Resident Evil 9
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[FIC] Peine Graciée [Terminée]

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Message  Noémie Josse Dim 27 Nov - 21:32

7 Février 2024

Bourgogne; Côte-d'Or; Dijon; Prison

Deux longues années se sont presque entièrement écoulées depuis que Noémie Josse a été reconnu a été reconnue coupable de meurtre sur sept collégiens qui s'en étaient pris violemment à une petite elfe sans défense et qui aurait également péri si la professeur d'histoire n'était pas intervenu, quoique de manière drastique.
En dépit de ça et des plaintes des familles des défunts, la madame a obtenu un immense soutien de son côté, au point d'alléger sa peine sur plusieurs années qui se sont envolées, ne lui laissant que dix années à vivre derrière les barreaux de ce nouvel établissement pénitencier qui a vu le jour seulement en 2021.
En plus, elle a donné tout ce qui était en son pouvoir pour que son séjour en taule se passe de la meilleure des manières, en aidant aussi le personnel local dans leurs tâches quotidiennes, un peu comme un suce boule, bien que ce serait quelque peu réducteur de appeler de cette façon alors qu'elle mérite le titre d'héroïne.
Si ses meurtres peuvent lui être reprochés puisque l'on se trouve dans une république démocratique où ce genre d'actes sont méprisées et jugées dans un tribunal, nous pouvons constater que la meurtrière est loin d'être une bête assoiffée de sang, mais plutôt une jeune femme qui n'a pas trouvé la place dans ce monde,
Rajoutons à tout cela que la pauvre dame fait parti d'Hydra et que cela lui a attiré autant de respect parmi les autres prisonnières que ça lui a valu du mépris d'autres condamnées qui voient d'un mauvais œil ces enfoirés de néo-nazi qui ont déjà tenté autrefois de prendre le pouvoir de force à travers le monde entier.
L'Histoire n'aura retenu que l'invasion sur le territoire de l'Oncle Sam qui avait été mise en déroute par une action combinées des armées du monde entier, avec un coup de pouce non négligeable de la part des Avengers pour détruire ce maudit Quatrième Reich.
Cessons de nous ressasser ces mauvais souvenirs qui vont nous faire broyer du noir sans que je ne trouve les mots pour terminer ce passage qui a été écrit par les entités qui nous dominent, car rien que d'y penser, ça nous fera nous arracher les cheveux.
Je me perds dans ce que je je vous conte.
Revenons sur Noémie.


Cet hymne breton marque ce grand jour qui est celui où la prisonnière va retrouver la liberté, huit ans environs à ce qui était prévu à l'avance, bien qu'il y ait une raison derrière ceci, et la réponse est passée sur tous les JT télévisé disponible dans ce ce beau pays aux mille paysages somptueux.
Le Président de la République, Gilbert Montagné, a annoncé qu'il utilisait la Grâce, qu'il peut se servir pour réduire entièrement à néant la peine de n'importe quel taulard français, pour libérer celle qu'il apprécie énormément de ce boulet qui était accroché via une chaîne à ses pieds.
Nous connaissons peu les relations entre l'aveugle frapadingue et les Josse, mais une chose est sûre, c'est qu'il a élevé ce vilain petit canard de cette famille là presque comme si c'était sa propre fille, du temps où Suzanne Cordasi était encore vivant, ainsi que plus tard avec l'arrivée de Esmaraldine dans sa vie.
Voilà pourquoi nous retrouvons Noémie à l'entrée de la prison où elle a auparavant séjourné, dans une ambiance bien moins chaude et désolée que celle dans laquelle s'était retrouvée Saryna Coleen quand cette dernière s'était retrouvée de la même situation qu'elle.
Dans ce cas là aussi il y a un véhicule qui finit par s'approcher de l'ancienne prof d'histoire emmitouflée dans sa doudoune, à savoir une Peugeot Landtrek qui s'arrête sur un espace prévu à cet effet, situé juste après une portion de trottoir où se situe celle que l'on suit.
À son bord se trouve deux figures qui lui sont bien familières puisque la première qui est au volant était jadis l'un des nombreux objets sexuels de ce détraqué de Holt Valentine, et la seconde située sur la banquette arrière a fondé les Avengers du temps où il avait un égo surdimensionné.
Léa Irving, surnommée Lightning, ouvre la porte du copilote à la rouquine tout en l'invitant via un signe de la main de venir s'asseoir à ses côtés, chose qu'elle fait bien sans hésitation pour ne pas avoir à subir encore plus longtemps ce froid qui s'abat sur elle, ainsi que la neige qui s'est amassée sur ses chaussures.
La voiture démarre peu de temps après sans qu'une seule parole ne soit prononcée, laissant juste un silence gênant planer sur le trio qui ne sait pas bien comment réagir face à cette situation, hormis écouter la musique qui passe à la radio depuis le début de ce poste.
Finalement c'est le pervers binoclard ici présent qui va trancher avec ce moment vide de mots à l'oral.

Maxime : Tu ne te demande pas où nous allons.

Noémie : Si, bien entendu.

Léa : Nous allons vers l'aéroport le plus proche, pour rejoindre un vol direction Tokyo.

Noémie : Tokyo ?

Maxime : Gilbert a pactisé avec la Main pour capturer l'ex PDG de la Tentsu afin de glaner des informations sur les magouilles qu'il a fait du temps où il était encore dans ce haut poste.

Léa : Nous déciderons une fois sur place si il sera exécuté ou pas.

Noémie : Qu'est ce que j'ai à voir avec cet énergumène ?

Léa : Aucune idée.

Maxime : Moi non plus je ne sais pas pourquoi Gilbert a tant voulu que ça soit nous trois que nous occupions de cette mission. Au moins, ça veut dire qu'il doit avoir une sacrée confiance en nous.

Léa : Ou qu'il pense qu'on est facilement remplaçable si jamais il y a une couille dans le potage.

Maxime : Non, tu as tort. Gilbert ne ferait jamais une chose comme ça pour parvenir à son but.

Léa : Il est capable de tout. Il l'a démontré quand il avait dans le collimateur Carmine Millione ou bien les Hommes en Noir.

Maxime : Moi je lui fait confiance personnellement, peu importe ce que tu me diras.

Noémie : J'espère en tout cas que tout se passera bien.

Léa : Je ferai en sorte qu'on en ressorte tous vivants.

