[RP] Dans l’Ombre des Corbeaux [Terminé]

Le trio que l'on suit est arrivé à la Planque de Leon où ils préparent leur prochain coup de poker.
Alors qu'ils attendent quelqu'un, Shiho reçoit un message du loup mentionné ci dessus.

Message : Toujours pas de trace de ton amie. Il ne reste plus que 20 minutes. La flic qui s'appelle Yumi le sent pas.

Haibara fronce des sourcils tandis que Zarick qui est juste à coté et a lu aussi la nouvelle, s'inquiète encore plus.
Il fait alors les 100 pas en essayant de dédramatiser la situation que son comportement ne fait qu'empirer.

Zarick : Je crains le pire pour elle.

Ai : Relax Papa, il ne faut négliger aucune possibilité si on veut mener la partie. Il n'empêche que j'ai l’impression qu'il s'est décidé à garder l'as dans sa manche pour le jouer quand il le faudra.

Le portable se met à vibrer et l'écran s'allumer pour révéler un nouveau SMS.
Cette fois ci il vient du ravisseur semblant honnête.

Message  : Ok pour le verre, ma foi, j'ai déposé la gamine à l'entrée du métro et je lui ai dit d'aller vous attendre aux toilettes, alors je suis libre, cela dit je ne suis pas adepte des endroits trop peuplé alors que diriez-vous de ce restaurant tout en haut de la tour de Tokyo, il n'y a pas beaucoup de personne là-bous, nous pourrions discuter tranquillement, bien sûr en tout bien tout honneur, 20h, il est 18h, 2 heure doivent être suffisantes pour vous non ?

Passons sur les fautes d'anglais car c'est surement dû à la correction automatique foireuse de téléphone.
Notre héroïne prend sans hésiter l’appareil pour aller répondre favorablement à la demande, tout en sachant que ça pue le piège à plein nez. Ça tombe bien, elle aussi en a prévu.

Message : Sans problème, j'habite juste à coté, c'est plus pratique.

C'est complètement faux, c'est pour brouiller les pistes.

Message : Moi aussi je préfère être tranquille sans que ça soit trop bruyant. Nous risquons de bien nous entendre. Bien évidemment je payerai l'addition, c'est le moins que je puisse faire après l'autre malentendu. A plus tard.

Elle envoie un petit cœur pour accompagner cette réponse.
Au même moment Baptiste fait son entrer en étant un peu surpris par quelque chose d'inconnue.

Zarick : Qui a t-il Baptiste ?

Baptiste : Vous ne devinerez jamais qui c'est que j'ai croisé en guettant l'arrivée de notre allié.

Il s'écarte pour révéler une figure rousse un peu folle sur les bords qui pourra s'avérer utile pour le coup.
Nous verrons bien comment ça va se présenter.

(POV Naru)

Bon voyons voir, les choses vont bien pour le moment, c'est sans doute un piège, mais je dois satisfaire ma curiosité en ce qui concerne ce nom de Miyano, je n'arrive toujours pas à me souvenir où j'ai entendu ce nom mais ça m'est familier.

Quoi qu'il en soit, étant donné que je n'ai pas d'autres boulots en attente je vais aller là-bas et au pire j'ai toujours plusieurs tours dans mon sac n'est-ce pas.

(fin POV Naru)

Naru est rentré chez lui après avoir fait ce qu'il avait à faire avec les gamins, il s'est préparé pour l'occasion, un costume simple mais élégant, rien de trop voyant mais suffisant pour aller dans ce restaurant, bien sûr il a caché certains de ses "jouets" sur lui et a préparé d'autre trucs dans sa voiture. Tout est prêt pour le dîner, il ne manque que le repas.

Néanmoins au moment où il s'apprête à partir se ballader avant le dîner, alors qu'il reste encore une heure, un étrange sceau apparaît en plein dans son salon et une lumière rougeoyante apparaît, Naru reste là, surpris de ce qui se passe, pas que cela sorte de toute norme qu'il a déjà vu, mais c'est quand même un peu impressionant, puis une silhouette féminine apparaît dans la pièce avec un regard perdu et désorienté, les deux personnes se regardent sans rien dire.

