[RP] Pensez Printemps ! [Terminé]

Quelques jours se sont écoulés depuis que le terroriste aux cheveux argentés au nom inconnu pour la police avait ravagé la ville, y compris leurs locaux, en transport le très respecté inspecteur Juzo Megure en monstre tentaculaire qui a failli faire un carnage si ça n'avait pas été évité par l'intervention héroïque de Yumi Miyamoto de la Circulation.
Ce jolie bout de femme ne bosse pas aujourd'hui, ayant eu le droit à une longue thérapie pour se remettre de ce traumatisme douloureux afin de revenir en pleine forme dans quelques semaines afin de reprendre son boulot comme si de rien était,  puisque le Surintendant Général Makumba a l'air de vouloir tout faire pour faire oublier tous ces malheurs, quitte à baisser de plus en plus sa réputation auprès de ses hommes.
En tout cas, ni lui, ni Yumi, le verront le départ de Ai Haibara du commissariat.
Non, ce sont trois autres représentants de cette autorité précise quI vont y assister.
L'inspecteur Ninzaburo Shiratori qui essaye détaché vis à vis de la petite enquêtrice de huit ans, alors que cela se voit clairement sur son visage qu'il est soulagé qu'elle aille bien et qu'elle s'en sorte sans vraiment de sévices corporelles ou mentaux, ce qui l'impressionne d'ailleurs pas mal bien qu'il ne dise rien à ce sujet.
L'assistante inspecteur Miwako Satō est de ce côté là pour ouverte pour afficher sa joie de savoir la petite Ai-chan hors de danger, même si le mal est toujours dehors puisqu'ils n'ont toujours pas mis la main sur l'homme en noir responsable de tous ces crimes, comme il s'était volatilisé par magie en ne laissant quasiment que des cadavres derrière lui.
Le sergent Wataru Takagi a toujours dû mal à se remettre de la découvertes de ces corps dont ils n'ont pas encore pu identifier les identités, ainsi que les morceaux d'un hélico militaire qui n'appartenait ni au BSAA où à UNIT qui sont les deux seules forces militaires qui ont été déployées en ville ce jour là.
Quant aux forces de défenses japonaises et les Avengers, ils ont été délibérément laissé en dehors de tout ça.
Et l'ingénu policier a du mal avec ça, et surtout avec les décisions du big boss de la police d'enterrer tout le merdier, bien qu'il ne comprenne pas pourquoi il fait ceci.
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas l'heure de penser ça, mais à l'une des rares survivantes du dangereux terroriste.
Après avoir eu des heures d'interrogatoires aménagés de telle sorte à ne pas trop la bousculer, la petite Haibara a dû dormir durant trois nuits au sein du QG pour la simple et bonne raisons qu'il a fallu du temps avant de réussir à joindre un membre de sa famille pour venir la chercher, et ce membre s'est finalement avéré être Zarick Himaslinam, son tuteur légal qui semblait agréablement surpris au téléphone de savoir que sa gamine ait enfin été retrouvé.
Sans plus tarder, il a pris le premier vol pour rejoindre Tokyo et le voilà aux bureaux de la première division, accompagné d'un autre homme caucasien, bien plus blanc de peau, et qui arbore un look assez ringard, en plus d'être gros.
Cet homme se nomme...
Pierre La Fronce !
Cocorico !
Evidemment, ça pue le faux nom à plein nez, mais face à des étrangers comme eux, ça passe.
Toutefois, cela ne les empêche pas d'être accueilli assez sèchement par une flic en colère contre eux.
Enfin surtout contre celui qui est le tuteur ayant la garde de la gamine, comme vous allez pouvoir le voir.

Satō : Vous auriez quand même pu lancer un alerte enlèvement pour votre propre fille tout de même !

Zarick : Désolé désolé... Je voulais mais je parle mal votre langue. Je n'ai pas réussi à me faire comprendre.

Satō : Cela n'excuse pas le fait que vous soyez rentré en France sans elle.

Takagi : Satō-san... Tu n'as pas besoin de t'en prendre à lui de la sorte.

