[FIC] Comme au Bon Vieux Temps [Terminée]
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Resident Evil 9 :: Côté RP/FIC :: Paris
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[FIC] Comme au Bon Vieux Temps [Terminée]
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États Unis; Minnesota; New Raccoon City; Wesstaid
Un très beau soleil, joyeux et d’humeur chantonnante égayait le ciel de cette petite grande ville du midwest américain.
Sa taille et sa population ont tendance à changer en nombre suivant le média où elle apparaît.
De quoi compromettre le peu de cohérence qu’on essaye de fébrilement lui apporter.
Faut croire que les traditions datant de la Old Raccoon City ne se sont pas arrêtés à son explosion atomique qui lui aussi diffère grandement d’un média à l’autre.
Quoiqu’il en soit, cela n’empêche les oiseaux bleus sortant tout droit d’un Blanche Neige de profiter d’une fenêtre laissée ouverte dans une chambre pour y débarquer comme si ils étaient chez eux.
Cette chambre, ce n’est pas celle d’un vulgaire inconnu, mais belle et bien celle d’un couple royal symboliquement parlant.
Pour cet univers, on pourrait même le considérer comme étant le plus important, celui qu’il faut impérativement retenir.
Sans trop de suspenses, il s’agit de Gilbert et Esmaraldine Montagné, couchés l’un contre l’autre, totalement dénudés, dans des positions très sexualisées.
Jusqu’à ce que les petits pious viennent taper l’incruste, ils étaient ne train de dormir.
Maintenant que les piafs sont là, ceux ci aident les deux humains à se vêtir correctement pour la sortie qu’ils ont prévu aujourd’hui même.
Celle consistera à aller rendre visite au meilleur des voisins que l’on rêverait d’avoir, aka Leon Scott Kennedy pour vous servir.
Avec sa belle mèche qui vole au vent et ce regard de séducteur qui vole toutes les étoiles dans les yeux des filles pour les répandre dans le ciel.
En plus, d’autres voisins quasiment aussi cool que lui sont conviés à cette petite fête, et je vous cacherai exprès leur identité pour que vous ayez une surprise à la suite de cette lecture.
Si vous connectez deux secondes vos neurones, pour pourrez réussir à les trouver.
Sinon, allez mater NRJ 12 pour perdre ceux qu’ils vous restent et ne venez plus troubler l’ordre publique de cette œuvre devant vos yeux.
Ici, nos lecteurs se doivent d’avoir un minimum d’intelligence !
Autrement, où va le monde !?
Bref...
Pendant cette digression, le duo humoristique que l’on suit a eu le temps de finir de préparer pour la suite de cette folle journée sans Ferris Bueller.
En sortant de chez eux, Gilbert et Esma croisent un sympathique facteur à pied qui leur balance le courrier en pleine gueule.
Sauf que Gill n’est pas un gros naze qui va se laisser le prendre dans la mouille si facilement, et il l’attrape à la volée.
Tout ça pour ensuite en faire un boomerang d’un simple pli avant de renvoyer à l’expéditeur.
Celui ci est instantanément décapité, avec sa fausse tête digne d’avoir été faite par Tom Savini, qui tombe dans les égouts bien en dessous.
Un ouvrier qui a oublié de refermer derrière lui la plaque, se le prend sur le coin du crâne et crève un son tour.
Un sacré combo qu’on a là, mais son responsable aurait pu mieux faire si il l’avait voulu.
Certaines osent à dire qu’il aurait pu assassiner tout le quartier par un vulgaire enchaînement d’actions hasardeuses comme celles ci.
Vu comment les probabilités s’affolent en sa présence, ce n’est sûrement pas qu’une minuscule hypothèse de rien du tout.
Quoiqu’il en soit, les Pierre et Marie Curie extrêmement radioactives s’en sortent parfaitement pour se retrouver devant la maison d’à côté sans causer plus de décès qu’il y en a déjà eu.
Un miracle en soi.
