[FIC] Barking at the Moon [Terminée]

La lumière de la pleine lune traversait la glace du plafond pour se refléter sur un couple profitant de sa soirée ensemble.
Les lumières rouges et oranges venaient ajouter un peu de chaleur à celle déjà présente dans le cœur de des deux tourtereaux reliés par les liens sacrés du mariages, et bien qu'une simple cérémonie. On pouvait même dire que leur âmes ont fusionné pour ne plus jamais se séparer.
Shiho Miyano, dans sa longue robe noire et ses baskets confortables.
Gilbert Montagné, dans son smoking noir sans cravate ni nœud papillon.
On aurait l'impression que c'était leur première lune de miel, qu'ils venaient tout juste de se découvrir.
C'est faux, mais vous avez raison de le croire.
La flamme de leurs passions n'est jamais descendu.
Leur cire ne peut être fondue.
Ils ont commandé pour leur dîner ensemble un plat traditionnel du coin, une papillote méditerranéenne.
Avec en dessert, du pain au miel et aux noix et une fiadone de Marylène.
Chacun prenait un bout dans l'unique assiette de la table, croquant parfois même dans le même bout.
Autant dire que leur amour attirait les regards curieux des autres clients, ainsi que l'admiration des employés.
Même les gardes du corps du président, retirés dans l’arrière fond, avaient la larme à l’œil.
Je vais désormais me taire te les laisse parler.

Shiho : Je ne sais pas toi mais je trouve que de nos jours, il devient dur de réussir à débattre correctement.

Gilbert : C'est vrai que les gens s'offensent plus souvent pour rien et leur parler devient un calvaire.

Shiho : En faite j'ai l'impression que maintenant un débat, c'est juste deux personnes qui s'insultent et balancent des propos sans preuves, et c’est celui qui est le plus convainquant qui a raison.

Gilbert : C'est ça.

Shiho : En fait ce n'est plus convaincre que l'on fait mais juste persuader. C'est juste des duels de Sophistes. Putain, si Platon était encore là, il se serait passer la porte au cou.

Gilbert : Je le confonds toujours à Socrate au niveau de la gueule.

Shiho : Ce monde me plaît de moins en moins, surtout qu'on tend à rejeter toute forme de Sciences pour des raisons encore plus connes que du temps de l'Inquisition. Par exemple, parce que c'est le Patriarcat qui les dirige.

Gilbert : Oh les SJW, j'adore les troller quand j'en croise !

Shiho : Je trouve ça débile parce que ça rejette le travail de personnes que ces derniers disent défendre, à savoir les Femmes. Il y a eu beaucoup de femmes de science dans l'histoire, dont la moitié qui se sont volés leur récompense et leur mérite par le sexe opposé. Ce serait ridicule de rejeter ce qu'elles ont fait en reniant le domaine scientifique juste parce que certains faits prouvés ne leur plaisent pas.

Gilbert : Comme les différences naturelles qu'il y a entre les sexes et aussi les populations ethniques ?

Shiho : Exact. Après on peut toujours essayer de contredire ces faits par d'autres faits scientifiques qui viseraient à montrer qu'on a eu faux sur nos théories. Pour le moment, il faut dire que ça reste celles avec le plus de preuves, et donc celles les plus plausibles.

Gilbert : En ce moment ce qui domine sont les faits sociétales.

Shiho : Alors ce n'est pas mon domaine ça, je sais juste que ça explique certaines chose. Cependant je refuse de croire que comme certains veulent nous le faire gober, que ça explique absolument tout.

Gilbert : D'après eux, ce seraient les Hommes qui ont mis des termes sur tout.

Shiho : Déjà je ne pense pas que ça le cas, et puis franchement il fallait bien définir ce qui nous entoure par un mot ou autre chose, sinon il y aurait jamais eu toutes les langues qu'il existe aujourd’hui à travers le globe. Ah un moment donné, je me demande comment ils font pour croire à leur propos qui n'ont aucun sens si on y réfléchit deux secondes. Même les Religions sont plus censées que ça.

Gilbert : On va encore se faire plein d'amis.

Shiho : C'est sûr.

Gilbert : Toujours prête pour notre grand voyage. Histoire d'aller faire chier du monde avec nos points de vues.

Shiho : Bien sûr.

Gilbert : D'ailleurs j'ai une surprise pour toi, car je sais que tu l'aimes bien ce film.

Shiho : Surprends moi mon Aveugle.

Il sortit de sa poche son Smartphone Motorola Moto G6 et galéra pendant de nombreuses secondes à chercher la bonne application pour lancer une musique qui allait rappeler de bons souvenirs à sa femme.
L'air de Country se lança en une très bonne qualité audio.

Shiho : Laisse moi deviner, tu es Bolt, et moi je suis Mittens ?

Gilbert : Ouais c'est ça !

Shiho : Miaou, grrrr !

Gilbert : Ouaf ouaf !

La scène prenait une drôle de tournure, qui en fit rire certains.
Y compris les deux principaux concernés.



Des boulets de neiges tentaient de pénétrer les forteresses de deux camps opposés.
L'une d'elle était bien plus endommagée que l'autres, laissant la victoire apparente au camp de gauche.
Les petits soldats s'y trouvant la fêtait déjà, baissant leur vigilance.
C'est alors qu'un gros projectile blanc avec un peu de poudre à l'intérieur, ainsi qu'une mèche enflammée, arriva à toute allure pour exploser sur leur tronches innocentes. De plus grandes personnes furent horrifiées de voir ceci, hormis deux grands garnements qui s’éclipsèrent après leur méfait.



Les vastes étendues arides et sèches orangées foncées semblent s'étendre à des kilomètres.
Quelques verdures se trouvent par ici et là, venant nourrir les espèces environnantes.
Justement, l'une d'elle, supposée être éteinte, vint guetter si quelques proies ne vont pas y squatter.
Il s'agissait d'un Thylacine en pleine chasse pour survivre, jusqu'au moment où une flèche vint lui transpercer brutalement la tête avec une force ravageuse. L'archer, malgré sa cécité de base qui avait laissé sa place à une vision à la Daredevil, avait réussi parfaitement son coup, aidé par les mains de sa partenaire.



Le Pape François avait envie de dormir un petit coup.
Il eut une grosse surprise en allant dans sa chambre en chemise de nuit.
Gilbert était monté sur Shiho en train de faire un va et vient avec l'un des ses orifices.
Le choc brutal de ces images suffit à faire perdre conscience la Tête du Saint-Siège.
Après avoir fini leur business, ils durent s'échapper par la fenêtre pour éviter les Gardes Suisses.
Entièrement nues, leur fuite fut d'autant plus drôle qu'ils réussirent à traverser la frontière avec Rome.



Les touristes et autres habitués de la descente faisaient leur marque sur le parcours le plus dangereux de cette montagne entièrement recouverte d'un tapis blanc.
Il fallait faire très attention car cette descente pouvait être mortelle.
Pas pour rien qu'il y avaient de nombreux panneaux assez descriptifs qui marquaient la zone.
Ce n'était pas ça qui allait effrayer un couple en quête de sensations fortes.
Une énorme explosion se fit apercevoir du haut du sommet, déclenchant une énorme avalanche furieuse qui allait prendre toutes les vies sur son chemin comme si ce n'étaient que des chips.
Les victimes eurent le temps de voir avant leur mort deux personnes surfant sur amas de neige.
Il s'agissait de Gill avec ses skis et portant sur son dos sa femme qui hurlait de bonheur comme jamais elle ne l'avait fait auparavant, elle qui est si réservée en règle générale.



Pile poil à la frontière entre ces trois pays, une chose digne d'un cartoon se produisait.
Deux pêcheurs sortant de l'ordinaire faisaient de la plongé au harpon dans l'eau pour niquer tous les piranhas de passage ainsi que les dauphins et anacondas assez inconscient pour s'approcher d'eux, sans prendre en compte les morsures qu'ils subissaient.
Un Jaguar les vit sortir du fleuve avec un gros sac des pauvres bestioles ayant péris sous leur coups.
Ses yeux s'exorbitèrent et il laissa une fumée blanche en s'enfuyant loin de ces tarés.
Il avait bien fait de faire ça, sinon il les aurait rejoint.



La mer était calme en cette journée ensoleillée où les goélands s'amusaient entre eux comme des petits fous.
A l'extérieur d'une petite habitation sur pilotis, une jeune femme aux cheveux auburn sirotait un Maitaï avec une paille décorative alors que des serveuses très peu vêtues venaient s'assurer que ses besoins étaient comblées.
Les agents du GSPR qui ne servaient à rien, étaient bels et bien présents à garder la baraque d'un air sérieux.
Notre héroïne dans sa tenue exotique remarqua alors un spectacle qui la fit sourire.
Son mari en train de faire sur surf sur un requin pointe blanche qui n'avait rien demandé juste pour prouver à quel point rien de résiste sous les sunlight des tropiques.



Un fidèle de l'Etat Islamique est en train de courir entre les baobab au péril de sa vie.
Posté dans cette région, avec de nombreux amis, ils avaient prévu de commettre un attentat prochainement.
Faute de chance, ils se sont retrouver dans le viseur de ceux qu'il ne fallait pas, et il ne reste plus que lui.
Sans le savoir, le réticule était déjà bien centré sur lui, alors qu'un bruit de moteur se rapprochait de plus en plus.
Soudain, un tir et il tomba à terre, touché mortellement à la tête.
Une Jeep sous forme picku up déboula et s'arrête à ses cotés, alors qu'une bâche recouvrait un tas de corps à la tenue similaire à l'arrière du véhicule. Nos deux chasseurs allaient pouvoir le rajouter à celle ci.



La roulette balançait sa boule blanche à travers les rouges et les noirs.
Les machines à sous scintillent de leur couleurs tout en faisant des bips encourageants.
Cet unique casino officiel de la ville marche très, et il serait dommage qu'il doit fermer ses portes.
Ce qui ne va pas aider à le maintenir ouvert, c'est le débarquement d'un couple à poil sans poil sous le menton.
Les gens horrifiés par les atroces visions face à eux, flippèrent ou s'énervèrent en fonction de leur caractère.
La sécurité de l'endroit vint pour tenter de les tabasser au nom d'Allah et de la Pudeur.
Résultat, c'est eux qui finirent clouer au sol.
Quand à nos deux exhibitionnistes, ils purent tranquillement profiter des jeux à eux tous seuls.



Une danse charmante venait clore cette chanson de Jenny Lewis.
Elle se déroulait dans la salle des fêtes du chef lieu de l'Etat Français.
Leur service de protection était touché par tant d’émotions et se nettoyer les larmes avec leur mouchoirs.
Il ne reste plus qu'à écouter ce qui se disait aux oreilles de nos deux colibris joyeux.

Shiho : Merci pour ces dix jours de folie.

Gilbert : Dix jours déjà ? J'ai l'impression que notre dîner en Corse c'était seulement ce matin.

Shiho : Pas besoin d'être aussi gentil avec moi.

Gilbert : Non mais je ne plaisante pas, le temps passe trop vite en ta présence ! Pas vrai Thierry !?

Thierry : Ça c'est pas peu dire Gill ! Hein Patrick !?

Patrick : Durez nous longtemps vous deux !

Gilbert : Oh ça c'est une certitude qu'on a prévu de vivre encore au moins trois vies entières ensembles !

Shiho : Rien qu'une vie semble éternelle passée à tes cotés.

Les deux s'embrassent après ces belles lignes.
Tout le monde est ému.