’est bien le cas.
Ensemble, ils progressent dans cet établissement à la recherche d’un seul homme, lui aussi terrien lambda, répondant au nom toujours autant étrange de Flagadou Atcheum.
On pourrait se dire que ce serait très facile de le retrouver, sauf que parmis ces habitants venus d’ailleurs, il y en a qui ressemblent beaucoup aux humains quand ils ne partagent pas ce nom.
Même son look hors du commun, pas autant qu’un Ahah Merde, ne sera pas utile ici, surtout que vu la foule, il faut y aller pour chercher à vu d’yeux.
Trois paires de globes ne sont pas trop demandées.
En plus ceux ci sont accompagnés d’une bouche pour pouvoir s’exprimer et aller causer à tout le monde aux alentours si ils l’ont vu.
Les réponses, quand elles sont comprises, sont pour l’instant négatives.
Voyez vous rares sont ceux qui possèdent un traducteur leur permettant de comprendre et de répondre en anglais ou français. En général, il faut qu’il ait déjà visité la Terre pour que cela se fasse de cette manière.
Sinon, tout ce qu’on a, ce sont divers langages exotiques incompréhensible par nos héros, et par vous je suppose aussi.
N’étant pas plus avancé, le trio se retrouve dans un coin moins bruyant pour mettre ne commun leur bilan très peu reluisant.

Baptiste : Il semble que la barrière des langues nous entrave plus gravement que je ne l’aurais imaginé.

Ailein : C’est pas comme tous ces films et séries qu’on a l’habitude de voir.

Alex : La facilité scénaristique n’est pas là.

Ailein : Je crois qu’on a pas trop le choix que de se rendre sur la planète où il vit.

Alex : C’est quoi son nom ?

Ailein : Hala je crois.

Baptiste : Ce n’est guère judicieux de s’y rendre sans savoir exactement où est sa maison.

Alex : C’est pas un peu ce qu’on a fait ici ?

Ailein : Non, notre père nous avait envoyé une sorte de carte postale de ce casino à Noël pour nous souhaiter une bonne fin d’année et pour nous dire que tout va bien de son coté.

Alex : Ah d’accord ! On fait quoi alors ?

Baptiste : Je crois qu’il ne nous reste plus qu’à attendre un signe divin pour nous éclairer.

??? : Ce ne sera pas nécessaire.

Pour la première fois depuis qu’ils sont ici, quelqu’un leur parle dans un français potable, sans utiliser de logiciel de traduction.
Cette voix féminine provient d’une femme humanoïde bleue possédant des sortes de tentacules sur la têtes repliées vers l‘arrière et serrées entre elles. Ce personne, très bien habillée, s’avance vers eux avec grâce jusqu’à s’arrêter à un mètre de leur position, leur souriant de façon cordiale.
Ailein la reluque de la tête aux pieds, essayant de deviner ce qu’elle est.
Ceci fait rire doucement la principale concernée qui prend la parole.

Femme : J’en conclu aisément que vous n’avez pas l’habitude de rencontre d’autres espèce intelligentes comme la votre ?

Ailein : C’est vrai…

Baptiste : A qui avons l’honneur ?

Tilea : Tilea Adelia. Je suis une amie de Flagadou Atcheum.

Baptiste : Enchantée de vous rencontrer.

Ailein : Vous êtes quoi sans vouloir vous manquer de respect ?

Tilea : Une Asari. Nous sommes originaire de Thessia, mais avons conquis les autres planète de notre système solaire. Une particulièrement de notre espèce par rapport à d’autres, c’est que nous avons un seul genre biologique.

Ailein : Il n’y a que des femmes !?

Tilea :  Si nous résumons grossièrement, c’est ça.

Ailein : Ça doit être compliquée pour se reproduire, non ?

Tilea : Non, notre système corporel nous permet de nous reproduire avec de nombreuses espèces, y compris les Humains, peu importe leur sexe.

Ailein : Ah…

Alex : Revenons à Flagadou deux petites secondes. Vous savez où il est ?

Tilea : Oui.

Alex : Cool !

Baptiste : Comment vous êtes vous rencontrer ?

Tilea : Lors d’une partie de Sblurp à cette table là bas. Le jeu était serré entre nous deux et finalement on a fait égalité. Il m’a alors payé un verre et nous avons fait connaissance. Depuis, nous nous voyons régulièrement pour jouer ensemble à divers jeux, et consommer notre victoire à l’hôtel.

Ailein : Oh…

Alex : OK !

Baptiste : Où est il alors ?

Tilea : Chez lui, à Kree-Lar. C’est la Capitale de cette planète et de l’Emprie Kree au passage. Je peux vous y guider si le voulez.

Alex : Vous avez une adresse ou pas ?

Tilea : Oui, mais il est dur de la dire dans votre langue.

Alex : Vous pourriez alors m’aider à l’inscrire sur mon téléporteur personnel.

Elle tend alors son bras droit pour montrer un bracelet d’une haute technologie qui ferait jalouser le Docteur avec son vulgaire tournevis qui ne marche pas sur le bois.
Ne parlons pas de sa cabine téléphonique d’un goût ringard.

Tilea : Bien sûr. Je vous accompagnerai aussi.

Ailein : C’est pas nécessaire.

Tilea : En effet, mais c’est pour voir si Flag va bien.

Baptiste : Il y aurait des chances qu’il va mal ?

Tilea : Disons qu’il a perdu beaucoup d’argent sur les jeux, et que son peuple en a souffert. Ils risquent l’expulsion à tout moment et la maladie a commencé à le ronger à cause du stress accumulée.

Ailein : Mince…

Baptiste : Vous l’avez quand pour la dernière fois ?

Tilea : Il y a quatre jours.

Ailein : J’espère qu’il va bien.

Alex : Dépêchez nous de le voir avant qu’il ne casse sa pipe !

La demi ange tourne le dos à l’humaine complète en faisant la gueule.

Alex : Désolée…

Tilea : Je vais entrer l’adresse sur votre appareil de téléportation.

La joueuse hardie prend le bras de la voyageuse de mondes pour y comprendre assez rapidement la façon de fonctionner ud bidule pour ensuite y mettre les données qu’il faut pour aller où ils veulent.
Pendant ce temps, un Dalek Noir s’approche par derrière Baptiste, empestant l’alcool exotique à travers sa carcasse de métal, et fait sentir son souffle de prédateur sexuel qui est très gênant.

Dalek : Tu veux voir mon gros œil !?

Baptiste : Pardon ?

Dalek : Il n’est pas là où tu penserais qu’il soit !

Baptiste : Je crois que j’ai trouvé une autre personne qui sache parler notre langue, malencontreusement.

Dalek : Je vais te l’enfoncer dans ton…

Alex : C’est prêt !

La sœur du pauvre homme en danger le sauve de ce gros lourd et le rapproche de la personne qui les a entraîné ici pour lui prendre le bras où se trouve déjà la main de Tilea.
Une étincelle violette éblouit les spectateurs aux alentours pendant un bref instant, et une fois que cela est passé, le quatuor a disparu. Laissant le boite métallique triste et l’obliger à aller draguer ailleurs.
Il finira par se faire démolir par un Jiralhanae enragé.
Le sort est cruel tout ne étant juste.


Dernière édition par Baptiste Sixte le Lun 15 Juil - 23:45, édité 1 fois
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Message  Ailein Bartley Mer 10 Juil - 23:24

Chapitre 8 : Minn-Erva

Hala; Kree-Lar; Demeure Atcheum

La téléportation s’est encore une fois déroulée comme sur des roulettes.
Le groupe que l’on suit et qui s’agrandit se retrouve dans la Capitale Kree qui nous impose au visuel un look très futuriste. D’immenses tours grises pas vraiment rectangulaire, avec des loupiotes cyans, surplombent les bas quartiers par leur prestance. Certains d’entre eux ont un dôme pointu sur le sommet de leur crane, mais tous sont fait d’adamantium, un métal gris réputé pour être le plus résistant de tout l’univers, et qui isole bien.
La lueur du soleil orangé est étouffé par les immenses infrastructures, plongeant une grande partie de habitations dans une ombre présent durant la moitié des heures de la journée. Autant dire que de nombreux recoins sombres peu reluisants, voir même plutôt glauques pour une portion, sont présents ces quartiers pauvre et aisés.
Vous vous doutez où sont logés les riches familles ici.
Sinon, je vous invite à relire les deux gros paragraphes en haut.
Il est étonnant, de par la mentalité militaire très présente dans cette civilisation, qu’il n’y ait pas eu d’insurrection récente. Je dis récente car il y en a bien eu par la passé, et beaucoup, assez sanglantes.
D’un certain coté, cette description peut nous rappeler la situation que vit des populations en Inde, notamment dans des villes comme Bombay. Bien qu’il y ait bien moins le souci des castes à cet endroit que là bas.
Le fossé entre ceux qui ont énormément d’argent et ceux qui en ont peu se fait en revanche très bien sentir. Surtout que les premiers ont plus de facilité à être des officiers alors que les autres arrivent généralement au mieux sous officier.
Quelques exceptions très connus existent, nous en verrons une ultérieurement.
Notre quatuor nouvellement constitué s’aventure ainsi dans ce dédale labyrinthique de maisons en vue de trouver celle de Flagadou Atcheum. Leur arrivée soudaine a attiré l’attention de la population locale, car c’est pas tous les jours que des humains et une asari se téléportent chez eux comme ça. Ne se préoccupant pas trop de cela, ils ont continué leur chemin en veillant à ne pas plus se faire remarquer. Il ne faudrait pas avoir des ennuis avec les autorités de la ville.
En cours de route, nous allons voir comment chacun des personnages que l’on suit appréhende leur exploration de qui est un tout nouveau lieu pour trois quart d’entre eux.
Ailein à la bouche à moitié ouverte, bavant presque sur ses chaussures, tout en observant tout ce qu’il y a autour d’elle. Elle en profite même pour prendre quelques photos au passage, qu’elle mettra sur son compte Facebook dés qu’elle sera rentrée à la maison. Pour l‘instant elle ne peut pas car le réseau n’est pas compatible avec son système, je vous laisse deviner pourquoi.
Baptiste est juste devant elle, avançant le plus prudemment sur tous les membres de la troupe, car il a tout de suite remarqué qu’ils n’étaient pas vraiment les biens venus ici à en juger la réaction des autochtones plus tôt. Allez savoir si ça a un lien avec leur paire, ou si eux aussi connaissent une sorte de Racisme.
Alexandrine suit de très près leur guide en ne pensant qu’à son objectif qui est évidemment la priorité avant tout. Trouver un moyen de ramener l’immortalité à son Maxime, et c’est cet énergumène au nom
abracadabrantesque qui posséderait le moyen de parvenir à ses fins.
Tilea mène la marche puisqu’elle est la seule à connaître où l’homme habite, y étant déjà venu une fois pour découvrir les lieux. Elle avait pu aussi faire la connaissance du reste de la Tribu Gorgonzolas qui l’ont accueilli comme chez elle bien que ça se voyait qu’ils crevaient la faim.
Finalement, ils arrivent devant la bonne baraque, la plus petite du voisinage.
Pourtant elle est censé abriter de nombreuses personnes.
Peut être que c’est une cousine au Tardis.
Personne à l’horizon, malgré le fait que les fenêtres soient ouvertes.
Pour nos héros, il y a quelques chose qui cloche, et tous arrivent à le sentir.