Avec eux, mieux vaut prévoir un pot de peinture rouge histoire de terminer le travail à peine débuté.
D’ailleurs c’est ce qu’a prévu de faire Monsieur Kennedy, sachant très bien que rien que son nom de famille peut porter malheur à quiconque oserait le prononcer.
Ceci explique pourquoi on le retrouve équipé d’un pinceau dans la main droite au moment où il ouvre à ses deux derniers invitées, après que ceux ci aient sonné à la porte.
D’ailleurs la sonnette était un peu faible aujourd’hui.
Sûrement qu’elle couvre une angine ou quelque chose du même gabarie.
Heureux de retrouver les meilleures amies qu’il puisse espérer avoir, l’hôte de maison leur tend la seule main de libre, vers l’intérieur de la maison, pour qu’ils puissent entrer avec sa permission.
Beaucoup de femelles vampires ne rêvent que de ça.
Guidés par lui, Gilbert et Esma ne font que quelques pas pour entrer dans le salon qui n’a pas changé depuis la dernière fois qu’on l’a vu, ce qui m’évite d’avoir à encore vous le décrire.
Vous serez assez rusé et courtois d’aller la chercher vous même sans venir me déranger si vous ne vous en souvenez plus, ou pire, que vous ne l’ayez jamais vu.
Ce qui a changé en revanche, ce sont les personnes présentes dans cette pièce.
Ada Wong qui comme une bonne épouse des Années 50, s’occupe toute seule de la cuisine et de servir les plats aux convives, tout en ayant un grand sourire sur le visage.
Bien que celui ci ait de quoi nous rappeler C.C. Babcock, ce qui nous fait nous demander si la nourriture n’aurait pas été empoisonné par un pur hasard.
Si son mari avait été un type louche avec un Geass, il en aurait été assuré.
Dans tous les cas, cela permettrait de lever le mystère des maux d’estomacs que se trimballent les deux derniers personnages à présenter depuis qu’ils ont touché aux hors-d’oeuvres.
Holt Valentine et son épouse, Erza Josse, regrettent instantanément le fait qu’il n’y ait pas de toilettes dans les baraques de cette foutue ville anormale.
Au moins, maintenant que l’on connaît tout le monde, tout le monde peut parler.
Leon : Comme d’habitude ? Du Pepsi Coca Fanta ?
Gilbert : Yep tu me connais mon pote ! Sous les sunilight des tropiques !
Esma : L’amour se raconte en musique !
Ada : Vous formez un magnifique couple.
Holt : On en serait presque jaloux.
Erza : « Presque » est le mot le plus important.
Le couple auréolé par « presque » tout le monde s’installe sur le seul canapé de libre.
Ayant été célibataire pendant une quinzaine de décennies avant de trouver enfin des fesses confortables qui auront plus de respect pour lui qui l’autre salope de divan à faire sa diva.
Tout aurait pu continuer comme cela encore longtemps, avec une franche rigolade et des jeux de mots croustillants.
Tout aurait pu…
D’un coup, les lumières s’éteignent.
Bang.
Un son se répand dans le salle.
Bang.
Le même type de son se reproduit.
Bang.
Les oreilles de Gilbert lui font comprendre ce qui est en train de se tramer là.
Bang.
Le cerveau d’Esma a compris depuis le début dans quel merdier ils vont se retrouver.
Plus de bruit.
Les lumières se rallument.
Du sang, du sang partout, que ça soit sur meubles que sur les vêtements.
Les trois couples se sont réduits à un seul encore vivant, situé sur le seul canapé célibataire de la pièce, qui pour le coup leur aura porté chance.
Les deux autres n’auront pas eu autant de chance.
Ada et Leon.
Erza et Holt.
Tous abattus d’une salle balle dans la tête, le sourire aux lèvres, sans qu’ils n’aient rien pu faire empêcher cela.
Pas même leurs réflexes légendaires de ne leur auront été bénéfiques sur ce coup là.
Une seule personne aurait pu faire ça.
Un seul nom vient en tête des survivants.