Maxime : Et moi je vais grignoter des chips pendant que vous parlementerez.

Maxime Moulin, toujours là pour se faire remarquer, se remet droit sur son siège avant de prendre une paquet de chips extra craquante de la marque Vico qu'il a acheté avec ses propres sous avant de venir, et il commence déjà à les dévorer avant même d'être arrivé au Japon.
Autant dire qu'avec cette équipe de la mort, les choses risquent d'être prometteuses.


Dernière édition par Noémie Josse le Mar 29 Nov - 18:19, édité 1 fois
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Message  Léa Irving Mar 29 Nov - 14:27

8 Février 2024

Japon; Kantō; Tokyo; Ōta; Entrepôt Abandonné 

La Peugeot Landtrek de notre trio assez particulier roule à travers cette portion du port non occupé dans le but de rejoindre un point de rendez vous avec la Main qui est d'être aussi tactile que son nom pourrait bien nous laisser le croire, si jamais nous avons les idées mal placées, alors que la voiture se gare à l'entrée du bâtiment.
Noémie Josse est celle qui est la plus tendue vis à vis de la situation actuelle pour la simple et bonne raison qu'elle ne sait pas trop dans quoi elle vient de mettre les pieds et si tout va se passer aussi bien que prévu.
Léa Irving est au contraire la plus détendue à première vue, bien qu'elle sache très bien cacher ce qu'elle ressent vraiment, au point où même ses amies ont dû mal à anticiper ses mouvements.
Maxime Moulin, est le cul entre ces deux chaises, ayant passé la majorité du trajet à leur parler de tout et de rien, chose qu'il est encore en train de faire au moment où ils sortent tous ensemble de la caisse française.
Glissons nous entre elles afin d'écouter ce qu'elles ont à dire.

Maxime : Gin, c'est comme Killgrave pour moi. Ils ont sévi quand j'étais mort, donc impossible d'avoir un avis tranché sur eux.

Noémie : De ce que je sais d'eux, c'étaient des horribles individus.

Maxime : Autant que moi quand j'étais un génie du Mal. Je sais ce que c'était d'être un véritable monstre.

Noémie : J'ai déjà entendu parlé des mauvaises choses que tu as fait.

Maxime : Et t'en pense quoi ?

Noémie : Que je t'aurais décapiter avec ma Grande Serfouette si je t'avais croisé à cette période là.

Maxime : C'est légitime.

Léa : Taisez vous un peu vous deux.


Le bruit d'une porte qui s'ouvre au fin fond de ce dépôt se fait entendre, puis la lumière blanche du jour traverse une issue de secours visible à l'horizon, en face de notre trio de la mort, avec une ombre qui s'y dessine avec une certaine aisence.
Celle ci appartient à Jean-Eude De Saint-Bertellelou, une jeune femme d'apparence et d'identité masculine, qui possède un sacré attirail sur lui, allant du simple kunai à carrément un katana de très grande taille surnommé pour les connaisseurs sous le nom de Masamune.
Très vite il y a quelque chose dans l'air que Lightning n'aime pas et elle fait signe aux deux autres de rester à distance pendant qu'elle gère à sa façon la situation, sortant doucement son Blazefire Saber et son Crimson Blitz, se préparant à une possible attaque ennemie.
Pourtant il ne fait aucun doute que l'homme faisait parti de la Main, alors qu'est ce qui puait ?

Léa : Où est Chōkan Kakuzawa ?

Jean-Eude : Il y a eu comme un petit changement dans le programme.

Léa : Que voulez vous dire ?

Jean-Eude : Disons que de notre point de vue, l'ancien directeur de la Tentsu nous est bien plus utile vivant et libre comme l'air afin d'épuisant ses connaissances à nos propres fins.

Maxime : Donc on a fait tout ce chemin pour rien ?

Jean-Eude : Non, nous allons bien nous occuper de vous, à notre façon.

Le traitre se met à s'enfuir pour éviter de se faire buter, et la femme aux deux lames acérées essaye de la suivre, sauf que soudainement un ninja tombe du plafond pour atterrir devant elle, suivi par d'autres de ses collègues qui entourent bien vite notre groupe d'aventuriers.
Cela ne manque pas de faire réagir celui qui est le moins entrainé pour se battre, qui flippe sur ce coup là.

Maxime : Oh putain de merde !

Léa : Reculez, vite !

Léa ne perd pas de temps, et en couvrant la fuite de ses amies, elle esquive un coup du guerrier de la Main en face d'elle qu'elle pulvérise ensuite par un coup de ses deux lames qui décapite l'ennemi sans pour autant inquiéter les autres sbires qui sont pour la majorité des espèces de zombie entraînés au combat.
Jean-Eude, quant à lui, il a réussi à profiter de l'occasion rêvée pour se faire la malle, tel l'ordure qu'il est à avoir fait ce coup de pute, mais Lightning se jure à elle même qu'elle trouvera l'opportunité de se venger, même si il faudra attendre une nouvelle rencontre pour se faire, et qu'on ne sait pas quand cela se présentera.
Alors qu'elle évite d'autres attaques de la dizaine d'adversaires, Noémie se bat elle aussi avec sa Grande Serfouette qui s'avère assez efficace face aux ninjas, tandis que Maxime lui il fait du rien et il se retient de se pisser dessus lors de ce combat où il n'a pas sa place dû à son niveau médiocre d'entraînement.
Des sirènes de police se mettent à raisonner dans le lointain, ce qui signifie qu'ils vont pouvoir avoir bientôt de la tranquillité, surtout qu'es ennemis prennent la fuite en abandonnant les corps de leur camarades dernière eu, ce qui risque de surprendre les policiers qui viennen de voir des signes de dissection sur eux.
Parmi les flics qui pointent le bout de leurs nez, nous avons le couple Miwako Satō et Wataru Takagi qui sont surpris de la situation qui se présente face à eux, avec les lames dégoulinant de sang de la principale combattante qui risque de bien s'amuser à leur expliquer la situation globale sans finir sous de solides verrous.
Bien que tout cela, ce sera pour une prochaine fois.
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Message  Maxime Moulin Lun 5 Déc - 19:35