Que se passe-t-il ?
Vous le découvrirez plus tard sans aucun doute

Ayumi est toujours disparue.
Pire que ça, les parents du gros lard et du plus maigre ont contacté la police pour dire que ces derniers ont quitté la maison en douce et sont injoignables. Voilà qui est donc très embêtant.
Les deux heures sont passées et nous voilà déjà à 20 heures pétantes.
Ce nouveau chapitre s'ouvre avec une Shiho Miyano en taille adulte assise toute seule à une table dans le restaurant au sommet de la Tour de Tokyo alors les clients sont très rares à cette heure ci. Pour le coup, elle s'est habillée avec une longue robe noire qui traîne derrière ses pieds et qui rappelle sans problème le corbeau dans l'espoir de ne pas être subtile.
A ses pieds se trouvent de hauts talons et sur son visage, ses yeux et sa bouche sont aussi de la couleur de la nuit.
Celle ci est d’ailleurs visible par la grande baie vitrée à sa droite où la capitale nippone est illuminée de telle sorte qu'on peut encore en tracer les contours sans problème. C'est assez impressionnant, il faut le souligner.
Naru risque d'arriver à tout moment, alors que notre héroïne est venue avec un quart d'heure d'avance.
En attendant, elle jette un œil aux serveurs qui circulent dans la salle et qui ont une gueule de combattant il faut dire.
J'imagine ce que ça doit être en cuisine.
Elle a déjà commandé un verre pour elle, de vin rouge, et elle le sirote en attendant la dernière pièce d'échec.
Le Fou.

Naru arrive dans la tour de Tokyo et monte au restaurant et l'aperçoit dans sa taille adulte, impressionant de pouvoir se transformer comme ça, ce procédé serait super pratique pour lui.

Quoi qu'il en soit, il va s'asseoir à la même table que la femme en noir.

(POV Naru)

Si elle espère une réaction à la couleur, c'est raté, tu ne m'auras pas comme ça, chère Shiho Miyano, je vais enfin savoir qui tu es réellement et surtout pourquoi ton nom m'est familier.

C'est en m'asseyant que j'ai eu un premier flash, une jeune femme brune avec des traits similaire à la femme en face de moi, étrange, je m'en inquièterais plus tard.

Naru : Bonsoir, j'espère ne pas avoir été trop long, habituellement je suis plutôt ponctuel mais j'avais certaines choses à faire, vous comprenez, j'ai beaucoup de travail en ce moment. Quoi qu'il en soit, j'ai été surpris de votre invitation, mais comment refuser, surtout que je pensais que le téléphone appartenait à un certain Zarick alors imaginez ma stupéfaction quand c'est vous qui m'avez contacé

Naru est intrigué par le fait qu'elle lui ait envoyé des messages via le portable du sorcier vaudou.

Shiho : Pas de soucis, je peux comprendre. Il est parfois dur d'alterner entre le boulot et les activités externes. Pour ce qui est des messages, Zarick est mon beau père. Vous avez déjà rencontré ma fille Ai Haibara et son oncle paternel François Pignon. C'est le frère de mon défunt mari qui était français, bien qu'elle me ressemble surtout à moi comme vous pouvez vous en rendre compte. D'ailleurs, je peux vous montrer une photo de nous trois.

Elle sort son propre portable, un Samsung, et cherche dans la galerie d’image et choisit celle qu'elle veut lui montrer.
Elle tend alors une photo où on la voit en compagnie de sa "fille" et de Baptiste, tout souriant, dans ce qui semble être l'habitation prêté par Leon. On ne sait pas qui est derrière l'objectif.

Shiho : Quand ils m'ont parlé de vous, je vous ai pris pour quelqu'un d'autre, je suis navrée. Des fois nos yeux nous jouent des tours. D'ailleurs quand je vois comment vous me regardez, j'ai justement l'impression que je vous rappelle quelqu'un.

Ceci placé, elle boit une gorgée de vin, tranquille.

(POV Naru)

Ai Haibara sa fille hein ? Pas très Français si c'est le nom du père, j'imagine que c'est tout ce quelle peut faire comme mensonge, au moins elle est oservatrice.

Quelques flash me revienent en tête, cette femme ne ressemble que peu à celle dont j'ai des flash mais si mes déductions sont juste, alors ces flash sont très probablement du a son nom, en même temps je le trompé rarement alors on va dire que c'est ça.

Naru : Vous ne me rappellez personne en particulier je regrette en revanche ce qui m'a fait accepter ce rendez vous c'est votre nom.

