Resident Evil 9
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -14%
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 ...
Voir le deal
799 €

[FIC] Pas Vraiment Juive [Terminée]

Aller en bas

[FIC] Pas Vraiment Juive [Terminée] Empty [FIC] Pas Vraiment Juive [Terminée]

Message  Ophelia Sarkissian Ven 6 Mar - 15:59

3 Août 2011

États Unis; Maine; Silent Hill; Central; Alchemilla Hospital

Un brouillard à couper au grand couteau englobe cette ville touristique située autour du Toluca Lake, bien que actuellement nous nous trouvons dans la partie de cette dernière, celle qui est la plus ancienne malgré les rénovations faites pour masquer ce détail.
Néanmoins, le trafic routier et piéton était là pour nous rassurer en nous disant que ce n'était pas une ville fantôme, malgré la sale réputation qu’elle se prend à cause des disparitions qu'il y a chaque années, principalement d'étrangers de passage dans le coin. Cela n'empêche pas le fric de sortir des poches des personnes en voyage mais ça exaspère certaines associations, la police locale, ainsi que des politiques, y compris le sénateur en place dans cet État et qui voudrait percer à jour le mystère de ces étrangetés présentes depuis des siècles.
Ceux qui pourraient apporter des éléments de réponses restent muets ou sont morts, ce qui revient au même.
Tout le monde dans la région sait très bien chez qui on aurait pu se tourner afin d'avoir des informations assez hauts perchés sur ce qui se passe réellement dans cette apparente paisible bourgade. Il s'agissait du culte originaire de cette zone, répondant au nom de l'Ordre, et qui englobe en fait plusieurs sous branches de croyances, y compris un vénérant Valtiel, le principal serviteur de Dieu, qui est une femme chez ces fous.
Même les SJW n'en sont pas fiers d'avoir ces ploucs en exemple.
Il n'empêche que leur organisme très influent et qui a causé de nombreux fléaux n'est plus qu'une ramassis de poussière, après que de vaillants héros se soient dressés contre eux, en éliminant leurs têtes et une bonne partie de leur membres, dans une barbarie sans nom que même eux ne méritaient pas forcément tous au sein du groupe. Quelques tentatives ont été fait pour ramener cette croyance au grand jour, sans succès, car le sang y à couler abondamment à chaque tentative.
L'organisation n'est plus qu'un passé révolu, enterrant avec elle plusieurs secrets à l'intérieur de son tombeau scellé.
Pourquoi je vous décris très précisément tout ça alors que j'aurais pu être flou comme lors de nos autres passages dans cette municipalité ?
C'est parce que ceci est au cœur de la raison de la venue d'une certaine hongroise plus vieille qu'elle en a l'air.
Cette dernière, toujours aussi joliment jolie, avec des habits mettent en valeur ses différentes formes, y compris pour les fesses et la poitrine, pénètre dans l'établissement de soins en attirant ainsi tous les regards. 
Il faut croire que quand on se nomme Vipère,  ou un nom du même genre, on est forcément une femme fatale qui séduit n'importe quel homme ou femme, tout en ayant une haute opinion de soi même.
Bien que pour le cas d'Ophelia, cette assurance est pour beaucoup une facette d'apparence.
Seuls de très rares personnes sont au courant de ce fait.
Parmi eux se trouve Danielle Harris, celle qui l'à sauvé de sa torpeur, mais par contre ses quatre sbires à ses côtés n'en font pas partis.
Que ça soit Dyne, son chauffeur personnel, ou encore Kyte, son bagagiste attitré.
Alors ne parlons même pas de Bob ou Robert qui font juste de la figuration.
A vrai dire, elle aurait voulu se rendre ici toute seule afin que ça soit plus discret qu'avec quatre lascars à ses basques, mais Strucker et Zemo ont insisté pour avoir des yeux sur elles, par le biais des deux partisans d'Hydra dans le fond dont on s'en fout, surtout que leur prénoms n'ont même pas un brin d'originalité.
Reste plus qu'à savoir ce qui l'amène ici.
Pour cela, il faut se pencher sur un fragment de son passé...

1 Avril 1930

France; Alsace; Bas Rhin; Strasbourg; Halles; Synagogue Consistoriale

Une foule assez impressionnante de personnes de confessions juives sortent de ce lieu de culte où ils se réunissent régulièrement, notamment pour le Shabbat, et contrairement aux Chrétiens, ils ne font pas beaucoup de bruits et c'est à peine si on venait à remarquer que c'est le jour de la prière pour eux.
Néanmoins, cette discrétion est salit par certains de leur membres qui se font beaucoup trop remarqués, ce qui n'est forcément bon en cette période où une animosité renait envers eux, principalement dû à la fin de la Grande Guerre qui est censée être la Der des Ders, or vous le savez très bien que ce ne sera pas le cas à cause d'un petit moustachu est qui est en train de préparer son ascension démocratique au pouvoir.
Ce serait cependant extrêmement faux de dire que tout le monde se retourne contre les Juifs, car même si ils sont les boucs émissaires parfaits à chaque fois qu'il y a un problème, il reste bon nombre de personnes qui les apprécient ou au moins ne leur veulent pas de mal. Après, les persécutions contre eux remontent à la nuit des temps et c'est devenue en quelques sorte une habitude, bien que celle ci est plutôt déprimante quand on a un minimum de sensibilité.
Il faut passer outre cette haine qui ne disparaîtra peut être jamais, car l'Humanité est forte pour s'autohaïr, et il faut vivre pour soi en montrant le bon exemple.
Que vous soyez chrétiens, juifs ou musulmans.
N'hésitez pas à remettre en doute vos prophètes ou votre Dieu quand ceux ci se montrent particulièrement barbare.
Sinon, vous donnerez une légitimité à ceux qui vous considèrent comme un monstre.
Ne faites pas preuve de fanatisme.
Ceci vaut aussi pour les religions polythéistes ou autres plus spirituelles.
Revenons au Judaïsme où il ne faut pas se le cacher, la mauvaise réputation du 20ème siècle n'a pas été aidé par le capitalisme où plusieurs grands noms des banques qui pourrirent encore nos pays actuellement sont des familles juives, tel que Rothschild. L'amalgame est facile à faire, car il ne faut pas oublier que les clichés partent toujours d'une part de réalité qu'il ne faut tout de même pas généraliser.
Cette remise en contexte est importante pour notre histoire car celle que nous allons suivre possédait autrefois cette foi pour Yahweh, provenant de sa mère car c'est quand cela que se transmet cette "race". Je ne vous cache pas que depuis cette époque, cette croyance s'est envolée et à présent elle est athée, bien que pour beaucoup, y compris les membres de son ancienne religion, elle fait encore parti d'eux à cause du sang qui coule dans ses veines.
Évidemment, c'est Ophelia dont on parle, si vous suivez un peu.
A cette époque là, elle avait à peine dix ans et ses cheveux était d'un noir délavé, tandis que sa peau était plutôt pale, renforçant pas mal la ressemblance avec l'idée qu'on se faisait d'une femme juive, bien que le nez crochu, la bosse dans le dos et la bourde n'étaient pas là.
Au niveau de sa vie privée, elle n'arrêtait pas de faire des allez et retours depuis l’orphelinat où son père l'avait abandonné jadis comme un gros salopard, car dans les familles d’accueils personnes ne voulaient d'elle, et pas forcément dû à la secte qu'elle appartenait. Il faut dire que la petite hongroise avait un plutôt sale caractère et aimait bien faire des bêtises pour attirer l'attention sur elle, et aussi pour qu'on la déteste, dans le but caché qu'on fasse ce qu'elle n'arrivait à faire d'elle même, à savoir se tuer puisque son existence en soi n'avait aucun sens à ses yeux.
Plutôt mature et dépressive comme gamine.
Il n'est guère étonnant qu'elle finira par adorer Lucy Dodgera, qui représente l'enfance qu'elle aurait voulu avoir.
Bien que cette dernière a eu aussi sa part de tragédie en tant que gosse qui les rapprochent aussi.
L'un des meilleurs couples de ce forum.
En ce début de matinée, la petite orpheline est donc présente en France puisque c'est de là que venaient ses nouveaux parents qui l'ont adopté et regrettent déjà de l'avoir pris sous leur ailes. A l'heure actuel, on ne sait même pas si ils sont occupaient à essayer de la chercher ou si ils s'en foutent totalement d'elle, car oui, elle a fugué la vieille et a passé la nuit dans la rue comme a déjà eu l'habitude de faire dans son pays natal.
Une sorte de Selina Kyle en puissance.
Là, elle s'est introduit dans la synagogue n'existant plus de nos jours pour pouvoir être avec les siens, bien que même ceux ci préfèrent l'ignorer puisque le monde avait tendance a être pute avec elle, jusqu'au jour où elle rencontra celui que l'on surnomme Crane Rouge.
Le plus important de ce début de Samedi est une toute autre rencontre, se produisant alors qu'elle ressortait de l'édifice, s'apprêtant à aller faire un tour au centre ville pour s'acheter quelques viennoiseries alsaciennes, tant qu'elle est encore dans le coin.
Une main féminine agrippe son épaule et la fait se stopper net.
Ophelia se retourne, le regard à la fois apeuré et en colère, avant de finalement se calmer en découvrant un visage resplendissant de bonheur et d'honnêtement, avec le plus jolie sourire que l'enfant ait pu voir au cours de sa vie.
Une voix toute douce, accompagné d'un accent français, vient bercer ses tympans.

Femme : Bonjour petite, tu es seule à ce que je vois.

Comprenant assez bien le français mais ne le parlant pas, la fille hongroise est obligée de s'exprimer dans sa langue, natale, le tout avec l'accent qui va avec et en bégayent beaucoup.

Ophelia : Jó reggelt kívánok. Igen, én vagyok.

La damoiselle rit innocemment en constatant que la môme ne sait pas parler la langue de ce pays, sachant que de son côté, l'adulte n'a pas compris un traitre mot de ce que l'autre à dit, puisque c'est la première fois de sa vie qu'elle entend du hongrois.

Femme : Est ce que tu me comprends ?

Ophelia acquiesce de la tête, de haut en bas.

Femme : Est ce que tu sais parler anglais ou français ?

Cette fois ci, la petite tête va de droite à gauche pour signifier une réponse négative.

Femme : Pas grave, je vais quand même t'offrir une petite confiserie.

Une bûchette au nougat et à la pâte d'amande, enrobé de chocolat noir, est sorti d'un tissu brodé avec un mystérieux symbole qui ne parle à celle qui raffole déjà de la sucrerie qu'elle entre les dents et qu'elle goûte pour la toute première fois.

Femme : C'est bon ?

Ophelia : Köszönöm.

L'orpheline, une fois encas terminé, tente de redonner l'étoffe de la gentille dame qui refuse étonnamment en faisant un petit signe de son index, toujours avec le sourire.

Femme : Je te l'offre. A présent je dois y aller, ravie d'avoir fait ta connaissance. Au revoir.

Ce geste très généreux de sa part restera encré dans l'esprit de la fillette, même une fois adulte, car cette personne est la première à savoir fait preuve d'autant de de bienveillance envers elle, alors qu'elle n'était qu'une simple inconnue comme on en croise chaque jour en se promenant dans la rue.
L'âme charitable s'approche de la voie pour véhicules afin de monter côté conducteur d'une Citroën C4 de cette époque, avant de démarrer le moteur et de commencer à rouler loin devant jusqu'à une destination inconnue, disparaissant du visuel de celle qu'elle a a nourri de façon altruiste, sans rien vouloir en retour.
Ce genre de personne est rare à croiser.
C'est juste dommage qu'elle n'ait pas donné son nom, cela aurait été plus facile pour la retrouver plus tard, et lui rendre la pareille.