Tokyo; Chiyoda; Quartier Général du Keishicho


L'ambiance dans cette salle d'interrogatoire est tendue, avec les marques laissés par ces culs criminels qui se sont posés sur cette chaise bien crasseuse qui laisse sous entendre un manque d'entretien flagrant commis par les forces de l'ordre qui se baladent dans ce haut lieu de la police métropolitaine de Tokyo.
Maxime Moulin est très anxieux, ne sachant pas trop ce qui va lui arriver si il répond mal aux questions par monsieur l'agent qui se trouve face à lui, ce qui est une bonne raison de s'inquiéter car la flicaille n'est pas tendre avec ceux qui se font un peu trop remarqué comme notre cher ami que l'on suit.
Ninzaburo Shiratori est cette figure d'autorité qui est chargée de démêler le vrai du faux de ce que va lui dire le nabot à lunettes qu'il apprécie déjà peu malgré le peu de temps passé avec lui, et on peut le comprendre quand on connaît le passif du jeune homme qui a l'art de se faire remarquer me même quand il ne le veut pas.
Seul problème flagrant, c'est la barrière des langues.

Ninzaburo : Anata wa nihongo o hanasemasu ka ?

Maxime : Je ne comprends rien à ton charabia !

Ninzaburo : Do you speak English ?

Maxime : Nop !

L'unique porte de la pièce s'ouvre sur un visage qui sera familier pour certains, et c'est celui d'Iowa Kanagawa, un vieux briscard qui en a connu des vertes et des pas mûres dans son métier, depuis le temps où il fait parti des forces, ce qui fait qu'il approche bien plus vite de la retraite que le premier jour où il les a rejoint semble lointain désormais, le temps s'était grandement écoulé tels des grains de sable dans un sablier.

Iowa : Watashi ga hikitsugimasu.

Ninzaburo : Yara sete moraimashita.

Shiratori laisse son ainé prendre sa place et il se dirige vers la sortie non sans adresser un dernier regard méprisant envers le jeune français, laissant ensuite les deux loulous à priori seul à seul pour la suite des évènements.
Kanagawa prend place sur la chaise laissé par son confrère, puis il se montre plus amical dans ses mouvements que celui ci, ce qui rassure quelque peu Maxime, en plus qu'une autre bonne nouvelle vient pointer le bout de son nez.

Iowa : Je pense que l'on va mieux se comprendre désormais.

Maxime : Enfin quelqu'un qui parle français ici !

Iowa ; Dites moi ce que vous faisiez dans cet entrepôt désaffecté interdit au public.

Maxime : C'est Gilbert Montagné qui nous a envoyé régler un deal avec la Main pour mettre la main sur l'ancien PDG de la Tentsu, mais on nous a trahi au final.

Iowa : Vous parlez de la Main ? La soit disante société secrète d'assassin basée au Japon.

Maxime : C'est pas des conneries ! Elle existe vraiment.

Iowa : Je veux bien vous croire. Mais pourquoi vous aurez t'elle trahi ?

Maxime : J'en sais rien moi ! Faudra demander à Noémie et Léa, elles doivent en savoir plus que moi.

Iowa : Ne vous en faites pas, nous sommes en train de les interroger aussi en ce moment même.

Maxime : Ne soyez pas trop durs avec elles. Elles ne sont pas méchantes, malgré leur caractère.

Iowa : Si elles se montrent coopératives, il n'y aura aucune raison pour que ça se passe mal.

Maxime : Merci. Vous avez encore un tas de questions à me poser ?

Iowa : Effectivement.

Maxime : Je ferai de mon mieux pour y répondre.

L'entente parvient à prendre forme entre les deux adultes qui passent finalement une heure ensemble, à en chaîner les questions permettant de mettre la lumière sur ce qui s'est passé dans l'autre entrepôt avec ces ninjas morts-vivants dont les corps ont pu être ramassés.
La suite sera abordée une prochaine fois, alors restez en alerte pour ne pas la louper.
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Message  Noémie Josse Mer 7 Déc - 19:41


À l'extérieur du quartier général de la police métropolitaine de Tokyo se trouve trois individus liés par un pacte qu'ils ont fait avec le clown chanteur qui a décidé de ne pas mettre un seul pied dans la moutarde hyper gluante, et qui doit les regarder se débattre inutilement avec une certaine malice.
Noémie Josse refuse de croire en ça, et elle est bien partie pour mener jusqu'au bout la mission qui lui a été confiée, même si cela veut dire s'associer à deux grosses vilaines qu'elle doit se coltiner pour espérer remporter la victoire face à ce dédis très contraignant.
Léa Irving aurait préférée accomplir cette tache en solo, au lieu de s'en coltiner deux qui ne servent à rien alors qu'elle, elle fait tous les efforts du monde afin de ne pas s'échouer sur le rivage tel un défunt cétacé qui aurait cassé sa pipe.
Maxime Moulin fait totalement confiance aux deux nanas qui sont à ses côtés car il les a vu se battre face aux ninjas zombies de la Main, et il ne voudrait en aucun cas être à leur place, quitte à cirer leur pompes si besoin est vraiment nécessaire.
Les trois zigotos sont désormais à un point central de leur histoire commune, qui déterminera les actions à venir, ce qui veut dire qu'il est temps de se poser les bonnes questions, chose que l'une des têtes pensantes du groupe finit par faire à voix haute.

Maxime : Bon, on fait quoi maintenant ?

Noémie : On ne va pas faire comme si rien ne s'était passé.

Léa : On va retrouver Chōkan Kakuzawa par nous même.

Maxime : On ne sait même pas où la Main a pu le planquer.

Noémie : Il nous faut une piste.

Léa : Nous ne sommes pas dans un épisode de Scooby Doo. Ce ne sera pas chose aisée de lui mettre la main dessus.

Maxime : C'est la merde en gros.

Noémie : On réussira bien à être plus compétent que les flics qui nous ont interrogé.

Léa : On le sera.

Maxime : Bon bah je me ferai bien une petite bouffe, histoire d'avoir le vendre plein pour mieux réfléchir.

Noémie : Toi tu ne pense qu'à manger. Tu es incorrigible.

Léa : Un vrai emmerdeur.

Pendant que l'estomac du goinfre criait famine, l'un des nombreux passants qui les entoure sort du lot pour s'arrêter devant eux, avec une mine lugubre, et il ne se démarque pas si évidemment que ça de la foule dû à ses traits japonais apparents.
Murakami, c'est son nom, se présente au trio en ce montrant aussi froid que Lightning au premier abord.