(FIN Pov)

Cette info glissée par Naru est intéressante à notée.
Shiho joue avec l'une de ses boucles d'oreille tout en penchant sa tête sur le coté, un sourire sur le visage.

Shiho : Mon nom ? C'est une technique de drague ou bien j'ai un homonyme très connu ?

Dans le fond, deux clients s'en vont en titubant, visiblement bien beurrés.

Naru : Technique de drague, si c'est ce que vous espérez je suis desolè de vous dire que ce n'est pas le cas, disons simplement que votre nom me fait penser à quelqu'un que j'ai connu il y a plusieurs annėe.

Alors qu'elle termine son verre, la phrase de l'homme aux cheveux plus rouges qu'elle l'intrigue.

Shiho : Qui ? Sans vouloir être indiscrète.

Pendant que Naru répond, un serveur vient enfin les voir en leur posant la carte du restaurant afin qu'ils puissent commander à manger parce que il fait faim quand même. Par contre, la gueule du type fait peur, on dirait presque un prisonnier peu recommandable.

Serveur : Voici pour vous. Et passez une bonne soirée en notre compagnie.

Il repart ensuite en les saluant de la tête.

Naru : C'est bien la le problème j'en ai peu, mes souvenirs à ce sujet sont assez flous voilà pourquoi jetais curieux de rencontrer une personne avec le même nom, je pensais avec un peu de chance retomber sur cette personne, mais je ne suis pas déçu su resultat pour autant, après tout je passe une bonne soirėe en charmante compagnie, il y a pire, n'est ce pas ?

Shiho glousse presque en entendant cette question qui la fait marrer.

Shiho : C'est rare que ma compagnie soit charmante. Les gens ont tendance à me trouver trop déprimante et sarcastique, ce qui fait que je suis détestable pour eux. Enfin bon si vous dites cela, je veux bien vous croire.

A ce moment là, une sonnerie de portable assez stylée provient du portable de la dame.
Sur l'écran est affiche le nom d'Ai Haibara, et sa mère décide donc de décrocher, tout contente.

Shiho : Ma carotte, comment vas tu !?

Comme le haut parleur n'est pas mis, Naru ne peut pas entendre clairement la voix de l'interlocuteur.

Naru : Bon j'imagine que je suis différent des gens ordunairs alors. Je suis moi-même considéré comme détestable et je ne dementirait pas cela, mon comportement peut paraître un peu etrange aux autres mais bon je ne m'en souviens guère.

Naturel dit juste avant quelle ne décroche.
Comme il n'a pas grand chose d'autre a faire, il se concentre sur ces flash jusqu'à xe que finalement il se rappelle de tout, seul un petit sourire en quoi paraît sur son visage

Naturel (murmure) : Je vois, c'était donc ca.

Entendant un petit sifflement de la part du Naru mais sans comprendre ce qu'il dit, Shiho lui tend le portable.

Shiho : Tenez, elle tient à vous parler.

Elle lui donne l'outil puis fait signe à un serveur de lui remplir à nouveau son verre.
A travers l'appareil, on peut entendre une voix très similaire à celle de notre héroïne mais en moins mature.

Ai : Naru-san, est ce que vous m'entendez ?

Ce qui semble être Haibara attend une réponse du monsieur.

Naru : Allo, oh tu dois être Ai-chan la fille de Shiho-san cest toi qui s'est évanouie dans le parc j'imagine ?

Un petit rire enfantin bien simulé se fait entendre à l'autre bout du fils invisible.

Ai : Oui c'est bien moi Naru-san. Je suis désolé si j'ai inquiété tout le monde. En tout cas je tenais à vous avertir que Ayumi-chan n'a pas été retrouvée à l'endroit où vous étiez supposée la déposer, et que mes deux autres amis ont aussi disparu. La police pense que c'est de votre faute et vous recherche en connaissant votre identité.

La petite prend une petite pause à ce moment là, alors que sa "mère" se fait resservir un verre par une serveuse avec une partie de tatouage d'ange de la mort dépassant en haut de son dos.

Ai : A priori, vous étiez l'un des leur pendant 10 ans auparavant. En tout cas moi je pense qu'ils se trompent et que vous n'avez rien à voir avec ça. J'espère que vous arriverez à gérer ça. Ma mère à des connaissances qui pourraient vous sortir de ces ennuis si vous le désirer. Après, la connaissant, ça ne sera pas gratuit. Désolée.

Je dois dire que même moi je suis agréablement surprise par la tactique employée.