Gilbert : Carmine…
Carmine Millione.
Il n’y en a pas un million comme lui.
Tout aussi grincheux et autoritaire qu’un Maxwell Sheffield, tout en étant beaucoup plus sanguinaire comme tout bon sicilien qui se respecte.
Encore une fois, il a pu le prouver en commettant à nouveau l‘irréparable.
Une mauvaise habitude mafieuse.
Déjà qu’il avait fait foiré une fois ce qui aurait dû être le moment le plus beau de la vie qu’un chanteur de variété française et n’importe quel être humain normalement constitué puisse rêver d’avoir.
Faire le coup une deuxième fois lors d’un brunch matinal, c’était culotté de sa part.
En plus, c’est qu’il y prend un malin plaisir à le faire, ricanant tel le méchant qu’il est, bien que pas aussi clicher que celui de Natalya Vipèra.
Plus proche d’un Christophe Lambert.
Braquant son jouet préféré et la femme de ce dernier avec son Beretta 92 FS, il décide d’enfin balancer une tirade de vilain.
Histoire d’enfoncer toujours plus le couteau dans la plaie, déjà béante.
Carmine : On dirait bien que je n’ai pas été invité à la fête, contrairement à toi qui était censé venir à celle de ma fille.
Gilbert : Tu sais très bien que je t’avais envoyé bouler.
Carmine : Et après tu t’étonnes de ma colère ?
Gilbert : Elle est totalement disproportionnée !
Carmine : C’est toi qui ose me dire ça ? Tuer ma fille pour te venger de moi n’était pas disproportionné ?
Gilbert : Ne touche pas à ma Esma, c’est tout ce que je te demande !
Carmine : Esma ? Qui est Esma ?
Gilbert : Te fous pas de ma gueule ! Tu sais qui c’est, et tu veux lui faire connaître le même fort qu’à Suzanne !
Carmine : Oh je crois savoir de qui tu veux parler ! Celle qui se nomme en réalité Shiho Miyano, ou bien…
??? : Sherry.
L’ombre du grand méchant pas beau prend soudainement vie, subtilisant même sa place en l’écartant comme si c’était une vulgaire poupée de chiffon.
Cette engeance des ténèbres en profite pour reprendre définitivement le flambeau, ainsi que le pistolet que l’autre rital portait jusqu’à présent.
Ce qui n’était jusqu’alors qu’une sombre silhouette ayant une forme vaguement humanoïde, prend désormais une forme que l’on connaît beaucoup plus et à laquelle on pourra placer un nom.
Au dépend de celle qui souffre en silence jusqu’alors, pendant que son compagnon lui vole la vedette en grinçant des dents avant de cracher une nouvelle fois une réplique qui peut sembler familière puisqu’on l’a déjà entendu sous un autre angle précédemment.
Gilbert : Gin...
Gin : Tu ne pourrais pas changer de refrain ?
??? : Il a raison.
Une nouvelle stars fait son apparition, provenant de nul part comme d’habitude.
Zebediah Killgrave, dit l’Homme Pourpre à cause de son teint de peau, sort de derrière Gilbert en posant sa grosse tête qui prend de la place sur l’épaule du monsieur, avant de prendre son plus bel accent anglais de bon goût pour lui placer des mots crus envoyés directement à la gueule sans ménagement.
Killgrave : Tout ce qui importe est ta précieuse femme et pourtant tu es incapable de te rendre compte quand celle ci souffre réellement. Après ça veut donner des leçons à la Terre toute entière alors qu’il devrait fermer sa bouche et les appliqués à lui même. Pitoyable...
Son regard s’oriente alors vers une Shiho au plus mauvais de son état qui est déjà comme ça depuis de nombreuses minutes sans que l’autre ne le remarque.
Quand il s’agit d’agir de manière théâtrale là il y a du monde en revanche.
La pauvre femme est en train de serrer ses jambes à s’en arracher les peau, totalement tétanisée par une peur effroyable et logique.
L’angoisse absolue d’être laissée à l’abandon par les personnes qui lui sont le plus proches, alors que la faux de la mort s’approche à grand pas de toi.
Voulant faire son intéressant, le vieillard hasbeen tente fébrilement et vainement d’attraper sa chose comme si il n’était que la sienne.
Sauf que celle ci s’éloigne de plus en plus, sans même bouger par elle même, jusqu’à devenir de plus en plus flou.
Rien à faire, tu ne la sauveras pas de son péril.
C’est trop tard pour ça.
Dernière édition par Gilbert Montagné le Mer 29 Sep - 17:38, édité 1 fois
Gilbert Montagné- Admininstrateurs
- Messages : 1090
Date d'inscription : 18/08/2014
Age : 27
Localisation : Paris
Re: [FIC] Comme au Bon Vieux Temps [Terminée]
1 Avril 2022
France; Île-de-France; Paris; 8ème Arrondissement; Palais de L’Élysée
Cette fois ci, nixe question d’oiseaux de dessins animés pour venir accompagner le réveil du roi loin d’être un prince charmant aux yeux de beaucoup de monde, dû à son caractère extravagant et un peu beauf parfois, ainsi que sa gueule qui est loin d’être aussi belle que celle d’un Kennedy, qu’il soit John ou Leon.
Nous sommes de retour dans la triste réalité, celle qui fait souffrir nuits et jours à peu près la majeure partie des personnes vivant dans celle ci, où nous sommes loin des délires d’antan qu’on pouvait avoir le droit en 2014 ou encore 2015, année très chargée tant en tristesse qu’en franche rigolade chez les Avengers à peine nés.
Aujourd’hui, sept ans plus tard, le rire s’est fait la malle, ne laissant qu’un avenir sombre et désespérant se profiler à l’horizon plus si lointain que ça.
J’espère que vous l’aurez noté pour vous même ce changement de mentalité qu’il y a eu en ce laps de temps plutôt court si on le prend sur l’échelle de l’Histoire avec un grand H.
Toutefois, malgré qu’il soit clairement conscient de tout ce que je viens de décrire, notre Gilbert national ne se laisse pas démoraliser, car il croit sincèrement au fond de de lui même que un jour viendra où l’humour reprendra le dessus sur ce sérieux très oppressant qui fait le malheurs des uns et le bonheur de quelques rares vipères sur cette planète qui mériteraient qu’on leur coupe la tête comme on sait le faire chez les français avec les monarques notamment.
Si le Président Montagné garde cet espoir haut dans son cœur, sans jamais flancher, c’est grâce à une personne en particulier à qui il doit tout, et dont on a pu voir dans son rêve à quel point elle était importante à ses yeux.
Il s’agit sans vraiment de surprises de sa femme, Shiho Miyano.
Cette dernière est actuellement encore en train de dormir de son côté, avec un peu de bave qui s’échappe de sa bouche pour venir entacher son propre oreiller, en poussant quelques petits ronflements tout kawaiiiii à écouter, tandis que sa très belle chatte Kibõ est couchée sur la couverture au niveau de ses jambes, en essayant d’égaler son côté mignon en sortant une posture pour dormir qui donne juste envie de la serrer dans ses bras.
Le seul spectateur de cette scène aurait d’ailleurs cette envie de prendre toutes les deux dans ses bras avec l’énergie folle qu’on lui connaît, mais ça risquerait de les réveiller.
Chose qu’il ne peut se permettre, tellement c’est admirable et rare de voir sa belle aux bois dormants aussi sereine dans son sommeil.
D’habitude, elle est plus en train de trembler dans ses draps en ayant de terribles cauchemars qui ne lui garantissent pas un bon repos à son cerveau si formidable.
Bien que depuis le début de cette année 2022, il a pu noter qu’elle semblait de moins en moins en faire justement, ces affreux cauchemars mauvais pour sa santé.
Peut être que le Noël passé chez sa tante lui a fait plus de bien que ce que l’on pourrait croire de prime abord.
Qui sait ?