Murakami : Murakami tomōshimasu Shuyōdesu. (Je me nomme Murakami, et je fais parti de la Main)

Léa : Comptez vous encore nous attaquer ?

Murakami : Jean-Eude De Saint-Bertellelou no kōdō wa watashitachi no ito ni yoru monode wa naku, kekka to shite kare wa watashitachi o uragitta. (Les actions de Jean-Eude De Saint-Bertellelou n'étaient pas prévu par nous, et il nous a trahi en conséquence de cause.)

Noémie : Donc Jean-Eude De Saint-Bertellelou est le nom de ce type qui a voulu notre peau.

Murakami : Watashitachi o yurushitekudasai, soshite watashitachi ga sore o kokufuku suru no o tetsudatte kudasai. (Je vous prie de nous pardonner, et de nous aider à le vaincre.)

Maxime : Je ne comprends rien à ce qu'il dit, mais mon instinct me dit qu'il faut lui faire confiance.

Murakami : Jean-Eudes wa, Shibuya no tawā 109 ni kakusa rete imasu.

Léa : La Tour 109.

Noémie : J'espère qu'il ne posera pas trop de résistance. Ce serait embêtant si ça escaladait de la même manière que les attentats de 2015.

Maxime : Bon, qu'est ce qu'on attend ? On a le lieu où cueillir cet enculé qui nous l'a mis à l'envers, donc allons y sans plus tarder.

Ensemble, ce quatuor du tonnerre décide d'aller faire du shopping dans un des nombreux grands centre commerciaux que cette ville possède, même si ce ne sera pas en réalité pour faire des emplettes, mais plutôt pour trancher une tête.
C'est sur cette belle rime que l'on se laisse, pour les retrouver plus tard, à destination.
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Message  Léa Irving Lun 12 Déc - 11:03

Tokyo; Shibuya; Tour 109


Jean-Eude De Saint-Bertellelou est la cible avec une grosse prime mise sur sa tête, mise par la Main à qui il a tourné le dos avec une bonne partie des disciples qu'il avait sous ses ordres, et autant dire que dans la capitale nippone, bon nombre de chasseurs essayent de flairer sa piste.
Murakami suit ses sources qui l'ont conduit à ce centre commercial de vente de vêtements en tout genre, et il a fait équipe pour l'occasion avec trois individus qui se sont retrouvés empêtrés dans cette galère bien malgré eux, supervisé par un Gilbert Montagné un peu trop absent à leur goût.
Maxime Moulin espérerait une intervention divine du chanteur aux pouvoirs de manipulation de réalité afin de leur fournir un sérieux coup de main, mais tout ce qu'il a de sa part, ce sont des excuses toutes trouvées pour ne pas avoir à déplacer son cul direction le Japon.
Noémie Josse fait totalement confiance en l'aveugle plus vraiment aveugle, et elle se dit qu'il interviendra bien à un moment ou un autre pour leur sauver la mise face à cet ennemi aux facultés dépassant les leurs, notamment pour ce qui est de ramener des gens à la vie.
Léa Irving ne compte que sur elle même, et un peu sur ses deux coéquipiers de cette mission, ne comptant pas l'énergumène qui leur sert de guide dans le calcul car elle ne lui fait pas encore assez confiance pour se faire, chose qui est compréhensible quand l'on connait le passif de la dame.
Afin de mieux farfouiller ce lieu plein de vie et de clients, le groupe se scinde en quatre groupes de un, avec Lightning optant pour pour une enseigne que l'on pourrait traduire par "Bazar Bizarre" où elle ne sait pas pourquoi son attention s'est immédiatement portées sur celle ci.
Là dedans elle jette un œil entre les rayons jusqu'à arriver au niveau de la lingerie féminine où elle trouve le Lieutenant de l'autre organisation mystique qu'elle cherchait, en train d'essayer de trouver la bonne culotte à prendre, tout en ayant toujours son katana sur lui sans que ça ne choque qui que ce soit.
Remarquant la présence de celle qu'il avait voulu la mort il y a peu, il use d'un chouilla de complaisance envers elle.

Jean-Eude : Si on ne peut plus faire ses courses tranquilles... Où va le monde ma bonne dame ?

Léa : Où est Chōkan Kakuzawa ?

Jean-Eude : Vous n'avez que cette question à la bouche. Je sais où il se trouve, mais je ne le vous le dirai pas.

Léa : Très bien...

La citoyenne franco-preosimitienne dégaine son Zantetsuken devant quelques clients et employés médusés de ce qui est en train de se passer dans le magasin en ce moment même, pensant pour certains qu'il s'agit d'une mis en scène de cosplayeuses professionnelles, au point où certaines personnes n'hésite pas à aller filmer le combat qui va suivre sur vos écrans.
Notre héroïne aux cheveux roses n'hésite pas à attaquer la première en portant un coup horizontale vers son adversaire qui dévie l'attaque avec un coup vertical provenant de sa Masamune, faisant entre choquer les deux lames au même moment, dans un éclat qui repousse les deux opposant.
Ceci semble énormément plaire la transsexuelle qui a un certain amour du combat en 1 versus 1.

Jean-Eude : Bien, bien, bien ! Je n'en attendais pas moins du meilleur élément que S'appelait, la Cobratoile et la Crisis n'aient jamais eu au sein de leur rangs.

Léa : Je ne suis pas venue ici pour entendre des compliments de ta part.

Jean-Eude : Tu n'es pas facile à apprivoiser. S'en sera d'autant plus marrant à faire.

Léa : Amène toi.

La prochaine attaque est à l'initiative de Jean-Eude qui essaye de porter plusieurs coups bas contre son adversaire, mais voit tout ce qu'il entreprend être paré avec brio par celle qui est fortiche avec ses doubles lames, et qui réussi à lui entailler la joue gauche au cours de son enchainement contre-productif.
Les réactions se font vite percevoir du côté des spectateurs qui ne restent pas muet durant cet affrontement.

Cliente 1 : Mes amies me croiront pas quand je leur raconterai ça !

Cliente 2 : Je parie sur le fille aux cheveux roses !

Employée : Ce n'est pas le moment de parier !

Client : Que quelqu'un appelle la police !