Shiratori : Pour une fois, il a raison. Ce sera au service de protection de l'enfance de déterminer si elle mérite de vivre en ses côtés, et si il y a vraiment une alternative.

Satō : Bon... Je vais vous laisser tranquille cette fois ci, mais faites attention à que ça ne recommence pas.

Pierre : Il fera attention ne vous en faites pas ! La France est un pays magnifique, oui oui oui !

Shiratori : Taré...

Pendant que le plus haut gradé parmi eux cherche du regard un certain Chiba, qui n'est pas un chien, du regard afin de lui demander quelque chose, et que ça se calme un peu entre Satō et Zarick, nous avons "Pierre" qui s'avance vers Haibara pour aller lui faire un gros câlin avec ses gros bras tout en la secouant presque dans tous les sens tellement il paraît heureux de la voir.
Durant cet instant où sa bouche est presque collé à l'oreille du Naru déguisé, il en profite pour lui dire ces mots.

Pierre : Je vais pouvoir te faire rencontrer cette personne, et Shiho te dira surement sa véritable identité.

Avant d'élever la voix afin de crier des propos partant dans une toute autre direction, afin d'éviter que ça se sache.

Pierre : Ah Haibara ! Que tu m'as manqué ma grande, ah la la !

Passant du français au japonais assez aisément, il faut croire que ce "Pierre" a bien des compétences à nous révéler, ainsi que sa véritable identité, et de ce côté là il ne reste plus qu'à savoir si la fausse enfant arrivera à découvrir de qui il s'agit en réalité.
En attendant je tairai évidemment celle ci, parce que sinon ce n'est pas drôle.

Naru était frustré, c'est le moins qu'on puisse dire. Il était depuis trois jours la cible des interrogatoires de la police, pour une fois en tant que victime, enfin en apparence, mais bref, tout cela l'avait ennuyé et épuisé plus que son court combat avec l'homme en noir. Ce genre de choses n'était juste pas son truc, il avait hâte de rentrer à la planque et de se détendre quelques heures avant de repartir finir le boulot. Lorsqu'on lui a annoncé que Zarick était en route pour venir le chercher, il n'avait pas pu s'empécher de rire de l'ironie de la situation. Chacun d'eux sauverait l'autre de l'ennui dans lequel il était. Naru l'avait évité d'être buté par Gin, le sortant d'un grand pétrin dans lequel il s'était fourré et Zarick allait maintenant lui rendre l'appareil en le sauvant de l'ennui immense que lui causait les policiers de Tokyo plus embêtant les uns que les autres.

C'était particulièrement vrai lorsque la policière de la circulation nommée Yumi était venue le "garder" le temps que l'inspecteur Satô partait déjeuner avec son collègue et plus si affinité le sergent Takagi. La flic n'avait pas arrêté de parler pensant que cela rassurerait une fillette traumatisée mais énervant juste Naru un peu plus, surtout après l'accrochage qu'il avait eu avec elle à Tokyô lorsqu'il avait effrayé les trois gosses pénibles qui avaient encore créé des ennuis en le suivant à la gare.

Bref tout ça pour dire que le vieux dragon était fatigué et ainsi ne réagit même pas lorsqu'un gros balourd vient lui susurrer des mots à l'oreille, il poussa un autre soupir, qu'est ce que ces humains avaient avec les calins décidément, il devait se retenir à chaque fois de leur arracher la tête, il ne supportait pas bien les signes d'affection aussi évidente, surtout venant d'humains qu'il ne connaissait même pas. Mais il ne fit rien et hocha simplement la tête aux mots de l'homme, ne les ayant même pas écouté, tellement pris dans sa réflexion.

Pendant les trois jours passés ici, il avait pensé que l'intervention des flics l'avait empêché de vérifier la noyade de Gin, son plan originel était de le noyer puis de remonter le corps afin de le brûler pour effacer toute les preuves, après tout ses empreintes étaient encore partout sur le corps et s'il était repéché avant que l'eau de mer les aient effacer, cela pourrait causer des ennuis, en plus il voulait s'assurer de la mort de la cible. Bien sûr, Gin était resté plus de dix minutes sous l'eau pendant que Naru regardait et l'homme n'était jamais remonté, même un athlètes olympique ne pourrait retenir autant sa respiration, c'était impossible pour un humain, mais un doute était toujours possible avec les expériences des corbeaux, il aurait voulu s'en assurer, mais il avait fallu que les deux flics arrivent et l'empèche de faire ce qu'il avait prévu, laissant le cadavre dans l'eau du port. Eh bien, il dirait tout de même qu'il était mort, il ne servait à rien d'inquièter Shiho à ce propos pour le moment, même s'il survivait, il ne reviendrait pas de sitôt.

Pas trop de réaction de la part de la pauvre petite Ai Haibara qui doit sûrement être extrêmement crevée après avoir dû subir tous ces policiers loin d'avoir un fort niveau de QI, surtout si on les compare à ceux présents dans la préfecture de Nagano.
Néanmoins, certains sortent du lot, comme Shiratori, ou bien celle qui vient faire son entrée en scène alors que normalement on ne devrait pas la voir, et vous allez vite comprendre pourquoi quand sa meilleure amie va se rendre compte de sa présence, la signalant à tout le monde.

Satō : Yumi, que fais tu encore ici ?

Yumi Miyamoto, assistante inspecteur comme sa best friend mais à la circulation au lieu d'être aux homicides, qui comme je l'avais signalé devrait être actuellement en repos forcé pour se remettre de son traumatisme qu'elle a vécu en voyant Megure se transformer en immondice digne d'un hentai vraiment bizarre.
Sauf qu'elle est belle et bien là, sans qu'on sache trop pourquoi.
Peut être pour continuer à traumatiser Naru, qui sait ?

Satō : Je t'avais dit de bien profiter de ton repos après m'avoir rendu service hier.

Yumi : Je suis venue pour voir Naeko, mais je suppose qu'elle doit être en train de bécoter Chiba dans un placard quelque part car je la trouve pas.

Takagi : J'ai dû mal à les imaginer réussir à faire ça lors du boulot.

Shiratori : Avec les balais qu'ils ont on sait où, je suis d'accord avec toi.

Yumi : Ouais c'est vrai que ça tient pas debout, mais bon, ça ne change rien au fait que je suis venue pour rien.

Pierre : Au pire, vous pouvez nous accompagner. Cela serait sympa un jolie petit cul comme le votre à nos côtés.

Yumi : C'est qui ce gros porc dégueulasse au gros accent français ? Encore un membre de ta famille Ai-chan ?

Elle se penche auprès de la gamine en espérant qu'elle sera plus bavarde que l'autre jour.

Naru se rendant compte de la présence pas si bienvenue pour lui de Yumi, tente de se faire tout petit, ne voulant plus attirer l'attention de la femme bavarde. Il marmonne pour lui-même :

- Par moi, pas encore elle, qu'ai-je fait à moi-même pour mériter ça ?

Pourtant il n'y avait rien à faire quand celle-ci lui pose une question. Eh bien au moins il allait lui dire la vérité cette fois, juste pour mettre fin à la conversation rapidement.

Ai : Non, j'avais vu ni entendu parler de lui. Maintenant si on pouvait juste y aller, j'ai sommeil.

Il baille un grand coup juste pour bien prouver son point et mettre fin au plus tôt à toute cette merde et quitter le commissariat au plus vite.

Sentant que la réponse trop honnête de la fausse petite fille attirait les suspicions de quasiment tous les flics avec des noms aux alentours au sujet de ce Pierre La Fronce qui est déjà vraiment dérangeant rien que par sa présence, Zarick décide d'éviter que ça complique leur sortie de ce bâtiment en se prenant une ribambelle de questions à son sujet, quitte à mentir comme il n'aime pas le faire.

Zarick : C'est mon frère.

Oui bon...
Pas crédible comme justification.

Zarick : Elle ne se souvient pas l'avoir vu car nous vivons dans les îles alors que lui reste en métropole, et les dernières fois où ils se sont vus remontent à trop longtemps pour qu'elle s'en souvienne.

Satō : Je vois...

Satō a dû mal à croire en l'histoire du vieil homme qui stresse trop pour que ça paraisse crédible, rappelant un peu les enfants quand ils mentent mais craignent de se faire gronder, même si là c'est sûrement dû au fait qu'il n'a pas l'habitude d'employer ce genre de méthodes qui ne lui ressemblent pas pour couvrir ce blanc bec à ses côtés.
Néanmoins elle ne va pas aller plus loin dans ses questions envahissantes car sa meilleure amie en profite d'un moment où Zarick se concerte avec sa fille et son "frère" pour glisser quelques mots à son oreille afin de le rassurer un peu, en mode "Je gère la situation".

Yumi : Je vais les accompagner un peu, pour garder un œil au cas où.

Satō : Ca marche.

Du côté du trio en face, le sorcier vaudou continue de beaucoup suer tout en disant clairement le fond de sa pensée.

Zarick : Je ne veux pas être méchant mais vous ne m'aidez vraiment pas tous les deux. Je n'ai pas envie d'utiliser mes pouvoirs devant ces sans pouvoirs juste parce qu'on a attisé un peu trop leur méfiance.

Pierre : Désolé. J'essaye juste de coller au personnage que j'ai créé, et c'est un gros beauf français donc bon...

Zarick : Bon, ça va. Nous allons nous en sortir. Enfin j'espère. Car ils sont visiblement à cran suite aux récents évènements, ce dont je ne peux évidemment pas leur en vouloir une seule seconde.

Pierre : D'ailleurs bien joué Naru pour avoir gérer cette situation bien mieux que ce que j'aurais pensé.

Dit le gros beauf français avant le lever un gros pouce devant la naine aux cheveux auburn, lui collant presque au visage tellement il ne fait pas gaffe à ce qu'il fait.

Zarick : Je ne veux pas être méchant mais vous ne m'aidez vraiment pas tous les deux. Je n'ai pas envie d'utiliser mes pouvoirs devant ces sans pouvoirs juste parce qu'on a attisé un peu trop leur méfiance.

Pierre : Désolé. J'essaye juste de coller au personnage que j'ai créé, et c'est un gros beauf français donc bon...

Ai (Naru) : Et tu crois m'avoir aidé contre l'autre naze en te faisant prendre ?

Utilisant le ton sarcastique de la personne qu'il incarne il dit une pointe d'énervement dans la voix.

Ai (Naru) : Franchement on a pas idée de se faire avoir comme ça, je te pensais meilleur.

Zarick : Bon, ça va. Nous allons nous en sortir. Enfin j'espère. Car ils sont visiblement à cran suite aux récents évènements, ce dont je ne peux évidemment pas leur en vouloir une seule seconde.

Pierre : D'ailleurs bien joué Naru pour avoir gérer cette situation bien mieux que ce que j'aurais pensé.

Ai (Naru) : Je suis censé prendre le prendre comment ? Et fait attention à l'endroit où tu mets tes doigts ou je te les arrache.

Il siffle en esquivant la main de l'autre boulet pour passer à côté de lui et avaner.

Pendant que Zarick part pleurer dans son coin suite aux remarques très blessantes pour son égo du dieu dragon, au point d'énormément se remettre en question, nous avons Pierre qui décide de ne pas se laisser faire par les remarques sarcastiques de Naru qui visiblement est en train de se lâcher après trois long jours de grosse souffrance, au point d'en être très vexant.
Autant dire que tout ce joyeux bordel risque de partir joyeusement en cacahuète, pire qu'un combat pro vax anti vax.

Pierre : Shiho ne voudrait pas que je m'en prenne à toi, mais honnêtement j'hésite maintenant à te savater la tronche vu comment tu nous cherches.

Il avait dit ça à voix haute, ce qui fait que le groupe de policiers que l'on connait bien peut entendre ce qui se passe.

Pierre : Shiho ne voudrait pas que je m'en prenne à toi, mais honnêtement j'hésite maintenant à te savater la tronche vu comment tu nous cherches.

Ai (Naru) : Ce n'est pas comme si tu pouvais même le faire de toute façon alors retournes mater des flics et laisse-moi tranquille.

Il commence à se diriger vers les portes du comissariat sans même attendre les autres, n'ayant qu'une envie sortir de là et se reposer surtout que maintenir cette apparence commençait à être pesant pour ses réserves d'énergie, il fallait qu'il retourne rapidement à la planque.

Ne faisant pas attention à Zarick le pleurnichard, Hiabara répond à l'autre débile qui ose le défier niveau clash.

Ai : Ce n'est pas comme si tu pouvais même le faire de toute façon alors retournes mater des flics et laisse-moi tranquille.

Ensuite, elle ou il, on s'en fout, se dirige vers l'entrée du quartier général de la police afin de se barrer d'ici le plus vite possible, mais c'était sans compter sur l'agressivité de Pierre qui fonce alors sans prévenir sur elle, en gueulant comme un malade, avec une voix différente de d'habitude qui rappelle étrangement un certain chanteur français.
Des flics tentent bien d'essayer de l'en empêcher, telle Satō, mais ils glissent tous sur des peaux de bananes qui ont été laissées par terre par des gros dégueulasses du même niveau que l'autre gros beauf qui a décidément une chance phénoménale de ce côté là.
Faut croire qu'il a grave augmenté cette compétence en particulier quand il a fait sa fiche de personnage.
Dans tous les cas, son poing se dirige vers l'arrière de la tête de Ai qui va peut être faire "Aille".

Sentant parfaitement l'action dans son dos Naru se retourne alors que l'autre débile court sur lui et sort une réplique que beaucoup de français doivent connaître s'ils ont un minimum de culture.

Ai (Naru) :

Il prend alors la main qui va le frapper et soulève l'homme, le faisant claquer par terre de l'autre côté de son corps avant de le soulever à nouveau et de l'envoyer voler à travers le commissariat en sens inverse, le faisant atterrir à travers une porte où deux personnes haut gradées de la police discutent, à savoir le commissaire Matsumoto et celui dont personne ne connaît l'identité secrète.

Naru de son côté s'en va profitant de la distraction pour filer en quatrième vitesse en laissant l'autre se débrouiller avec les flics

Pierre s'est fait mettre une déculottée phénoménale par une petite fille de huit ans, et le voilà qui traverse la moitié du QG de la police sous les regards choqués des membres de cette dite police qui ne savent pas quoi penser de tout et entrent en alerte rouge, pensant être attaqués par une nouvelle menace étrangère.
Le voltigeur finit encastré dans une porte, mais pas n'importe quelle porte, puisque c'est celle qui donne au bureau du Surintendant Général Makumba qui était au beau milieu du discutions sérieuse concernant les récents évènements avec le Surintendant de la Division 1, Kiyonaga Matsumoto.
L'un est plus estomaqué que l'autre par rapport à ce qui vient de se passer, et je vous laisse constater lequel.

Matsumoto : Qu'est ce que... ?

Makumba : En voilà un qui tombe à pic.

Suite à cette blague de bon goût, nous laissons le pauvre vieux français en surpoids à ses emmerdes et retournons voir du côté de Ai Haibara qui tente de se faire la malle et parvient même à la faire en sortant enfin de ce foutu commissariat central de l'enfer.
Sauf qu'à peine un pied posé dehors qu'une voix vient l'arrêter dans son dos, en étant d'aussi bonne humeur qu'elle.

Yumi : Qui es tu !? Jamais la vraie Ai ou n'importe quelle gamine ordinaire n'aurait pu faire ce que tu viens de lui faire !

On dirait bien que la simple policière affectée à la circulation s'est servie de ses méninges sur ce coup là après avoir été spectatrice de ce qui s'est passé entre Naru et l'autre inconnu pour lui dont il n'a toujours pas capté qu'elle était sa véritable identité.

Yumi : J'ai envie de te remercier pour avoir déglinguer l'autre con, mais d'abord faut que je sache si tu es un allié et ce qui est arrivé à la vraie Ai Haibara.

Elle semble attendre des réponses, et on va voir si l'usurpateur d'identité est capable d'y répondre.

Yumi : Qui es tu !? Jamais la vraie Ai ou n'importe quelle gamine ordinaire n'aurait pu faire ce que tu viens de lui faire !

Ai (Naru) : Bien sûr que si, tout le monde en est capable, il suffit d'utiliser la force de l'autre contre lui, ça s'appelle du Judo, on ne vous l'apprend pas à l'école de police ? C'est pourtant un art martial japonais très connu.

Yumi : J'ai envie de te remercier pour avoir déglinguer l'autre con, mais d'abord faut que je sache si tu es un allié et ce qui est arrivé à la vraie Ai Haibara.

Ai (Naru) : Ne vous en faîtes pas, Haibara-san va très bien surtout maintenant que la plus grosse menace de sa vie a été éliminée, je dois justement aller la rejoindre alors s'il n'y a rien d'autre, je vous dit: ja ne, Yumi-tan.

Il finit avec un clin d'oeil sur le dernier mot

Yumi ne compte pas se laisser avoir si facilement par les explications et le clin d'œil de "Ai Haibara".

Yumi : Je viens avec toi !

Dit elle en tapant fermement du pied devant elle, avant d'essaye de reprendre un air calme et souriant, sans trop y arriver car tous ces secrets commençaient profondément à l'énerver, encore plus depuis ce qu'il s'est passé il y a trois jours et dont les visions viennent la hanter tous les jours depuis.

Yumi : Je me doute que vos petites cachoteries ont sûrement à voir avec le carnage d'il y a quelques jours, et je sais que je ne peux pas compter sur l'autre rat chauve pour m'en dire plus, comme on ne le tient informé de rien au sujet de ces Hommes en Noirs et tout ça. Donc...

Elle s'approche de la naine pour lui prendre la main sans vraiment lui demander l'autorisation.

Yumi : Je vais chercher les informations par moi même, et venger la mort de Megure-keibu à ma manière.

Elle resserre encore plus l'emprise qu'elle a sur l'imposteur à ses côtés, en dégageant une aura flippante.

Yumi : Si tu ne veux pas de moi, il faudra me neutraliser aussi, car sinon je viens.

Au moins, elle est très clair à ce sujet, et espérons qu'il ne choisisse pas l'option de s'en prendre à elle.

Naru ressent peu la force de la femme flic mais son attitude le surprit un peu, elle voulait venger son patron et pour ça elle était prête à entrer dans une histoire qui avait déjà fait beaucoup de victime, c'était.... intéressant.

Il fit un geste de rédition avec sa main libre et enchaina :

Ai (Naru) : D'accord, d'accord, tu peux venir mais juste lâche-moi, me faire tenir comme ça me fait ressembler à un gosse, c'est.... gênant et irritant et je n'aime pas du tout mais alors pas du tout ça.

Il tira sa main loin de celle de la femme flic, du moins il essaya car avec ce corps, il avait peu de force pour vraiment faire grand chose, la seule raison pour laquelle il avait pu envoyer voler le lourdeau chanteur français était parce qu'il avait utilisé un léger poil de magie en plus pour augmenter sa vitesse et donc celle de la projection de sa victime qui était au départ l'agresseur ne l'oublions pas.

Yumi décide d'obtempérer et de lâcher Ai Haibara pour qu'elle puisse être plus libre ses mouvements.

Yumi : T'es presque aussi chiant que cet enfoiré là. C'était quoi son nom déjà ? Je sais plus ! Tu dois le connaître.

Elle pousse un long soupire avant d'expliquer de qui elle parle, et ce n'est pas de Pierre pour le coup.

Yumi : Un taré qui fricote avec la famille à mon Chukichi et qui a déjà fait beaucoup de mal le jour où on s'est rencontré. Un type comme ça n'aurait pas le droit de donner les leçons sans être hypocrite.

Si elle savait à qui elle disait ça justement, elle aurait de quoi péter un câble, je pense.

Yumi : Bon sinon, on va où maintenant ? Je te suis.

Elle attend à présent la suite des opérations, sans savoir que ça va la mener tout droit vers Londres.