Peu importe le responsable, le chanteur professionnel aurait presque l’envie pressante d’écrire une nouvelle chanson rien que pour le remercier d’avoir aider sa précieuse femme à aller mieux, et ainsi lui permettre de passer ce jour là en particulier.
Nous y reviendrons d’ailleurs sur ce point là un peu plus tard.
D’abord, nous allons devoir revenir sur un évènement en particulier dont vous n’avez très certainement encore jamais eu connaissance, mais qui a marqué profondément ce couple, bien plus que ce qu’ils veulent nous faire croire, en particulier pour ce qui est de Gilbert lui même.
En effet, en dépit de cet espoir qu’il garde profondément en lui, il ne peut s’empêcher de craindre au retour d’une situation qui lui a été horrible à vivre, bien qu’il soit trop fier pour assumer ce fait là.
Inutile de tergiverser mille ans sur ce sujet en restant aussi vague.
Il est donc grand temps que vous compreniez de quoi il en a retourné.
A l’époque où les Corbeaux volaient encore un peu dans le ciel…
Shiho Miyano- Anciers
- Messages : 278
Date d'inscription : 15/11/2016
Re: [FIC] Comme au Bon Vieux Temps [Terminée]
28 Décembre 2015
Japon; Kantõ; Tokyo; Edogawa
En proie au doute, le petit chaperon rouge qui s’est aventurée toute seule dans la forêt pleine de loups affamés, sans même avoir l’excuse d’y rendre visite à sa mère grand, se demande si la meilleure des choses ne serait pas qu’au final, elle se laisse faire dévorer bien cuite par cette meute.
Au moins, comme ça, elle saura se montrer d’une certaine utilité auprès de ses proches.
Jamais, au grand jamais, elle ne s’est sentie aussi inutile que ce jour là, car même quand elle s’était tranchée les veines dans cette salle de bain il y a seulement presque deux mois de ça, ce sentiment n’était pas aussi présent.
Tout a débuté quand elle s’est retrouvée impuissante face aux rouages de la justice qui s’apprêtaient à pendre son mari par le bout de la corde pour un crime qu’il avait commis par sa seule faute, dont il est parfaitement conscient d’ailleurs.
Ensuite il y a eu le désastreux Noël passé en compagnie des Avengers où elle aurait espéré se donner tort à elle même en étant à nouveau avec eux, sans le dingo aveugle qui plus eux, mais ça n’a fait que renforcer la solitude qu’elle éprouve.
Depuis elle n’est pas revenue auprès des siens, en dépit du fait qu’elle ait promis à Baptiste Sixte qu’elle allait le faire et que tout allait bien pour elle depuis la noyade du grand requin blanc qui était à ses trousses.
Pour autant, elle reste depuis injoignable, et elle a déjà envoyé bouler plusieurs fois Naru quand il tentait vainement d’avoir une conversation mentale qui rassurerait ceux qui tiennent à elle, telles que sa cousine Masumi ou sa tante Mary.
Le pire dans tout ça, c’est qu’elle finit par croire au plus profond de son cœur qu’elle serait carrément pire que de ne servir à rien.
Selon elle, elle serait en réalité indirectement responsable de tous les maux qui l’ont frappé elle et ses amies depuis que la chasse aux corbeaux avait été lancée.
Peu importe ce qu’elle fait ou où elle va, il y a toujours des personnes qui se mettent à mourir à la manière d’un bon polar écrit par Sir Arthur Conan Doyle ou Lady Agatha Christie.
Ce fait, qui est loin d’être faux d’un certain point de vue, elle a essayé de ne pas le voir, en dépit des nombreux crimes qu’elle a résolue durant son temps chez les Detective Boys.
Désormais, il est aussi visible qu’une grosse mouche à merde sur le nez.
Là son résonnement se met à frôler la ligne rouge déjà franchie une fois de trop.
Excepté qu’elle n’essaye cette fois ci pas de s’ôter la vie d’elle même.
Il vaut mieux attendre que celle ci vienne s’arracher d’elle même grâce à la poisse que la rouquine se trimballe nuit et jour.
Les exactions de son nemesis, qui ne mérite même pas d’être nommé dans ce paragraphe, ne sont pas là non plus pour la rassurer la pauvre fillette en conflit avec elle même.
Il faut souligner qu’il n’y a même pas une demi heure de ça que une bonne femme assise derrière elle dans le bus où elle se trouve, a mentionné ses deux enfants qu’elle a récemment perdu lors de l’attentat bioterroriste perpétré à l’école primaire Torunu où une certaine Ai Haibara y a vécu une brève scolarité, et en a payé le prix cher quand tous ses anciens camarades se sont entre tués de manière sauvages tels des animaux.
Tout ça à cause d’une bactérie à la noix qui ne devrait même pas avoir le droit d’exister en ce monde déjà trop injuste.
Non, tout ça est de la faute d’une seule et unique personne.
Le terroriste aux cheveux argenté dont je tairai le pseudonyme ?
Non, Shiho Miyano.
Dû moins, c’est ce qu’elle s’efforce à croire, parce que c’est plus facile ainsi.
La faute n’est pas rejetée à un mort qui n’aurait jamais pu faire de véritable prison sans s’y échapper, elle est lancée droit dans les gencives de celle qui n’est qu’une victime parmi tant d’autres.
Une victime qui attire la mort à un certain degrés, certes, mais une victime quand même.
Si seulement quelqu’un pouvait lui faire comprendre qu’elle n’a rien à se reprocher.
Ce n’est pas comme si elle aurait pu faire quelque chose en ayant l’apparence d’une gamine de huit ans et l’incapacité à se transformer en canne épée mortelle.
Elle s’efforce déjà bien trop à vouloir créer l’antidote définitif au poison qui la consume elle et d’autres membres de son cercle familial.
L’APTX 4869.
Ce serait parfait si elle pouvait se rendre compte à quel point elle est précieuse pour tant de gens tout autour de ce globe terrestre.
Que ceux qui l’ont connu en Esmaraldine ou comme Ai Haibara ne la rejetteront pas.
Malgré le fait que ça soit dur d’assumer toutes ses identités.
Au point où elle avait pris un antidote temporaire contre l’apotoxine lors de la mission spéciale chez les vengeurs américains pour paraître adulte, et un masque en latex façon Vermouth pour reprendre temporairement l’identité d’Esma.
Contre les avis des rares qui connaissaient la vérité.
Que ça soit Baptiste ou Leon par exemple.
Si mon insistance est notable pour signaler une urgence à cette situation, vous aurez probablement compris que c’est parce que cette pauvre femme est en danger de mort.
Dû moins en principe, si nous ne savions point d’avance qu’elle survivra jusqu’à au minimum l’an 2022.
Il reste encore à savoir comment elle va se tirer du pétrin dans lequel elle se trouve.
Lequel me direz vous ?
Disons qu’elle se trouve actuellement dans un bus sur le point d’exploser dans un grand feu d’artifice qu’on ne voit qu’au cinéma.
Une situation digne d’une suite à Speed, où il ne manque plus que Keanu Reeves pour intervenir.
Heureusement, dans ce scénario là, le véhicule est à l’arrêt, et je vous passerez sur les détails de comment nous nous sommes retrouvé dans ce cas de figure car ce n’est pas le plus important en ce moment même.
Juste mentionner le fait que les méchants ont été abattus par la police et que ne pouvant avoir le temps requis pour désamorcer la bombe, celle ci a fait évacuer en quatrième vitesse le bus Isuzu Cubic en oubliant derrière eux le petit chaperon rouge.
Honnêtement, ce n’est pas de leur faute, ils ont fait de leur mieux, sauf Shiho a décidé de se cacher le temps de l’évacuation afin d’être délibérément laissée seul sur l’une des rangées de siège, toute seule, perdue dans ses pensées.
Celles ci la persuadent qu’elle a fait le bon choix, et que tout ira bien pour son époux, occultant le fait que ça ne s’est vraiment pas bien passé pour lui la dernière fois qu’il a fini veuf aussi brutalement.
Elle qui est d’habitude la voix de la raison scientifique, a pour le coup choisit se balancer de mensonges en mensonges, tout en pleurer toutes les larmes de son corps.
Ce dernier élément prouve qu’au fond d’elle, elle sait que ce qu’elle fait est idiot et égoïste.
Qu’elle attend juste qu’un Leon vienne débarquer soudainement de nul part, en héros tel qu’il est, pour lui coller une belle mandale entre les gencives qui fait tâche à sa réputation oscillant entre un Belmondo ou un Delon.
Néanmoins, c’est ce qu’il faut parfois pour ramener ceux qu’on aime à la raison.
Comme ce qu’il avait déjà fait au tout début de la chasse aux corbeaux, quand il l’avait sauvé in-extrémiste de ce manoir en feu, juste au moment où elle avait rapetissé, afin de lui faire comprendre que les actions inconscientes qu’elle avait commis les jours précédents.
Est ce que l’histoire va se répéter ?
Sera t-il son sauveur ?
Hé bien non et non.
Comme le prouve cette paire de lunettes de soleil qui apparaissent tout à coup dans son champ de vision, tendu par des mains débordant de sueurs.
La voix qui les accompagne à de quoi tout autant la rassurer que l’inquiéter au plus haut point.
Homme : Avec mes lunettes, ton identité ne sera jamais découverte !
Même dans la pire des situations, il trouvera toujours le temps de faire preuve d’humour afin de désarçonner l’adversaire, ou bien de réchauffer un cœur qui s’est trop emballé au-delà de la raison durant son absence.
Lui et Leon ont ne fait plus de points communs qu’ils ne veulent bien le croire.
Gilbert Montagné est dans la place, copiant son meilleur ami pour le sens du timing.
Excepté que le temps file vite et qu’il n’en a pas assez pour contempler l’expression de stupéfaction gravé sur le visage de sa belle aux pupilles écarquillées, alors il décide de faire court, non sans placer quand même une belle réplique tout en lui chopant le poignet et l’entraînant contre son grès vers l‘arrière de l’autobus sans la perdre des yeux.
Gilbert : Ne t’enfuis pas Shiho... Ne t’enfuis pas de ta propre destinée !
Tapant dans un extincteur traînant sur le passage, le Daredevil français parvient à briser la vitre arrière dans un cas d’extrême urgence, avant d’attraper Shiho à bras le corps pour sauter avec elle hors de ce piège mortel sorti tout droit d’un Saw, tout en s’assurant qu’il encaisse tous les dégâts à sa place.
Pile poil au moment où ils s’éjectent du véhicule que la bombe se décide à rajouter de l’intensité à la scène, en explosant comme il avait été prévu par les malades qui l’ont mis en place.
Le souffle qui s’en suit parvient à toucher le dos de Gilbert, lui causant une douleur vive qui le fait crisper du visage, bien qu’il réussisse à se maîtriser assez pour ne pas crier et pour se concentrer sur l’atterrissage, amortissant celui ci correctement comme il l’avait prévu.
Le couple ainsi réuni roule alors sur plusieurs mètres jusqu’à heurter le bord du trottoir sous des regards ébahis des autres rescapés de cette mésaventures, et des forces de l’ordre qui ont grandement contribué à leur sauvetage.
Tous sont sur les fesses de cette action héroïque, au point où l’un d’entre eux, voyant les deux tourtereaux se relever en étant bel et biens toujours vivant, se décide à applaudir de son côté, histoire de marquer ce bon moment d’une sorte de récompense.
Très rapidement, d’autres paires de mains suivent le rythme au point de faire un boucan pas possible, audible sur plusieurs pâtés de maisons.
Ce tonnerre d’applaudissements a de quoi soulager mentalement le duo de choc, ainsi que celles physiques de l’homme qui a le plus morflé dans le lot, mais qui arrive pourtant à garder le sourire, bien qu’il ne ressemble plus à rien sans ses lunettes habituelles et avec toutes les saletés sur sa gueule.
Une dernière chose qu’il doit encaisser, si il a encore de la force pour.
Un baiser passionné de l’amour de sa vie, qui a retrouvé l’envie de se battre pour celle ci.
Comme quoi, les miracles peuvent toujours arriver et pas forcément de la manière à laquelle on s’y attendrait habituellement.
Merci Gilbert d’avoir ressuscité Shiho cette fois là.
Gilbert Montagné- Admininstrateurs
- Messages : 1090
Date d'inscription : 18/08/2014
Age : 27
Localisation : Paris
Re: [FIC] Comme au Bon Vieux Temps [Terminée]
1 Avril 2022
France; Île-de-France; Paris; 8ème Arrondissement; Palais de L’Élysée
Retour au présent où nous avions laissé Gilbert contempler tout seul sa belle au bois dormant dans leur lit cinq étoiles de ce palace où ils dorment généralement plus de la moitié du temps, et quand ce n'est pas le cas, c'est généralement dans la base des Avengers ou dans un hôtel luxueux situé dans le pays qu'ils visitent.
Les choses commencent enfin à bouger.
Kibõ, leur chatte blanche, s'est enfin lever des jambes de sa maîtresse en étirant ses quatre pattes en même temps, faisant le dos rond à la manière d'un chat noir de sorcière, avant de descendre enfin du plumard pour aller faire un tour dans les autres pièces de l'immense demeure, un peu comme tous les matins à vrai dire.
Rien ne cassera la routine de cette féline.
Sachant ce que tout ça sous entendait, le chanteur de variété reste au pieu afin de profiter de la belle vue qu'il a encore plus longtemps, le tout avec un grand sourire car il attend désormais une réplique mordante venant de celle qui ne dort plus vraiment à vrai dire, ayant cessée de baver aussi par la même occasion.
Une douce voix à demi éteinte s'adresse à lui en usant du sarcasme qui lui est propre et que l'on adore.
Shiho : Dois je avertir Patrick ou Thierry qu’il y a un vieux pervers qui me mate durant mon sommeil, ou c’est bon ?
Un franc rire émane du gentleman qui aime beaucoup quand elle lui fait ce type de petites piques bien placées, dont ne se cache aucune once de méchanceté car contrairement à ce que pourrait croire quelqu'un qui lit cette ligne de dialogue hors du contexte, elle aime profondément ce vieux pervers qui la mate tous les matins de cette même manière.
Excepté que cette fois ci nous ne sommes pas à n'importe quel jour, mais à un jour très important pour la madame, dû moins du point de vue des amies ainsi que de son mari qui n'oublierai pour rien cette importe fête à ses yeux.
Gilbert : Joyeux anniversaire Shiho.
Shiho se penche légèrement sur la côté droit afin de dévoiler son jolie visage à son époux et pouvoir recevoir comme il se doit un tendre baiser de sa part, qui est évidemment un signe équivalant à un "Bonjour" de leur part car malgré les origines japonaises de la dame, elle n'est pas coincé comme ils peuvent l'être, dû moins si on se fit aux autres de fictions les entourant.
Gilbert, une fois le bisou terminé, balance les draps sur le côté pour pouvoir se lever comme il se doit, se préparant à passer une nouvelle journée exquise en compagnie de sa bien aimée, profitant de chaque moment passé avec elle, sans non plus la restreindre à passer tout son temps avec lui, puisqu'il n'est pas comme ça.
Aussi dure la vie peut elle être avec eux deux, elle peut difficilement être pire que ce qu’ils ont chacun déjà vécu par le passé, sachant qu’ils sont plus soudés que jamais à présent, par rapport au bout vieux temps qui n’était pas si bon que ça, mais en même temps pas totalement à jeter.
Je crois que ce sera notre morale du jour.
Shiho Miyano- Anciers
- Messages : 278
Date d'inscription : 15/11/2016
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