Les secours sont en route, mais ils risquent peut être d'arriver en retard.
Tout dépend de comment cela va se passer du côté de nos différents belligérants.
Après un nouveau coup porté par son ennemi, Léa parvient à lui asséner son pied dans le ventre, le faisant propulser contre l'étagère d'où des petites culottes se mettent à lui tomber dessus, alors qu'il est un peu sonné à ce moment là, et à le flanc ouvert face à son adversaire.
Ses doubles lames à la madame viennent toucher le bout de peau qui les sépare de sa gorge si fragile.

Léa : Tu veux parler, maintenant ?

Jean-Eude : Va te faire foutre.

Faisant son fier devant la madame, il a la ramène un peu moins quand c'est Murakami qui débarque devant lui, attiré par tout ce brouhaha qui a lieu dans le coin, et qui avec un regard froid, fout les jetons à son ancien collègue, ce qui est remarqué par notre héroïne.
Cette dernière laisse les choses se faire, enlevant son arme du cou du mec, et reculant de quelques pas.

Murakami : Parle.

Jean-Eude : Il se trouve à Ginza, au théâtre Kabuki-za ! Pitié, épargne moi.

Murakami : Tu as de la chance qu'il y ait trop de témoins pour que je ne te ôte la vie.

Jean-Eude : Merci ! Merci, bon dieu !

C'est limite si il ne prendrait pas la main de la Main pour la baiser, tel un chien bien dressé.
Il fait pitié, tellement que les gens se demandent si il faut à tout prix lui venir en aide, ou pas.
N'ayant plus rien à faire avec cette pauvre bête apeurée, les deux icones de ce chapitre s'en vont, le laissant entre les mains de la police quand elle arrivera, sans les attendre car de nombreuses questions ont été mises sur le tapis après ce court passage à tabac.
La réponse les attend ailleurs, soigneusement protégé par d'autres sbires sans nom qu'ils auront tôt fait d'éliminer.
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Message  Maxime Moulin Mer 14 Déc - 19:43

Tokyo; Chūō; Ginza; Kabuki-za


Ce théâtre est remarquable pour avoir été le plus grand théâtre de Tokyo, pouvant accueillir plusieurs milliers de personnes en son antre, et qui est remarquable pour avoir une tour de 29 étages derrière la partie plus ancienne du bâtiment, ce qui mélange à la fois le vieux et le moderne dans un style assez habituel de la part du Japon.
Malheureusement, l'établissement a fermé en 2010, ce qui ne nous permet plus d'y profiter de ses spectacle.
Par contre, ça a fait une superbe planque pour les membres de la Main sous le contrôle de l'autre méchant vaincu.
Jean-Eude De Saint-Bertellelou, on ne t'oubliera pas de sitôt, mais pour l'instant il y a plus important en jeu.
Pour ce qui est de Chōkan Kakuzawa, il se terre dans le deuxième sous sol de ce bâtiment dans un lot de pièces qui lui a été aménagé pour qu'il puisse subvenir à ses besoins sans trop de difficulté, et sans trop avoir recours à une quelconque aide extérieur pour l'assister.
Au moment où nous le retrouvons, il est en train de mater la téloche en japonais alors que les news sont en train de parler en ce moment même de l'agression perpétré dans le "Bazar Bizarre" de la Tour 109, où les flics la main sur le principal responsable de celle ci, mais sans mettre la main sur la victime.
Sentant que c'est chaud pour lui en reconnaissant l'identité du coupable comme étant celui qui est sensé garder un œil sur lui pour que tout se passe sans inconvénient dans la poursuite de leur plan mis en branle plutôt mal barré vu comment cela s'annonce pour eux.
Voilà pourquoi l'ancien patron de la Tentsu se saisit de son Minebea P9 personnel afin de couvrir ses arrières dans le cas où le groupe qui est en train de suivre sa trace dans le but de le rattraper, ne vienne à franchir cette porte qui le sépare d'un couloir où des gardes veillent à sa sécurité du mieux qu'ils peuvent.
Son intuition de se révèle être exact quand une demi heure plus tard, la porte du salon mentionnée explose sous la puissance d'un cadavre de sbire de la Main qui la traverse, finement exécuté par un Murakami au meilleur de sa frome, alors qu'il n'a qu'une pauvre lame à peine plus long qu'un simple couteau de cuisine.
Entre les mains d'un Michael Myers, ça a de quoi être efficace, alors ne la critiquons pas trop.
Désormais, plus rien ne séparait l'ex patron d'entreprise pharmaceutique de ceux qui veulent sa peau.
L'exécuteur face à lui n'a pas peur qu'un vulgaire pistolet lui soit braqué dessus, et il s'écarte du passage afin de laisser un certain Maxime Moulin se dévoiler juste derrière lui, sans arme ou un quelconque sentiment de menace venant de sa part, lui qui fait plutôt tâche dans le décor.
Ayant la situation sous contrôle, il décide de lancer les dés pour tenter de convaincre son antagoniste qu'une est une menace pour lui, ce qui n'est pas gagné comme souligné, mais on veut essayer de croire en lui en tentant de le soutenir de notre mieux.

Maxime : Est ce que tu sais parler français ?

Chōkan : Bien entendu.

Maxime : Cool, c'est bien. On va pouvoir échanger d'égal à égal.

Chōkan : Je suis loin d'être convaincu de tu sois mon égal. Ne te montre pas prétentieux, petit avorton.

Maxime : Hé, tu m'causes autre !

Chōkan : Si l'un de vous deux s'approche d'un peu trop près, je lui fait sauter le caisson.

Maxime : Encore qu'avec moi tu ne crains rien, mais je ne dirais pas la même chose du gars qui est avec moi. Pareil pour les deux filles qui sont actuellement en train de faire du nettoyage en haut.

Chōkan : Je m'attendais plutôt à voir des types du BSAA pointer le bout de leur nez. Autant dire que vous m'avez surpris, et d'autant plus de comment vous vous êtes débarrassé de Jean-Eude.

Maxime : Bon, je crois que c'est l'heure de te capturer.

Chōkan : Essayez pour voir.

Max s'écarte du chemin de son allié qui ne perd pas son temps pour courir en direction de leur ennemi dangereusement armé pour l'occasion, qui tir sur le lui avec une certaine précision remarquable, bien qu'aucun de ceux ci n'atteignent leur cible qui les évite tous en faisant preuve d'agilité au niveau de son corps.
À ce niveau là, on dirait presque qu'il s'agit d'une sorte de danse qui s'exécute face à nous.
Murakami ne se fait pas attendre en tapant directement dans la jambe de son adversaire dés qu'il entre en contact avec ce dernier, lui retournant le membre touché dans le sens contraire dans laquelle elle doit se trouver, faisant chuter l'homme blessé sur ses fesses, et la douleur étant tellement forte qu'il en lâche son arme sur le coup.
Un grognement se fait entendre du côté de Chōkan, dos contre terre, et son regard mélangeant de la colère de de la peur s'oriente vers le lieutenant de la Main qui l'a rétamé alors que ce dernier ramasse le flingue abandonné afin d'en faire le sien.

Chōkan : Anata wa nanimonodesu ka! ?

Murakami : Watashi wa fuyu no kaze o kirisaku reijin de, Murakami to yoba rete imasu.

Chōkan : Naze watashi o korosanai nodesu ka ?

Murakami : Watashitachi ni wa riyū ga arimasu.

Chōkan : Son'na zasshuken no hitoridearu anata o tsumekomu yori mo, anata no shishōdearu Nobu ni aitakatta nodesu.

Murakami : Nobu ni wa, anata no yōna gokiburi de jikan o mudanisuru igai ni, yarubeki koto ga arimasu.

Chōkan : Sō ieba.

Maxime : C'est pas que je me fais chier à ne rien comprendre à ce que vous racontez, mais il faudrait y aller.

Écoutant ce que le français vient de dire, celui qui ne parle que japonais ramasse le pauvre homme à terre dans le but de le sortir de son habitation afin de le livrer aux forces de police locales qui risquent fort d'être surpris de voir notre groupe de héros débarquer avec le malotru à portée de main.
Le boulot leur a été mâchée, et au final ils n'auront servi à rien dans cette histoire.
On peut espérer qu'ils auront meilleur rôle à l'avenir.
En attendant, direction les épilogues de ce récit.
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Message  Noémie Josse Ven 23 Déc - 21:25

9 Février 2024

France; Bourgogne; Côte-d'Or; Dijon; Montchapet; Maison Ngolgo


Revenir dans ce quartier où elle bossait jadis en tant que professeur d'histoire géographie au Collège Emmanuel Macron, fait vivre tout un tas d'émotions pour Noémie Josse, en passant de la tristesse d'avoir dû quitter son chez elle aussi abruptement, ou bien la colère d'avoir failli tout perdre à cause de ce groupes de gamins tarés qu'elle a massacré sans avoir un quelconque remord  envers  eux où leur parents qui ont témoigné à la barre durant son jugement où elle on l'a traité comme un monstre plutôt qu'une humaine.
Au final, c'est surtout la joie qu'il l'anime au moment où elle repose ses pieds sur ce pavé goudronné qu'elle avait l'habitude de fouler autre fois, et tout ce bonheur qui émane d'elle porte un nom qui a été important pour elle durant ces deux longues années passée en détention.
Lydia Ngolgo.
L'elfe qui s'est faite coupée les oreilles par les brutes qui s'en sont pris à elle, et que le prof a sauvé d'avoir un destin encore plus tragique que ce qu'elle avait déjà vécu, même si pour cela elle a dû trucider tous ses tourmenteurs comme dit juste avant.
Cet instant passé qui fut immortalisé, est ce qui l'a pousser à faire son retour par ici, afin d'aller à la rencontre de ceux qui méritent son intérêt, et c'est donc devant une petite maison ne respirant pas du tout la luxure, que nous la retrouvons juste à côté d'une sonnette avec un nom en particulier marqué juste au dessus
Ngolgo.
L'exaltation du moment à du mal à la garder tranquillement sur place sans trépigner en sautant d'un pied à un autre, mais elle ne veut pas montrer toute son excitation à l'idée de rencontrer réellement les parents de celle qu'elle a protégé ce jour là.
Cette fois ci au moins ce ne sera pas devant un jury avec une accusation au cul et un juge peu clément pour son cas, alors que pour des migrants sans papiers, il a déjà su se montrer un peu trop indulgeant alors que la situation ne l'exigeait pas.
Voilà ce qui a de quoi remettre en cause notre confiance envers la Justice avec un grand J, car celle ci semble nous avoir abandonné depuis un long moment d'ailleurs, foutant des innocents derrière les barreaux et laissant les coupables libre de permettre à nouveau d'autre forfaits.
Nous passerons sur la nationalité des uns et des uns car si nous faisions la comparaison, on se rendrait compte qu'il y a constatations un poil trop racistes pour certains alors que pourtant on est totalement dans la réalité, malgré son tout petit n.
Sans pendre plus de temps que ça car ne voulant pas attendre des plombes sur le paillasson d'entrée, notre jolie rouquine fait sonner toute la baraque d'un simple doigt bien placé, avant d'attendre qu'on lui ouvre la porte comme conséquence logique à son action.
C'est finalement une femme faisant bien plus jeune que son âge qui se montre, avec ses oreilles bien pointues comme il faut pour savoir de quelle espèce il s'agissait, en plus de sa grande taille, et cette personne est agréablement surprise quand elle reconnait la femme face à elle.

Mère : Vous ici... ! On ne pensait plus jamais vous revoir après ce qu'ils vous ont fait.

Noémie : Je suis moi même plutôt étonnée de savoir que je suis sortie aussi rapidement de prison.

Mère : Nous ne pourrons jamais assez vous remercier d'avoir protégé notre fille ce jour là.

Noémie : Je n'ai fait que venir en aide à une jeune fille brutalisée par ses camarades de classes.

Mère : Seuls les Dieux pourront purifier l'âme de ces délinquants dans l'au-delà.

Noémie : Si ils y arrivent. Si ils existent.

Mère : Allez venez à l'intérieur ou vous allez attraper froid dans ce temps glacial.

Noémie : Merci de l'invitation.

Mère : Vous pouvez m'appeler Ndia, et mon mari Norf.

Noémie : Merci Ndia.

Acceptant de pénétrer dans ce modeste foyer, Noémie suit son hôtesse à travers un petit couloir avec plancher en bois afin d'arriver jusqu'au salon où se trouve le patriarche de la famille, tranquillement assis sur le canapé, en train de mater BFM TV avec sa propagande antigouvernementale habituelle.
Heureusement qu'Emmanuel Macron est mort le jour de son investiture, froidement assassiné par Gilbert.
Qui sait ce que cela aurait donné avec lui au pouvoir, en terme de catastrophe nationale.
L'homme de la maison se lève pour accueillir leur invité, et on peut dire qu'une joie immense illumine son visage lorsqu'il reconnait celui de la courageuse professeure qui a délivrer leur progéniture des petits diablotins qui la tourmentaient en les renvoyant dans l'enfer d'où ils venaient.

Norf : Madame Josse.... !

Noémie : Vous pouvez m'appeler Noémie, ça ne me dérange pas.

Norf : On ne pensait pas vous voir un jour en chair et en os, vu comment ils ont été impitoyables envers vous.

Noémie : J'ai brutalement assassiné sept collégiens. Cartes ils le méritaient de mon point de vue, mais ça ne change en rien le fait que mon acte était répréhensible.

Ndia : Vous resterez une héroïne à nos yeux pour toujours. Peu importe ce que les personnes disent à votre sujet.

Norf : Vous auriez pu détourner votre regard de notre fille comme tous vos anciens collègues, mais ce n'est pas le cas, et rien que pour ça nous voulons vous féliciter.

Noémie : Mille fois merci pour votre soutien.

Ndia : Je vais chercher une chaise pour que vous puissiez vous asseoir.

Norf : Notre fille sera tellement contente de vous revoir.

??? : Professeure...

Sur le seuil de la porte donnant sur le couloir d'entrée, ainsi que l'escalier menant au premier étage, se trouve une adolescente de 17 ans environs qui est reconnaissable entre mille par ses oreilles dont les cicatrices de la torture qu'elles ont subi marque encore la pauvre âme qui ne méritait pas ça.
Lydia tient une bouteille d'Orangina vide dans sa main gauche, et elle reste bouche bée devant la personne qui comme ce fut le cas pour ses parents, n'aurait jamais dû recroiser son chemin après avoir pris la perpétuité en prison avant que ça ne soit adouci à dix ans puis gracié par le président de la république.
La fille qui s'est faite tailler les pointes ne perd son temps pour aller se précipiter dans les bras de sa sauveuse, sous les regards compatissants de ses deux parents, avec une étreinte assez forte dû à la nature de son espèce qui dépasse celle d'un être humain ordinaire.
Noémie accepte l'accolade de sa protégée, et elle le renforce même avec sa puissance de simple humaine.

Lydia : Professeure Josse !

Noémie : Lydia...

Lydia : Quand j'ai appris qu'on vous avait gracié, j'étais tellement contente !

Noémie : Je suis ravie de l'apprendre.

Lydia : Je ne pourrai jamais assez vous remercier pour l'aide que vous m'avez apporter ce jour là.

Noémie : Te voir en pleine forme me suffit comme récompense.

Lydia : Heureusement, je n'ai pas eu autant de problème pour m'intégrer depuis.

Noémie : C'est bien ça.

Lydia : Tout ça, c'est grâce à vous. Je vous dois ma vie.

Noémie : Je me devais de protéger mon élève clairement en danger. Quel qu'en soit prix à payer pour faire ça.

Les larmes aux yeux, l'ado au cœur pur relâche un peu celle qu'elle admire tant pour essuyer son visage avec l'aide de son tee-shirt tout en lui adressant un franc sourire qui a de quoi nous réchauffer un peu, et ça fait plaisir d'avoir autant de respects pour ses ainées.
L'ancienne prof répond à tout cela en levant elle aussi les lèvres vers le ciel pour témoigner de sa gratitude.
Au final, ses retrouvailles se sont avérées être plutôt touchantes, chose qui peut en émouvoir plus d'un.
Peut être que vous aussi vous serez touché par toute cette bonté qui s'en échappe.
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Message  Léa Irving Dim 25 Déc - 21:39

Japon; Kantō; Tokyo; Chiyoda; Quartier Général du Keishicho


De retour au cœur du centre principal des forces l'ordres de la capitale japonaise où notre ennemi, Chōkan Kakuzawa, a remplacé Maxime Moulin dans la salle d'interrogatoire avec vitre dont on ne peut pas voir de l'autre côté, mais ça on y reviendra un peu plus tard.
Ninzaburo Shiratori, l'inspecteur ne sachant que parler japonais, est cette fois ci plus à l'aise avec l'individu en face de lui puisque là il ne pourra pas sortir l'excuse de la barrière de la langue pour se dépêtrer des emmerdes dans lesquels il patauge jusqu'au cou.
Le grand vilain garde un calme froid qui a de quoi déconcerté l'officier en face de lui, surtout quand on compte le nombre de chefs d'accusation qu'il a aux fesses, montrant que c'est lui qui a actuellement les cartes en main, et qu'il risque fort de gagner haut la main cette épreuve qu'il traverse.
Cela n'empêche pas au poulet présent dans la main de poser sans être brusque les documents qu'il a entre les mains, avant de d'asseoir devant le criminel notoire en essayant de ne pas lui laisser l'avantage de la situation, car il ne veut pas perdre d'avance ce combat qui sera dur à faire.

Ninzaburo : Jouons franc jeu entre nous, ça évitera de passer des heures à parler dans le vide.

Chōkan : Si vous pensez me tirer les vers du nez aussi facilement qu'avec Ganon Dorf, vous vous mettez le doigt dans l'œil.

Ninzaburo : Croyez moi, il vaut mieux faire ce que j'ai dit, car cela avantagera tout le monde.

Chōkan : Vous irez dire cela à mes avocats quand ils seront là.

Ninzaburo : On peut dire que vous n'êtes guère coopératif.

Chōkan : Pourquoi devrais-je l'être ?

Ninzaburo : Pour éviter de finir sa vie derrière les barreaux.

Chōkan : Vous vous annoncez un peu trop vite vainqueur.

Ninzaburo : Une peu comme vous.

Chōkan : Certes...

Passons de l'autre côté du miroir dont on ne peut voir l'autre côté, car ici c'est au point mort et on ne risque pas d'avancer plus sur cette pente vertigineuse, pour retrouver deux visages connus qui sont bien sérieux vis à vis de cette situation peu engageante.
Iowa Kanagawa, l'inspecteur sachant s'exprimer oralement en français, aimerait bien que l'affaire avance avec ce coupable qu'ils tiennent dans le creux de leurs mains, mais qui risque tout de même de s'échapper à l'emprise qu'ils ont sur lui.
Léa Irving, au caractère toujours bien forgé, regrette de ne pas avoir été plus dure auparavant, et elle pense sincèrement être la principale responsable de cette situation actuelle, ce qui veut dire qu'elle devra payer pour rattraper ce bordel.
Sur ce point, elle se tourne vers le policier assez bien placé dans la hiérarchie afin de lui toucher deux en privé, alors qu'ils ne risquent pas d'être entendu par autrui étant donné que la pièce est parfaitement insonorisée, ce qui donne l'échange suivant.

Léa : On aurait dû le tuer quand on avait l'occasion pour le faire.

Iowa : Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, pour votre bien.

Léa : C'est à vous que repose la tâche de se débarrasser de lui.

Iowa : Je voudrais bien prier les Dieux de nous aider sur ce coup là.

Léa : Vous n'aurez pas beaucoup de réponses si vous ne vous en tenez qu'à eux pour faire ça.

Iowa : Je sais... C'est ridicule, n'est ce pas ?

Léa : Non. Le plus ridicule est qu'il soit encore en vie après tout ce qu'il a fait ce salopard.

Iowa : Peut être que vous avez raison au final.

Léa : La prochaine fois, il payera de ma lame.

Iowa : Que cela reste entre nous, comme dit avant.

Au bout du compte, même si les gentils ont l'air d'avoir gagné, il reste un sentiment d'insatisfaction qui émane dans l'air alors que l'ordure derrière les ennuis de nombreux innocents risque de passer à travers les mailles du filet bien trop faibles pour espérer l'avoir comme ça.
Aux yeux de la froide femme aux cheveux roses, il va falloir monter d'un cran dans la punition pour lui.
Faut couper la tête du vieux serpent pour s'assurer qu'il ne vous empoisonnera pas au passage.
Reste plus qu'à décider quand frapper, et où exactement.


Dernière édition par Léa Irving le Mer 28 Déc - 13:28, édité 3 fois
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Message  Maxime Moulin Dim 25 Déc - 21:48

10 Février 2024

France; Alsace; Bas Rhin; Souffelweyersheim; Maison Moulin/Sera


Une tasse en porcelaine à l'effigie de Batman est posé sur la table basse d'un salon de moyenne taille, avec son contenu qui ondule en conformité avec celui ci, ce qui nous permet d'amorcer la présentation du buveur rassasié dont on connait déjà l'identité.
Maxime Moulin vient de boire un coup de Lipton Ice Tea pèche tout en regardant la télévision tout seul sur son canapé alors que ses compagnes sont de sortie, ce qui ne le dérange pas puisqu'il peut avoir un peu de temps pour lui à ne rien branler de la journée.
La chaine télévisée est réglée sur la WHiH World News qui connait différents réseaux de langues incluant le française et qui traite de l'actualité internationale avec plus ou moins d'intégrité, mais ça je vous laisserai en juger par vous même en matant l'extrait du jour.
On y voit un présentateur tout à fait sérieux qui regarde vers les spectateurs afin de les tenir en haleine en traitant du sujet assez macabre de la mort d'une personnalité publique qui vient d'être tué plus tôt dans l'après midi, et nous allons en apprendre plus sur cette sordide affaire.

Présentateur : Nous retrouvons tout de suite notre reporter de terrain, Popeck Ney. Bonsoir Popeck !

Le reporter en question ne semble pas avoir remarqué qu'il était en direct, trop occupé à papoter avec l'ingénieur du son alors que le cameraman ne le perd pas du regard, ce qui est louable et que l'on peut féliciter en applaudissant des deux mains.
En revanche, on peut faire plus de reproches sur l'objet au centre de l'image, comme vous pouvez le constater.

Popeck : Si cet enfoiré me traite encore comme de la merde, je te jure que je...

Se rendant compte qu'il était épié par les millions de téléspectateurs, le reporter sur le terrain ravale sa salive, puis essaye de paraitre professionnel, ce qui est peine perdue car la faute est déjà là, chose qui ne l'empêche pas de basculer sur l'actualité.
C'est ainsi qu'il se lance sur le sujet qui a été amené par son camarade sur le plateau télévisé.

Popeck : Bonsoir Kyle ! En effet, ici au Japon, la population endure l'assassinat brutal d'un grand nom de l'industrie nippone. Il s'agit bien entendu de Chōkan Kakuzawa. Cela intervient en plus alors que ce dernier était entendu par la police japonaise pour différents chefs d'accusations de fraudes ou de commanditassions de meurtres.

Kyle : Dans quelles circonstances Kakuzawa a t-il perdu la vie ? Avons nous des renseignements à ce sujet ?

Popeck : Tout ce que nous savons, c'est qu'il était en train d'être ramené à son hôtel sous surveillance policière quand un tireur embusqué a ouvert le feu, le touchant mortellement à la gorge. L'identité de l'assassin n'est pas encore connu à l'heure actuelle, mais les experts sur place font ce qui est en leur pouvoir pour pouvoir le localiser.

Maxime : Ils y arriveront pas, ce sont tous des nazes !

Tel un buveur de bière complétement droguer à la binouse, le jeune homme peste contre le journaleux de mes deux, et si il était physiquement présent, nul doute qu'il finirait par se prendre une canette d'Ice Tea dans la gueule sans pouvoir rien y faire.
Heureusement qu'un écran les sépare, c'est tout ce qu'on peut se dire entre nous.

Kyle : Passons tout de suite si vous le voulez bien à New Raccoon City dans le Minnesota aux États Unis où le maire de cette ville, Westhon Yeston, a décidé de faire fêter la Saint Valentin avec ses concitoyens d'une bien bien drôle de manière.

Maxime : J'en ai rien à branler de ça !

Juste au moment où le maire de cette ville malchanceuse, qui est à sa tête depuis sa fondation, s'apprêtait à témoigner son amour pour la fête des amoureux, il se prend le bouton "éteindre" de la télécommande, ne lui laissant que quelques secondes d'antenne.
C'est là dessus, tel Max le voudrait certainement, que l'on se quitte pour cette histoire qui finit de manière positive.
Est ce que Lightning a eu quelque chose à voir avec cela ?
Peut être le saurons nous un jour.
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