Resident Evil 9
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

[FIC] L'Oiseau à la Cage d'Or [Terminée]

Aller en bas

[FIC]  L'Oiseau à la Cage d'Or [Terminée] Empty [FIC] L'Oiseau à la Cage d'Or [Terminée]

Message  Aiko Kudō Ven 31 Mai - 0:17

7 Juillet 2019

Japon; Kansai; Kōbe; Festival Tanabata

Shiho Miyano accroche son tanzaku sur l'une des feuilles de bambou de l'arbre face à elle.
Ceci dessus se trouve un magnifique poème impliquant un mystérieux "Oiseau à la Cage d'Or".
Son visage mélancolique en dit long sur qui ça représente ce message, et elle est vite obligée de sécher une larme qui tente de fuir, afin que personne ne se rende compte de sa présence. Cela marche presque puisque certes la foule n'a rien vu, mais le petit groupe qui l'accompagne pour l'occasion, si.
La belle métissée tourne son attention vers eux et s'avance avec son yukata noir, perlé de taches rouges semblable à du sang, celui qu'elle a versé pendant tant d'années. Bien que des taches blanches seraient aussi appropriées, sauf que ce serait encore plus remuer le couteau dans la plaie.
Allons découvrir plutôt qui sont ces trois visages qui sont là pour elle, pour l'occasion.
Nous avons en tête de liste Aiko Kudō, le petite sœur de Tsuruya qui a les cheveux plus courts et clairs qu'elle, et qui pour l'occasion est habillée d'un yukata rose avec des anthuriums dessinés en rouge. Elle s'amuse depuis leur arrivées à entre-ouvrir légèrement le bas de sa tenue pour montrer sa jambe nue aux gros pervers qu'elle parvient à repérer pour leur faire perdre connaissance.
Si Holt était encore en vie, il en ferait parti.
Enfin, comme sa fille a ressuscité dernièrement, ce n'est pas impossible qu'on le revoit encore un jour.
Ce ne serait pas la première fois qu'on le croit mort.
Les autres personnes de la petite troupes sont Hideaki Kobitochi et Kumiko Hasaye, un couple de troisième année qui s'est lié d’amitié avec la fille aux cheveux verts du temps où cette dernière était encore au Lycée Kouyouen à Nishinomiya. Etant fille de riche, elle a d'ailleurs pu payer des prothèses aux jambes pour Hasaye.
Hideaki a de longs cheveux argentés, telles ceux d'une poupée gothique, descendant jusqu'aux fesses, alors que son yukata à elle est gris avec des corneilles représentées dessus car les corvidés sont ses animaux préférés, ensuite il y a les chats et rats.
Kumiko à le crane rasé dont le peu de poil présent est noir, et sa tenue à elle est blanche et son motif est tout autant noir, sauf que cette fois ce sont des chats qui sont représentés. Elle partage l’amour pour ces petits boules mignonnes avec sa copine.
Si Shiho se retrouve aujourd'hui avec elle, c'est grâce à Haruhi et Leon qui ont jugé important pour elle d'aller s'amuser un peu avec les festivités de son pays natal. Lucy est celle qui l'a convaincu d'y aller, et elle espère ne pas regretter son choix, ce qui n'avait pas été le cas pour la thérapie de groupe à laquelle elle assiste quotidiennement.
A vrai dire, les blessures se mettent enfin à cicatriser après tant d'années en être de grosses plaies ouverte, ce qui fait un bien fous pour le cœur de la femme à l'enfance tragique. Avec ce qu'elle a vécu, elle serait morte depuis longtemps si elle avait été cardiaque.
Un peu d'aide venant de ses amies est toujours bon à prendre.
Justement, une main chaleureuse vient se poser sur son épaule et un sourire de chat, un peu enfantin, vient essayer de la soulager à sa façon. Une petite discutions sous forme de bull peut donc commencer, alors qu'autour d'elles les gens font des va-et-vient entre les différents stands qu'il y a.

Aiko : Alors, il y avait quoi sur ton tanzaku ?

Shiho : Je ne sais pas si je peux vous en parler.

Aiko : Ne t'en fais pas, on ne te jugera pas.

Shiho : Sans vouloir être méchante, tout le monde dit ça.

Aiko : Je me doute, mais tout le monde n'a pas notre vécu.

Shiho : Vous aussi ?

Aiko : Oui. Certes tu as la Palme d'Or de la Vie de Merde, mais nous sommes aussi de bonnes candidates.

Shiho : J'aurais cru, de par les probabilités, que vu ton statut social et ce qu'on m'a dit sur les Kudō, tu aurais eu une vie facile.

Aiko : Pas vraiment, notre famille est connu pour se friter à des gens peu recommandables, comme ceux chez qui tu as vécu. Nous avons déjà dû déménager de nombreuses fois, et j'ai perdu plein d'êtres chers. Je voudrais bien t'en parler plus longuement, mais ma grand sœur va m'engueuler si je dévoile nos secrets.

Shiho : Je comprends. Merci de ton témoignage.

Les deux amies de riche fille s'approchent alors pour échanger aussi leur sombre passé.

Hideaki : Désolée pour le Yukata, je n'ai pas pensé sur le coup que ça pourrait renvoyer à tes bourreaux.

Shiho : Pas de problème, il faut éviter de raccourcir ces oiseaux intelligents à ces monstres de l'ombre.

Hideaki : Alors il n'y a pas de soucie, c'est tant mieux.

Kumiko : Il faut qu'on te parle de notre première rencontre à nous deux.

Shiho : Votre visage me dit quelque chose, et comme on parle de vies tragiques, ça m'est revenue. Vous êtes les deux seules survivante du crash de bus scolaire survenu aux Monts Rokkō il y a deux ans.

Kumiko : Notre réputation nous précède.

Hideaki : Je vais commencer le récit, si tu le veux bien ?

Kumiko : Bien sûr.

Hideaki : Il y a deux ans donc. Nous nous étions jamais parlé auparavant Kumiko et moi, mais au moment de l'accident, ses jambes se sont brisés et c'est sur moi qu'elle s'est retrouvé bloqué. J'ai réussi à nous extirper toutes les deux, et nous étions les premières à sortir de là. Au total, nous étions quinze survivantes, comprenant notre déléguée et Hiro-sensei, notre professeur. Il y a plusieurs blessés et on a dû les traiter en urgence pour éviter que ça s'infecte, et heureusement que j'étais là pour l'avoir suggéré.

Kumiko : Sinon, il y aurait eu de grandes chances pour que je ne sois plus là maintenant.

Hideaki : Honnêtement, j'étais la plus compétente de toutes les personnes présentes, notamment dû à des entraînements de survie que j'ai eu plus jeune. Nous avons fait de nombreuses erreurs fatales qui auraient pu être évités si l'on m'avait vraiment écouté. Malheureusement je n'étais pas une figure officielle d'autorité, ça a beaucoup joué. J'avais prévu de partir au bout de troisième jour, seule, mais j'ai renoncé pour toi.

Kumiko : Dé le premier jour, ça a un été le coup de foudre, et sur les jours suivants nous avons pas mal discuté de nos passions, ce qui nous a beaucoup rapproché.

Hideaki : J'ai essayé de mon mieux de faire ne sorte qu'elle ne perde pas espoir malgré son état.

Kumiko : Elle a aussi été un soutien moral pour les autres blessés comme moi, et si leur blessures ne s'étaient pas infectés, je pense qu'ils auraient peut être pu garder assez de mental pour survivre jusqu'au bout.

Hideaki : Le problème est que les jours ont passé, sans vraiment de signe de secours, hormis un hélicoptère qui est passé une seule fois sans jamais revenir. Nous aurions fait du feu, nous aurions été sauvé. Avec les pneus du bus, ça aurait été plutôt facile.

Kumiko : Personne, hormis moi, n'a vu en toi la chef née que tu étais.

Hideaki : Quand notre prof qui était parti le 9ème jour chercher les secours par lui, est revenu bredouille le 13ème jour et pas dans un bon état mental, ça a été la descente vertigineuse dans la folie. Plus d'espoir, et donc les limites ont commencé à être dépensé, pour le pire surtout.

Kumiko : Je dois avouer que vu que je ne pouvais pas bouger de la tente où je me trouvais, je ne m'en étais pas vraiment rendu compte.

Hideaki : J'ai dû finalement fuir ces Goules quand je suis devenu un problème pour eux avec avoir vu ce qui restait de notre sensei s'envoyer brutalement en l'air avec notre déléguée. Ainsi que ce qui arrivait aux corps qu'ils envoyaient dans les bois.

Kumiko : Ce n'était pas du daim qu'ils nous avaient fait manger cette nuit là.

Hideaki : J'ai fait mes adieux à Kumiko, et je lui ai promis qu'on finirait par se retrouver, peu importe la manière, mais je ferai tout que ça soit dans le monde des vivants.

Kumiko : Elle m'a brièvement expliqué qu'elle avait trouvé ce qui semblait être un chemin descendant la montagne, et qu'elle allait l'emprunter.

Hideaki : J'avais vu juste, j'ai réussi à atteindre une route donnant sur un champ rempli de navets. En temps normal, j'en ai horreur, mais je n'ai bien sûr pas fait ma fine bouche. J'ai ensuite été trouvé par le fermier qui cultivait tout ça et les autorités ont pu être prévenus de ma survie.

Kumiko : Après notre séparation, tout le monde a commencé à être malade car ils avaient mangé l’une de nos camarades décédée par la maladie. Celle ci s'est transmise en eux et ils n’ont pas tenus deux jours. Il ne restait plus que moi à la fin. Alors que je commençais à ne plus y croire et à mourir de déshydratation, le miracle est arrivé.

Hideaki : La police est tombée sur le site de crash et a pu la sauver à temps. J'ai tenue ma parole.

Les deux tourterelles s'embrassent pour marquer leur amour avant de continuer leur récit sur l'après survie.

Kumiko : La suite a été tout aussi dure, surtout pour moi.

Hideaki : Les gens ne supportaient pas le fait que nous ayons survécu alors que les autres non. Autant moi, j'arrive très bien à passer outre leur remarques comme je n'avais déjà pas d'amis avant l'accident, mais Kumiko non.

Kumiko : J'ai eu ce qu'on appelle la culpabilité du survivant et ça aurait pu empirer si on avait pas rencontre Aiko-chan.

Aiko : Alors que je revenais du collège, je suis tombée sur elles en train de se faire agresser par le père d'une des victimes, un sacré cas ce mec ! J'ai pu les sauver, et pour plus de sécurité, je les amené chez moi pour les présenter à mes parents.

Kumiko : Grâce à toi, j'ai pu à nouveau marcher.

Hideaki : Nous n'oublierons jamais ce que tu as fait pour nous.

Tout a été dit et l'attention se tourne vers celle qui ne s'est pas encore confiée.
Docteur Miyano, même si elle le montre peu, a été touchée par cette histoire racontée.
Elle sait très bien que dans un cas comme celui ci, tes amis peuvent devenir tes ennemis, et inversement.
Elle ne le souhaite à personne ce genre d’événement qui bien que rare reste une dure réalité, et devient de plus en plus fréquent avec le manque d'attention porté par le gouvernement aux véhicules scolaires ou bien à l'état des routes.
Au cours des dernières années, on en dénombre une vingtaine au moins.
Certains scénarios finissent plutôt bien, d'autres comme celui ci.
Un peu comme cette fois là avec le club de Basketball il y a six ans où il n'y eu qu'une seule survivante.
Enfin bref, les seuls mots qui peut dire la femme aux cheveux auburn à ce moment là sont les suivants.

Shiho : Vous avez pu réussir à revivre après ça, c’est bien. D'autres morts jusqu'à l'être physiquement.

Aiko : Shiho-chan...

Shiho : Vous voulez vraiment entendre un morceau de mon passé ?

Kumiko : Si ça ne te dérange pas bien sûr.

Shiho : Justement, toutes ces festivités me rappellent l'un de mes nombreux rendez vous soit disant amoureux avec le Mal Incarné.

Hideaki : Prends ton temps pour nous le raconter.

Shiho prend quelques secondes pour pouvoir formuler son récit, puis s'élance sur ce sujet épineux.

31 Octobre 1998

Kansai; Kyoto; Festival Halloween

Vidé de sens, c'est ainsi qu'on pourrait résumer la vie de la pauvre scientifique qui n'avait rien demander.
Dans ce genre de situation, son cerveau a appris à se défendre pour éviter de sombrer dans la folie, et il se met en mode pilotage automatique. Plus aucune pensée ne vient rendre ce moment plus douloureux qu'il ne l'est déjà, laissant juste une coquille sans chair se promener où que son pêcheur l’entraîne.
Autour d'elle on s'amuse, or elle ne peut pas en profiter, même d'une seule molécule de miette de pain.
La mort l'en empêche, la forçant à rester près d'elle.
Celle s'amuse à se jouer d'elle depuis son retour au Japon, même si elle la guette depuis sa naissance déjà, la violant à plusieurs sans rien pouvoir y faire. Les Corbeaux empêchent toute représailles de se faire, car si jamais Shiho tenterait quelque chose, ce serait sur Akemi qui ça retomberait.
Cruel coup de Destin qui décidé de son bonheur, on se torcherait avec.
Ce pantin au cœur meurtri s'avance sans but jusqu'à un stand de tir où il faut tirer sur 10 canards en plastique en moins de 30 secondes pour gagner le grand prix, un ours en peluche avec le logo d'Umbrella Corporation à l'arrière comme c'est eux qui ont produit cette gamme de jouet.
Evidemment, l'horreur avec nom qui l'a entraîné ici parvient à faire un sans faute en à peine une dizaine de seconde, surprenant le gars qui tient cette attraction. Sans se douter du malheur l’entourant, celui ci donne le cadeau à ce qui semble pour lui être un mignon petit couple.
Pauvre de lui, il ne sait rien sur eux.
Faisant preuve d'une étrange sympathie, le gars file à la fille ce qu'il a gagné pour elle, avec un sourire presque charmant, qui se fait croire sincère. C'est seulement pour cacher le fait que juste après, ils rendent dans un endroit plus retiré pour faire des choses que je ne saurai vous décrire sans avoir envie de gerber.
Je peux juste vous dire que l'ours finit à terre, observant l'acte se faire, sans pouvoir ne pleurer ne serait ce qu'une seule fois. De ce coté là, il a un point commun avec le victime de tout cette pièce malaisante.
Ceci est le triste quotidien de la Cadette des Miyano.
Elle se fait toujours attirer dans la même camionnettes par le même pédophile avec les même bonbon pour le même mauvais moment à passer. Sa grande sœur ne peut rien faire pour elle, nous non plus.
L'homme en noir est finalement devenu sa plus grande peur, la forçant à trembler face à son surnom.

Gin

7 Juillet 2019

Japon; Kansai; Kōbe; Festival Tanabata

Sur les trois personnes qui ont écouté son petit discours poignant, seule une sait comment y réagir.
Kobitochi s'approche de la métissée et pose sa main droite sur son épaule gauche avant de s'exprimer calmement avec un petit sourire qui est pour le coup réellement sympathique.

Hideaki : Tes Démons ne sont plus que des fantômes qui veulent te forcer à vivre dans le Passé, mais tu dois t'en ficher d'eux pour qu'ils ne puissent jamais t'atteindre et te forcer à commettre l'irréparable. Peut importe le nombre de fois qu'ils insisteront en venant te hanter la nuit, tu dois absolument vivre ta vie, pour montrer que c'est toi qui gagne.

Shiho : Hideaki-san...

Aiko : Bien dit Hideaki-chan !

Kumiko : Tu es toujours autant douée Hideaki.

Hideaki : N'oublie pas, ne laisse les laisse pas gagner.

Shiho : Merci...

Des larmes viennent couler sur jusqu’à leur pieds, puis les lèvres de l'âme en peine se dressent.
La personnalité d'Esmaraldine, si peut l'appeler comme ça, prend le dessus et d'un coup, presque surnaturellement, Shiho est incroyablement gai, sèchement ses yeux humides pour aller de l'avant. Elle recule un peu, en sautillant presque, puis les regarde fièrement en annonçant de vive voix ceci.

Shiho : Tu as raison, allons nous amuser ! C'est pour ça que nous sommes ici !

S'en suit un clin d’œil.
On dirait presque que nous avons affaire à une tout autre Shiho Miyano.
Pourtant, c'est ce qu'elle a toujours voulu être.
Être heureuse et pouvoir s'amuser avec son entourage.

Hideaki : Nous ne t'abandonnerons pas aujourd’hui.

Kumiko : J'ai plein de stands que je veux essayer !

Aiko : J'ai repéré un endroit où ils donnent des chatons, allons voir !

Ils s'y rendent donc sans soucie pour découvrir un carton avec plein de petites boules de poil à l'intérieur.
Celui qui attire le regard de la Chimiste au Prix Nobel, c'est le petit Abyssin tout blanc aux yeux verrons, l'un étant doré et l'autre bleu. Ses petits miaulements la conquirent instantanément et elle parvient à vite savoir que c'est une femelle dû à plusieurs caractéristique propre à ce sexe.
Elle décide de lui donner un nom qui sonne assez masculin mais dont la signification est l'important.
Kibō, ou Espoir dans notre langue romane.
Aiko Kudō
Aiko Kudō
Anciers
Anciers

Messages : 140
Date d'inscription : 19/05/2019

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum