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Message  Ophelia Sarkissian Mer 12 Déc - 11:39

11 Décembre 2018

France; Strasbourg; Centre Ville; Place de l'Homme-de-Fer

Les stations de trams étaient pratiquement toutes fermés sur la grande île servant de centre ville à Strasbourg et un système de sécurité avait été mis en place depuis la règne de François Hollande afin de garantir un lieu sûr pour le Marché de Noel aux habitants et touristes qui s'y rendaient afin de filer leur fric aux malins vendeurs.
Cette zone dite impénétrable était entourée par les églises, assurant un soutien à sa protection.
Des Gilets Jaunes, différents de ceux qui manifestés tous les jours depuis des semaines dans toute la France pour protester contre la pression qu'exerçait l'Union Européenne sur le pays, étaient garants de la sûreté de cet endroit sous leur contrôle.
Ils étaient appuyés par la Police Municipale...
Je vous ai entendu rigoler, ce n'est pas bien de se moquer des handicapés.
Ces derniers veillés à ce que les gens en dehors de la zone restreinte arrivent à bien traverser sur les passages cloutés sans qu'ils se fassent bobos, parce que sinon il faudra leur mettre un pansement.
Bon allez, maintenant vous pouvez rire.
Hormis ces gamins avec tasers, il y avaient les CRS, Compagnies républicaines de sécurité pour la majorité des français qui ne voient pas connaître ce que ça veut dire. Ces derniers étaient lourdement équipés, en général de HK G36 KP2 dont on pouvait légitimement se demander si ils savaient s'en servir et si c'était vraiment nécessaire.
Après tout, c'est ni le RAID, ni l'Armée.
Les Gendarmes vont être jaloux.
Leur fourgons se trouvaient à chaque point d'entrée, et leur membres fouillaient les coffres des véhicules qui osaient pénétrer dans le secteur bien surveillé.
A priori, tout semblait avoir été bien mis en place, et il n'y avait pas l'air d'avoir de soucie.
Heureusement qu'Ophelia Sarkissian et Ludy Dodgera sont là pour dévoiler les failles du système.
Nous les retrouvons à l'arrêt Langstross où elles sortent du Tram D se rendant à Kehl en Allemagne.
Justement elles en parlèrent à peine descendu, tout ne marchant vers une destination inconnue.

Ophelia : Franchement si un Barbupapa déboule tranquille avec une Kalash, je serai même pas étonné.

Lucy : Cache ton visage, ne l'montre pas, fais attention, mets bien ta burqa...

Ophelia : J'aimerais bien continuer à t'écouter chanter les reprises des Guignols, mais on va encore avoir des problèmes si je ne t'arrêtes pas.

Lucy : Les gens sont pas drôle !

Ophelia : Ouais, on ne peut plus rire de rien, surtout si on est blanc caucasien.

Lucy : En plus, j'ai une magnifique chevelure blonde, comme Marion Maréchal, je cumule.

Ophelia : Tu parles, moi je suis la tête la plus connue d'Hydra après mon Mentor, je bat tous les records.

Lucy : En tout cas moi je pense qu'après la déculotté qu'on leur a mis il y a quelques mois, Daesh ne repointera pas le bout de son nez dans cette ville.

Ophelia : J'sais pas. Crisis leur a volé la vedette dernièrement et puisqu'ils sont désormais au tapis, il faut des mecs aussi barjots qu'eux pour reprendre le flambeau, surtout qu'ils ont raté leur projet d'attentat ici l'autre fois.

Lucy : T'as pas tort.

Elles arrivèrent devant le Vox, un grand cinéma de Strasbourg.
Parmi les films à l’affiche, il y avait "La Vie, c'est Moi" des Montagné Production avec Gilbert dans le rôle principal.

Lucy : Il y avait eu une histoire entre Gilby et Strasbourg il y a un temps de ça.

Ophelia : Si en 2014, j'en ai eu vent des infos et des sbires de Strucker.

Lucy : Il y a des morceaux croustillants.

Ophelia : Je sais que c'est ici qu'il a rencontré Maxime Moulin.

Lucy : Qui ?

Ophelia : Le Créateur des Avengers.

Lucy : Ah oui le P'tit Con, j'l'appelle comme ça puisque tout le monde est d'accord sur ça à son sujet.

Ophelia : Gill a dégusté le bras d'un zombie franchement abattu à ce que j'ai entendu dire, même si BFM TV s'est planté en disant d'abord que c'était celui d'un pauvre passant innocent.

Lucy : Le jour où ils ne raconteront pas de la merde, j'en serai la première étonnée.

Ophelia : Il a aussi cramé plein de gens avec un lance flamme car ils l'empêchaient d'accéder au Parlement.

Lucy : Ah c’est ça le Fameux Incendie qu'il y avait lieu à l'époque !

Ophelia : Ouais, c'est Agrid qui m'avait raconté ça, de son vivant.

Lucy : Oh putain, j'aurais aimé être là pour voir ça de mes propre yeux.

Ophelia : C'est vrai que tu es la Fan N°1 de ce bon vieux Gilbert.

Lucy : Si c'était pas un homme, on aurait déjà des relations intimes depuis longtemps.

Ophelia : Il faudra d'ailleurs que je te montre son intervention télévisé pendant le discours d'Hollande, c'est énorme et heureusement c'est dispo sur le site de l'Ina, gratuitement.

Lucy : Comment j'ai fait pour rater tout ça ? Je voudrais prendre une DeLorean et remonter le temps pour y être.

Elles arrivent au bout du compte Place Kléber où il y a grande monde, les entourant, presque les étouffant.
Certains sortaient d'escaliers souterrain comme par magie, avec toutes les couleurs qui illuminaient ce lieu.

Ophelia : Avec toutes les pièces que j'ai récupéré sur les caddies durant notre boulot, je nous payerai un McDo après si ça te dit, vu que c'est juste à coté.

Lucy : Bien sûr, surtout que je commence à avoir la dalle.

Ophelia : Ah ouais au fait...

Vipère se tourne vers la Librairie Kléber à leur droite en la pointant du doigt.
Lucy observe d'abord l'index avant de regard vers l'endroit pointé.

Ophelia : C'est ici que j'ai rencontré l'Odieux Connard l'autre jour, quand j'ai fait dédicacé nos livres de lui.

Lucy : Si j'avais pas été malade comme une chienne, j'aurais été avec toi à ce moment là.

Ophelia : Au moins, t'as deux messages rien que pour toi.

Lucy : Oui, "A Lucy, dont la tronçonneuse ne chôme pas même en ces temps durs" et "A une figure de proue des mercenaires modernes français, que je suis heureux de savoir être fan de moi".

Ophelia : Je préfère les miennes. "A Ophelia, dont les poisons me rappellent mon dernier voyage à Saint-Tropez" et "A la Vipère, une puissante dirigeante qui aurait pu nous débarrasser de tous ces cols blancs en haut".

Lucy : Allez, allons voir le beau sapin, roi des chaussées !

Elles se rendirent donc voir l'icone de ce Marché de Noel, brillant de sa splendeur sur des kilomètres.
Ce n'est pas la Cathédrale, apercevable depuis la place, mais bien le Sapin, rayonnant de bleu.

Ophelia : Tu n'es rien oublié ?

Lucy : Non, tout est dans mon sac.

Ophelia : Il nous faudrait alors une distraction.

Lucy : Tu pourrais peut être montrer tes seins nus à tout le monde afin de les distraire, ce qui...

Des coups sourds retentirent dans la rue d'à coté, celle là même d'où elles étaient venues.
Assez rapidement les personnes tout autour commencèrent à paniquer et à fuir la détonation.
Certaines qui venaient de son origine parlèrent d'un homme armé qui tirait dans la foule.
Il faut que notre duo avait reçu un sacré coup de pouce du Destin sur ce coup là.

Ophelia : C'est l’occasion ou jamais, vite Lucy !

La blondinette sortit de son sac sa tronçonneuse fétiche qui avait été polie pour l'occasion.
Elle l'alluma d'un mouvement de la main, presque un réflexe, et elle commença à bien se marrer.

Lucy : Il m'a regardé d'une mauvaise branche ce vieux chêne !

Ophelia : C'est quoi déjà le mot qu'ils hurlent les bûcherons après avoir coupé un arbre !?

Lucy : Aucune idée, j'improviserai !

Elles étaient obligé d'élever un peu la voix à cause de boucan d'à coté, et du son de l'autre machine en marche.
Ophelia se mit d'un coté de l'arbre, celui duquel il risquerait de tomber si on le couper depuis l'autre coté.
C'est d'ailleurs de que fit la fan de Scarface en riant follement tout ne le faisant, pour rajouter de l'effet.
Quand elle eut fini sa décapitation, elle éteignit son joujou et regarda le Sapin commencer à pencher.

Lucy : BIIIIIIITE !!!!!!!

Ophelia : Je l'ai.

Oui en effet elle l'eut, sur le coin de la tronche pour être plus précis.
Seuls ses bars et ses jambes dépassèrent du tronc, dans un délire purement cartoonesque.
Lucy ne remarqua nullement où était passer sa copine et elle la chercha un peu partout sauf là où il fallait.
Jusqu'à ce que trois soldats vinrent l'entourer, attirés par tout ce remue-ménage.

Soldat 1 : Ne bouge pas !

Soldat 2 : Un seul mouvement et tu le regretteras !

Soldat 3 : Nous tenons une des des terroristes, les autres sont en fuite.

Lucy : Qui tu traites de terroriste ? Même Martin n'aurait pas été aussi idiot pour me traîter de ce sale nom.

Soldat 3 : Oh oh...

Lucy : Goûte ma lame !

Elle lui sauta dessus, tronçonneuse en avant, lui déchiquetant l'intérieur de l'estomac avec une violence sans nom.
Ses deux camarades ouvrirent le feu, réussissant à toucher la furie, non pas sans dommage sur eux même.

Une heure plus tard.

Lucy et Ophelia sont toujours vivantes, mais dans de beaux draps.
La première avait un bandage autour de bras droit et une sucette à la cerise dans la bouche.
La seconde avait deux cotes cassées et se remontait le morale en mâchant un Kréma goût fraise.
Elles se trouvaient à l'arrière d'une voiture de la Police Nationale, menottées.
La situation était mauvaise pour elles, au vu des crimes et sacrilèges commis.
Pourtant elles trouvèrent ça drôle d'une certaine manière.

Ophelia : Faudra acheter un Sapin chez Cora au bout du compte.

Lucy : Dommage, ce sera pas la même chose.

Ophelia : Par contre, ça fait quand même beaucoup de flics et militaires juste pour nous.

Lucy : Ils rigolent pas ces cons.

A ce moment là, la portière du coté de la Tête de l'Hydre s'ouvrit et un simple gardien de la paix en uniforme utilisa une clé qu'il avait sur lui pour ôter leur chaines avant de les inviter à sortir. Ells ne comprenaient pas pourquoi on les relâchait, sachant qu'il y avait suffisamment de preuves contre elle pour qu'elles prennent pour longtemps.
Surtout qu'elles n'ont pas l'avantage d'être des migrantes, sinon elles n'auraient même pas été arrêtés.
Bien que c'était cool qu'elles soient libres, Ophelia se posait beaucoup de questions pour le coup.
La personne qui pourrait lui apporter des réponses était le Major Rémy Duval, de la Brigade Criminelle, et l'une des personnes en charge de cette enquête.. Au vu de son regard en les voyant sortir, c'est clair que c'était lui avait fait la demande mais pas de guetté de cœur.
Les deux femmes forte allèrent le voir, sans céder à la pression de tous ces mauvais regard portés sur elles.

Ophelia : Alors, on vous fait tellement peur que vous vous sentez obliger de nous relâcher ?

Rémy : Ordre du Commissaire Général Lafleur, apparemment la DGSI fait pression pour qu'il vous arrive rien.

Lucy : Oh cool !

Rémy : Toutes vos exactions seront rejetés sur le Tireur que nous recherchons en ce moment même.

Ophelia : A votre ton, vous voulez vite expédier la conversation.

Rémy : Si vous avez des questions, adressez au Brigadier-chef Adriani, il est le seul de mon équipe à vous apprécier pour ce que vous êtes.

Lucy : Je peux le tuer ? Il nous parle mal.

Ophelia : Tu veux retourner dans la voiture ?

Lucy : Ouais non, on fera ça une autre fois.

Ophelia : Bon, tirons nous avant que la SDAT n'arrive.

Elles quittèrent la scène de crime sans peine, au détriment de beaucoup de monde.
Seulement, une question taraudait l'esprit de vipère.
Pourquoi la DGSI les a t-elle aidé sur ce coup là ?
Ça cachait quelque chose de malsain toute cette histoire.
Ophelia Sarkissian
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