3 Août 2011

États Unis; Maine; Silent Hill; Central; Alchemilla Hospital

La quête de Madame Hydra se poursuit sans encombre car en demandant à l'accueil, elle apprend qu'il faut demander au directeur de l'hôpital la permission de s'entretenir avec l'une de ses employées durant son propre service, puis une fois un billet glissé à ce type inspirant peu la confiance avec son bouc du diable, on apprend que l'aide soignant Améline Jèsus est actuellement dans la Chambre 205 en train d'occuper d'un vieillard qui l'occupe et qui ne peut plus rien faire tout seul.
Sans perdre de temps, notre femme pressée fonce à l'ascenseur en bousculant quelques infirmières et médecins sur le chemin, appuyant immédiatement le bouton l'emmenant au premier étage (2 Floor en Anglais) à peine entrée, laissant juste le temps à ses deux plus fidèles hommes de mains de la rejoindre, tandis que le reste devra attendre en bas ou emprunter l'escalier de secours pour la suivre.
Ce qui n'aide pas avec leur situation, c'est qu'elle n'en a pas grand chose à branler de ces deux persos génériques.
Vous non plus car je ne suis même pas sûr que vous vous rappelez qu'ils soient déjà apparus auparavant.
Ophelia, dés que les portes sont grandes ouvertes, entame à nouveau le pas tout en esquivant un brancard sur le passage ainsi que l'équipe médicale le transportant et qui se demandent qui est cette dame allant à fond les ballons. Surement quelqu'un qui doit avoir un proche à deux doigts de la mort qu'ils se disent sans savoir qu'ils sont très loin de la vérité, mais on ne peut pas leur en vouloir.
Même vous, vous avez peut être fait la même erreur qu'eux.
La porte de la pièce où se trouve le vieil homme est ouverte avec un puissant coup de pied qui laisse une marque bien visible, tout en cassant certains de ses mécanismes. Le patient sursaute et commence à se serrer très fortement la poitrine, en grimaçant à pleine dent, signe qu'il est en train de faire un infarctus le pauvre.
Malheureusement pour lui, personne ne viendra à son aide dans les temps puisque celle qui aurait pu l'aider puisque juste à côté de lui, est saisie avec force par la hongroise qui l'empêche de bouger et la terrifie sur place, car la pauvre femme ne comprend rien à ce qui lui arrive.
Encore moins quand les lèvres de la tarée aux cheveux vers vient toucher les siennes.
Au final, la sécurité de l'hosto déboule pour essayer de régler certains problèmes, tandis que le service de réanimation essaye d'éviter d'avoir un cadavre à la morgue, en vain. Toute cette scène délirante finit en course poursuite à la Benny Hill dans les couloirs, avec aussi un passages avec des portes rappelant un épisode de Scooby-Doo.
Si vous non plus, vous n'avez rien compris à ce qui vient de se passer, restez encore un peu et vous comprendrez.

1 Janvier 2020

États Unis; New York City; Staten Island; USS California

A bord d'un sous-marin nucléaire mis en service en 2012 au sein de l'US Navy, Ophelia essaye de se détendre malgré les enjeux universels qui frappent elle et ses amies, sauf que ce n'est pas facile, surtout quand tout le monde est déjà bien sur les nerfs à cause de la perte de plusieurs d'entre eux au cours de la matinée.
A présent il faut attendre, attendre le soir.
Une petit chose aux cheveux carmins fait dodo dans les bras musclées de la maman serpent qui ne peut s'empêcher de sourire en observant avec tendresse celle qu'elle ne voulait pas avoir à la base et qu'elle avait soit disant gardée pour se venger de son père.
Qui serait assez tarée pour se compliquer la vie à ce point pour juste ça ? 
Pas Ophelia en tout cas, cela ne trompe personne, pas même Lucy qui avait compris que cela cachait autre chose, à savoir un amour inavouée pour cette fille qu'elle attendait et qu'elle ne voulait inconsciemment pas abandonner comme ses parents ont pu l'abandonner jadis.
Sa mère en crevant le jour de sa naissance, et ne parlons même pas de son autre parent.
Au final, il faut l'admettre qu'elle a été un sacré exemple pour sa descendance quand on voir ce que celle ci a pu devenir le futur qui n'est point le futur actuel de nos persos.
Non, je ne vais pas à nouveau vous embêter avec des sujets scientifiques compliqués, ne vous en faites pas.
Afin de couvrir un peu la petite princesse pour ne pas qu'elle prenne froid, la bonne maman utilise ce même morceau de tissu qu'elle avait reçu 90 ans auparavant des mains d'une sublime femme aux longs cheveux bruns, ressemblant étrangement comme deux gouttes à cette sage femme à qui elle a déballé sa langue de manière non consentie dans cette petite ville touristique américaine.
Cela voudrait il dire que c'est la même personne ?
Hé bien oui.
Je vous vois perplexe pour la plupart, alors que d'autres cherchent déjà quelle excuse foireuse sera donnée pour expliquer son non vieillissement, sachant qu'elle n'est de loin pas la première personne à présenter cette particularité là dans cet univers.
Au risque de vous décevoir, aucune réponse précise ne ce sera apporté dans ce chapitre là.
En revanche vous aurez d'autres explications sur les mystères de cette histoire, celles ci arrivant immédiatement avec un coup de phalanges sur le porte afin de faire signe de leur présences.
La mariée aux cheveux verts tourne sa tête vers la porte du dortoir pour y apercevoir la ravissante créature blonde qu'elle a épousé il y a seulement quelques mois de ça, et celle ci présente un ravissant sourire de chat en fermant brièvement les yeux afin de ressembler à un personnage caricatural d'animé japonais, avec même la croc qui dépasse.
Les deux épouses s'aiment comme au premier jour, l'alchimie entre elles ayant survécu aux trois ans maximum où les hormones du plaisir font la fête avant de finalement se remettre de leur lendemain de cuite. N'importe quel scientifique vous détaillera ma personnification métaphorique avec des termes bien plus compliqué qui ne sont pas du domaine littéraire.
Cette relation unique les deux peut se ressentir de leur façon de causer l'une avec l'autre.

Lucy : L'une de tes sirènes est là.

Ophelia : Laquelle ?

Lucy : Celle avec des sourcils portugais.

Ophelia : Donc c'est Améline qui est arrivée en première.

Lucy : Tu ne m'avais pas dit qu'elle était maçon celle là.

Ophelia : C'est parce qu'elle ne l'est pas. Cela fait combien de cases cochées à ton carnet à clichés ?

Lucy : Déjà quatre rien qu'en une petite conversation de présentation.

Ophelia : Je suis toujours autant déçue de ne pas avoir ma place dedans.

Lucy : En même temps, les Hongrois, tout le monde s'en branle tellement qu'on a pas de clichés d'eux en tête.

Ophelia : C'est pas faux. Je t'ai jamais demandé, mais toi tu t'es mis dedans ?

Lucy : Ouais, juste pour me marrer !

Ophelia : Tu en as combien ?

Lucy : Onze ou douze si je me plante pas.

Ophelia : Il faudra que tu me montres ça après, mais d'abord il faut que je discute avec Améline.

Lucy : D'accord, je te l'amène de suite Ophilie.

Ophelia : Merci Lulu.

L'enfant dans un corps d'adulte s'en va innocemment, afin de laisser à sa compagne juste le temps qu'il faut pour s'assurer qu'elle est bien propre et soignée pour ce qui va suivre. Ainsi que pour reposer la petite chose qui dort sur elle dans un coin bien au chaud où elle pourra se reposer confortablement pendant que les adultes parleront à voix basse juste à côté.
Son cœur bat à 100 à l'heure comme toujours quand il est question des individues de sexe féminin qui ont marqué sa vie et pour qui elle voue les sentiments les plus puissants de ce monde. L'illusion d'assurance qu'elle affiche en temps normal s'envole en éclat dans genre de moment, ressemblant bien plus à une gamine gênée par la présence d’autrui qu'à une leader incontestées mettant à genou tous les ennemis qui se dressent sur son chemin.
Ce grand écart digne de Jean-Claude Van Damme entre ces deux facettes de sa personnalité est assez rigolote, voir touchante, à voir.
Cela est clairement évident quand le reflet d'une française qui n'est pas sa femme vient s'afficher dans ses iris, laissant l'écoulement de la temporalité actuelle se faire à une vitesse bien plus lente dans la tête de la stratège qui ne s'amuse pas assez malgré son égo apparent.
La splendeur incarnée se dévoile sous une courte robe violette du plus bel éclat, balançant ses jambes nues en avant avec l'élégance des ailes d'un papillon, alors que ses gracieux pieds vernies d'indigo viennent se dandiner dans une paire de tongs, tortillant les orteils devant une Ophelia sous le charme qui retient de bêtement baver comme une grosse perverse.
Sa peau blanche plus douce que de l'acier va de paire avec son visage d'une beauté éternelle, avec un large sourire aux dents bien rangées et taillées qui ferait fondre le cœur de n'importe quel marbre. On dirait presque un ange qui est descendue du ciel pour l'emporter avec elle jusque dans la cité d'argent.
A croire que c'est une caractéristique obligatoire chez les femmes qu'elle aime, bien que l'on peut se demander si cette règle vaut aussi pour les hommes chez qui elle entretient une forte relation sentimental.
Ce bijou est orné d'yeux marrons ovales assez larges, juste en dessous d'épais sourcils dont on pourrait croire qu'il dénoterait avec le reste, alors qu'ils s’inscrivent bien avec le reste de mine remplie de pierres précieuses. Tells que ces courts fils bruns foncés qui recouvrent son sommet, accompagnés par un bandeau noir sous ceux ci, rappelant un peu Rebecca Chambers dans sa tenue du Resident Evil 1 original.
Comme pour Danielle et Lucy, son physique colle beaucoup à son caractère, bien qu'elle ne soit pas une sociopathe comme la seconde, plus proche de la première.
Mademoiselle Jèsus elle même est un peu gênée, dû à sa timidité, et elle s'arrête face à celle qui est plus que son amie et qui s'exprime en première pour ce qui s'annonce comme une grosse conversation entre les deux persos.

Ophelia : Oi, tudo bem ? (Salut, comment ça va ?)

Un petit rire tout autant charmant que franc réverbère contre les parois du sous marin, suivi d'une minuscule voix qui vient répondre à cette phrase baigné dans un peu de racisme car ce ne serait pas assez franchouillard si on ne mélangeait pas ça avec de l'humour bien dosé.

Améline : Tu me fais toujours autant rire Ophé.

Ophelia : Il faut bien s'amuse un peu en ces temps difficiles, au lieu de finir dépressif à tendance suicidaire.

Améline : Nous traversons encore une période de fin du monde à ce que j'ai cru comprendre.

Ophelia :Yep, pire que ce qu'on pu affronter jusqu'à alors.

Améline : A ce point, mince.

Ophelia : Voilà pourquoi j'ai décidé de faire venir toutes les personnes proches de moi pour un dernier au revoir, on ne sait jamais.

Améline : Ne sois pessimiste, je suis sûre que vous arriverez.

Ophelia : J'aimerais bien être aussi confiante et positive que toi, sauf que la réalité me fout des coups dans l’œil quand je réfléchis aux probabilités de réussites qui ne sont pas de notre côté.
Quand tu vois que en 2017 on avait perdu et que c'est grâce à l'invention de Carton Man nous permettant de voyager dans le temps qu'on a pu écrire une chronologie où on a gagné.
Or celle où on a perdu existe encore quelque part au-de-là de notre univers.

Vipère lève les yeux vers le plafond très bien entretenu, l'air songeuse et pas vraiment assuré.