Tilea : La dernière fois que je suis venue, on pouvait entendre l’agitation d’intérieur d’ici, et il y avait des gardes à l’extérieur pour s’assurer de la protection de leur demeure.

Ailein : J’aime pas ça…

Alex : J’ai l’impression

Baptiste : Aucun bruit, juste la mort qui résonne.

Ailein : Non…

Tilea : Flagadou !? Est ce que tu es là !?

Ailein : Papa !

Baptiste : Ailein attends !

Trop tard, elle fonce droit vers la gueule du loup sans réfléchir.
Éclatant la porte d’un coup d’épaule, elle pénètre dans l’antre du sordide et découvre rapidement, non pas un piège, mais bien un charnier éparpillé aux quatre coins de ce qui semble être le salon.
Les yeux de l’ange se mettent à trembler en comprenant ce dont quoi elle venait de mettre les pieds. La peur envahit ses jambes puis le haut de son corps, l’empêchant de bouger, ni même de pousser un cri.
Le choc est tel qu’elle finit par tourner de l’œil au bout de quelques secondes, l’entraînant vers une chute vertigineuse, stoppée par son frère qui la rattrape à temps pour éviter qu’elle ne se fasse mal.
Elle qui a déjà tant de drames, tant de violences, que ça soit dans son enfance de pantin ou au cours de sa carrière au sein du BSAA, ceci est l’une des scènes les plus gores qui lui ait été donné de voir.
Baptiste, lui, a été plus chanceux on va dire, même si il a connu de puissants drames qui ont tourné en tragédie, ils étaient en général bien moins organiques. Autant dire que l’envie de rendre ses tripes atteint son cœur de de Démon, sauf qu’il parvient à résister à ce réflexe en centrant ses pensées sur sa sœur bien aimée et sur les interrogations qu’une telle situation puisse poser.
Qui?
Quand ?
Pourquoi ?
Pour quoi ?
Les hypothèses manquent à l’appel pour la première question.
Les seuls suspects qui existent son Corbeau et Corneille, les deux vilains un peu pourri qu’ils avaient atomisé plus facilement qu’un Saitama en mode Super Saiyan.
Ces derniers arrivent toujours à sortir de la Case Prison en faisant un double, pour s’y retrouver quelques temps plus tard. Un peu comme la majorité des méchants de Batman.
Le problème, c’est que si c’est eux, ils ont l’air d’avoir drastiquement monté de niveau entre deux épisodes, ce qui paraît bizarre. Pas assez pour les enlever de la liste, car si il le faisait, il n’y aurait plus personne pour l’instant.
Pour la deuxième interrogation, notre chef d’entreprise n’est pas médecin légiste donc il ne pourrait affirmer avec précision l’heure du crime. En revanche, vu que le sang a eu le temps de sécher, ça ne doit pas être très récent.
La cause et le but sont eux totalement inconnu à ce stade de l’enquête.
On est pas bien avancé.
Tout ce qui nous reste à faire, c’est de contempler ce carnage à la recherche d’indice, si jamais il y en a qui se sont planqués sous de bouts de corps ou bien derrière ce foi accroché à coup de fourchette contre le mur qu’une matière bien moins résistante que celle des tours aperçus plus tôt.
Alex préfère rester à l’extérieur, déjà que l’odeur de cadavres renfermés est insupportable pour ses narines. Elle s’attendait à tout sauf à tomber sur pareil spectacle en partant à l’aventure pour sauver son amoureux.
Tilea est celle qui parvient à avancer dans ce sentier funeste, tout en évitant de croiser le regard des morts, pour essayer de trouver la personne qu’ils cherchent. Au fond d’elle, elle espère ne pas le trouver, car cela signerait qu’elle vient de perdre un ami.
Inopportunément, elle s’arrête d’un coup en le reconnaissant parmi l’amont de chair en décomposition recouvrant la pièce. Son œil droit est manquant, nous faisant perdre l’éclat de Reptilien qu’il possédait.
Par réflexe, elle met sa main gauche devant sa bouche pour étouffer son effroi sonore, ne gardant que celui visuel.
Ceci est la fin de la Tribu Gorgonzolas.
Aucun survivant.
Baptiste, qui a refilé Ailein à Alex, et Tilea font le tour de l’habitation, au cas où, mais rien y fait. Tout est aussi vivant ici qu’un No man's land en 14-18.
Une telle boucherie, ça méritera vengeance.
Encore faut il trouver la fin mot de l’affaire.
Surtout qu’un détail est devenu de plus en plus flagrant au fur et à mesure de l’investigation des pièces de la maison qui sont toutes dans le même état. C’est le PDG d’Armacham qui le dévoile en premier à celle qui est avec lui.

Baptiste : Ils se sont entre tués.

Tilea : Pourquoi auraient ils fait ça ?

Baptiste : Je n’ai aucune certitude pour le moment. Il pourrait bien s’agir du résultat d’une arme chimique, d’un sortilège, ou bien d’un agent viral.

Tilea : J’ai le sentiment que c’est criminelle, et pas juste un mauvais coup du sort.

Baptiste : En revanche, pour ce point précis, j’ai la possible preuve que c’est bien le cas. Je dois juste savoir une chose et tu pourras répondre à ma question.

Tilea : Quelle est elle ?

Baptiste : Avait t-il toujours son collier sur lui la dernière que tu l’as vu ?

Tilea : Bien sûr, il ne s’en sépare jamais. Attends, tu voudrais dire que… ?

Baptiste : Regarde.

Il pointe du doigt le cou de son père, non sans tristesse, désignant l’absence du pendentif d’une importance majeure autour de celui ci. Le mobile du crime vient tout juste d’être trouvé.

Tilea : Il n’est plus là.

Baptiste : Celui qui a fait ça l’a pris, et j’ai peur qu’il soit déjà loin à l’heure actuelle.

Tilea : Tu aurais une idée de qui a fait le coup ?

Baptiste : Nous avons déjà rencontrés deux mages noirs qui voulaient avoir cette clé permettant d’accéder à deux autres dimension. Nous les avons battu cette fois là, mais ils ont très bien pu revenir pour enfin avoir leur butin. Si c’est bien eux, je me demande plusieurs choses.

Tilea : Quoi ?

Baptiste : Ils étaient de piètres combattants et faibles dans leur magie. Quelle ruse ont ils pu utiliser pour réussir leur plan ? Aussi, par quel moyen de locomotion ont ils pu arriver jusqu’ici ?

Tilea : Peut être un téléporteur comme pour nous. Est ce qu’ils savaient au moment où vous les avez rencontré que Flag habitait ici ?

Baptiste : Sûrement, ils ont fait signe de leur présence peu de temps après que notre père ait mentionné vivre à Hala. A présent, ils doivent être de retour sur Terre, et nous nous sommes là, à être impuissant face à leur méfait.

Tilea : Mince…

Baptiste : Dernière question.

Tilea : Allez y…

Baptiste : Son œil droit est manquant, vous savez ce qui lui est arrivé ?

Tilea : Il l’a misé un jour lors d’une partie de Woumz et a perdu celle ci.

Baptiste : D’accord…

Tilea : Au moins, il n’a pas fait la même chose avec son collier.

Baptiste : C’est notre père après tout… Ceci explique pourquoi il n’a rien vu venir.

Alex : Hé les gars, on a de la visite !

Tilea : Si c’est l’Armée Kree, alors nous sommes dans un puits inondé.

Baptiste : Un puits inondé ?

Tilea : Une expression de mon espèce.

Avant de pouvoir correctement réagir, l’humaine qui attendait à l’extérieur rentre en traînant la lourde demi ange à bout de bras, visée par plusieurs armes à énergie tenus par des guerriers krees bien rembourrés et sont motivés à la moindre occasion.
Ne voulant pas se créer des ennuis avec les locaux, Baptiste préfère se rendre et fait signe aux autres de faire de même. Après tout, ils n’ont rien à se reprocher, et il en vaut mieux pour l’avenir de l’espèce humaine.
Le démon intelligent prend ensuite la parole pour tester quelque chose.

Baptiste : Je devine qu’aucun d’entre vous ne parle notre langue.

??? : Eux non, moi oui.

La seule femme de cette troupe militaire pointe le bout de son nez et il se trouve qu’elle ait justement la plus haut gradé dans le lot, ayant un grade équivalant à celui de Colonel chez vous. Tenant un fusil de sniper un peu spécial, elle fait face à tous ces étrangers avec une mine plus que sérieuses.

Colonel : Si vous bougez, vous êtes morts.

Alex : Ce n’est pas nous qui avons fait ça !

Colonel : Même si c’est vrai, vous resterez en cellule jusqu’à ce qu’on trouve les vrais meurtriers et que nous les neutralisions.

Baptiste : Nous ne tenterons aucun acte insensé.

Les mains levés bien hauts, les trois personnages encore debout sont entraînés dehors par l’escorte militaire tandis qu’Ailein est porté sur le dos d’un des soldats.
Espérons qu’ils mettent vite la main sur les deux autres piafs, sinon nos héros pourront attendre longtemps avant de sortir.
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Message  Baptiste Sixte Lun 15 Juil - 23:42

Chapitre 9 : Roméo & Romane Falendreux

14 Juillet 2019

Kree-Lar; Prison

Le temps a passé, sans grand avancé.
Toujours prisonniers de celle cellule dont l’adamantium empêche tout évasion. Enfin pour cela, il faudrait que le chef incarné de ce groupe ait envi de faire ça, sachant très bien les conséquences que ça aurait au niveau diplomatique.
Il faut être prêt à se sacrifier pour sa propre espèce.
Enfin, si elle vaut vraiment le coup de faire ça…
C’est la triste pensée qui le traverse depuis quelques jours déjà.
Hé oui, c’est assez sérieux.
Comme vous pouvez le voir, plus de deux mois se sont écoulés sans que l’équipe d’enquêteurs kree ne trouvent les véritables coupables de cette faire. Or nos protagonistes ont bien dit que c’étaient Corbeau et Corneille qui avaient le coup. Ils ont même donné leur vrais noms et le fait qu’ils étaient sûrement sur Terre en ce moment même.
Rien a changé, ils n’ont trouvé personne pour l’instant.
Soit ils sont incompétents, soit les méchants sont doués pour se planquer, soit les deux.
Dans tous les cas, aucune carte sortie de prison pour nos amies.
En plus, leur nouvelle chambre commune est d’une technologie bien meilleure que celle déjà bien performante de UNIT pour ses prisons sophistiquées qui contiennent d’ailleurs quelques voyous kree.
Avec le temps écoulé, l’apparence des persos ont changé.
Tous sont plus crades, n’ayant pas le bonheur de pouvoir se laver et de faire le coup de la savonnette.
Ailein a les cheveux plus en bataille, certains morceaux ayant été arrachés au passage, et elle est désormais pieds nus, ayant enlevé ces chaussures qui lui faisaient souffrir.
Baptiste a vu une barbe lui pousser jusqu’à devenir assez longue et sale, atteignant sa poitrine, ce qui le gêne pas mal, préférant se raser dés qu’il a un peu de poil sur le menton.
Alexandrine a désormais plusieurs entailles sur les bars qu’elle s’est faite avec ses propres ongles sous le coup du stress. La pauvre désespère beaucoup, et craint qu’il soit arrivé quelque chose à son Maxou durant son absence.
Tilea est la plus calme dans cette situation, ce qui est normal quand on sait qu’elle a déjà dans un trou bien insalubre après avoir avoir été capturé par des Sontarans lors d’une mission pacifique mal tournée.
Les quatre ont eu tout le temps du monde pour faire plus amples connaissances et sympathiser encore plus. C’est bien de resserrer les liens, surtout dans ce genre de situation.
La seule personne extérieure avec qui ils ont vraiment interagi jusque là, c’est Minn-Erva, la Colonel rencontrée sur les lieux du crime qui ait d’ailleurs beaucoup parlé de lui, si on en croit les conversations de gardes traduites par l’asari du groupe. Cette haut gradée vient justement d’une famille pauvre et fait partie des exceptions de cette sphère militaire. D’abord froide et impitoyable envers eux, elle s’est réchauffée depuis et a commencé à croire à leur histoire, bien qu’elle ne puisse pas les faire partir, ordre de l’Empereur.
A la place, elle leur fournit en douce de la nourriture de meilleure qualité quand elle le peu, couverte par ses hommes qui ont foi en elle. Elle a aussi essayé de contacter UNIT pour qu’ils les aider, sauf ces derniers sont indisponibles suite aux scandales qu’ils subissent depuis plusieurs mois. Leurs opérations ont même été suspendu dans de nombreux pays. Ce n’est donc pas sur eux qu’on pourrait compter pour faire avancer les choses.
Une impasse.
Je ne peux pas mieux symboliser leur situation.
En plus, comme il n’y a pas fenêtre là où ils sont pour des raisons de sécurité, les heures et jours passent différemment de leur point de vue. Sans l’aide de leur nouvelle alliée, ils n’auraient aucun idée du temps qui a passé depuis qu’ils sont enfermés.
Livrés à eux même nous allons voir ce qu’ils font de beau aujourd’hui.
Tilea se repose sur le sol, économisant un peu de ses forces cérébrales.
Alex est recroquevillée dans un coin, sanglotant toute seule.
Ailein est assise contre le milieu d’un mur, l’observant avec tristesse.
Baptiste est couchée sur ses jambes, observant le plafond avec attention, ce qui lui permet de faire le tri dans son esprit et de se concentrer sur les dernières infos en date qui lui sont parvenus par leur indic. Il les partage à voix basse à la seule qui peut l’écouter et lui répondre.

Baptiste : Depuis plusieurs jours, le nombre de malades n’a cessé d’augmenter en ville, dû à une maladie inconnue. Des attaques cannibales ont commencé aussi à être recensées. Tu penses à la même chose que moi ?

Ailein : Raccoon City… ?

Baptiste : Exactement.

Ailein : C’est donc de ça que vous parliez, toi et la Colonel Bleu hier.

Baptiste : Oui, et je lui ai demandé poliment d’aller vérifier les sources d’eaux locales pour voir si un petit malin n’aurait pas mis un virus dedans.

Ailein : Qui aurait pu faire ça ? A ce que je sache, Umbrella ne s’est jamais installé dans l’espace… Ah moins qu’il y ait des aliens bioterroristes qui ont repris leur arsenal pour l’utiliser chez eux ?

Baptiste : Si c’est le cas, ce serait le premier cas connu des Krees comme Minn-Erva n’en avait jamais entendu parlé auparavant.

Ailein : Pourquoi, même dans une galaxie lointaine, il faut toujours que je tombe sur ce genre de merdier ?

Baptiste : Ton boulot te rattrape peu importe où tu vas.

Ailein : Dommage que mon équipe ne soit pas là.

Baptiste : Ils doivent s’inquiéter pour toi.

Ailein : Forcément, je suis un peu comme une seconde mère pour eux.

Baptiste : Qui est ce qui prend ta place quand tu n’es pas là ?

Ailein : Vagino, c’est sûrement l’un des plus réfléchis du tas et qui sait avoir une autorité dans l’équipe. Les autres qui se font écoutés et qui font preuves de tactique, c’est Bernardo, Sam et Blodyn mais elles ont leur petits défauts. La pudeur du premier, l’espièglerie de la seconde et le pacifisme de la dernière.

Baptiste : Ton équipe, on pourrait croire qu’ils sont sortis du dernier One Piece.

Ailein : Tu dis ça parce qu’ils sont tous complètement barrés ou parce qu’ils ont des couleurs non naturelles pour les cheveux et yeux ?

Baptiste : Les deux.

Ailein : Par contre, c’est vrai que l’équipage de Chapeau de Paille existe en vrai ?

Baptiste : C’est le cas, or ils sont dans la même situation que Lina Inverse.

Ailein : Ils viennent directement de la fiction ?

Baptiste : Oui. Je ne saurai dire en revanche quand ils sont arrivés là.

Ailein : Trop cool, j’espère pouvoir le rencontre un jour ! Si on sort d’ici…

Baptiste : Nous sortirons d’ici, j’ai l’espoir.

Ailein : Merci Frérot, ça me donne presque envie de te rouler une pelle.

Baptiste : Je suis déjà en couple, Sœurette.

Ailein : Tu es un monogame bien fidèle, c’est bien.

Baptiste : La confiance est très importante.

Ailein : Sinon, c’est mal la Consanguinité ?

Baptiste : Non, si elle est interdit c’est pour éviter que trop d’enfants malformés ne se forment au sein de l’espèce humaine.

Ailein : D’accord.

Baptiste : Nos conversations m’impressionnent toujours.

Ailein : Ouais, j’ai même oublié comment on en est arrivé là, hé hé !

Son rire est très vite écrasé par la puissante alarme qui déclenche et résonne à travers toute la base, alors que les lumières passent au bleu, clignotant continuellement.
Tilea se réveille en sursaut et Alex regarde partout aux alentours sans trop comprendre ce qui se passe. Bap se relève en vitesse, jetant un regard concentré en direction de l’entrée de la cellule où se trouve une barrière énergétique violette où seul le personnel autorisé peut passer à travers.
Dans le couloir adjacent, des cris se rapprochent et les gardes armés se déplacent en escouade d’un point A à un point B précis d’où provient l’agonie sonore.
Le seul homme des quatre prisonnières meut ses lèvres, sachant déjà ce qui est en train de se passer en se référant aux signes des précédents jours.
Ailein vient le rejoindre juste derrière, affichant la même déduction sur son visage, puis elle décale son frangin du passage pour pouvoir s’approcher de la porte afin de crier le conseil le plus important dans cette situation, comme le ferait aussi un certain Leon.

Ailein : Visez la tête ! LA TÊTE !

Alex : Qu’est ce qui se passe !?

Baptiste : L’Armée des Morts vient nous rendre visite.

Alex : Quoi !?

Tilea : Comment ça ?

Baptiste : Est ce que tu sais ce qu’est un zombie ?

Tilea : Non, qu’est ce que c’est ?

Baptiste : De morts ramenés à la vie par un quelconque moyen et qui se nourrissent de la chair des vivants, les faisant devenir des leurs rien que par une simple morsure.

Tilea : Des Grougnac en sommes.

Alex : Des quoi !?

Ailein : J’espère qu’il n’y aura pas de Hunters ou Lickers, j’aime pas ces vilaines bébêtes !

Tilea : Il faut que l’on sorte d’ici.

Ailein : Je peux essayer de défoncer cette barrière mais pas sûre d’y arriver ?

Baptiste : Je crois qu’il f…

Le meneur du quatuor est interrompu en pleine phrase par un bruit de téléportation assez cheap, suivi d’une entrée en scène toute remarquée de nos deux méchants dont on en entend beaucoup parlé mais que l’on voit très peu jusqu’alors.
Toujours vêtus de façon gothique à plumes, tout en croassant et craillant pour se la péter un peu. Leur regards n’est pas vraiment mauvais, juste hautain et parfois impitoyable telle celui d’un Raven.
Le demi démon fait en sorte de mettre tout le monde derrière lui alors qu’il fait face aux méchants, afin les protéger. Il ne baisse pas sa garde, mais privilégie comme toujours la voie de la parole en première instance.

Baptiste : que venez vous faire là ?

Roméo : Quelle idée voyons.

Romane : La réponse est sous votre nez.

Ailein : Vous venez nous tuer, c’est ça ?

Roméo : Tout faux.

Romane : Nous venons vous sauver.

Alex : Après nous avoir fait piégé ici, c’est un peu facile.

Roméo : Vous vous êtes fait piéger tout seul mes amies.

Romane : Nous n’étions même pas au courant jusqu’à il y a peu que vous étiez ici.

Roméo : Comment est ce que nous aurions pu prévoir votre venue à l’improviste quatre jours après notre passage ? C’est abracadabrantesque.

Romane : Navrée que vous ayez dû être confiné dans un tel endroit.

Ailein : Vous avez eu moins de compassion quand il s’agissait de tuer Papa et les siens.

Roméo : Nous voulions absolument les Ailes du Purgatoire.

Romane : Il est regrettable que la manière douce n’ait pas marché.

Roméo : Nous avons dû avoir recours avec des pratiques que nous n’apprécions guère, mais qui étaient nécessaires. Un ami nous a prêté une substance toxicologique non létale, plus sévère que le Benzilate de 3-quinuclidinyle, et nous avons empoisonné la nourriture de Flagadou et sa tribu avec.

Romane : Le résultat a été pire que l’Échelle de Jacob.

Roméo : Nous avons pu récupérer l’artefact magique, mais croyez nous que nous aurions voulu que ça se passe bien.

Romane : Qu’importe que vous nous croyez ou non, ça se changera rien au passé et autant aller de l’avant.

Tilea : Où avez vous mis l’objet que vous avez pris à Flagadou ?

Roméo : En lieu sûr pour le moment.

Romane : Vous ne connaîtrez son emplacement que si vous acceptez un marché.

Ailein : Un marché avec des menteurs qui font croire qu’ils sont désolés alors qu’ils se retiennent de rire me paraît impossible.

Romane : Ce n’est pas notre faute si votre père avait un nom qu’on ne peut prendre au sérieux.

Roméo : Écoutez au moins ce que nous avons à dire avant de lancer les hostilités.

Alex : Je ne vois pas meilleur possibilité pour l’instant.

Baptiste : Nous vous écoutons.

Roméo : Nous avons entrepris l’idée en fin du mois dernier d’utiliser les Ailes pour rejoindre l’Enfer et le Paradis afin de demander aux locaux de nous aider à récupérer d’autres artefacts cachés aux quatre coins du monde.

Romane : Ils nous ont envoyé paître.

Roméo : J’ai eu alors l’idée de faire appel à vous pour nous aider à négocier avec ces êtres avec qui vous partagez un lien de parenté. Nous avons alors découvert que vous étiez portés disparu depuis un petit moment et nous avons dû partir à votre recherche à travers les étoiles.

Romane : C’est là que nous avons découvert que vous étiez ici et que l’Empire Kree voulait avoir notre tête.

Roméo : Ils ne sont pas vraiment doués, ce n’est pas comme si nous étions cachés plus qu’à l’accoutumé.

Romane : Il nous fallait une distraction pour vous venir vous voir et avoir le temps de vous expliquer le topos. Un petit échange avec un marchand peu scrutant nous a permis d’obtenir un échantillon de Virus T que nous avons ensuite utilisé pour infecter les eaux de la ville.

Roméo : Il a juste fallu attendre un peu et voilà, le miracle est survenu.

Romane : Ce que vous avez à gagner avec notre alliance, c’est le droit de ravoir les Ailes en votre possession.

Roméo : Ce sera triste de s’en séparer, mais si c’est pour nous permettre d’obtenir plein d’autres artefacts, cela vaut le coup.

Romane : Qu’en pensez v… ?

Ailein : NON !!!

Des chœurs féminins et masculins se lancent pour accompagner cette réponse, suivi par des notes de piano et les cloches du boite à musique. Cette montée d’adrénaline se fait aussi ressentir par le corps de l’ange qui déploie férocement ses ailes, serre les dents, les poings, tout en adressant un regard plus que meurtrier à l’encontre des assassins de son père bizarre mais aimé.
Des étincelles sortent ses yeux, ce qui effraie pas mal le duo en noir.
Corneille s’empresse déjà de préparer son bracelet de téléportation pour se tirer de là avec son frère, sauf que la menace s’avère plus rapide que prévu. En un flash blanc, Ailein se précipite sur elle et la chope en pleine course avant de finalement disparaître par une pression de doigt accidentelle sur un bouton de l’appareil.
Corbeau cligne plusieurs fois des yeux avant de se rendre compte qu’il est désormais seul avec trois personnes qui n’ont pas vraiment envies d’être ses alliées.

Roméo : Je suis sûr que l’on peut encore s’arranger.

Baptiste : Je crains qu’il ne soit trop tard pour ça.

La crainte se lit clairement au visage du méchant encore là.
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Message  Aiko Kudō Mar 16 Juil - 23:36

Chapitre 10 : Ailein Bartley

Terre; Japon; Kansai; Osaka; Académie Fumizuki

Le vent souffle Alec, laissant les feuilles vertes s’écraser contre les vitres de cet établissement scolaire un peu particulier de cette grande municipalité portuaire avec son look moderne.
Le lycée que nous pouvons observer fonctionne de façon assez particulier, avec un système de hiérarchie des classes qui est la même sur les trois années. Divisées en six, de A à F, les premiers ont le meilleur équipement qui puisse exister, alors que les derniers ont que de la merde qui tient à peine debout.
Un examen de placement permet de choisir où va chaque élève. Ceux qui ont le plus haut score vont en Classe A et ceux qui ont le pire vont en classe F. C’est simple, mais ça cause beaucoup de discrimination entre les élèves de ces différents niveaux, comme vous vous en doutez.
Il y a d’autres règles, tel le système de combat, incluant une version Chibi de soi dans une tenue allant avec ton caractère, qui permet de prendre les affaires d’une classe supérieure à la sienne si la tienne remporte le duel.
Je ne rentrerai pas dans les détails puisque pour cette fiction, nous n’en avons pas besoin, alors autant garder des surprises sous le coude pour une prochaine fois.
Pénétrons dans la Classe 1-A où sur des chaises d’une qualité très chique qui auraient pu servir du temps des grandes fêtes de la Royauté à Versailles, se trouvent différents élèvent aux couleurs de cheveux tout aussi diverses qui s’occupent comme ils le peuvent de leur temps libre de cette après midi ensoleillé.
L’intelligente Shōko Kirishima, qui est la Représentante de la Classe et celle qui a les meilleures notes. Elle joue avec poupée en chiffon à l’effigie d’un garçon aux cheveux courts rouges dont elle prend un plaisir à serrer d’affection et à toucher les points sensibles.
L’arrogante Yūko Kinoshita qui est l’Ambassadrice de la Classe et qui a un frère jumeau qui est dans la pire classe du bahut. Elle lit un Yaoi entre Naruto Uzumaki et Sasuke Uchiha qui l’excite particulièrement si on se fit à son visage rougeoyant.
Le discret Toshimitsu Kubo qui n’a aucune poste de particulier et qui est juste un étudiant calme à lunettes qui fait très bien son travail. Là il est en train de faire ses devoirs tout seul dans son quoi, sans rien demander à personne pour l’instant car la situation ne le nécessite pas.
L’espiègle Aiko Kudō qui est un peu l’amie de tout le monde et adore jouer avec les plus pervers de ses camarades. Elle  la tête posé contre son coude, le regard perdu à travers la grande baie vitrée de leur salle, donnant sur la cour avant et la rue au de là.
Nous allons nous centrer sur cette dernière que vous avez pu déjà voir dans d’autres aventures, comme à la fin de l’épopée des Avengers dans le Monde de la Disparition de Haruhi Suzumiya ou encore plus récemment en train d’aider Shiho Miyano à apprécier le Tanabata.
Récemment transférée depuis le Lycée Kouyouen de Nishinomiya, exclusif aux filles, elle s’est très vite habituée à la présence de garçon et s’en amuse même beaucoup, à la déception de certaines de ses camarades féminines ainsi que de sa grande sœur.
Au moment où nous venons la déranger, elle est occupée à penser au fait qu’elle fasse depuis peu parti du groupe de supers héros le plus connu sur Terre et qu’elle est fière de les servir, malgré son absence de pouvoir.
Être une héroïne, c’est la classe.
Son quotidien n’est plus le même depuis, et ce n’est pas cet établissement scolaire qui va changer la donne, au contraire.
Néanmoins cela fait trois semaines qu’on a pas fait appel à elle pour une intervention et ça lui manque déjà pas mal. Elle espère que quelque chose d’excitant va se passer aujourd’hui pour qu’elle puisse sortir le Puma qui est en elle.
Avantageusement pour elle, les Dieux l’ont entendu.
Sans prévenir, deux personnes apparaissent d’un coup à l’entrée de l’Académie Fumizuki, produisant ensuite un grand fracas quand l’une d’entre elles est propulsée violemment contre la grille qui les sépare de la rue, lui broyant complètement le bras gauche tout détruisant l’objet métallique au passage.
Une nuée de sable s’est formée sur le passage et la personne encore intact s’approche de celle désormais à terre et à sa merci. L’Ange de la Mort vient cherche son dû.
Notre lycéenne aux cheveux verts est impressionnée par ce qu’elle vient de voir et se lève en vitesse pour poser ses deux mains contre le verre, collant ses empruntes au passage.
Ses camarades de classe viennent la rejoindre, alertés par le boucan extérieur mais ne savent pas encore ce qui se passe dehors.

Yūko : Qu’est ce qui se passe !?

Aiko : On a un affrontement de Shōnen !

Shōko : Je vais aller protéger Yūji.

Toshimitsu : Je vais prévenir Iron Man de la situation.

Tandis qu’elles se séparent, notre rêveuse a des étoiles qui se forment dans les yeux en regardant ce duel de loin. Elle voudrait pouvoir y participer pour venir en aide à celle qui a une gueule de gentille.
Après deux secondes de réflexion, le conditionnel devient de l’impératif.
Des échos de Power Metal viennent accentuer la violence de ce combat qui rime vengeance avec haine, et qui nous promet un grand spectacle qui sera évidemment trop court. C’est toujours le cas quand ils sont géniaux.
Une main surpuissante et presque masculine vient soulever par le col la blessée qui n’a même pas la possibilité de se remettre du choc. Non car en face, on veut de la souffrance, et le premier sang a été versé.
Si la bête avait laissé son âme d’animal se déchaîner complètement, elle lui aurait déjà arraché la gorge à l’heure qu’il est. La gentillesse a été mis au plus profond placard de l’Enfer pour l’occasion, garde par Cerbère pour s’assurer qu’elle ne revienne pas tout gâcher.
L’effroi coule des yeux de la pauvre victime, qui s’est pissée dessus.
Une dernière carte lui reste à jouer, mais elle ne peut l’utiliser longtemps car elle l’épuise assez vite. De toute façon c’est ça ou le trépas, et la vie l’anime toujours, alors autant y aller à fond.
Le corps de la sorcière s’échappe des serres de l’Aigle du Caucase pour former une ombre à ses pattes arrière puis passée par dessous le volatile pour arriver derrière lui avant de reprendre forme humaine.
L’Ancien Jouet d’Umbrella se laisse devenir ce qu’on avait voulu faire de lui ce soir là au zoo de Raccoon City. Une splendide machine à tuer qui prend plaisir à faire souffrir ses ennemis, et c’est bien ce dernier point le plus gros problème. Ce qui différencie cet Ange Macabre d’un Frank Castle quand il l’a été, et même ce qu’il est encore aujourd’hui en tant que simple humain.
La seule différence avec le passé, c’est qu’il n’y a plus aucun Holt pour venir la raisonner te lui dire d’arrêter quand il le faut. Lui conseiller d’en finir avec une balle dans la tête, au lieu d’arracher les ailes de l’insecte tel un Ashford juste parce que c’est sympa à faire.
Que Dieu puisse se montrer utile en agissant pour une fois, comme il l’avait fait en empêchant la Reine des Neiges de tuer la copine de l’amour de sa vie juste devant leur fille.
Bien qu’il s’est montré imprudent sur plein d’aspects ce jour là.
Enfin…
On dirait qu’il n’est encore une fois pas disponible pour nous aider.
Sa Petite Fille peut alors se retourner et se préparer à continuer son jugement très cruel qui ferait vomir Dredd. Notre Stitch regarde sa proie tenant faiblement debout avant de comprendre que quelque chose ne va pas.
Une piqûre s’est faite sentir dans son cou.
Sa vision devient de plus ne plus, alors que l’envie de dormir vient bercer ses paupières, la faisant bailler un grand coup avant de faire les yeux et tomber mollement par terre pour s’y reposer en foulant fortement.
Le déchaînement de violence est enfin terminé, laissant Romane souffler un peu après avoir vécu l’un des plus grands frissons de sa vie.
Elle tient fermement dans sa main droite un petit pistolet à seringue qu’elle avait dans l’attirail qu’elle se trimballe sur elle à l’intérieur de ses vêtements. Sa chargé qui a été administrée est celle qu’on utilise normalement pour un éléphant.
Personne ne sait combien de temps cela fera effet.
Pendant un instant, elle hésite à tuer son ennemie, là maintenant, pour être sur qu’elle ne revienne jamais la hanter. Cependant une voix l’en empêche au dernier moment en attirant son attention juste derrière elle.
Il s’agit de notre lycéenne aux cheveux verts qui accourt jusqu’à elle pour voir si tout va bien, et qui prend en première la parole, sans trop être exténuée.

Aiko : Est ce que vous allez bien ?

Romane : Mon bras gauche est mort, mais au moins je suis toujours vivante.

Aiko : Je suis venue vous aider car j’ai tout de suite vu que vous étiez la gentille malgré ces vêtements de méchant. Par contre, vous n’avez pas eu besoin de mon aide à ce que je vois.

Romane : Cela s’est joué de peu.

Aiko : La police va bientôt arriver, ne vous inquiétez pas.

Romane : Merci, mais je vais devoir partir maintenant.

La seconde d’après, une seringue d’une moindre puissance vient percer la peau de l’adolescente qui s’endort à son tour, à la différence près où elle tombe de façon plus raide, seulement rattrapée par Corneille pour ne pas qu’elle se fasse mal.
Une déposée délicatement sur le sol, la fan des corvidés décide d’utiliser son système de téléportation qui marche toujours pour s’en aller, tout en craillant un peu histoire de nous forcer à croire qu’elle est vraiment une grosse méchante bien noire, et pas du tout plus grise que ce que l’on croit.
Quelques minutes passent avant qu’un groupe d’étrangers n’arrive devant les lieux de la bataille. Nous les connaissons déjà bien car il s’agit de membres de l’Equipe Tango Européen du BSAA qui sont en vacances au Japon.
Nous avons dans l’ordre de marche :
- Armana qui possède de courts cheveux rosés, avec une petite fleur de la même couleur accrochée sur le coté droit, et des yeux violets qui sont certes sympathiques mais cache un peu son côté Pinocchio. Au niveau elle porte un collier rose en forme de cœur autour du cou, et un yukata fleuri gris et noir avec des tongs à talon tout aussi sombre. Elle est en train de manger un délicieux Pepito au chocolat noir tout en marchant.
- Blodyn qui possède de longs cheveux roux descendant biens droits et lisses, descendant jusqu’à sa taille, avec un petit pic au milieu du crane qui a décidé de monter contrairement au reste de la chevelure. Ses yeux innocents sont aussi de cette couleur. Elle est vêtue d’un yukata rouge en haut et rose en bas, avec des motifs de fleurs de cerisier, et elle a des tongs aux pieds dont les lanières et la semelle sont oranges alors que le reste mélange plusieurs couleurs. Elle lèche une glace au chocolat de la marque Extrême tout en marchant.
- Martinez qui des cheveux châtains courts soyeux et un regard débordant d’amour. Son yukata possède différents types de pétales de différents couleurs et formes, ainsi que des vagues en bas, bien que les tons soient principalement brun, noir et rose. Des tongs montantes sont à ses pieds. Il marche en tenant sa copine avec son bras gauche.
- Pergta a des cheveux, et sourcils, blonds teints en indigo qui sont ondulés et forment ainsi plusieurs cornes. Ses yeux naturellement bleus ont reçus des lentilles de vue de la même couleur violette. Son visage fatiguée mais heureuse donne l’impression qu’elle est constamment sous l’emprise de drogue douce. Ses lèvres sont aussi dans la même nuance. Son yukata à elle est rouge sombre, parfois presque noir, avec une ceinture et un col plus claires et vives. Des tongs très montantes ornent ses pieds et ne s’expliquent pas trop puisqu’elle la plus grande des femmes du groupe. Elle marche en étant soutenu par son copain.
- Sam qui se trimbale une longue cape chevelue rose claire, et violet clair pour le commet du crane, qui atteint presque ses pieds. Elle est habillée d’un top jaune, avec des points roses, à bretelles allant s’entourer autour de son coup. Une sorte de serviette jeune à fleurs entoure le bas de son corps, dévoilant une grande partie de sa jambe gauche. Des sandales brunes, ornées de fleurs de tournesols, sont posés à ses talons avec une seule lanière pour protéger ses orteils et un anneau enroulant ses chevilles. Elle est en train de jouer avec son couteau de combat denté, alors qu’un Colt King Cobra aux finitions bleus, poignées en bois et baril de 4 coups est caché sous son bas. Dans son dos, planqué cette fois par sa toile de fibre humain se trouve un FAMAS FÉLIN. Elle marche gaiement vers l’avant sans s’arrêter.
- Tucquille a une chevelure courte noire avec les pointes bas violettes et ses pupilles illuminent d’un coté calme et serein. Une mèche se trouve au milieu de son visage. Elle est équipée d’un top noir, révélant tout juste le nombril, et d’une longue jupe partant ud noir vers le gris clair avec des motifs de feuillage vers le bas. Des talons noirs sont à ses pieds. Elle tient un ours en peluche dans sa main droite. Sa démarche est assurée, bien que le sommeil guette son heure pour intervenir.
Ils remarquent bien vite les dégâts provenant de la lutte.
Par de là la grille cassée, ils remarquent une forme couchée sur le sol qu’ils connaissent très bien, puisqu’il s’agit de leur Capitaine portée disparue depuis deux mois de ça après avoir visité une prison de UNIT.
Ils ont porté plainte contre ces derniers, les pensant responsable.
Nous, on sait ce qui s’est vraiment passé.
Ils prononcent presque tous un même mot ne même temps.

Presque Tous : Capitaine !

La seule qui ne répond à l’appel est la narcoleptique vient rejoindre les rangs de l’armée endormie. A cette vitesse là, ça deviendra une épidémie virale.
Reste à voir comment ça s’est passé à l’autre bout de l’univers.


Dernière édition par Aiko Kudō le Jeu 18 Juil - 23:36, édité 1 fois
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Message  Baptiste Sixte Mer 17 Juil - 23:51

Chapitre 11 : Baptiste Sixte

Hala; Kree-Lar; Prison

Le Corbeau est en mauvaise posture, ne pouvant que croasser jaune face à la menace qui posait sur lui, maintenant que sa moitié avait disparu avec l’autre ange enragé.
Face à lui, trois personnes plus ou moins remontés contre sa personne.
Baptiste a laissé faire sa sœur, lui faisant confiance pour s’occuper de la Corneille, que ça soit de façon mortelle ou non. De toute façon tant que l’un des deux survie, ils pourront toujours obtenir les infos permettant de remonter jusqu’aux Ailes du Purgatoire.
Alexandrine tente de maîtriser sa peine, et la colère qui en découle, car à cause de ce couple en noir, elle a perdu un précieux temps pour pouvoir ramener la puissance du phœnix en l’une des personnes qui compte le plus pour elle. En plus ils ont caché la clé pouvant mener à son but quelque part et refuse de dire où, ce qui n’aide pas non plus.
Tilea garde son calme et réfléchit à la meilleure manière de l’arrêter en prenant le moins de risque possible, bien qu’étant trois fois plus nombreux que lui, ils ont toutes leur chances.
A travers la porte énergétique violette, les deux personnages les plus calmes remarquent des silhouettes se dessiner au loin. Celles ci déambulent avec une lenteur qui laisse craindre leur nature.
L’intrus acculé chercher une voie de sortie, sans la trouver.

Roméo : J’étais tellement confiant dans notre plan que je n’ai pas imaginé que vous le prendriez de la sorte, alors que pourtant c’était logique en y réfléchissant deux secondes. Étonnant non ?

Alex : Où est l’artefact !?

Elle s’approche de lui en retroussant ses manches alors qu’il place ses bras devant son visage pour le protéger, serrant les dents pour se préparer à l’éventuelle douleur.

Roméo : Je ne peux pas vous le dire, cela viendrait à ruiner l’œuvre que moi et ma douce sœur nous avons forgé durant toute notre vie !

Alex : Je m’en fous !

Une coup de poing dans le bide vient lui faire comprendre qu’elle ne rigole pas la madame. Il sep lie sur lui même, tordu de douleur et tente encore une fois de calmer de jeu du mieux qu’il peut.

Roméo : Vous ne comprenez pas, c’est une promesse que j’ai faite à ma sœur quand nous étions enfant !

Alex : Qu’est ce que tu n’as pas compris dans je m’en fous !?

Les phalanges touchent la joue cette fois, sous le regard intransigeant du demi démon, alors que l’asari à ses cotés commence à douter de ce qui se passe et lui en fait part.

Tilea : Devrions faire cesser violence ?

Baptiste : Si cela va trop loin oui, mais pour le moment observons juste.

Roméo : Ayez un peu de pitié !

Alex : Tu n’en as pas eu pour cette tribus que tu as massacré !

Roméo : Nous n’avions pas le choix !

Alex : Vous aviez le choix !

Elle lui colle deux beignes bien senties qui le font faiblir avant une main fait arrêter sans problème le prochain mouvement d’un coup. Il s’agit de notre cher Bap qui juge que justement là est le moment ça part en vrille.

Baptiste : Si tu le finis, tu perdras une toutes les infos qu’il a.

Alex : Il ne veut pas les partager, qu’il crève !

Tilea : Je crois qu’il serait plus judicieux de le garder en vie.

Minn-Erva : Hé, qu’est ce qui se passe dans votre cellule !?

La Colonel des Forces Krees pointent le bout de son nez après avoir désactivé la barrière d’entrée pour permettre aux prisonniers de s’échapper, sans savoir qu’il y avait un être indésirable à l’intérieur.
Voyant l’occasion parfaite d’échapper à l’autre femme en furie, Corbeau prend une un boule de sa poche et la balance au sol, créant un grand écran de fumé propice pour se tirer.
Passant à coté de tout le monde avec une agilité exemplaire, sous le rythme d’une batterie vigoureuse, manquant toutefois de rater certains de ses gestes à cause de sa tête qui se remet durement des chocs qu’elle s’est prise.
Néanmoins, il parvient à s’éclipser de la cage, avec brio.
Sa course passe alors par un le couloir adjacent où il fait cependant une très grosse erreur, à savoir jeter un coup d’œil derrière lui pour s’assurer qu’ils ne le suivent pas l’instant.
C’est bien le cas, par contre il n’a pas donc pu voir contre quoi il se dirigeait.
Heurtant de plein fouet quelqu’un, il n’a pas le temps de réagir que l’étreinte mortelle se resserre autour de lui, l’empêche à nouveau de fuir, alors qu’une denture surhumaine vient croquer dans son cou pour lui arracher un lambeau de chair que l’individu se met à mâcher juste après.
L’ironie tapant là où ça fait mal, l’humain tombe sur les fesses, pissant du sang à l’endroit où il lui manque un bout qu’il tente de recouvre avec la paume de sa main. En face de lui, le fruit de sa création veut en finir avec sa condition, se penchant vers lui pour un baiser final.
Par chance, un tir survient à ce moment là.
Le mort redevient mort, et le mourant peut vivre encore un peu de temps.
Sa sauveuse, c’est Minn-Erva qui s’occupe alors de descendre plusieurs de ses anciens subordonnés, tombés au combat. Les trois autres personnages arrivent alors pour assister aux derniers instants de Roméo qui halète comme un chien assoiffé, alors Tilea s’agenouille sur lui pour tenter de réparer l’irréparable.
Alors que l’infection le consomme, dans un dernier regain de vitalité, il saisit le bras droit de la femme qui s’occupe de lui adresse sa dernière ligne de dialogue, très importante pour lui.

Roméo : Protégez ma sœur !

Le dernier mot est ponctué par un crachat de sang.
Les yeux s’écarquillent et son corps débute sa convulsion.
Tout s’arrête au final par un seul tir, droit entre les deux yeux.
Mettant ainsi fin de façon tragique à la vie d’un frère aimant.
Silence suit la tempête, avant que les râles reprennent dans le lointain.
Ses saletés doivent être balayées pour leur majorité.
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Message  Aiko Kudō Jeu 18 Juil - 23:20

Chapitre 12 : Aiko Kudō

Terre; Japon; Kansai; Osaka; La Veditz

La victoire aurait dû être savoureuse, elle est douce amère.
Comme trop souvent ces derniers temps.
Pourtant, une bonne fin bien joyeuse serait bien aimable à comparaître.
Surtout pour nous faire oublier ce monde dont la folie nous consume.
Nos aventuriers de l’Espace sont revenus sur Terre pour partager un repas du soir en compagnie des membres de l’équipe de l’Ange de la Mort qui sont en vacances ici, ainsi que d’Aiko Kudō et de Tilea Adelia entièrement couverte de la tête aux pieds pour ne pas faire paniquer les gens.
La version de Lilo & Stich de Burning Love d’Elvis Preysley joue en arrière fond sonore, alors que le tenancier des lieux s’éclate dessus en faisant du air guitare derrière son présentoir.
Les rares autres clients se marrent en le voyant faire, et certains filment carrément la scène pour ensuite de diffuser sur la toile tel un jet de Spider-Man, sans savoir que ça fera un buzz sur Internet.
Rivalisant avec l’invasion imminente des Daleks.
Attablons du coté de deux que l’on connaît pour voir comment ils vont.
Ailein tournoie lentement sa fourchette dans ses spaghettis sans saveur, ayant dû mal à se remettre de sa défaite d’avant, mais surtout que l’animosité qui l’a animé à ce moment là, l’empêchant de contrôler ses gestes. Si un innocent avait été là, il aurait pu s’en prendre une.
Baptiste à ses deux mains collées l’une contre l’autre, posées devant sa bouche, pour bien montrer qu’il est d’humeur songeur et qu’il ne faut pas trop le déranger pour l’instant.
Tilea crève de chaud sous son voile à l’oriental et elle se demande si elle ne ferait pas mieux de l’enlever, car après tout les humains terriens finissent par avoir l’habitude de voir des choses bizarres que ça ne devrait pas trop les choquer de voir une femme bleue à tentacule venir manger dans un petit café japonais.
Aiko savoure son plat avec ses baguettes tout ne faisant des petits cris de jouissance, or pour le moment sa bouche ne s’est pas encore illuminée, donc nous sommes pas au niveau de Mister Ajikko.
Tucquille à la tête plongée dans sa soupe, heureusement que quelqu’un a décalé un peu son visage pour éviter qu’elle se noie dedans. Cette fiction a besoin de tout sauf d’une mort conne pour se terminer.
Armana s’amuse à jouer avec ses joues en lui faisant dire des choses durant son sommeille, tout en riant comme une enfant. De temps en temps, elle dépose même un petit bisou sur sa joue gauche.
Pergta et Martinez font une réinterprétation à leur sauce de la Belle et le Clochard, sauf que la séquence du baiser est bien plus chaude vu qu’ils s’amusent à se passer les aliments d’une bouche à l’autre.
Blodyn aide gentiment Sam a manier la baguettes car pour l’instant, elle n’y arrive pas et ça la gonfle pas mal. Ensemble, elles arrivent à donner quelque chose de présentable, qui pourrait réussir à passer lors d’un dîner mondain.
Pas aussi festif que ce que l’on aurait espérer.
Une voix bien enjouée vient tenter de ramener le bonheur à tout le monde.

Aiko : Allez les amies, il ne faut pas démoraliser et voir le positif dans tout ça !

Tilea : Qui est ?

Aiko : Vous êtes encore vivants, non !?

Ailein : D’autres ne sont plus, en partie par nos choix.

Aiko : Pourtant les méchants, ce n’étaient vous, mais les Deux Piafas normalement ?

Ailein : Dit celle qui a cru que j’étais la méchante dans l’histoire.

Aiko : C’est vrai que c’était pas évident pour le coup.

Ailein : Je leur en vaux d’avoir causer la mort de papa, mais je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas l‘impression qui étaient si méchants que ça.

Baptiste : Ils ne l’étaient pas.

Ailein : Bap ?

Baptiste : Fous ? Oui. Méchants ? Je ne crois pas.

Sam : Comment ça ?

Baptiste : Leur but était de récupérer les Ailes du Purgatoire juste pour l’avoir. D’abord ils ont essayé d’y aller gentiment mais quand ça n’a pas marché, ils ont utilisé une violence soudaine. Pourtant quand l’on regarde leur réaction après coup, ils n’avaient pas l’air de prendre conscience l’impact de leur actes.

Tilea : Comme quand ils sont venus nous voir.

Baptiste : Une personne de censée n’irait jamais demandé de l’aide à des personnes dont ils ont causé la mort d’un être cher peu de temps auparavant. Surtout en venant de façon aussi innocente.

Aiko : Vous auriez dû faire quoi alors ?

Baptiste : Essayer de calmer leur jeu et de les raisonner. Ce qu’ils ont besoin, ce n’est pas de la prison, mais d’un asile.

Armana : Bon après la mort est un remède comme un autre.

Tilea : Nous aurions pu éviter cela.

Baptiste : Je n’étais pas au meilleur de ma forme dans cette cellule, donc il m’a pris du temps avant de tout cerner. Trop de temps, ce qui me tiraille pas mal de l’intérieur.

Blodyn : L’erreur est humaine. Au moins, vous avez fait de votre mieux pour essayer d’offrir la fin la moins meurtrière possible.

Ailein : J’aimerais vraiment en apprendre plus sur leur passé à ce couple bizarroïde.

Baptiste : Ils tiennent à être discrets sur ça, je n’avais rien pu trouver hormis leur noms quand j’avais des recherches jadis.

Ailein : J’aimerais tellement être comme Shiho.

Baptiste : Pouvoir passer à autre chose facilement, même quand nous avons causé la mort d’un innocent ?

Ailein : C’est ça.

Martinez : Il est marrant de constater que certains de leeeeuuuurs amies sont aussi fous que leeeeuuur ennemies !

Pergta : Qui est gentil ou qui est méchant !?

Aiko : Ils vont bien eux ?

Sam : Laisse, ils sont toujours comme ça.

Tilea : Qu’ils soient fous ou méchants, leurs actes restent les mêmes, ainsi que leur conséquences. Les Relations entre votre peuple et les Krees se sont fragilisées.

Ailein : On sait combien il y a eu de mort pour le moment ?

Baptiste : Non. Nous savons juste que l’épidémie n’a pas encore été endigué.

Armana : Au pire on pourra y intervenir après manger, car après tout j’ai connu pire, comme à Saïgon.

Blody : Mais tu n’as jamais été à Saïgon pourtant.

Ailein : Bonne idée Armana, on fera ça.

Baptiste : Je viendrai prêter un coup de main après avoir retrouvé Naomi qui s’est faite du souci pour moi.

Ailein : La pauvre… Elle a dû se faire beaucoup de soucie.

Baptiste : Il n’y a pas qu’elle.

Ailein : Ta boite a dû s’affoler pendant deux mois sans toi.

Baptiste : Ils se sont surtout entre tués pour tenter vainement de prendre ma place.

Tilea : Il y a certaines mauvaises habitudes qui se retrouvent d’espèce en espèce.

Aiko : J’aime pas Armacham, j’ai déjà signé des pétitions contre eux.

Baptiste : Je ne peux que te comprendre.

Ailein : Quand le PDG est d’accord avec ses détracteurs.

Tilea : Sinon, pourquoi Alex nous a quitté ?

Baptiste : Elle souhaitait essayer de retrouver Corneille de son coté pour lui annoncer que son frère est mort, et pour lui dire qu’elle laisse tomber l’artefact et cherchera un autre moyen de sauver Maxime.

Tilea : C’est noble de sa part, surtout après avoir amoché Corbeau.

Baptiste : Il faut croire que le Cœur gagne à la fin.

Tilea : Espérons que ce décès n’alimentera pas la folie de son âme sœur, car sinon il y aura une nouvelle manche ultérieurement.

Baptiste : Je l’espère aussi.

Aiko : Bon allez mes nouveaux amis, je porte un toast à vous ainsi que toutes les vies perdues et celles sauvées !

La fille aux cheveux verts se lève, verre d’alcool de riz à la main, et le tend vers ses camarades qui trinquent avec elle, avant de boire cul sec son contenu avant de pousser un petit cri de soulagement.
C’est alors qu’une ombre rousse, très rapide, se jette tel un ninja sur la pauvre lycéenne qui n’a rien vu venir et qui finit par se retrouver collé à un chat dont le visage lui étrangement quelque chose.
Il s’agit d’une adolescente, aux cheveux ondulés qui sont attachés en couettes tourbillons, qui est vêtue de façon assez courte et qui est en train de se frotter à celle qu’elle a désigné comme étant sa bien aimée, bien que ça soit la première fois qu’elles interagissent ensemble.
Après mûre réflexion, Aiko sait où elle l’a déjà vu.

Aiko : Hé, mais tu n’es pas dans la Classe 1-D ?

Miharu : Oh tu m’as reconnu Aiko-chan ! C’est moi, Miharu Shimizu !

Aiko : En même temps, on peut dire que tu sais bien te faire rem…

??? : Touchez pas à ma Miharu !

Le gentil monsieur de l’accueil décide de montrer un tout autre visage en se pointant pour choper celle qui porte le même nom de famille, et qui au vu de la différence d’âge doit être sa fille.
La séparant de son nouvel amour, il fustige de regard la concernée.

Monsieur Shimizu : Seul moi ait le droit de la toucher !

Aiko : Enfin c’est un peu glauque comme phrase, surtout sortie du contexte.

Tilea : Dommage que personne n’enregistre cette conversation.

Aiko : Ne sois pas si sûre de ça.

Monsieur Shimizu : Bon, je crois qu’il est l’heure de prendre un bain ensemble ma petite Miharu.

Miharu : Papa non ! Sauve moi Aiko !

Aiko : Ne t’en fais pas, tout est dans la poche, et normalement, la police devrait arriver dans 3, 2, 1…

Le Special Assault Team entre en trombe dans le petit établissement, brisant des portes et des fenêtres, pour ensuite braquer de leur armes l’homme incriminé avant de le plaquer au sol à quatre.
La situation s’est rapidement arrangée et la rouquine retourne dans les bras que celle qu’elle a décidé d’adorer dû à sa poitrine particulièrement absente. Des mois plus tard, ce sera une autre personne qui souffrira à la place d’Aiko.

Miharu : Tu es mon héroïne !

Aiko : Par contre, désolée de te décevoir, mais je ne suis pas gay.

Miharu : Pas grave, je resterai quand même à tes cotés pour toujours.

D’un coup, elle aussi se fait choper par les agents de police bien équipés pour être aussi embarqué car tant qu’ils sont là, autant se rendre utile. La garçon manqué rit nerveusement suite à tout ça, ne sachant pas pourquoi c’est parti en couille comme ça.
A la table, deux personnes ont l’habitude de ce genre de situation.

Ailein : Il faut toujours que ça devienne absurde, n’est ce pas ?

Baptiste : Il manquerait juste une petite attaque venue du ciel.

Parlant trop vite, la réalité le rattrapera le lendemain.
Avant ça, il reste encore quelques morceaux à emboiter pour compléter le puzzle.
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Message  Clara Lille Ven 19 Juil - 23:02

Chapitre 13 : Maxime Moulin

Monde Alex; France; Alsace; Bas Rhin; Bischheim; Appartement Maxime

Une scène dépassant l’entendement se déroule sous nos yeux.
Maxime Moulin est mort durant la période où Alexandrine était dans la prison kree et son cœur a été bouleversé en apprenant la nouvelle. Pourtant, là il se tient bien devant elle, quoique de façon semi-transparente.
Comment cela se fait il ?
Cette fois ci, la réponse de vient pas des tétons de Stive.
Non, elle vient de celle qui a tout fait pour tenter de le sauver.
Le dialogue qui suit répondra à ma question.

Maxime : Quel est ce Talisman que tu portes ?

Alex : Celui de Sucellos, qui n’est pas aussi puissant que sa massue, pouvant tuer et ressusciter les gens, mais qui permet de communiquer avec l’âme des défunts.

Maxime : Où est ce que tu as ça ?

Alex : Quelqu’un me l’a prêté, dans un autre univers.

Maxime : Carrément ! Je ne pensais que tu irais aussi loin pour pouvoir me parler.

Alex : J’aurais tout fait pour n’avoir ne serait ce qu’une dernière conversation avec toi, le temps de se dire au revoir.

Maxime : C’est vrai qu’avec ton absence à la fin de ma vie, on a pas vraiment eu le temps de converser.

Alex : Mon pressentiment s’est avérée vraie, tu as fini par crever quelques mois avoir été privé de tes pouvoirs.

Maxime : Pour une fois, aucun ennui ne m’est tombé dessus, c’est juste une mort à la con.

Alex : Une mort reste une mort…

Elle baisse les yeux, détournant le regard de son ami.
Celui ci comprend quelle est sa peine, et l’explicite par des paroles.

Maxime : Tu t’en veux toujours de n’avoir pu nous aider à combattre Jeremy ?

Elle hoche de la tête, la mine triste.

Maxime : Ce n’est pas ta faute, même si l’histoire aurait été complètement différente avec toi dans l’équation.

Les yeux de la fille dérivent à nouveau vers lui, intriguée.

Alex : Tu le penses sincèrement ?

Maxime : Complètement ! Jamais Erza ne se serait alliée à Jeremy et on aurait réussi à le battre en volant la vedette aux autres du Monde de Resident Evil ! Tu es un maillon fort de notre équipe ! Tu devrais le savoir plus que n’importe qui d’autre.

Alex : Je ne sais pas quoi dire.

Maxime : Regarde le Fantôme ! C’est parti en sucette dés l’instant où tu n’étais plus avec nous pour le confronter. Tu aurais été là, je n’aurais pas eu besoin de remonter dans le temps pour modifier le Passé et créer un meilleur monde !

Alex : Je n’ai jamais compris comment toi et d’autres vous avez pu faire pour vous vous souvenir de l’ancien monde.

Maxime : Cherche pas, la cohérence c’est pas trop ça dés que tu pars dans les voyages dans le temps !

Alex : En tout cas, ça me fait réfléchir ce que tu viens de me dire.

Maxime : Je sais, je suis fort, mais autant que toi ! Tu as réussi à survivre, voir même faire s’améliorer Stive, et à résister à tant d’autres choses. Même Claire et Chloé sont impressionnées !

Alex : Merci Max !

Maxime : De rien Alex !

Retrouvant le sourire perdu, la garçon manqué au teint foncé partage sa bonne humeur avec son ami à la peau bien plus clair qui en déborde beaucoup, croisant leurs effluves et risquant la fin du monde.
Vous devinez ce qui va se passer ensuite.

Alex : On se fait un RE 5 !?

Maxime : Oui je veux bien faire RE 6, ah ah !

Alex : Va pour le 6 alors !

Maxime : Je prends Sherry !

Alex : Et moi Jake !

Maxime : On pourrait tenter le plan à quatre !

Rigolant comme du temps du lycée, l’une allume sa manette Xbox 360 via le bouton central, tandis que l’autre branche la sienne filaire directement à la console, tout en allumant la télévision.
Le logo de la marque apparaît, sponsorisée par Microsoft.
Le jeu se lance ensuite pour notre plus grand plaisir.
Tout est bien qui finit bien…

Monde Forum; États Unis; New York; Manhattan; SoHo; Odins Øyne

… Sauf pour une personne.
Isolée, dans l’arrière boutique, seule, chagrinée.
La poussière et l’odeur de cigarette est sa seule compagnie, hormis une photo de son défunt frère enregistrée comme fond d’écran pour son téléphone, où on peut le voir sourire tout en se tenant devant l’Arche d’Alliance dans un décor montagneux rappelant l’Himalaya.
Des larmes s’écoulent sur l’écran, touchant la personne qui est actuellement manquante et qui ne pourra jamais revenir.
Ils ont déjà assez joué avec la mort, ceci est et était leur dernière vie.
Ce qui aurait dû devenir poussière autrefois, l’est finalement devenu.
D’abord lui, prochainement ce sera à son tour à elle.
En attendant, elle va essayer compléter leur objectif commun qu’ils s’étaient donnés à cette époque là.
Justement, immédiatement après être passé du statut de vivant à mort-vivant.
« Je ne sais pas combien de temps il nous reste à vivre, si nous continuerons à vieillir et surtout comment nous avons fait pour survivre, mais je suis sur que ça a voir avec cet artefact.
- Tu le penses ?
- Quasiment surtout.
- Qu’est ce que l’on doit faire ?
- Trouver d’autre dans le même genre, les analyser et découvrir tous les secrets. Ce sera l’occasion de mieux comprendre notre monde, et peut être de retrouver un jour notre vie normale.
- Roméo…
- Romane, ne t’en fais pas, je te promet que je ne laisserai personne se mettre entre nous et ce projet.
- Merci... »

Il s’est sacrifié pour tenir sa promesse.
Rien que d’y penser, le cœur de la sœur endeuillée se sert fortement, manquant d’être pressée comme une tomate. La douleur ne veut pas s’en aller et lui fait de plus en plus mal, lui coupant assez souvent le souffle.
Pourtant, elle ne cherche nullement à le venger.
Juste poursuivre le plan de base, sans lui, même si c’est dur.
Pire que ça, elle a même accepté de prêter un talisman à l’une des responsables indirectes du trépas de son frère pour qu’elle puisse au moins retrouver son être cher pendant quelques instants.
De toute façon, cet objet ne sera pas utile à sa possesseur.
Ils n’ont jamais su exactement pourquoi ces items ne marchaient pas sur eux, même si ils savent que ça à un lien avec ce qui s’est passé ce jour là.
Elle s’en rappellera toujours, dans ses pires cauchemars, comme si c’était hier…

23 Août 1993

France; Haute-Normandie; Marais-Vernier

Les corbeaux passent en nuée dans le ciel, signalant leur passage.
Ils ne pouvaient pas mieux tomber, accompagnant ainsi une petite fille à faire face à la perte d’un être cher à son cœur. Cette dernière, les cheveux noirs, porte une robe de la même couleur et à ses pieds nus trempés dans l’eau alors qu’elle est assise juste devant un étang.
Les marécages entourent la zone, et seule une habitation peut être vue, précisément à plusieurs mètres derrière elle. Un endroit typique de film d’horreur, qui se trouve dans le pays du bon vin et du fromage.
Le moment n’est guère venu à la nourriture, vous allez comprendre pourquoi pas.
Dans les douces mains de la gamine se trouve le corps raide de Marty, son rat noir domestique qui a péri cette nuit là dans son sommeil sans prévenir personne. Et pas moyen d’emprunter la DeLorean du Doc pour ensuite ramener ce petit être du passé comme neuf.
La vie précède toujours la mort, et pour ces rongeurs, elle est courte.
Ayant du mal à se faire à ce premier décès dans la famille, Romane pleure à chaude l’âme sur son cadavre, priant le bon dieu d’être miséricordieux et de ramener son ami à la vie, juste pour elle.
Aucune réponse du ciel, malgré son insistance.
Elle est seule face à cette variable inchangeable de l’existence.
Ce n’est pas son père qui pourra l’aider à cette occasion.
Celui ci est trop occuper à déterrer des choses qu’à en enterrer d’autres.
Seule une personne une personne pourrait la consoler.
D’ailleurs, il arrive.
Surprenant sa jumelle qui ne l’a pas entendu venir, Roméo a se pose à ses cotés et rejoint ses extrémités dans la source devant eux, créant des ondulations qui alertent les poissons qui y vivent de leur présence.
D’ailleurs, d’autre formes de vies animales peuvent être aperçus tout autour d’eux. Que ça soit un Ragondin solitaire qui nage jusqu’à un but inconnu, ou bien une Belette qui se bagarre avec une Hermine pour s’approprier la carcasse d’un Rat Musqué.
Roméo admire un peu cette beauté de paysage puis se concentre son amour pour lui faire passer cette douleur amère, notamment en ayant peut être une solution temporaire dans sa poche.

Roméo : Ne t’en fais pas, il a vécu une magnifique et longue vie à tes cotés, tu as fait ta part du boulot et si il y a un au-de-là, il doit être fier de toi.

Romane : Je veux, je veux le ravoir vivant.

Roméo : Ce n’est pas possible tu le sais bien.

Romane : Pourquoi est ce qu’il faut que ça soit comme ça ?

Roméo : Parce que c’est comme ça, mais ne t’en fais pas, je serai avec toi pour toujours chère sœur.

Romane : Roméo…

Il approche ses lèvres des siennes, déposant un bisou délicat sur sa bouche, qui est mignon à voir venant de ces deux enfants de 8 ans, si on esquive leur lien de parenté qui en fera grincer plus d’un.
Puis une main amicale vient prendre les cheveux de sa jumelle pour les caresser en vue de calmer se tristesse. Cela marche qu’un peu, il faudra un peu plus pour réussir à la faire faire son deuil.

Roméo : J’ai peut être quelque chose pour Marty.

Romane : Quoi ?

Il sort de sa poche un petit talisman qu’elle reconnaît directement.
L’inquiétude peut alors se lire son visage.

Romane : Tu as volé l’objet de travail de Père ?

Roméo : Tu sais bien comment il est Résultats de recherche obnubilé avec ça ces derniers temps.

Romane : Si il apprend que tu l’as pris, tu vas encore finir dans la fosse.

Roméo : Pas grave, si ça peut te refaire sourire, je prends le risque !

Romane : Idiot ! En quoi est ce que… ?

D’un coup, alors que le fétiche pointe dans la directement du défunt rat, il se met à s’illuminer d’une puissante couleur verte qui fait sursauter la fille et écarquiller les yeux du garçon.

Roméo : Tu vois ça chère sœur !?

Romane : Éloigne ça de moi avant que…

??? : Maîtresse.

Cette voix inconnue provient d’une forme semblant physique qui est apparu en lévitation devant eux. Celle ci devient plus nette et se révèle n’être autre que…

Marty !
Oui, l’animal de compagnie est désormais présent en double exemplaire.
Une de pierre dans les mains de sa propriétaire, et l’autre bien plus légère et qui peut passer à travers toutes les matières si elle le veut. Ce qu’elle ne fait pas, préférant rester en face de celle qui a été là durant toute sa vie.
C’est donc bien Marty qui vient de parler, dans un langage humain.
En réponse, Romane sort les pieds de l’eau pour serrer ses jambes contre sa poitrine, effrayée par ce fantôme qui n’est pas transparent contrairement à la croyance populaire.
Roméo n’est pas sans inquiétude non plus et finalement décide de prendre sa sœur pour la coller à lui, afin d’être sûr de pouvoir la protéger si la situation dégénère dans les prochaines minutes.
Or le revenant tend la paume de sa patte avant droite en signe de paix.

Marty : Je ne vais pas vous faire de mal.

Romane : Comment peux tu être là et nous parler !?

Marty : Je ne sais pas.

Roméo : Ça doit être le talisman.

Celui ci continue de scintiller sans s’arrêter.
Il n’y a nulle doute qu’il est à l’origine de cet évènement surnaturel.

Romane : Je ne comprends rien…

Marty : N’aie pas peur Romane, tu dois être forte, comme ces nombreuses où nous jouions ensemble aux pirates.

Romane : Marty…

Marty : Je suis content que tu puisses enfin comprendre ce que je te dis. Tu as été la meilleure maîtresse qu’on puisse avoir. Merci pour toutes ces années passées ensemble.

Romane : Marty, je ne veux...

Roméo : Vous entendez ça !?

Un bruit assourdissant se rapproche de leur position, accompagné de traînées dans le ciel, en dessous des nuages, passant au dessous de la maison où ils habitent.
Ne voyant pas bien ce que c’est, ce n’est que trop tard que la réalité vient les frapper en pleine figure quand leur bâtisse s’envole en éclat sous le coup de puissantes explosions causées par des projectiles tombant du ciel.
Le souffle les atteint, caressant leur cheveux, et la lumière manque de peu de les rendre aveugle.
Les réactions sont diverses.
Romane est tétanisée par la terreur et l’incompréhension puisque trop de choses étonnantes et flippantes ont eu lieu en étant très peu espacés.
Roméo s’est levé et guette le ciel, avec la crainte au bout des lèvres pour voir si la menace peut revenir.
Marty est le plus calme dû à son âge avancé et ainsi la sagesse qui en découle.

Marty : Vous devez fuir.

Romane : Père !

Marty : Vite.

Roméo : Ça revient !

Un bourdonnement mortel vient répandre son ombre sur eux.
Le Fils Falendreux parvient à prendre se frangine avec lui pour sauter dans la grande mare juste au moment où un Mirage 2000C vient lâcher une bombe sur leur position histoire de terminer le boulot comme il le faut.
Le corps de Marty, tombé sur le sol, est soufflé en cendre à l’impact.
Son âme s’envole aussi au moment où le talisman finit à la flotte.
La Fille Falendreux et son sauveur terminent leur saut à couler tout au fond de ce lagon, entre les algues et les déchets qui sont se sont déposés là après avoir navigué longtemps le long d’un cours d’eau depuis une ville.
Ayant perdus conscience lors du choc, leur destin semble sceller.
Les heures passent, voir même les jours.
Leur corps se décomposent, sans être trouvés.
Dure fin pour deux humains qui auraient pu pu avoir une vie longue devant eux.
Ne parlons pas trop vite.
Un miracle survient quand un Barbeau qui passait parler, a l’idée de gober le talisman magique posé près de rochers. Celui ci s’illumine à nouveau une fois dans son estomac, mais étant trop endommagé, il explose dans un déluge verdâtre.
Le poisson ne survivra pas, mais deux enfants renaîtront.
La suite, vous la connaissez en partie.
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