Ophelia : Aujourd'hui on aura pas de checkpoint. Si on foire c'est définitif, et c'est même pas sûr qu'on puisse recommander la partie depuis le début. Certes on a l'entité la plus puissante connue de notre côté, mais bon comme il n'a pas toute sa force et qu'il s'est déjà fiat baiser une fois, rien n'est jouer. Ça va être la guerre, pire qu'en 40.

Améline : J'imagine, mais je crois en toi.

La main délicate de la française touche celle de la hongroise, plus grosse, la serrant du mieux qu'elle peut.

Améline : Ne te sous estime pas, tu es une grand chef de guerre, héritière spirituelle  de Napoléon Bonaparte et Gengis Khan.

Ophelia : J'aimerais bien te croire, sauf que je me trouve piètre stratège.

Améline : Pour une piètre, tu es quand même celle qui de tous les ennemies des Avengers à tenu le plus longtemps face aux Avengers. Les autres têtes de l'Hydra n'ont pas duré aussi longtemps, et de manière général, leur adversaires ne font pas long feu en affrontement direct.

Ophelia : Tu... Tu n'as pas tort.

L'attention de la mère se concentre sur sa fille, endormie comme un loir.

Ophelia : C'est vrai que quand les vengeurs découvrent l'identité de leur ennemies, ceux ci ne durent pas longtemps. Les seuls exemples que j'ai et n'entrent pas dans cette catégorie sont soit des personnes que les héros ont jugés plus utiles vivants ou en liberté que morts ou enfermés, soit des types qui ont pu revenir à la vie, ou soit encore des lâches qui se sont planqués en attendant que ça passe.

Améline : Tu vois ? Il ne faut pas que te donnes des défauts qui sont faux.

Ophelia : Merci Améline.

L'étoffe qui avait autrefois appartenu à la brunette attire ses pupilles qui le remarquent.

Améline : J'oublie toujours que tu l'as gardé.

Ophelia : J'ai failli le perdre durant la guerre, mais non, toujours là, le premier cadeau que j'ai reçu de tes douces mains.

Améline : Quand je revois ce symbole, cela me rappelle mon long passé dans l'Ordre.

Ophelia : Désolée pour ça.

Améline : Ne t'en veux pas, c'est juste dur de passer autre chose quand tu as été quasiment toute ta vie dans cette secte. Les seuls qui avaient du bon sens dedans sont soit morts comme le Père Vincent Smith soient partis comme je l’ai fait avant que tout ne s'écroule.

Ophelia : Ils n'ont pas tenté de reconstruire le château de cartes pour l'instant ?

Améline : Non, visiblement c'est vraiment terminé.

Ophelia : J'espère que c'est vrai, mais j'ai des craintes.

Améline : Lesquelles ?

Ophelia : Que votre Dieu fasse parti des entités d'autres dimensions qui seront alliés aux dieux dragons ennemis et que vos fous reviennent pour le maintenir ici.

Améline : On fera en sorte que cela n'arrive pas.

Ophelia : Tu veux nous apporter ton aide ?

Améline : Tant que je suis ici, autant me rendre utile.

Ophelia : Alors allons demander à R2D2 si elle accepte le soutien de la meilleure ingénieure chimiste que je connaissance, enfin la seule que je connaisse tout court.

Améline : Je te suis.

Gardant leur mains serrées, elles se lèvent et quittent la pièce sans noter qu'en partant, le Halo du Soleil qui est présent sur la couverture improvisée de la môme se met très brièvement à briller d'un rouge incandescent avant de s'éteindre comme si de rien n'était.
Personne ne l'a remarqué, à part moi.
Voici donc la fin de ce conte entre une juive et une pas vraiment juive.
Leur histoire ne fait que commencer, et j'aurais encore un tas de choses à raconter à l'avenir.
Ophelia Sarkissian
Ophelia Sarkissian
Admininstrateurs
Admininstrateurs

Messages : 333
Date d'inscription : 24/05/2015

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum