Resident Evil 9
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[FIC] Oliver & Company [Terminée]

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[FIC] Oliver & Company [Terminée] Empty [FIC] Oliver & Company [Terminée]

Message  Jackie Estacado Lun 4 Juin - 0:18

Prologue : Money, Money, Money !

18 Novembre 1988

Etats Unis; New York; Brooklyn; Syke's Shipping & Storage

Les flashs lumineux du métro new-yorkais éclairait à intervalle régulier la région portuaire d'une puissance supérieur au peu de lampadaires présent dans ce secteur où à cette heure de la nuit les personnes les plus fréquentables avait déjà quitter le navire depuis bien longtemps.
Seul à Red Hook régnait les gangs de rue qui en profitaient pour se foutre sur la gueule en n'ayant pas de témoins indésirables ou de flics pour les emmerder. Les bonnets plus gros en profitaient de leur coté pour faire leur échanges amicaux en toute discrétion.
D'ailleurs une bande d'haïtiens, cinq plus précisément, se trouvaient près d'un entrepôt du quai appartenant à une grosse compagnie spécialisé uniquement dans ce domaine mais faisait de gros chiffres d'affaires et deviendrait surement dans une décennie au moins la plus grosse en livraison et stockage navale.
Ces jeunes, presque majeur, avaient posé en toute impunité leur radio cassette sur un tonneau qui traînait par là avant de mettre en musique The Darkest Side of the Night du groupe Metropolis, juste pour se la péter si des rivaux venaient à montrer le bout de leur nez.
Sauf que là ce n'étaient pas de simples tocards comme eux qui arrivèrent avec une Lincoln Town Car modèle 85 version limousine qui s'arrêta juste en face de l'énorme rangeoire. En sortit une figure importance dans la grande pomme, à savoir son Caïd, accompagné de son garde du corps personnel et de 4 hommes de mains.
Don Rigoletto, contrairement à ce que son nom pourrait sous entendre, n'était pas un rigolard et n'aimait pas qu'on le prenne pour un con, néanmoins ce n'était pas un boucher et il lui arrivait de laisser une seconde chance à des types dans leur genre qui se seraient mis dans ses pattes en leur demandant un petit dédommagement plus ou moins brutale suivant son humeur.
Sachant cela, les Haïtiens préfèrent remballer le matos et se tirer de là le plus vite qu'ils pouvaient pour être sûr de ne pas voir quelque chose qu'ils regretteraient plus tard. Ceci fut remarqué par celui qu'ils fuyaient et qui resta de marbre face à ça, n'adressant même pas un regard au grand colosse à ses cotés pour lui parler.

Rigoletto : Fisk, je ne saurai dire si c'est normal mais toute la ville à beau me craindre, ça ne me réjouit pas.

Fisk : C'est une qualité, au moins vous ne baissez pas votre vigilance vis à vis d'eux.

Rigoletto : Tu as raison, je devrais peut être aussi t'engager comme psy si ça continue.

Fisk : Si ça peut vous aider, je le ferai.

Le Patron du Crime s'avança seul jusqu'à la porte en fer menant à l'intérieur puis se tourna vers ses hommes.

Rigoletto : Fisk, surveille cette entrée, et les autres fouillez se secteur, j'ai un mauvais pressentiment.

Ils acquièrent et se mirent chacun à leur tache.
Il put alors presser la poignet et pénétrer dans un grand lieu peu remplie et assez sombre qui semblait typique des films de gangsters. On pourrait même croire qu'il était désaffecter vu la crasse, la poussière et les rats qui faisaient leur vie ici même.
Une chose est sûr, l'Italien était le premier arriver alors que c'était lieu l'invité et ça ne lui plaisait pas, ça sentait l'embrouille et ça il connaissait bien, en ayant déjà eu au cours de carrière dans la Pègre qui fut loin d'être de tout repos.
Il garda une de ses mains près d'une de ses poches contenant un couteau en attente de l'hôte.
Pourtant rien en semblait venir et d'après sa montre il était à l'heure.
Après un petit temps d'attente, il entendit la porte derrière lui s'ouvrir en un grincement, puis quand il se tourna pour voir qui venait, il découvrit avec stupeur son garde du corps couvert de sang et semblant dans un état un peu second comme si il venait de faire attaquer.

Rigelotto : Fisk, oh bon dieu, dis moi ce qui se passe dehors !

Fisk : Je... je... je...

Il s'approcha de lui pour mieux l'entendre.
A ce moment là, ce dernier eut une sorte de gain de vitalité et le chopa des deux cotés de sa tête avec ses grosses main avant de le soulever du sol, faisant tomber son canif hors de sa poche, l'empêchant ainsi de pouvoir se défendre de cette attaque surprise.
Son Boss étant à sa merci, Fisk commença à presser son crane comme une pastèque.

Fisk : Je suis le Caïd !

Ses yeux quittèrent ses orbites à ce moment là, puis ce fut sa vie qui quitta son corps pour de bon.
Ce meurtre de fait, le colosse faisant mal son job lâcha le corps comme une simple poupée pour ensuite partir les mains libres, pouvant désormais avoir le mérite qu'il voulait avoir depuis longtemps et devenir un homme avec de grands pouvoirs, dû sur New York pour l'instant.

10 Mars 2015

New York; Queens; Free Synagogue of Flushing

Ce sanctuaire du Judaïsme était au beau complet en ce début d'après midi puisque cet arrondissement comprenait bon nombre de ses pratiquants, mais malheureusement pour eux, Isaac Roth et Mori Green en faisaient partis et ces derniers étaient connus de leur communauté pour le fait de tremper dans le trafic illégal de diamant.
Certes, ils n'étaient pas si mauvais que ça en terme de personnalité, surtout en ce milieu, mais ils avaient attisés récemment la haine d'une personne qu'il ne fallait pas, une personne qui n'aime pas perdre d'argent pour des conneries sans nom.
Résultat, sans prévenir, l'édifice sauta en milliers de morceaux, comprenant ses fidèles.
La circulation en face s'arrêta sec pour assister à ce massacre qui allait évidemment faire la une de tous les journaux puisque rien que tuer un juif vaut une grosse médiation pour le tueur, mais alors tout un groupe, c'est le carton plein pour tout un mois.
Pourtant, contrairement à ce que certains pourraient croire naïvement en sautant de grosses mines conclusives, la religion n'avait pas sa part belle à faire dans cette histoire puisque la vraie raison de cette tuerie fut le coup dans le portefeuille d'un gars qui y tenait.
Oui je l'ai déjà un peu dit plus haut, mais vaut mieux le redire juste au cas où.
Une chose est sûr celui qui avait pressé la détente avait des méthodes expéditives pour venir à ses fins. Après on ne peut pas dire qu'il n'a pas réussi sa mission et fier il l'était, debout sur l'un des toits surplombant la scène, déjà prêt à repartir avec le sourire aux lèvres.
Sauf qu'une figure de l'ombre décida d'en sortir pour le couper dans son élan.

??? : Bulsseye.

Bullseye : Salut... Dois je dire Darkness ou bien Jackie Estacado, je ne m'en sors plus dans tout ça, ça se mélange dans ma tête.

Jackie : On est en journée, donc ce sera mon prénom.

Bullseye : Très bien, que me vaut cette visite au travail ?

Jackie : Je me demandais juste ce que le Caïd t'avait demandé d'éliminer et puis en voyant ce lieu j'ai compris, mais je n'approuve pas ta méthode.

Bullseye : Mon employeur voulait que j'élimine la Mob Juive et comme je n'arrivais pas à savoir qui en faisaient partis, alors j'ai utilisé une technique me permet à coup sûr de tous les avoir.

Jackie : Je ne suis pas sur que Fisk approuvera, lui qui préfère quand il n'y a pas de grabuge.

Bullseye : Excuse moi mon pote, mais ça c'est mes soucies, je saurai m'en occuper, toi tu peux retourner t'amuser à jouer avec tes trains de mafieux ou autres jouets du genre.

Le Don Estacado s'en alla et dés qu'il fut assez loin pour que le tueur à gage ne le sente plus, celui ci composa un numéro sur son portable pour appeler son employeur avant de lui confirmer le bon déroulement du contrat.

Bullseye : Monsieur Sykes, les kippas se sont envolés et ne retomberont pas.

Sykes (T) : Bien, vous toucherez votre sommes comme convenu.

Bullseye : N'hésitez pas à faire appel à moi si besoin est, en espérant que ça ne soit pas aussi ennuyeux que l'Amiral Hirnston, les comateux c'est pas mon genre, je vous l'avais dit après lui avoir passé le bonjour.

Sykes (T) : Bien sûr, c'était un affront d'avoir appel à vous pour un simple cafard comme lui, j'aurais même pu le faire moi même, ça ne se reproduira plus.

Les choses étaient dites au moins, ils pouvaient se dire à la prochaine, peut être.

1 Juillet 2018

New York; Manhattan; Chez Gynos

Les Cinq Familles de New York s'étaient réunis pour parler business, comprenant :
- Frank Cali, le Parrain de la Famille Gambino.
- Michael Mancuso, le Chef de la Famille Bonanno.
- Alphonse Persico, le Dirigeant de la Famille Colombo.
- Victor Amuso, le Boss de la Famille Lucchese.
- Liborio Bellomo, le Don de la Famille Genovese.
Que des vieux croûtons de la Cosa Nostra, le plus jeune ayant 53 ans.
Ils avaient fait fermé le restaurant au public pour 1 heure, le temps d'avoir une conversation bien plus privé sans oreilles qui pourraient répéter des choses qu'il ne faut pas. Les employés étaient confinés à la cuisine, ne laissant que plusieurs hommes de mains à leur bottes dans la salle principale.
Un sujet en particulier était de vigueur dans le dialogue, un sujet sensible et qui en inquiétait certains.

Frank : On aurait pas dû voler du fric à Sykes.

Liborio : Non on a bien fait, ce type se croit fort alors que comme Fisk ou Estacado, c'est juste un lâche qui n'ose pas sortir de sa putain de tour, sauf que comme eux il ne veut pas le montrer et donc se vante qu'il n'a pas besoin de beaucoup de sbires comme il peut déjà faire pas mal de chose lui même.

Victor : C'est surtout que ce sont trois armes vivantes ces gars.

Michael : Tu as tendance à oublier que ce n'est pas que de la vantardise.

Alphonse : Moi je suis d'accord avec lui, vous exagérez les gars.

Frank : Dis ça au Medellín Cartel que Sykes a couler parce qu’une de leur tuerie lui avait fait perdre de l'argent, ou à la Rudaj Organization que Fisk a fait tomber parce que c'était la 6ème famille et celel de trop, ou bien encore aux Sister Ping que le Darkness à entièrement détruit en une nuit tout seul.

Liborio : Je pense que ces événements ont été grandement exagéré et que...

La porte d'entrée du resto s'ouvrit sans lui laisser le temps de terminer sa phrase alors qu'il avait été très clair sur le fait qu'il ne voulait pas qu'on le dérange lui et ses amis lors de leur réunions, et que c'est pas pour rien qu'il poste des gardes devant ce commerce.
Ceux à l'intérieur étaient prêt à envoyer cet indésirable visiteur chez lui quand des tirs étouffés d'un Walther P99 vinrent toucher leur fonctions cognitives, causant un grave dysfonctionnement cérébrales. Les 10 affranchis tombèrent comme des mouches puis ce fut au tour des cinq affamés autour de la table qui n'eurent pas le temps de terminer de se laver les mains.
Quinze coups furent tirés au total et touchèrent parfaitement bien le bon endroit de chaque cible, sauf pour la dernière qui en fut autre que Don Bellomo, comme par le meilleur des hasard, qui se la prit dans le portefeuille alors qu'il n'avait pas encore payé le pauvre.
Le tireur doué et expéditif afficha un sourire tellement sympa qu'il en devenait flippant.

Bullseye : Excusez moi, j'ai toujours du mal avec la petite dernière.

Le seul mafieux encore en vie se tordait désormais de douleur au sol en crachant des injures ne italien tandis que son agresseur laissa la place à deux autres hommes. L'un étant plus classe et imposant, l'autre étant un type au regard bien moins tendre et avec quelques tics corporelles qui lui donnait un peu coté fou.
Malgré la perte de ses plus beaux joyaux, l'italien sut reconnaître celui qui venait de lui faire ce sale coup.

Liborio : Sykes... Figlio di puttana !

Sykes : Allons allons Liborio, où sont passés tes manières ?

Le type maladif à ses cotés, qui se prénommait Monks, dévisagea leur ennemi.

Monks : Je devrais lui couper des morceaux de sa peau pour que tous les rats du quartier puissent l'entendre hurler de douleur.

Sykes : Ça viendra, mais d'abord je veux entendre ce qu'il a à dire pour sa défense.

Liborio : Tu ruines tout notre business povero pazzo, comme Carmine Millione et Makari Faustin, et ils sont morts eux, ce qui t'arriveras aussi si tu t'obstines sur cette voie ! Si c'est pas nous nous qui porterons la lame qui ira s'enfoncer dans ton dos, ce sera quelqu'un d'autre ! Mais t'es foutu mio vecchio !

Sykes : Si ils sont morts, c'est parce que c'étaient deux incapables qui avaient les yeux plus gros que le ventre, et qui m'ont fait perdre du temps MAIS surtout de l'argent, alors que tout le monde sait bien qu'il ne faut jamais toucher à l'argent du Vieux Sykes. Je suis assez clair à ce sujet, les billets verts sont ce qui me fait vivre, et si on me les prend, c'est comme si on touchait à des enfants que je n'ai pas, ça me rend fou de rage.

Monks : T'aurais dû le voir quand il apprit ce que vous lui avez fait.

Sykes : Au final c'est toi qui ira plutôt les rejoindre, hormis le fait que cette fois ci je vais enfin pouvoir utiliser la faux moi même avant qu'on me devance sur ça.

Liborio : C'est ça, ti credo ! C'est ton larbin qui va faire tout le boulot !

Monks : Je m'en occupe enfin ?

Sykes : Non c'est bon, je vais plutôt lui montrer ce que j'ai fait à mon ex femme Nancy.

Monks : Oh je vois...

Cette remarque ne rassura pas le soumis au sol qui commençait déjà à regretter son parlé.
Surtout quand une grosse main démesurée lui agrippa le sommet du crane pour le soulever avant de débuter ce qu'on pourrait appeler dans le jargon un "éclatage d’œuf", ce qui fit sortir un beau liquide blanc de la coquille tout en dispersant plus éclats un peu partout sur le carrelage.
Le reste du grand aliment fut jeter à terre comme il ne servait plus à rien.

Sykes : Monks, préviens les poulets dehors qu'ils peuvent entrer.

Son bras droit écouta te s'en alla en passant devant l'assassin qui s'amusait bien à observer en arrière plan.
Un claquement de doigt suivit ces paroles puis deux gros dobermans, répondants au noms de Roscoe et DeSoto, débarquèrent et s’avancèrent dans la boucherie pour aller déguster un bon steak rital bien délicieux. Pour différencier qui est qui parmi les deux chien, le premier avait un collier rouge et le second l'avait bleu.
Finalement deux officiers de la NYPD, Duff et Balthers entrèrent avec nonchalance à leur tour dans ce théâtre de sang pour à priori ne pas apporté une juste vision de leur métier mais une bien plus corrompu.

Sykes : Je pense que vous saurez tourner cette histoire à votre faveur.

Duff : Ouais, une simple fusillade qui a mal tourné entre Italiens.

Balthers : Une occasion d'enterrer une bonne fois pour toute l'Empire Buffalo.

Comme quoi il n'y avait peut être rien à sauvé dans cette cité du malheur et du danger.
Pourtant, un Espoir allait naître quelque part, dans le coin, sous une forme tout à fait surprenante.
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Message  Mylène Farmer Jeu 7 Juin - 0:42

Chapitre 1 : Once Upon A Time In New York City

21 Août 2018

New York; Manhattan; East Harlem

La Grande Pomme avec son icone de la liberté était la porte donnant à un pays prônant de fortes valeurs mais pour ceux qui y ont accosté, ils savent qu'en fait les politiques se torches avec ces bons principes, un peu comme en France. transformant un havre de paix en une prison entourée d'eau dont personne ne peut échapper.
En vérité, pour ceux qui venaient s'installer dans cette citée de plomb, il avaient déjà quelques chemins déjà tracés.
Au pire, vous finirez par crever tout seul dans des cartons sous un pont.
Au mieux, vous serez la victime d'un quelconque attentat ou règlement de compte.
Une chose est sûr, vous allez croiser la route d'un mafieux et devoir bosser d'une certaine manière pour lui.
Je sais que ce que vous allez dire, que je suis juste un nihiliste parmi tant d'autres.
Vous vous y tromperez, puisque que je crois fortement qu'il y a un espoir qui sommeil dans cette ville.
Cependant cet espoir n'est clairement pas humain.
Non, je dirais plutôt qu'il est félin.


Bonjour.
Je suis content de me faire des nouveaux amis !
Je suis né il y a quelques semaines, enfin je crois.
J'ai 4 frères et 3 sœurs que j'aime beaucoup !
Mais je n'ai pas vraiment connu ma mère, eux non plus.
Nous ne savons pas ce qu'elle devient.
Celui qui s'occupe de nous ne nous a pas ce qu'elle devient.
Je suis sûr qu'elle va bien et qu'on la reverra un jour.
Là, nous vivons dans un carton pour le moment mais c'est seulement temporaire.
Nous allons chacun d'entre nous rejoindre une famille d'humains pour pouvoir jouer entre nous dans de meilleurs conditions.
Peut être que c'est déjà là bas qu'est notre mère.
Pour le moment, je n'ai pas l'impression que ça marche.
Notre généreux possesseur a changé quelque chose qui était écrit sur notre abris.
Je ne sais pas ce que c'est mais ça marche beaucoup mieux maintenant.
Notre premier frère s'en est allé, par une petite chose humaine aux cheveux oranges et deux autres bien plus grand qu'elle.
Les humains ne semblent pas avoir la même taille, ni même le teint de couleur.
Certains sont bruns, d'autres plus beiges.
C'est comme nous !
Moi je suis orange et ma sœur qui vient de s'en aller était noir avec quelques taches blanches.
J'ai hâte de la revoir !
Au revoir mon frère, on se reverra bientôt !
J'ai bien jouer avec ma famille !
Des fois, on s'amuse à se courser dans ce petit domaine qu’est le notre.
D'autres fois, on essaye de choper ce long truc qui dépasse de derrière nous.
Je sais pas à quoi ça sert mais ça bouge beaucoup.
Et plus ça bouge, plus j'ai envie de l'attraper.
Mais j'arrive jamais, c'est nul !
Il y a aussi ces petits créatures noires qui me parcourent le corps.
J'essaye aussi de les avoir sans y arriver.
Je ne suis pas doué pour ce genre de trucs.
Ah tiens, nous ne sommes plus que 3 ?
Enfin, juste 2 maintenant.
Allez, je vais jouer un peu avec ma sœur restante.
J'ai réussi à la choper par derrière et je...
Oh non...
Je voulais finir de jouer avec elle...
Tant pis, je le ferai une autre fois.
Il faut juste qu'un humain vienne me prendre.
Ça ne devrait plus tarder....


Plus personne ne vient.
Ah moins que ?
Non, l'humain avecl 'objet octogone qu'il portait est parti sans m'adresser un regard.
Celui qui s'occupait de nous ne se montre pas.
Où est il ?
Je commence à avoir peur...
Les gouttes tapent forts tout autour de moi.
Au dessus de moi il y au n bruit terrible.
Quelque chose d'énorme semble frapper non loin de là.
Ça va bientôt m’atteindre !
J'ai peur !
Pourquoi personne ne veut m'aider !?
Je veux être protégé !
S'il vous plaît humains, aidez moi !
Le monstre est proche !
Le mouillé se rempli dans ma maison, je ne touche plus le sol !
Il se rapproche !
Je n'arrive pas à fuir, je suis emporté !
Il est juste à coté !
Je ne respire plus !
Je...
Mon abris a éclaté, je peux respirer !
Est ce une puissance supérieure qui m'a aidé ?
Je dois fuir !
Le monstre est pas loin, à plusieurs endroits même !
Il y en a plusieurs, je dois m'en éloigner !
Non pas par là, je viens de l'entendre !
Des humains là !
Je dois les voir, ils pourront m'aider !
Ah non, des flashs !
Il y a le même bruits que ceux des monstres !
Non !
Ce ne peut pas être eux les monstres !
Pourtant, ils se font des choses horribles !
Je ne veux pas voir ça !
Ils hurlent beaucoup !
Je ne connais pas ce langage, ce n'est pas celui de notre bienfaiteur !
Ni même celui de ceux qui ont pris mes frères et sœurs.
Ce sont des monstres !
Qu'est ce que c'est que ce bruit ?
Je crois avoir déjà entendu parler des choses qui font ce bruit.
On appelle ça des chiens je crois.
J'en vois deux, et ils me voient aussi.
Ils ne semblent pas m'apprécier, pas du tout !
Je dois fuir à nouveau, je n'ai pas le choix !
Ils me suivent, ils sont plus rapides que moi !
Je dois pourtant les fuir, pour retrouver ma famille !
Je suis épuise, je ne dois pas m'arrêter !
Un obstacle de fer se dresse face à moi !
Je dois le passe, j'essaye !
je glisse, je ne vais pas y arriver !
Ils sont là, je suis fichu !
Ma famille...
Je...
Pourquoi ils fuient !?
Une obscurité les a fait peur et elle s'avance vers moi.
je crois que c'est un humain, ou bien un monstre, je n'en suis plus sûr.
Il parle normal, peut être que... ?
Il me prend dans ses bras, je résiste, je ne veux pas mourir.
Je ne meurs pas ?
Pourquoi ?
Il sourit et me parle.
Je crois ne fin de compte que c'est un véritable humain.
Je suis soulagé.
Je crois que je vais enfin pouvoir me reposer un petit peu.
Je pourrai ensuite retrouver ma famille.
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Message  Ailein Bartley Ven 8 Juin - 9:47

Chapitre 2 : Seule en Cage

8 Septembre 2018

New York; Staten Island; Demeure Foxworth

La lueur du ciel était vive et à son aurore, sans voile pour la cacher du monde des vivants.
Le souffle fort du Ferry qui passait quotidienne dans les environs était la principale source sonore ambiante qui se faisait le plus remarquer, outre le grondement courant des différentes usines présentes dans le coin comme celle de la Roxxon Oil Corporation qui était le plus grand magnat du pétrole à l'international.
Pourtant si vous tendiez plus ne avant votre oreille, un air bien connu des années 80 sifflait de l'air de façon relativement discrète entre tout le reste du brouhaha, mais si vous arpentiez la région de West New Brighton, entre Forest Ave et Lawrence Ave, vous pourrez facilement l'entendre.
Cette douce mélodie au piano provenait d'une maison assez luxueuse, quoique un peu sobre à l'extérieur comparé à l'intérieur, et on entendait souvent des airs plus ou moins classiques y provenir aux alentours de 14 heures, ce qui plaisait quand même à pas mal d'habitués du quartier.
Toutes venaient des habiles mains d'une jeune fille qui fêtera bientôt ses 8 bougies et qui était une prodige au piano, à la grande joie de ses parents, à la grande déception de son cœur plus tourné vers la cause animale te le monde virtuel.
Jennifer "Jenny" Foxworth était la fille unique de deux riches cadres de la Roxxon qui s'étaient rencontrés à un niveau bien plus bas, quand ils habitaient encore en Virginie, mais ils ont déménagé par la suite ici quand la mère fut enceinte de leur unique fille.
Malgré le fait que cette dernière était leur seule bouche nourrir et sera la seule en raison de problèmes génitaux, ils l'élevaient quand bon leur souhaitaient et surtout selon leur principes, même si ça entrait en désaccord avec ce qu'elle ressentait.
Pauvre d'elle, elle ne pouvait rien dire et était obligé de se taire et se soumettre à leur rêves, en profitant de son temps libre pour faire ce qui lui plaisait le plus tant qu'elle le pouvait. En plus, dû surement en partie à ce manque de vrai soutien familiale, elle avait très peu d'amis pour lui tenir compagnie.
Elle une femelle rat qu'elle avait appelé Georgette comme sa grand mère décédée quelques années auparavant et avait qui elle s'entendait bien. Cette petite bête au pelage gris aimait causer en soufflant très fortement et avait l'habitude d’éternuer sans aucune d'origine maladive. Elle aussi très curieuse et très attachée à sa maîtresse, s'échappant même de sa cage pour aller la consoler quand elle va mal.
L'autre animal de compagnie dont elle s'occupait presque seule était Leon son poisson rouge doré qui traînait principalement dans son petit bocal et qui devrait bientôt recevoir un espace plus grand après les insistances de sa proprio auprès de son troisième ami, le seul humain et réel.
Winston, le majordome anglais dévoué de la famille qui est très attaché à la fille de leur employeurs et qui fera de son mieux pour l'aider sans trop aller à l'encontre des règles fixés par eux. Il sert aussi de chauffeur et doit s’occuper de Jenny quand ses parents ne sont pas là.
Rajoutons à ces trois personnes, les quelques amis imaginaires avec qui elle traîne en temps en temps quand elle n'est pas en compagnie des premiers. De quoi nous inquiéter nous inquiéter de la solitude qu'elle subit quand elle a besoin de se créer des amis pour en avoir, dû moins si elle les a vraiment créer.
Avec toutes les chances impensables encore une décennie auparavant mais qui se sont révélés être véridiques, on pourrait se dire qu'avec avec un peu de chance ces êtres invisibles aux autres et seulement visibles à elle pourrait venir d'autre part que du travail de son cerveau.
Au moins, nous pouvons nous dire qu’elle arrive des fois à mêler contraintes et amusement, comme là où elle est obligé de faire ses leçons de pianos quotidiennes sauf qu'au lieu de respecter le Stravinsky qui est posé devant ses yeux, elle se lâche sur quelque chose de bien plus rock.
Cette harmonie se propagea jusqu'aux oreilles de quelqu'un qui vint pour écouter de plus près et qui ouvrit la porte doucement pour ne pas déranger la joueuse, puis resta sur le palier pour bouger légèrement la tête en rythme avec la musique, le sourire aux lèvres.
L’enchaînement dura encore plusieurs minutes avant d'enfin de clore en beauté, terminant ainsi cette session du jour pour la tristesse du passant, la joie de l’interprété et l'admiration du serviteur. Au moins, ce passion forcée pouvait du positif, même si elle espère que ne sera que temporaire avant d'avoir mieux.
Une paire de main vint applaudir son éblouissante performance pour reprendre un titre n'utilisant pas cet instrument de base. Elles étaient fières d'elle et s'approchèrent avec bienveillance vers la petite princesse pour l'aider à ranger le matériel avant de laisser la bouche s'exprimer.

Winston : Je ne dirais rien à vos parents pour avoir tronquer "le Sacre du printemps" contre deux suédois plus modernes, Mademoiselle Jennifer.

Jenny : Merci Monsieur Winston, j'en profite tant qu'ils ne sont pas là.

Winston : Normalement si tout se passe bien ils devraient revenir demain, et d'ailleurs Monsieur Votre Père est en train de passer à la télévision si vous voulez le voir.

Jenny : Très bien, je descends voir ça, je range juste les partitions à leur endroit dédié.

Le Domestique s'éclipsa jusqu'au salon où l'âme solitaire vint le rejoindre après avoir déposé son stuff dans le coffre dédié pour alléger son inventaire. Elle vit que l'écran télévisé était déjà allumé et mis sur NY1 (New York One), la chaîne d'infos en continue centrée sur la magnifique bourgade de la Cote Est des Etats Unis.
On y voyait le Présentateur Pat Kiernan, une célèbre figure de la chaîne, qui parlait face à la caméra du voyage d'affaire du Couple Foxworth en France pour négocier quelques contrats pour l'entreprise où ils sont d’importants cadres.
Écoutons un peu ce qu'il avait à dire !

Pat : Ils seraient d'ailleurs en ce moment même en train de discuter au sein du Palais de 'Elysée à Paris avec le Président de la République Français, Gilbert Montagné, pour une raison non dévoilée encore. Nous retrouvons tout de suite notre reporter sur le terrain pour en parler, Annika vous me recevez ?

Annika : Je vous reçois 30 sur 30 Pat, et derrière moi se trouve le lieu d'une importe transaction à l'heure actuelle où la Roxxon et le Gouvernement sont en train de mettre au point un accord pour déplacer le Quartier Général de la Firme au sein de la ville du bel amour. Nous avons pu brièvement discuter avec Madame Foxworth avant qu'elle n'entre avec son ami, et elle nous a dit que dans le cadre de la coopération avec ce magnifique pays, ils comptaient reste une semaine sur place avant de partir à Rome pendant une autre semaine pour d'autres affaires.

Cette nouvelle fut coup un nouveau poignard infligé au cœur d'une pauvre gamine qui malgré sa mentalité avancé voulait profité du plaisir d'une semblable de son âge, notamment en passant un peu de temps avec son sang. Sauf que celui ci faisait toujours tout pour être éloigné d'elle, toujours en faisant des coups de fourbes comme celui là.
Winston fut lui aussi infligé par cette annonce sortie de nul part surtout que la dernière fois qu'ils les avaient eu au téléphone ils semblaient plutôt près à revenir ici dans les jours qui viennent, alors que là ils viennent de prendre un nouveau virage à 180 % sans prévenir lui ou belle qui fallait pour le coup.
Il tenta de trouver les bons mots pour calmer un peu la dureté du choc de cette absence prolongée.

Winston : Je suis sûr qu'ils avaient prévu de vous prévenir juste après ça Mademoiselle Jennifer.

Jenny : Merci Monsieur Winston mais je vais rester un peu dans ma chambre, on se revoit pour le dîner.

Visiblement ça n'avait pas marché du tout, à son grand regret.
Elle traîna un peu des chaines jusqu’à sa cellule où les barreaux se fermèrent derrière son entré pour ne nombreuses heures de vies réelles à passer dans un endroit où au moins elle ne pourra pas penser au fait que sa famille n'en était pas vraiment une vu le peu de mots qu’elle avait à y dire.
Elle alluma sa tour et patienta le temps que le Windows 10 s'allume parfaitement ne faisant quelques mises à jour.
Elle tourna un petit regard déçu vers la cage se trouvant à droite où Georgette était en train de faire du bruit en sirotant l'eau qu'il restait dans son biberon parce que la soif est une chose à ne pas ignoré même si ce difficile de l'oublier vu le peu d'activités à faire à l'intérieur de ce trou à son espèce.
Heureusement le bruit d'ouverture de sa prison fut ouverte par une paire de mains innocentes qui la prirent avec délicatesse avant de la poser sur une épaule sage où elle pourrait causer avec cette humaine qui prenait bien soin d'elle et pour qui elle était redevable.
Ceci redonna un peu de joie à la fillette, cachant un peu son amertume.

Jenny : Ce soir, tu préfères regarder quoi ? "Chie Noir; Moule Blanc" ou "Aliens" ?

Georgette : Plutôt le deuxième, j'ai pas vraiment aimé les films réalisés par Shiho Montagné qu'o na vu jusqu’à maintenant et puis on a regardé le premier Alien la semaine dernière.

Jenny : Oui tu as raison, c'est plus judicieux que continuer ce qu'on a commencé.

Elles allèrent chercher le DVD du film, comme ça c'était déjà fait.
Et oui, je sais ce que vous allez dire.
Pourquoi n'ai je pas mentionné le fait qu'elle sache parlé aux animaux telle une Princesse Disney ?
Mais est ce vraiment le cas ?
Car comme pour les ses amis imaginaires, ça pourrait juste elle qui invente tout ça ?
Qu'en pensez vous ?
Pas besoin de me répondre, je ne vous entendrai pas.

Georgette : Ton appareil à l'air d'être prêt.

Jenny : C'est vrai, je vais pouvoir jouer à Horizon 4.0 avec ma guilde.

Georgette : T'es niveau combien déjà ?

Jenny : Niveau 29 et bientôt niveau 30 j'espère.

Georgette : Sinon, j'avais jamais fait le rapprochement, mais ton avatar de jeu, c'est le même type que ce poster là.

Elle pointa de la truffe l'affiche en question qui semblait rendre admirative la mineur.

Jenny : Tu as parfaitement raison, il s'appelle Leon Scott Kennedy.

Georgette : C'est qui ?

Jenny : C'est le Plus Grand Protecteur du monde dans lequel je vis et j'espère pouvoir vouloir le rencontrer un jour car je l'aime beaucoup comme personne d'autre à vrai dire.

Georgette : Tu es fan de lui c'est ça.

Jenny : Je crois oui.

Georgette : Moi j'espère qu'il sera à la hauteur de tes attentes si vous parvenez par miracle à vous croiser une fois.

La gamine approuva de la tête puis vint s’asseoir à son bureau pour s'armer de sa souris et son bouclier, la rate prêt à lui couvrir ses arrières du mieux que pouvait son intelligence quand même assez remarquable. Nul doute que la partie qui allait suivre allait s'avérer intense mais jouissive.
Si seulement ça pouvait être la vie réelle.
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Message  Excel Dim 10 Juin - 23:40

Chapitre 3 : The Cousins Kennedy

17 Septembre 2018

New York; Bronx; Bald Granny

Red Fraction tournait en boucle sur le Jukebox de l'antre du Diable, comme un message venait des profondeurs de l'Enfer pour dissuader quiconque de pénétrer dans le domaine de la bête pour ne pas finir ses jours au pire endroit de l'existence pour les Chrétiens.
Étonnamment, ceci marchait même pour les autres croyants et ceux qui ne l'étaient pas. En même temps il faudrait être con ou suicidaire pour poser ne serait ce qu'un pas à l'intérieur de la planque principale des "Satan's Soldiers", éternels copains des Hell's Angels qui ne sont pas connus pour êtes tendres.
Le Président du MC répondait au nom d’Appolon Gordoléon, c'était un sataniste pur sang qui avait gravé à la lame sacré  le nom du grand maître sur son torse avant de brûler son nombril pour y laisser à marque à l'effigie de celui ci, ce qui montrait toute sa fidélité envers lui.
Le Vice-Président des motards infernaux se nommait quand à lui Gicard Roaling, c'était le plus cultivé de la bande, surtout pour tout ce qui concernait la littérature noire auquel il passait des nuits à s'y sevrer tout en profitant pour y faire de drôles d'incantations qui ne marchaient pas car pas tout le monde peut se prétendre sorcier tout de même.
Actuellement, les deux gaillards encerclaient avec leur meute un pauvre homme qui se croyait totalement innocent alors qu'il venait de perdre à nouveau des paris sur des jeux d'argents contre des personnes peu recommandables.
Fagin, c'est son nom, était vêtu d'un imperméable vert sous lequel se trouvait un pull rouge un peu rosé. Il avait aussi un bonnet rouge foncé sur tête cachant ses cheveux roux qui se perdaient un peu avec l'age. En plus il avait une barbe et une dégaine globale qui faisait clochard, ce qu'il était réellement.
Ce n'est pourtant pas son look extra qui allait le sauver dû piège dans lequel il s'était lui même fourré.
Comme à son habitude, la peur lui tiraillait les jambes mais ne pouvant s'enfuir, il tenta de résonner ceux à qui il devait maintenant un tas de fric qu'il n'avait malheureusement pas et ne pourra avoir ça c'est clair.

Fagin : Du calme les gars, je vais vous payer, il faut juste me laisser un peu de temps.

Appolon : Tu penses qu'on va croire celui qui est endetté auprès de Syke's ?

Fagin : Oh mais vous vous êtes mal renseigné, ça c'est déjà de l'histoire ancienne !

Appolon : Tu es sûr de toi ?

Fagin : Oui sûr, donc maintenant si vous pouviez me laisser partir, ce serait fort aimable de votre part.

Appolon : Je ne pense pas que ça soit possible, dû moins pas sans un petit gage de pacte.

Fagin : Un quoi ?

Appolon : Segins, apportes moi la Lame Azraël.

Un Lieutenant dans la salle lui apporta une boite en métal avec plusieurs ornements renvoyés à Samael se trouvant dessus dont un crane lui ressemblant. En son sein reposait une longue dague qui était la réplique de sa contrepartie légendaire dont on raconte qu'elle pourrait couper tout et n'importe quoi, et que tout ce qui périt sous sa lame est détruit à tout jamais.
De quoi donner quelques frissons et faire espérer qu'un être mal intentionné ne tombe un jour sur le vrai modèle.
Le possesseur de l'objet du malin s'en empara et tourna son corps vers son sacrifice avec sa tête vers son Second.

Appolon : Prépare l'incantation prévu pour l'occasion.

Gicard : Tout de suite App.

Fagin : Vous allez me faire quoi ?

Appolon : Oh juste une marque sur son corps pour être sûr que tu respecteras ton engagement de revenir avec notre argent, sans quoi tu seras maudit à pour l'éternité et ton âme ira rejoindre les supplices d'en bas.

Fagin : Non merci, j'ai la peau fragile et puis...

Appolon : Ne le laissez pas partir !

De puissants bras agrippèrent ceux chétifs du sans sous qui allait surement le sentir passé.
L'autre fou revint avec un vieux grimoire et se prépara à lire ce qui était écrit quand une voix pénétrante vint stopper le rituel avec aisance et surtout une certaine prestance dans son ton. Celle ci provint de l'entrée du bar.

??? : Tout doux Charles Manson !

Une ombre semblant imposante cacha la lumière devant de l'extérieur sans laissant son visage s'exprimer à eux.

??? : Cet homme est mon ami et si vous vous en prenez à lui je serai obligé de me transformer en Alain Soral et tous vous mettre à terre, mais je suis sûr qu'on peut régler à l'amiable.

L'inconnu posa deux pas en avant, révéla enfin au grand jour son visage qui n'était point affaibli dans le temps et qui était même bien plus dur qu'à sa jeunesse 20 ans plus tôt où avec sa voix moins sûr d'elle on aurait plus dit un neuneu qui ne sait pas se faire respectait.
Chose bizarre, il se tenait sur une béquille, ce qui était nouveau sans pour autant lui faire perdre du charisme.
Les bikers frissonnèrent ne le reconnaissant et eurent dû mal à bien prononcer son nom, seul un y parvint.

Segins : C'est Leon S. Kennedy !

Gicard : Dieu est contre nous !

Appolon : Reprends ton protégé mais ne revenez plus mettre les pieds en notre antre !

Leon : Pas de problème.

Sans attendre plus, le sans abris en profita pour rejoindre son sauveur, et avec lui, enfin quitter ce lieu de malheur pour à nouveau respirer le grand air polluer des rues de la métropole où le boucan empêchait les vieux de se reposer à cette heure là de l'après midi.
Alors qu'ils s'éloignaient de là sur le pavé crevant, ils engagèrent la conversation avec une certaine joie dans leur regards même si quelques grimaces s'échappaient de temps à temps de celui qui avait l'air d'avoir une jambe fonctionnant moins bien que l'autre.

Fagin : Merci de ton aide Cousin, mais qu'est ce que tu fais là et comment t'as su que j'étais ici ?

Leon : C'est ta mère qui s'inquiète à ton sujet et qui voulait que je vois si tu vas bien. J'ai eu juste à suivre les murmures pour savoir où te trouver et dans quelle galère tu t'es mis.

Fagin : Elle s'inquiète pour rien, tout roule sur l'or pour moi !

Leon : Moi tout ce que j'ai vu c'est juste un pauvre clodo qui se faisait dépouiller par des bikers.

Fagin : C'est vrai que j'ai peut être quelques comptes à régler mais tout se passera bien, j'en suis convaincu.

Leon : Je voudrais bien te croire.

Comme l'un était fauché, l'autre décida d'acheter des hot-dogs pour deux chez Louie, un vendeur blanc obèse et peu chaleureux, histoire de manger un peu. Leon prit du Ketchup pour le sien et Fagin de la mayot pour lui avant de tous les deux reprendre leur route avec leur casse croûte en bouche.

Fagin : Qu'est ce qui t'es arrivé pour que tu te retrouves dans cet état ? Encore une mission ultra risqué digne de ton niveau ?

Leon : Non, c'est Gilbert.

Fagin : Encore !?

Leon : Et je ne suis plus agent de la DSO.

Fagin : Bienvenue dans mon monde.

Leon : Ne crois pas que je vais bientôt rejoindre les caniveaux.

Ils furent ensuite interrompu par une jeune femme blanche aux cheveux courts et lisses, un peu en pagaille, qui étaient blondes avec du rose au milieu. Cette dernière était accompagné de son petit copain, un grand gaillard aux cheveux crépus, et elle montra son bras plâtré où était dessiné un visage féminin.

Femme : Excusez moi, comment vous trouvez le dessin !?

Fagin : Il est plutôt jolie !

Leon : J'aimerai bien la rencontrer.

Femme : OK merci de votre réponse !

Elle repartit avec son copain, toute contente des réponses obtenues, en contenant ses rougissements.
Du cotés des Cousins Kennedy, ils continuèrent leur aventure dans ce quartier principalement afro-américain.

Fagin : Au niveau de tes cauchemars, ça s'est un peu calmé ?

Leon : Un peu, mais j'au un autre problème sur les bras.

Fagin : Lequel ?

Leon : J'ai l'impression que mes souvenirs de Raccoon City se barrent en couille.

Fagin : Oh ?

Leon : Par exemple, je sais très bien, et d’ailleurs ça me fait toujours rire, que le Commissariat de l'époque n'avait pas de toilettes, et pourtant j'en vois dans ce que je me rappelle maintenant.

Fagin : C'est peut être ton cerveau qui comble ce détail qui manque.

Leon : Au niveau des tenues qu'on portait cette année aussi c'est le bordel. J'ai l'impression que Claire ne portait pas son tee-shirt noir à col roulé, qu'Ada portait des talons et que Mister X avait un chapeau melon et une gueule de vieux mafieux.

Fagin : Oulah, c'est beaucoup ça !

Leon : Le pire c'est que j'arrive à me rappeler d'un shérif qui était présent sur place alors que nenni normalement. Je vais commencer à croire Gilbert quand il me taquine avec mon age, je suis bon pour la retraite.

Il rigola à sa propre remarque qui lui faisait néanmoins de la peine, ce que son camarade de toujours comprenait puisqu'il n'était plus tout jeune non plus et même si il n'avait pas vécu autant de mésaventures que lui, avait déjà des expériences plutôt traumatisantes.
En réponse, il lui tapota amicalement l'épaule, juste au moment où une voiture de police non loin derrière eux alluma ses gyrophares puis fit entendre brièvement sa sirène pour leur faire somme de s'arrêter. Cette Ford Fusion Hybrid les suivait déjà depuis qu'ils avaient quitté le bar et ça ils l'avaient bien remarqué de par leur nature prudente dû au métier de l'un et à la lâcheté de l'autre.
Elle s'arrête juste à coté d'eux, sous un manque d'attention des autres citoyens qui n'en avaient visiblement rien à branler, avant que que les portières ne s'ouvrent, révélant deux officiers aux visages inconnus pour les deux cousins mais pas pour nous puisque c'étaient Duff et Balthers, les deux ripoux qui avaient été mêlé à la mort des Chefs de Cinq Familles quelques mois auparavant.
Leur mine blasée et nonchalante ne les quittaient jamais comme si c'était normal qu'ils couvraient des salopards et qu'ils les aidaient même dans certaines de leur besognes, comme si ça faisait partie intégrante de leur boulot, dans leur fiche de paye.
L'handicapé se mit devant son ami pour le protéger car son 6ème sens à emmerde allait droit au rouge et puis c'est pas comme si c'était la deuxième fois ne l'espace de 10 minutes qu'il lui sauverait la vie d'un danger sur patte. En même, il ne pouvait pas se permettre de sacrifier l'un de ses rares amis, déjà que dans sa famille de sang il était l'une très rares personnes dont il se souciait vraiment.
C'est vrai que Scott n'a jamais été très famille, c'est pour cela qu'il n'en parle jamais et ne les fréquente presque jamais hormis pour son cousin et la mère de ce dernier. On peut dire qu'il fait parti de ces personnes à s'être créé une famille plutôt que d'en avoir déjà une vraie de base.
Cette famille spirituelle, c'est les Avengers.
Là, il devait assurer son rôle de Pascal le Grand Frère comme il savait si bien le faire.

Leon : Désolé mais vous ne pouvez pas l'avoir.

Duff : Ecoute l'éstropié, ne nous oblige pas à te faire du mal.

Balthers : Il doit juste discuter avec quelqu'un et on te le rend juste après, Kennedy.

Fagin : Laisse Leon, ça prendra juste quelques minutes.

Récitant, la mèche brune accepta de laisser son copain pouilleux s'avança et s'approcher des flics en uniformes pour monter sur la banquette arrière de leur véhicules tandis qu'ils s'occupaient de surveiller l'extérieur pour pas quelqu'un vienne interrompre la discutions qu'il y allait avoir, et surtout pas l'ex agent face à eux.
Maintenant confiné dans un petit endroit fermé à l'abris des oreilles indiscrètes, Fagin put observer avec une certaine prudence qui lui tenait le cœur, l'homme à ses cotés qui l'avait convié pour un échange mais qui ne semblait pas être le plus diplomate qui soit.
C'était Monks, l'arme personnelle de Sykes, qui était en train de se limer les ongles avec son schlass qu'il emmenait toujours sur lui, pour pouvoir planter le premier emmerdeur ou interroger tous les petits curieux qui passeraient à sa portée. Il ne cachait jamais son plaisir à faire ces deux choses bien quel a colère puisse souvent l'emporter.
Il n'adressa même pas un regard à celui convié, préférant s'occupe de sa tache actuelle tout en lançant le sujet de conversation qui n'allait guère être surprenant.

Monks : Bill veut te voir.

Fagin : Ah oui l'argent, je...

Monks : Je m'en fous de ce que tu as à dire, ça vous verrez tous les deux. La seule chose qui m’importera c'est si jamais tu ne respectes pas ta part du marché, dans ce cas là nous ferons plus ample connaissance, à la vie comme à la mort.

Fagin : Dois je me rendre chez Monsieur Sykes ?

Monks : Non il viendra dans une heure te voir chez toi, ne sois pas en retard.

Fagin : D'accord...

Il ravala sa salive tout en le lâchant pas des yeux ce canif à dents tranchantes.
La portière s'ouvrit alors et il put sortir pour retourner auprès de son cousin dont l'envie lui démangeait de filer quelques bastos, même si ce pas vraiment discret avec toute cette foule aux alentours. Les officiers ne les saluèrent même pas te reprirent le contrôle de leur caisse pour s'en aller d'ici avec leur passager à bord.
Leon et Fagin se jetèrent des regards mutuels, les premiers étant plus inquiets que les seconds plus gênés.

Fagin : Désolé de te faire voir ça Cousin.

Leon : Tu sais, je ne suis peut être pas le meilleur dans ce domaine, mais je peux t'aider à te faire sortir de ton addiction aux pairs, enfin si tu le souhaites, avant qu'il ne soit trop tard.

Fagin : Je sais, je sais, mais je préfère que tu restes loin de ça pour le moment.

Leon : C'est juste que je n'ai pas envie de voir une autre personne que j'apprécie beaucoup disparaître à cause d'un connard avide de pouvoir. Comme Marvin, Luis, Adrien...

Fagin : Ecoute, si jamais je n'arrive à m'en dépiétré, je te préviendrai et je te promets que je solliciterai ensuite ton aide pour me débarrasser de mon vice qui me ruine la vie.

Leon : Ça marche mais fais attention à toi, ces types ne rigolent absolument pas.

Fagin : Tu vas faire quoi maintenant ?

Leon : Je vais rester quelques jours dans le coin, logeant au Sofitel, au cas où, et j'en profiterai pour aller voir quelques connaissances, comme Rita Ryman qui habite dans le coin.

Fagin : D'accord, moi je vais m'occuper du petit chat orphelin que j'ai sauvé il y a un mois de ça, je l'ai appelé Oliver.

Leon : Je devrais lui dire bonjour un de ces jours, les Chats et moi, on se comprend.

Les deux cousins se serrèrent la main en souriant malgré la gravité de la situation.

Fagin : Allez, profite bien du paysage durant ton séjour.

Leon : J'espère juste ne pas avoir à sauver la ville cette fois ci.

Sous une bonne dose de rigolade se termine la partie émergée de l'Iceberg.
Place aux choses sérieuses maintenant.
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Message  Excel Dim 17 Juin - 1:36

Chapitre 4 : Trois Jours

New York; Bronx; North Riverdalet

La matinée allait bientôt se terminer, mais le quartier de Riverdale ne perdait pas de sa vivacité puisque bon  nombre de personnes continuaient à arpenter les rues malgré l'heure du dîner approchant. La population y vivant était majoritairement blanche, d'origines juives, irlandaises ou russophones.
A contrario de la sale réputation que se traîne cet arrondissement de la ville aux milles couleurs, ce coin là plus précisément était connu pour son coté riche et y emménager n'était pas donné à tout le monde, c'étaient même l'un des plus chers et plus prisées de la cité boursière. En plus, le taux criminalité était l'un des plus bas par rapport aux autres quartiers.
Il était donc assez ironique que ce fut l'endroit où Fagin avait décidé d'y installer son vieux rafiot qui lui servait de toit pour vivre, près des eaux du Fleuve Hudson à North Riverdale où jusqu'à maintenant il n'avait eu aucun problème malgré le fait qu'il était sur l'un des plus pauvres du coin, ce qui pouvait faire tâche auprès de la populace locale.
Là il arrivait justement au quai où se trouvait sa maison après avoir quitté son Cousin et quelques malheurs derrière lui. Il lui restait environs 30 minutes pour se préparer à l'arrivée impromptu d'un visiteur qu'il ne pouvait pas se permettre d'ignorer comme un vulgaire spam en mail.
Il se dirigea vers sa vieille barge en contrebas où se trouvait un vieux morceau de bois qui servait d'escalier pour y monter et qui donnait l'impression de manquer de céder à chacun des pas qu'on pressait dessus. D'ailleurs quand il passa dessus, un des bouts qui le composait foutu le camp, de quoi nous rassurer.
Il parvint néanmoins à atteindre le pont sans tomber à la flotte et il découvrit très rapidement une petite touffe orangée qui se colla à ses jambes pour demander des caresse mais surtout à ce qu'on le nourrisse, tout en poussant de petits cris tout mignon.
Un sourire vint au visage du maître qui était fier de l'avoir trouvé ce petit. Il se baissa pour le prendre dans ses bras avant de se relever avec tout en le bordant comme si c'était son bébé alors qu'il savait très bien qu'il n'en aurait jamais. C'était une sorte de compensation.
Tout en le tenant avec précaution pour pas le blesser, il se dirigea vers une caisse non loin de là.

Fagin : Tu vas être content, je t'ai rapporté un petit quelque chose.

Il posa le chaton sur l'objet en question puis sortit une petite brique de lait spécialement fait pour les enfants de son age avant de le verser dans une coupelle assez rouillée qu'il avait sur lui depuis de nombreuses années déjà et qu'il avait bien fait de garder à disposition.

Fagin : Tu sais Oliver, aujourd'hui j'ai croisé la route de mon cousin, le célèbre agent américain Leon Scott Kennedy, et il m'a sauvé d'un gang de motards à qui je devais de l'argent. C'est un mec bien, j'espère pouvoir te le présenter car bien que je ne l'ai jamais avec des animaux je pense qu'il saura bien s'occuper de toi. Au moins avec lui, tu ne risqueras pas de crever de fin sous un pont.

Une pointe de mélancolie était versée dans cette phrase avant que celle ci reprenne de la gaieté.

Fagin : Je vais te raconter ce qui s'est passé la dernière fois qu'on s'est vu nous deux. C'était peu après le passage à cette année...

5 Janvier 2018

France; Strasbourg; Cronenbourg

Leon m'avait contacté un peu à la dernière minute alors que je me servais chez KFC pour une énième histoire impliquant son drôle d'ami Gilbert Montagné, un chanteur français plus vraiment à la mode auprès de la jeunesse, enfin je crois.
Je connais pas trop les détails de leur rencontre, je sais juste qu'elle était assez folle.
Moi la première fois que je l'ai vu c'était au Mariage de mon cousin quand il nous a sauvé d'un dangereux terroriste et de son armée de clodos... Avant de balancer un bouquin sur le maire et de tuer quelques flics en se barrant.
Une chose est sûr c'est un personnage assez imprévisible.
Cette fois ci, il avait demandé à mon cousin Leon de l'accompagner à Strasbourg pour rencontrer le réalisateur d'une web série, Nerdz si je me rappelle bien, qui s'appelle Fabien Fourbier d'après mes souvenirs. Oui j'ai quelques doutes, ne m'en veux pas mais avec l'age, on est plus si sûr de ce qui est vrai ou pas.
Le seul dont je suis certain, c'est que Leon voulait que je sois son plan de secours au cas où ça commencerait à sentir les égouts cette histoire, et donc il m'avait affrété le voyage jusqu'à cette importance citée européenne que je visitais pour la première fois.
Je résidais à l'Hôtel Athena à l'Ouest de la ville, non loin de là où se déroulait la festivité où il se rendait, pour des raisons pratiques. Je n'avais pas beaucoup parlé avec les locaux car leur niveau en anglais est presque aussi bon que le mien en français.
Finalement, la chose que je craignais se produisit. Il m'envoya un message de détresse pour que je vienne le voir.

SMS : STP, viens adresse vite !

Sans attendre, je suivis les coordonnés qu'il m'avait envoyé pour me rendre à sa localisation.
D'habitude il s'appliquait dans son écriture, même sur téléphone, mais là puisque ce n'était pas le cas, ça signifiait qu'il y avait bien un problème et qu'il fallait se dépêcher au risque de le retrouver en légume au fond d'une poubelle.
J'arrivai assez rapidement au bon endroit qui était un entrepôt désaffecté à coté d'un champ dans un quartier de la ville plus à la périphérie où visiblement la police n'ira pas fouiner de suite puisque le voisinage était réduit. En essayant de trouver un endroit pour garer mon bon vieux scooter, je vis déjà plusieurs jeunes squatter dans le parking pour diverses raisons.
La plupart semblait avoir été recalé de la fête, à priori par manque de place vu l'heure qu'il était à ce moment là, mais comme ils ne voulaient pas repartir de suite, ils sont restés pour discuter un peu entre eux de leur expériences personnelles dans ce genre de soirée.
Moi j'ai toujours évité ces trucs car c'est pas vraiment ma dose à moi. J'ai toujours été plus rock ou country où je reconnais, il y a aussi des hauts et des bas avec la drogue et surtout l'alcool qui est le king en ce milieu.
Après avoir cadenassé mon bolide, je commençais à marcher vers l'origine du bruit lointain qui me donnerait surement un gros mal de crane si je restai au moins une demi heure près de de lui. Vous savez, c'est ces grosses pulsations à répétition qui se dit être de la musique.
Je sais qu'il faut être dans l’ambiance pour bien ressentir la vie dans cette forme d'art, mais si pour y être, il faut que je me pique avec une seringue ou que je me bourre jusqu'à ne plus savoir où j'habite, alors non merci. J'ai toujours évité la première merde et l'excès de la binouze.
Très vite en avançant dans ce trou à rat, les clichés défilèrent devant moi bien en rang. Les mecs qui se baladent torses poils avec une bouteille dans la main, les types qui vendent des passes pour s'incruster dans la partie, les gars qui vendent différentes herbes non curatives et les gus qui pissent contre les barrières.
Je sais, je vends pas vraiment bien l'endroit, mais si on devait au moins donner une qualité à ce coin puant, c'est que personne ne me juge pour mes fringues contrairement aux soirées mondaines où j'ai déjà eu la malchance d'y être invité par le passé.
Finalement, l'entrée du périmètre grillagé s'offrait à moi sauf que la sécurité avait l'air de ne pas vouloir me laisser passer, ça j'avais pu le deviner vu leur gestuel quand j'essayai de le faire. A part ça, aucun moyen de leur demander où se trouvait celui que je cherchais comme le barrage des langues nous frappait violemment.
Leon lui saurait mieux se débrouiller de ce coté là, il sait en parler 8.
L'Anglais, évidemment.
Le Français, grâce à ces amis hors réalités.
Le Mandarin et le Cantonnais, grâce à sa défunte femme.
Le Japonais, grâce à la chef de son groupe de héros.
Le Russe, pour le cadre de missions.
L'Espagnol, pour la même raison.
Et l'Italien, pareil.
N'empêche, j'étais coincé et je ne savais pas quoi faire.
Seul une question me taraudait l'esprit.

Fagin : Que ferait Leon Kennedy ?

Leon : Il se planquerait dans un coin en attendant que son cousin arrive.

Ah ce sens de l'humour imperméable, c'était tout lui.
Semblant débouler de nul part, il me fit une accolade tout sourire que j’accentuais un peu avant de le relâcher.

Fagin : Où est Gilbert ?

Leon : Aucune idée. Il est parti le réal mais a disparu dans la horde sans revenir, mais j'ai trouvé deux acteurs de la série avec qui j'ai pu discuter un peu en t'attendant.

En effet, je vis deux personnes venir de derrière lui en se tenant la main.
Un homme avec une bonne barbiche et un air bien sympathique se cachant en dessous.
Et une femme avec une forte mâchoire et un regard perçant.

Leon : Those are Frédéric Zolfanelli and Amandine Tagliavini.

Frédéric : Salut, un plaisir de te rencontrer, Fagin c'est ça ?

Amandine : De même pour moi.

Leon : They are delighted to know you.

Fagin : Me too.

Leon : Lui aussi.

Frédéric : On vient pas souvent ici, mais la choucroute est toujours aussi bonne.

Amandine : On en rapportera pour notre fille.

Leon : They...

Soudain, des cris commencèrent à avoir lieu dans la foule de personnes pompettes de l'autre coté du grillage et une étrange lumière descendit du ciel pour foncer droit dedans sans faire visiblement de dommage. Néanmoins j'étais au premier coup surpris de ce spectacle avant de faire une réflexion logique juste après.

Fagin : Quand Gilbert est là, la cohérence de notre univers est chamboulé.

Leon : Au début, je pensais comme toi, mais plus le temps passe et plus j'ai l'impression qu'il n'y a pas besoin de lui pour que l'absurdité du monde prenne le dessus sur ses propres lois.

Ces paroles étaient sages et pleine de sens, il pouvait être philosophe quand il le voulait.

17 Septembre 2018

France; New York; Bronx; North Riverdalet

Fagin : La suite, je te la raconterai la prochaine fois.

Il se marra rien que d'imaginer son ami animal lui objectait pour qu'il la continue, mais il savait évidemment que ça ne pouvait pas être possible, même si il aimerait pouvoir comprendre ce qu'ils disent. Ce serait l'un des pouvoirs qu'il aimerait le plus avoir, avec celui du feu pour pouvoir se réchauffer en hiver.
Suite à son histoire passionnante, il sortit un journal de l'intérieur de sa veste. C'était le numéro de New York Times d'aujourd'hui avec en gros titre "La Présidente Orenji Bloque Les Frontières" qu'il posa juste à coté du récipient désormais vide sur la caisse.

Fagin : Une chose est sûr, il avait raison. Le monde devient de plus en plus fou et nous sommes les plus touchés par cette folie, puisque de là où nous sommes, nous pouvons la voir se faufiler entre les habitations jusqu'à...

Soudainement, un son unique traversa toutes les ondes présentes dans les environs, manquant de faire vibrer les vagues inexistantes de l'eau stagnante. Ce klaxon reproduisait à la perfection la Chevauchée des Walkyries de Richard Wagner qui donnait une certaine mauvais augure à la voiture qui l'accompagnait.
A en voir la tête de l'endetté en entendant ceci, il allait devoir se préparer au pire.
Assez rapidement, deux silhouettes canines se rapprochèrent de l'embarcation avant de s'arrêter juste en face tout en montrant les crocs face à ce qui pourrait leur servir de repas. Leur colliers rouges et bleus ainsi que leur race ne laissait aucun doute quand à leur propriétaire.
Le pauvre homme caressa une dernière fois son chat avant de partir à l'abattoir.

Fagin : Oliver, si jamais je ne reviens pas, essaye de trouver un maître qui pourra s'occuper convenablement de toi.

Il lui fit un dernier regard bienveillant avant de traverser le ponton de la mort pour ensuite s'éloigner jusqu'à disparaître de la vue de la petite chose orangée qui ne comprenait rien à la situation, hormis le fait qu'il allait peut être perdre son seul ami en ce monde brutal.
Les deux chiens hargneux profitèrent de cette occasion pour monter sur le petit bateau pour mieux cerner leur ennemi semble t-il naturel. L'un d'eux, celui marqué de bleu, ricana en voyant la mine terrifié de la proie face à lui, alors que son camarade gardait son sang froid.

DeSoto : J'ai faim, je me ferai bien mon repas de midi.

Roscoe : Patiente un peu, je suis sûr que notre maître nous donnera le feu vert pour s'occuper de lui.

Oliver : Qu'est ce que votre maître va faire au mien ?

DeSoto : Tu veux vraiment le savoir ?

Roscoe : Ces trucs d'humains ne sont vraiment pas fait pour toi.

Oliver : Qu'est ce que vous allez me faire ?

DeSoto : Je vais déguster ton foie avec des fèves au beurre, et un excellent chianti.

Roscoe : Tu connais bien tes références.

DeSoto : C'est important d'avoir une bonne culture pour...

Le petit chaton tenta de profiter de cette opportunité pour déguerpir mais le dur poids de la réalité vint le frapper sur le sol assez fragile de sa nature. Pris entre deux tonnes, il ne pouvait à priori plus s'enfuir.

DeSoto : Hé, le casse croûte, ne te barres pas comme ça !

Roscoe : Si tu veux le bouffer, fais le au lieu de perdre du temps inutilement !

DeSoto : Attends, j'hésite encore par quelle partie je vais commencer. Peut être sa tête ?

Il approcha sa gueule un peu trop près de sa proie.
Une morsure au museau vint lui apprendre sa leçon et il lâcha l'animal en réaction, laissant le temps à Oliver de tenter une nouvelle escapade qui n'allait pas être facile puisque l'autre clébard gardait la sortie des Enfers.
Par mesure de sécurité, il grimpa en vitesse au dessus des cabines pour se percher, observant alors les deux cerbères tenter de le rejoindre en commençant à escalader bien plus facilement les caisses qu'il avait utilisé pour s'y aider.
Grâce à la voie prise, le chemin visé était désormais libre.
Oliver s’appuya sur ses pattes arrière pour s'élancer vers l'avant, en rebondissant sur les la tête des corniaud à proximité avant d'aller plus loin tout en les déstabilisant. Ils tombèrent lourdement à leur case départ, tandis que le félin s'extirpait de se guêpier bien plus vite que la nuit où il avait dû fuir son carton.
Maintenant qu'il était sorti de la maison, il devait retrouver son maître, avant qu'il ne soit trop tard.
Ce dernier s'était rendu à l'origine du klaxon en parcourant plusieurs mètres pour y parvenir.
Rien quand la voyant luisant d'un noir ténébreux, il avala sa salive et se mit à ralentir progressivement le rythme de sa marche qui en devenait limite plus lente que celle d'un zombie. En plus, l'ornement à son avant, représentant deux chiens de la même races que ceux d'avant, bondissant en avant, rajoutait un charme macabre à cette beauté.
La Lincoln Continental Mark V respirait à un rythme plutôt calme mais qui n'avait rien pour rassurer, de même pour sa plaque d'immatriculation où était écrit "DOBERMAN" pour montrer un certain penchant de son propriétaire pour les chiens de cette race qui ont la fâcheuse réputation d'être agressifs et donc dangereux.
Les vitres entièrement couverts de fumée noir réfléchissante empêchait quiconque de voir si en effet il y avait bien une réelle personne à l'intérieur. En plus son regard continuait de fixer Fagin alors qu'il progresser pour rejoindre des cotés, comme si elle allait l'attaquer d'un coup sans prévenir.
Quand il parvint enfin à atteindre la vitre du coté passager, il y toqua en retenant son souffle.
La vitre se baisse lentement, laissant s'échapper de la vapeur cancéreuse qui le fit grandement tousser.
La portière s'ouvrit alors comme par magie et une énorme main l'invita à la rejoindre.
Après un dernier regard porté vers l'horizon du New Jersey, Fagin s'enferma dans la cage au lion.
Il osa à peine regarder la personne à ses cotés, ne voyant que la lumière émit de son cigare.

Sykes : Fagin, comme je peux voir, tu n'as pas mon argent.

Le porteur de la voix semblait plutôt déçu, causant à certains poils de s'hérisser.

Fagin : J'ai essayé de l'obtenir, notamment auprès de gangs mais ça n'a pas vraiment marché.

Skyes : Ça aurait été quelqu'un d'autre, je l'aurais fracasser contre le tableau de bord jusqu'à ce que l'airbag sorte.

Un frisson parcourut l'échine du type habillé comme en hiver et qui imagina la scène dans sa tête.

Sykes : Mais toi je t'aime bien, car tu ne cherches pas à m'entuber. Sauf que ton addiction aux paris te fait faire de plus en plus d'ennemis et tu finis par devoir beaucoup à trop de personne. Tu dois viser autre chose, surtout si tu veux me rembourser.

La grosse main l'empoigna fermement pour le coller d'une façon amicalement stressante.

Sykes : Tu es le meilleur placé pour savoir comment obtenir de l'argent facile, sans limite autre que ton imagination. Et je suis sûr que tu sauras me satisfaire de ce coté et que tu me rapporteras plus que tu me dois.

Fagin : Je vais faire de mon mieux, il me fait juste une semaine.

Sykes : Trois jours. Tu n'auras que trois jours pour réussir ta tache, dans le cas contraire je serrai contraint de te refroidir. Mais si ça peut te rassurer, ce sera net et propre, tu ne le sentiras pas venir.

Fagin : Je le ferai en temps voulu.

L'envie de sortir de ce four brûlant le démangeait, sa petite main commençait déjà à l'extirper de là.

Sykes : Une dernière chose, Monks m'a parlé du fait que son cousin, le Grand Leon Scott Kennedy est en ville.

Fagin : Oui, mais je vous assure qui ne se mêlera pas de ça.

Sykes : J'espère bien, ce gars a une étrange tendance à foutre le bordel en ville quand il est dans les parages. Des statues qui prennent vies, deux trafiquants d'armes qui s’entre-tuent, des morts-vivants à chaque coin de rues et même des buildings qui s'effondrent. Je te laisse deviner qui a dû payer pour certaines de ces choses.

Fagin : Vous voudriez qu'il vous rembourse aussi ?

Sykes : Peut être... Ou je pourrais aussi presser son melon entre mes mains pour m'assurer qu'il ne m'en fasse plus jamais perdre.

Cette nouvelle n'enchantait guère le clodos qui n’allait toutefois pas le contredire.

Sykes : Je connais beaucoup de gens ici qui seraient heureux de trouver son corps au fond du fleuve.

Fagin : Il y a autant de corrompus que ça ?

Sykes : Pas forcément... Tu peux y aller maintenant.

L’autorisation était accordée et le décompte venait tout juste de se lancer.
La musique entraînante refit vibrer, elle était le signe de ramener les chiens au chaud, alors que le homme bien couvert retournait au froid dans le but de formanter un plan afin de payer autre que soit.
Seulement, il aura une mauvaise surprise au retour chez soi.
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Message  Clara Lille Mer 27 Juin - 20:51

Chapitre 5 : Réalité Fictionnelle

New York; Manhattan; Central Harlem

Leon Scott Kennedy, une figure tellement cool qu'elle semblerait irréelle.
C'est ce que pensait Jennifer Foxworth.
Il lui rappelait un peu un personnage de fiction qu'elle aimait beaucoup, à savoir Jason Bourne.
Principalement pour le coté "Je veux vivre ma vie tranquille mais les emmerdes me tombent souvent sur la gueule, et souvent à cause du gouvernement américain", même pour la vraie personne c'était la DSO et non pas la CIA.
Après, il y avait un peu de James Bond aussi, le célèbre agent britannique, où ils ont de nombreux points communs au niveau du caractère ainsi que le fait qu'ils ont toujours un charme irrésistible qui attire fréquemment la gente féminine auprès d'eux.
Jenny avait approuvé le choix d' Eric Roberts pour l'incarner dans le film Bad Day For Gilbert Montagné où il faisait superbement bien Leon malgré le scénario à la ramasse. Bien qu'elle aurait préféré Johnny Depp, Brad Pitt ou Harrison Ford dans le rôle.
A y penser, aucun acteur d'environs le même age du concerné lui venait en tête. Ils avaient tous au moins 10 ans de plus de lui, ce qui allait un peu trop avec les rumeurs de comme coin la célèbre mèche du Président Benford prenait un coup de vieux.
D'ailleurs, Timothy Dalton lui même avait avoué qu'il aurait bien voulu le jouer mais qu'il se trouvait trop âgé pour le rôle, un peu comme quand il devait revenir pour tourner Goldeneye après une pause, l'un des opus de l'homologue britannique inspiré d'une personne.
En fait à y penser, la performance de Monsieur Roberts sauvait beaucoup ce navet, parce que celle de Charlie Sheen qui en faisait des caisses à en être lourd en incarnant Gilbert Montagné. De même pour Michelle Rodriguez avec Shiho donnait l’impression qu'elle n'était là que pour encaisser le chèque.
La seule chose que Jenny ne comprenait pas, c'est pourquoi cette bouse a marché au box office et essuie de très bonnes critiques. C'est à croire que tout le monde appréciait de manger de la merde de nos jours, ce qui sous entendrait qu'il n'y a plus rien à sauvé ici là.
Ne parlons même pas des suites où les scénaristes ont eu la bonne idée de remplacer le talentueux acteur par Dane DeHaan pour jouer Leon. En fait il jouait tellement bien qu’elle se demandait durant tout son visionnage si quelqu'un lui avait fait lire le script, c'est pour dire.
Comment les Montagnés peuvent produire de tels étrons ?
Heureusement que la fille ambitieuse peut se consoler sur son jeu où son avatar est calqué sur son idole.
Elle est déjà Niveau 100 avec lui et est l'un des meilleur éléments de la Guilde Pro Game Master.faisant partie de la Faction de l'Ordre, l'une des trois, ou quatre si on compte celle du Chaos, présentes au sein du jeu pour le moment même ça pourrait augmenter un jour avec les mis à jour.
En même, avec Leon comme perso, elle est obligé d'être haut level.
Bien qu'elle ait 8 ans, les MMORPG tremblaient face à sa puissance.
Elle a déjà réussi à tenir tête face à Frambert et Cacanoux, les deux meilleurs joueurs de l'Empire et de la Coalition, les deux autres factions, alors qu'elle était plus affaibli qu'eux. Ces derniers ont même reconnus sa puissance impressionnante et l'ont loué à leurs guildes respectives.
En vérité, elle se sentait bien plus chez elle dans ce jeu vidéo.
Olydri, la planète où le gameplay est situé, était si emplie de vie et de quêtes à faire, que la surdouée ne s'ennuyait jamais et découvrait toujours de nouvelles chose à explorer ou tout simplement découvrir. Que ça soit des donjons, des nouvelles races de Smourbiff ou tout simplement les rencontres faites en cours de partie.
Car oui la force de ce monde était ces joueurs avec leur role play.
Ils respectaient le background, le caractère de leur perso et évidemment l'esprit de la Série Noob.
Certes, il y a quelques Player Killers, mais ils sont ne nombre insignifiants.
Même les PNJ sont attachants et ont chacun leur histoires propres qu'on prend plaisir à savourer, tellement qu'il nous fait envie d'en savoir encore plus que ce qui nous est offert. Bon après, ça aide aussi aux développers et éditeurs pour qu'on achète leur DLC.
L'Equipe de la Série et les Montagnés doivent s'en mettre plein les poches.
Parmi les non joueurs mémorables, nous pourrions y caser Bartémulius et Nostariat.
Ce sont les alchimistes les plus présents et saoulant de l'Empira, et pourtant ils ont un certain charme qui fait qu'on veuille les retrouver afin d'écouter leur commentaires mesquins à notre encontre ainsi que leur mise en valeur très égocentrique.
Ils sont tellement populaires qu'un futur jeu solo est prévu où nous les incarnerons afin de sauver toute la vie du globe en utilisant des pouvoirs tout autant pété que stylé. Il sortira le 12 Décembre 2018, peu de temps avant les fêtes pour permettre d'avoir un cadeau convenable à Noel.
Autant dire que des heures d'amusements lui étaient procurés grâce à ce moyen de subsistance.
A coté de ça se dressait un pomme corrompu jusqu'au trognon, laissant peu de places aux vers survivants.
Elle avait beau avoir seulement 8 ans, elle comprenait déjà que ça place n'était pas dans cette dimension digne d'un Matrix. C'est à dire plutôt attirant sur la surface, puis effrayant et surtout dangereux si tu parvenais à voir à travers les écrans qui veulent te faire croire à une idylle.
Les gens mourraient toutes les secondes, sans que ça soit forcément naturel.
Se prendre une balle dans la ville où les criminelles ne dormaient jamais était monnaie courante.
Les pauvres âmes souillées tentaient de vivre impossible qu'ils croyaient ordinaire.
Certains, conscient de la noirceur consumant leur foyer, préféraient se réfugier ailleurs.
Jenny en faisant parti, bien que le manque de présence de ses parents y soit aussi pour quelque chose.
Ils étaient plus préoccupés par le bien être de leur société qu'au bon fonctionnement de leur fille.
Seuls quatre personnes comptaient aux yeux de la figure solitaire.
Winston, Leon 1, Georgette et Leon 2.
Là, elle devait patienter dans l'air chaud de la limousine où elle siégeait.
Au même la Toyota Century avait le mérité d'être confortable, c'était déjà ça de prit.
Le Chauffeur de Madame avait une course à faire dans le coin et l'avait laissé ici en lui promettant de revenir dans 10 minutes, un temps qui était déjà dépassé. Elle ne lui en voulait pas pour ça, il faisait déjà 1 000 choses pour son bien sans qu'il en soit obligé en mettant en risque sa propre condition physique, ce qui la dérangeait un peu.
Elle ne voudrait pas qu'il se tue à la tache, ça risquerait d'impacter grandement son mental.
Là, la Petite Jennifer regardait les silhouettes passaient par de là la sombre glace devant elle.
Une mélodie commençait alors à se jouer par d'obscures raisons.

Jenny : J'ai souvent rêvé !
D'un lieu lointain !
Où un grand accueil chaleureux !
M'attendrait !
Où les foules m'acclameront !
Quand elles verraient mon visage !
Et une voix ne cesse de me dire !
Que là est ma place !

Se sentant cloisonner dans cette boite à cuir certes confortable, elle décida de s'échapper pour d'autres horizons.
Marchant sous le regard des habitants du coin qui étaient surpris de voir une riche gamine blanche fouler leurs terres.

Jenny : Je trouverai mon chemin !
Je peux tenir la distance !
J'y arriverai un jour !
Si je sais me montrer forte !
Je sais que chaque kilomètre !
En vaudra la peine !
Je serai prête à aller n'importe où !
Pour me sentir comme je suis !

Un miaulement innocent l'interrompit dans sa course.
Elle baissa son regard surpris vers une petite boule de poil orangée qui se traînait à ses pieds.
Lui semblait justement parcouru des kilomètres et semblait à deux deux de faire un infarctus.
Il lui plaidait sa vie, elle s'agenouilla pour la lui sauver.

Jenny : Mon pauvre, que t'es t-il arrivé ?

Oliver : Mon maître... à des ennuis... Je veux... l'aider...

Jenny : Ne parle pas, tu es affaibli.

Oliver : Tu... tu me comprends ?

Jenny : Oui, j'ai un don pour ça.

Oliver : Merci humaine...

Elle le prit dans ses bras, tel un prophète aidant son prochain.
Elle se releva et commença à retourner vers la limousine d'un pas lent mais drôlement assuré pour son age.

Jenny : Je suis sur mon chemin !!
Je peux tenir la distance !
Je me moque de la distance !!
Je saurai me montrer forte !
Je sais que chaque kilomètre !!
En vaudra la peine !
Je serai prêt à aller n'importe où !!
Pour trouver ma place !

Elle arriva auprès de Winston qui revenait de son affaire et qui fut confus en voyant ce qu'elle avait dans les bras.
Le regard de la gamine envers son majordome puis le chaton lui laissait entendre ses pensées.

Winston : Mademoiselle Jennifer...

Jenny : Juste quelques jours au moins.

Winston : Vos parents n'apprécieront pas...

Jenny : Ils ne sont pas là.

Winston : Oui mais je...

Jenny : S'il vous plaît, il risque de mourir si on ne fait rien pour lui.

Winston : Bon d'accord, si ça peut lui sauver la vie à cette adorable bouille.

Jenny : Merci Monsieur Winston.

Contente de pouvoir de protéger cette bestiole jeune mais avec déjà du vécu.
Elle le posa délicatement sur la banquette arrière en veillant à ce qu'il ne se fasse pas mal.
Ceci fait, elle pouvait se concentrer sur le dernier paragraphe de son chanson repompée sur Disney.

Jenny : Je battrai les chances !!
Je peux tenir la distance !
Je ferai face au monde !!
Intrépide, fière et forte !
Je plairai aux Dieux !!
Je peux tenir la distance !
Jusqu'à ce que je trouve le juste accueil de mon héroïsme !
Où j'appartiens !!!

Un éclat de lumière vint lui répondre, lui assurant de sa bonne voie.
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Message  Claire Redfield Dim 1 Juil - 22:23

Chapitre 6 : Nouveau Chez Soi

New York; Staten Island; Demeure Foxworth

Le son de la circulation paressait paisible alors que l'heure de manger approchait à plein temps pour tout le monde.
Les tics tacs frénétiques d'une vieille pendule faisaient partis des rares sons ambiants qui donnaient vie à cette maison, avec ceux des ondulations de l'eau produite par Leon dans son bocal et les grattages orchestrés par Georgette dans sa cage sur de l'herbe innocente.
Un autre bruit vint casser la rythmique habituelle de cette zone, à savoir celui des clés sur la porte d'entrée, suivi par le grincement de celle ci et plusieurs pas s'avançant vers la cuisine. Certains plus lourds qui d'autres qui étaient bien plus muets à comparer.
Dans les bras que l'homme à tout faire de la baraque, qui était le plus en avant, se trouvait une petite bête épuisée qui haletait un peu trop pour que ça soit normal tout ne tirant la langue. Nul doute qu'elle devait avoir soif et peut être aussi faim, épuisée par une course pour sa survie d'un labyrinthe plein à craqué de minotaures.
Il posa Oliver, l'emblème de cette FIC, sur la support marbré en face d'eux puis se dirigea vers les tiroirs en s'épongeant un peu le front, afin de trouver quelque chose pour substanter le nouvel invité de la Famille Foxworth qui allait être hébergé gratis durant un temps.
La Fille de Riches observa son nouvel ami avec quelques inquiétudes dans le regard, se demandant ce qu'il avait pu vivre pour être dans cet état. Car sans compter son épuisement, il était sale, que ça soit au niveau du pelage ou des coussinets. Il devait avoir vécu dehors pendant un petit temps pour être comme ça.
Afin de se rassurer mutuellement, elle exprima son don en lui murmurant quelques mots.

Jenny : Ne t'en fais, tu es en sûreté maintenant.

Oliver : Merci...

Jenny : Moi c'est Jenny, et toi ?

Oliver : Oliver...

Winston ramena à l'animal assoiffé un bol en bon état avec un peu d'eau à l'intérieur, de quoi suffire à étancher sa soif et lui permettre de recouvrer ses forces. Justement, il s'approcha faiblement du récipient avant de tremper le bout de son museau dedans puis de commencer de donner des coups de langue à son contenu afin de boire.
La majordome et sa protégé observèrent selon avec une certaine joie partagée entre les deux.

Winston : C'est toujours un plaisir d'aider ceux dans le besoin tant qu'on peut, même si ce sont des animaux.

Jenny : Après tout, nous sommes tous des animaux.

Winston : J'ai tendance à oublier votre importante culture qui ne fait pas votre age.

Jenny : Des fois, j'aimerais me faire des amis de mon age mais il y a un faussé entre moi et eux, et ils me rejettent.

Son regard peiné se dirigeait vers le carrelage propre du sol en entendant en son fort intérieur toutes les moqueries et insultes qu'elle avait subi de la part de ses camarades, même quand elle était dans une école privé et très strict, ça n'y échappait pas.
C'est donc pour cela qu'elle a maintenant des cours à domicile, enfin une bonne chose de la part de ses parents.
Mais était ce si bon que ça pour sa santé mentale ?
Le bon samaritain à ses cotés connaissait ce que ça faisait de ne pas être compris par les autres.
Il a connu le Golfe, ce qui fut sa première expérience vraiment traumatisante qui l'a marqué à jamais.
Puis vint l'Afghanistan qui l'obligea a retourner définitivement au pays après un choc qui le fait encore parfois trembler aujourd'hui malgré le temps qui a passé depuis.
Son job l'amenait au plus près des morts puisqu'il était chargé soigner les blessés sur le terrain.
En plus des cauchemars à vie que ça lui a offert, ça lui a aussi empêché de retrouver une vie normal de base.
Déjà parce que on ne te regarde plus pareil une fois revenu du front, que ça soit du mépris ou la pitié, ça nous renferme dans une bulle où seuls ceux qui ont connus ce que nous avons connus peuvent entrer puisqu'au moins avec eux, nous pourrons tenir une conversation décente.
Ça, il l'avait à peine observé après être revenu une première de la victoire face aux troupes de Saddam Hussein, où sa famille se retirait déjà dangereusement de lui en l'invitant moins aux réunions afin de ne pas trop choquer les plus jeunes avec des histoires plutôt gores.
Le prie fut après sa blessure face aux Talibans, où tout le monde l'a rejeté un par un.
Il a dû enchaîner les petits boulots jusqu'à trouver le bon qui fut loin d'être facile à dénicher.
Ce boulot, il le doit à Madame Foxworth et aussi un peu son mari, qui l'ont intégré d'une certaine manière à leur famille et n'ont pas fait de jugement par rapport à son passé militaire saupoudré de souffrance personnel. Ils ont été très cléments envers lui, et il les remercie aujourd'hui en prenant soin de leur demeure mais surtout de leur fille.
Jenny sentit une main compréhensive se poser sur son épaule, lui montrant qu'elle n'était point seule.

Winston : Vous avez déjà quelques amis fidèles, à savoir vos familiers, ainsi que les personnes que vous fréquentez sur vos jeux vidéos, même si vous devez être méfiante à leur sujet, ils comptent quand même.

Jenny : Merci Monsieur Winston, je ne dois jamais oublier qu'ils sont mes amis.

Winston : Il a presque fini son bol, vous allez donc pouvoir le présenter à ses nouveaux compagnons.

Jenny : J'espère que l'entente se passera bien.

Le chaton avait tout fini, laissant seulement quelques gouttes dans le récipient.
Elle le prit alors dans ses bras du mieux qu'elle pouvait puisqu'il tentait de se débattre, mais avec le peu de force qu'une petite chose comme lui avait de base, il n'arrivait à rien. Pour le calmer, elle lui fit de nombreuses caresses comme une félidé de son genre devrait aimer.
Ils partirent sous le regard attendrissant de l'anglais qui alluma ensuite la TV et mit une chaîne câblée à but international bien que d'origine américaine. La WHiH World News, malgré le fait qu'elle ne soit pas disponible à tous, enregistrait encore de bonnes audiences en général, surtout si on cumule tous les pays où elle est disponible en différentes langues incluant entre autre le Japonais, le Français, l'Espagnol et même le Russe.
Là, on voyait le devant du 29th Precinct de la NYPD où se tenait la Capitaine Betty Audrey prêt à répondre aux nombreuses questions qu'elle allait subir de la part des vampires en manque de scoop et des rares altruistes qui veulent éclairer leur suiveurs.
Cette haute gradée avait une réputation moyenne, certains lui reprochant de ne pas être aussi qualifiés que ses collègues pour diriger son service, d'autres louaient sa franchise qui changeait du baratin habituel que sortaient les chefs dans ce genre de situation.
En effet, la violence augmentait de jours en jours dans toute la pomme et son noyau devenait visiblement pourri, depuis déjà quelques mois. On croyait qu'une Guerre des Gangs comme par le passé revienne frappée violemment, causant la mort d'innombrables innocents.
Déjà que les attentats des dernières années n'étaient pas chouettes, alors ça, ce serait la marée noire.
La figure d'autorité présente devant ces caméras humaines commença alors la séance d'interrogatoire.

Betty : Je suis prête à entendre toutes vos questions.

Journaliste 1 : Le Daily Bugle a démontré que le nombre d'affrontements entre gang a doublé en l'espace de trois mois et ils deviennent de plus en plus virulents, avez vous des solutions pour lutter contre ce fléau qui commence à s'abattre ?

Betty : Les torches braquées derrière moi voudraient que je vous dise que nous gérons le problème, mais ce n'est pas le cas. Rien que les officiers et detectives sous mon commandements dans cette station sont déborder et quelques uns ont été gravement blessés en voulant intervenir. Je recommande donc aux habitants de New York d'être très prudent mais d'essayer de continuer leur quotidien en attendant que la situation s'améliore.

Journaliste 2 : Notre consœur Karen Page du Times a fortement critique la façon dont a été classé la dernière tuerie à l'Université Columbia qui impliquerait les Coréens et les Chinois. Elle pense que un bon nombre de hauts placés ua sein de la Police serait corrompu, et quel est votre avis dessus ?

Betty : Nous avons pas encore de vrais preuves pouvant désigner des noms mais je crois qu'elle n'a pas tort sur ça

Journaliste 3 : La présence de l'ex agent des services secrets américains, Leon S. Kennedy, vient de nous être confirmé. Beaucoup de citoyens de New York pensent qu'il est impliqué aux derniers désastres qu'a connu la ville. Pensez vous que c'est encore le cas aujourd'hui ?

Betty : Je ne crois pas qu'il ait un quelconque rapport avec les événements actuels.

Winston eut un sentiment partagé en apprenant la présence de cet spécial pour sa protégée, car il espérait que cette fois ci elle puisse rencontrer son idole mais d'un autre coté vu le nombre assez important de personnes au sein de cette ville qui au moins n'apprécie pas trop le gars en question, ça risque d'être chaud.
Du coté de celle qui espérait que ces rêves se fassent, elle était face à un problème.
D'un coté, un chat qui veut retrouver son maître, et de l'autre une rate qui ne veut pas du nouveau venu.

Georgette : Je t'ai déjà dit l'amertume que j'avais pour les chats.

Jenny : Essaye au moins, juste pour lui.

Georgette : Pas envie, surtout qu'il n'a même pas envie d'être ici.

Jenny : Je pense pouvoir le convaincre de rester juste quelques jours.

Oliver : Je veux retrouver mon maître, il est en danger !

Jenny : On le cherchera ton maître, demain matin, mais tu dois d'abord te reposer.

Oliver : Non je dois retrouver mon maître !

Jenny : Calme toi s'il te plaît.

Georgette : Il peut pas s'empêcher de miauler lui !

Oliver : C'est quoi cette chose !?

Georgette : Hé oh, la chose à un nom donnée par mon amie ici présente, et c'est Georgette !

Oliver : Elle me fait peur !

Avant que leur engueulade ne finisse en coups potentiellement mortels, un air musical commença à se faire entendre dans toute la chambre, provenant du téléphone potable dont on ne citera pas la marque, qui se trouvait entre les mains de l'arbitre du match.
Cette dernière avait pour le moment réussi à apaiser les tentions mais elle devait vite agir pour éviter que ça ne reparte comme en 40. La référence que les plus jeunes ne doivent pas connaître.

Jenny : Je comprends que vous ne vous vous entendiez pas, comme Chats et Rats, mais je vous promet que je vais faire de mon mieux pour retrouver ton maître Oliver et vous ne vous gênerez pas mutuellement par votre présence. Vous me faites confiance ?

Oliver : Si je veux retrouver mon maître, je suis obligé.

Georgette : Si ça peut te faire plaisir, alors je vais essayer de tolérer cette grosse paire de moustaches ambulante.

Ouf, ils faisaient enfin une trêve, pour le moment.
Jennifer fut soulagée de voir qu'elle avait réussi à les calmer tous les deux.
Winston qui observait en cachette à pied de la porte, repartit heureux en sachant que tout allait bien pour le moment.
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Message  Ophelia Sarkissian Ven 6 Juil - 17:47

Chapitre 7 : Et si... ?

L'heure était venue pour la petite Jennifer de se coucher mais juste avant elle voulait conter une petite histoire à son nouveau locataire à poil roux afin de l'aider à s'endormir. En lançant un regard admiratif envers l'un de ses posters, elle savait directement de quoi elle allait parler.

Jenny : Je vais te parler du plus grand Agent Secret des Etats Unis et de ce qui se serait passé si l'Incident de Raccoon City n'avait jamais eu lieu...

Plongeons nous dans cette réalité alternative sans plus attendre.

29 Septembre 2004

Etats Unis; Raccoon City; Emmy's

Leon Scott Kennedy avait fortement progressé depuis le jour où il avait rejoint les forces de l'ordre.
Depuis sa première fois en temps que simple officier idéaliste au sein de la Raccoon City Police Department jusqu'à son poste en temps que Detective depuis 2 ans déjà où il était désormais Lieutenant et dirigeait sa propre équipe pour les enquêtes.
Son mentor, Marvin Branagh était très fier de lui pour ses progrès.
La nouvelle icone du service avait à ses ordres les anciens membres de l'équipe Bravo des STARS qui a été dissous suite aux scandales du Manoir Arklay où une orgie phénoménale impliquait toute la Team Alpha au complet, Wesker étant l'organisateur de la soirée.
Seul Enrico Marini, l'ancien capitaine chargé de cette seconde équipe n'était pas resté puisqu'il était parti en retraite à Barcelone afin de se la couler douce et d'être sûr de ne pas être trahi par un tiers.
Ceux qui sont venus au services de l'agent Kennedy comprenaient :
- Edward Dewey qui n'avait pas fini en pâté pour chien avant de revenir d’outre tombe pour terroriser la nouvelle recrue qu'il appréciait bien.
- Kenneth J. Sullivan qui ne s'était pas ridiculisé en perdant face à un simple mort vivant qui était tout seul alors que le mec ça faisait déjà un jour qui arpentait un coin remplit de créatures comme ça.
- Forest Speyer qui évita la honte de mourir picoter par des corbeaux avant de faire chier son monde en revenant sous la forme d'un zombard plus fort que les autres.
- Richard Aiken qui ne se sacrifia pas pour sauver ses collègues.
- Rebecca Chambers qui n'eut pas a subir Billy Coen et Chris Redfield.
Ils appréciaient tous leur nouveau leader qui avaient un talent naturel pour pouvoir diriger des troupes tout en les faisant survivre et en étant d'une efficacité exemplaire. Malgré ces atouts, il ne s'en vantait absolument pas, limite comme si il ne s'en rendait pas compte lui même.
Là nous allons nous centrer sur une affaire en particulier qui sortait de l'ordinaire puisqu'elle impliquait des êtres surnaturelles dignes des meilleurs films d'horreurs à la Carpenter, Romero ou Cronenberg. Leon était ouvert d'esprit à ce sujet là mais se doutait qu'il y avait anguille sous roche.
Trois créatures hantaient le Emmy's, un café très réputé de la ville pour ses saveurs inégalables qui allaient avec des recettes purement français dont la propriétaire se vantait souvent puisqu'elle en était originaire. Les monstres en question étaient :
- Le Fantôme de Billy Coen, un prisonnier en cavale qui serait mort d'une chute d'une falaise dans la Forêt Arklay, à l'Est des Montagnes du même nom. Son corps n'a jamais été retrouvé et aurait été dévoré par la faune locale avant d'être enterré par le brouillard et la végétation environnante.
Personne ne sait pourquoi son esprit viendrait tourmenter ce lieu en particulier.
- Le Zombie de Bob, l'ancien cuistot bossant pour la patronne du Emmy's qui est décédé avec certitude durant son travail en trébuchant pour finir la tête la première dans de lui bien trop chaude pour son cerveau. Il a succombé de ses blessure à l'hôpital du coin dans la nuit qui avait suivi le drame.
- Un Chien Démoniaque qui arpente les environs du Café à la nuit tombée et terrifie quiconque a déjà croisé son chemin, menant à de nombreux témoignages sur les derniers jours. Là encore, difficile de se demander ce que vient faire un tel spécimen dans cette histoire.
Acceptant ce challenge, Scott et son équipe ont commencé à enquêter sur tout ça en interrogeant notamment les principaux suspects qui se proliféraient devant eux, tout en échappant de justesse à quelques rencontres avec les morts vivants recherchés.
Maintenant, tous les indices avaient permis au brillant Lieutenant de résoudre ce mystère et il devait appliqué son plan dont il n'avait tenu aucun mot à ses subordonnés à leur grande surprise, tout en leur assurant qu'il y avait une bonne raison à ce manque de partage d'information.
Ils avaient donc réuni tout le monde au lieu de commerce afin que tous les pions soient en place.
Nous comptons 5 personnes en plus qui sont :
- Emmy Duglace, la vieille proprio de cet établissement qui avait toujours une allure de dame fort sympathique avec le sourire, voulant attirer beaucoup de clients chez elle. Même si elle cachait derrière ça un caractère plutôt fort qu'on peut voir si on arrive à la titiller un temps soit peu.
- John Rickers, à la tête du Diner voisin qui avait un sale caractère qui était principalement dû au fait que son business battait grandement de l’aile et qu'il manquait de fermer ses portes. On peut dire que ces histoires à dormir debout pouvaient lui être avantageux de ce coté là.
- Baby Long, la jeune et riche directrice du Grill 13 dans un autre quartier qui l'a hérité de son père décédé 6 ans plus tôt d'une attaque cardiaque. Elle ne peut pas supporter Emmy et John, ne pouvant s'empêcher de le prendre de hauts tout en les tournant au ridicule dés qu'elle le peut.
- Et les Officiers Tim Chili et Rita Phillips qui ont tenté d'aider du mieux qu'ils pouvaient nos enquêteurs durant leur périple. Le premier était un bon gars qui se faisait apprécier de tout le monde et la seconde une femme aux airs innocents qui a dû mal à garder son calme face à l'aspect surnaturel de cet épisode.
Autant dire qu'avec ce beau monde présent au même endroit, tout allait forcément bien se passait.
La musique qui passait sur le Jukebox n'aidait pas à rendre l'ambiance plus potable.

Emmy : Avez vous réussi à résoudre ce mystère ?

Richard : En effet, et comme je m'y attendais, tout est supercherie, Leon va nous l'expliquer.

John : Je suis sûr que cette vieille peau a tout manigancé juste pour pouvoir faire encore plus de buzz avec son café car de nos jours les gens raffolent de ce qui est effrayant.

Emmy : Comment osez vous Rockers !?

John : Cesse ton jeu, ça ne le prend pas avec moi !

Emmy : Et qui nous dit que ce n'est pas vous qui voulait détruire tout ce que j'ai bâti afin de reconstruire votre domaine qui s'effondre ?

John : Franchement, ça m’arrangerait bien que ça se passe comme ça.

Baby : Bon les deux piafs, on cesse de piailler et on écoute le monsieur.

Leon : Pour commencer, je vais demander à l'Officier Phillips de surveiller l'extérieur pour s'assurer que personne ne vienne nous déranger.

Rita : Je suis vraiment obligé ?

Edward : Ouais, qui va nous protéger quand le fantôme viendra nous attaquer ?

Forest : Plus on est nombreux, mieux c'est.

Kenneth : L'Officier Chili sera toujours là vous savez ?

Tim : Au pire, je peux y aller si ut ne veux pas Rita.

Rita : Non c'est bon, tout compte fait, je préfère être dans la voiture qu'ici.

Elle salua de la main ses collègues et quitta le lieu possiblement dangereux pour un lieu plus sûr.
Leon resta en vu de tous afin de porter son message tel un messie en manque d'attention.

Baby : Bon dis nous directement le coupable puis seulement après les explications.

Leon : Très bien, le coup...

Avant de pouvoir mettre en avant le fin mot de l'affaire, la musique se coupa brusquement sans raison apparente.
Les regards se tournèrent vers l'origine de cette coupure brutale qui se révéla être une silhouette blanchâtre se dessinant progressivement comme étant celle de l'ancien condamné de l'US Marines qui ricanait lentement mais efficacement dans son coin.
Il se retourna avec un mouvement limité comme si son but était vraiment de faire peur au groupe présent ici même.
Ça marchait du feu de dieu puisque déjà Forest et Edward se retrouvaient dans les bras de Richard qui avait dû mal à porter ses deux grands gaillards de plus de 90 kilos. Les suspects potentiels semblaient voir enfin la menace pour la première fois de leur yeux, cherchant une solution en la personne du Lieutenant Kennedy.

Baby : Je devine que vous avez un plan pour vous occuper de ce problème.

Leon : Bien sûr... COURREZ !!!

Ils l'écoutèrent sans hésiter et partirent tous dans une zone différente de la map sous musique entraînante.
Hormis Rebecca qui tenta d'affronter le fantôme avant d'être retiré du danger par la poigne de Richard.
Ensemble comme au bon vieux temps, ils se rendirent au cinéma juste à coté pour s'y planquer alors que celui ci diffusait "Silent Hill" de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin dans le rôle titre, c'est d'ailleurs ce film qui lancera sa carrière dans le domaine cinématographique.
Le duo passa en coup de vent devant le mec au guichet qui tenta de les interpeller sans y arriver. Il se planqua ensuite derrière sa cloison lui servant de bouclier en voyant la vision fantasmagorique venir juste après.
Les poursuivis déboulèrent en trombe dans la salle où était projeté le film et où les spectateurs se retournèrent pour leur faire signe de se taire. La peur put se lire dans leur visage quand l'ombre blanche apparut dans le dos des fauteurs de trouble, causant leur départ en masse de la salle.
Dans le mouvement de panique qui en suivit, Richard et sa petite protégée furent séparés de leur poursuivant, à leur grand bonheur, mais aussi d'eux même dans le même temps, ce qui allait poser quelques problèmes pour ensuite se retrouver.
Du coté des deux trouillards qu'étaient Forest et Edward, ils s'étaient rendus dans une édifice sacrée pour eux puisqu'ils étaient de fins gourmets ou plutôt de grands gourmands. En effet, ils étaient à l'intérieur du Dîner de Rickers où ils s'occupaient de barricader tous les accès à leur sanctuaire.
Le pilote invétéré demanda à son ami de toujours de lui passer la chaise juste à coté, mais ce ne fut pas lui qui la lui donna, à leur grand désarrois. Le Bob Zomdifié se rajoutait aux emmerdes du moment, poussant des longs gémissement à vous glacer le sang.
Ses mains atrophiées se rapprochèrent un peu trop de leurs visages et ils prirent leur jambes à leur cous à lui balançant tel une féministe en colère tout ce qu'ils s'étaient fait chier à entasser sur sa gueule de porc avant fuir en laissant leur nuages derrière eux.
Pour la mèche rousse intelligente et le renoir américain, ils virent comme une leur d'espoir la voiture des deux officiers laissée à l'abandons avec la portière du conducteur grand ouverte. Dans le même temps un hurlement de type canidé résonna à leur droite, provenant de la ruelle arrière du café.
Les clappements des pattes de la bête augmentèrent en volume jusqu'à ce que sa tronche bavante et ses yeux respirant l'hémoglobine sortirent de la tanière pour se montrer au grand jour, en même temps que sa mâchoire carnassière.
Sans plus tarder, ils coururent vers la bagnole qui était leur dernier espoir alors que la chose qu'ils venaient de voir peinait à réagir pour le moment. Leon prit le volant puisqu'il était celui qui savait le mieux conduire tandis que Kenneth prenait la place à coté de lui afin de le soutenir à sa manière.
Les pneus crissèrent alors que la fusée décollait pour s'éloigner de ce lieu hanté. Malheureusement, ce fut le signal pour le Chien Démoniaque pour qu'il se lance à leur trousse avant de ne faire qu'une bouchée d'eux avec la puissance de ses dents.
La vitesse de l'animal égalisait celle de la caisse en bonne état, ce qui n’arrangeait pas les flics que nous suivions.
En plus, une grosse colombe vint s'écraser sur le pare-brise du véhicule, réduisant la visibilité de la route certes vide à cette heure de la nuit. Elle ne voulait pas dégager et s'amusait plutôt à injurier les occupants avec sa voix grave et suave digne d'un plombier de film pornographique.
Pour ne pas aider, une troisième antagoniste vint surgir de la banquette arrière sans crier garde, un peu comme dans la séquence d'intro d'un certain jeu où se trouvant l'un des persos présents dans ce chapitre. Il tenta de mordre les deux personnes un peu trop vivantes à son goût.
La situation était catastrophique et pourtant dans un éclair de regard, Leon semblait sûr de lui.
En traversant un carrefour ne particulier, des policiers situés en hauteur sur les quatre toits avoisinants, renversèrent le contenu d'énormes pots de Nutella qu'ils avaient à disposition. L'huile de palme au gout noisette vint recouvrir à la fois la voiture de police mais aussi les trois monstres, comme prévu dans le plan du stratège.
Tout s'arrêta, y compris la musique, puis les deux énergumène dans la caisse en sortirent sans trop de problème et marchèrent du mieux qu'ils pouvaient dans cette marée gluante où les méchants étaient faits comme des rats, prêts à révéler leur véritable identité.
Richard, Forest et Edward déboulèrent d'on ne sait où pour rejoindre leur collègue à cet acte final.

Leon : Nous allons pouvoir enfin voir qui se cachent sous ces masques.

Kenneth : Moi je dirais que c'est l'Officier Phillips qui est sous l'un de ses masques puisqu'elle n'était pas dans sa voiture où elle devait être quand nous étions en train de fuir.

Rita : Ça, je peux vous expliquer.

La jeune policière encore un peu tremblante arriva avec un petit sourire gênée.

Rita : Quand j'ai vous ai vu poursuivi par le Fantôme de Billy Coen, j'ai quitté mon véhicule pour trouver une meilleure cachette parce que le surnaturelle me fait très peur.

Leon : Pourtant il n'y a rien de surnaturelle derrière cette affaire.

Edward : Je suis sûr que c'est le terrifiant Monsieur Rickers qui est derrière tout ça avec des complices car il est toujours grognon.

Forest : Oh oui, grognon.

John : Vous avez tout faux.

Emmy : Il n'a malheureusement pas fait le coup.

Baby : Ni aucun de nous trois en fait.

Les trois proprios de la restauration firent aussi leur retour sur scène, prouvant leur innocence.

Richard : J'ai compris qui sont les trois personnes derrières ces masques.

Leon : Alors c'est l'heure de les retirer !

Un par un, il enleva leur fausse identité afin de les montrer sous leur vrai jour.

Leon : Tim Chili, Billy Coen et Rebecca Chambers !

Tout le monde sauf le Lieutenant et le Protecteur d'un des coupables furent surprise de voir ces têtes.

Richard : Je m'en doutais.

Forest : Le Policier Gentil !?

Edward : Le Prisonnier lui même !?

Kenneth : Et Rebecca, mais pourquoi !?

Leon : C'est très simple. Tim était habitué du Emmy's Café mais un jour Emmy elle même lui a confié qu'elle avait prévu de vendre son commerce à Subway pour ensuite se la couler douce pépère à Bora Bora. Sauf que ça ne plaisait pas dû tout à celui qui venait juste d'apprendre ça.

Tim : Tes cafés sont les meilleurs que j'ai jamais bu de toute ma vie, et je savais qu'en le vendant à cette firme, la qualité en découlerait. Je ne pouvais pas laisser passer ça.

Leon : C'est là qu'i la rencontré Billy Coen qui après avoir passé plusieurs années pour mort, voulait se venger de l'Etat pour la vie de merde qu'il subissait. Ils ont mis donc ce plan en commun, mais il leur manquait une troisième
paire de mains.

Billy : C'est là que j'ai repris contact avec Rebecca pour qui je voue de forts sentiments.

Rebecca : La joie que j'ai éprouvé en le revoyant pour de vrai et en entendant sa voix virile était incommensurable. J'aurais tout fait tout pour l'aider, même si ça signifiait vous trahir les gars.

Billy : Comment vous avez fait pour savoir que c'était nous ?

Rebecca : Nous avons fait preuve d'une extrême précaution.

Leon : C'est simple. Pour Tim, j'ai remarqué lors de notre dernière rencontre avec lui qu'il avait la même odeur corporelle que le Zombie de Bob quand nous l'avions croisé.

Emmy : Je suis déçu de toi Tim.

Leon : Pour Billy, c'est quand j'ai écouté le Rapport de Rebecca sur sa mort que j'ai remarqué que si on le passait à l'envers ça disait "Billy va se venger dans 6 ans en se déguisant en son propre fantôme".

John : C'est quoi ces conneries ?

Leon : Et pour Rebecca, bah c'est une chienne quoi.

Baby : Logique.

Tim : On aurait réussi si vous ne vous étiez pas mis en travers de nos cotes de porcs, bande d'adultes fouineurs !

En guise de réponse, le chef d'équipe se mit à rigoler tout en sortant un gros cigare qu'il mit dans sa bouche.

Leon : J'adore quand un plan se déroule sans accroc.

La musique d'un célèbre générique vint termine ce récit.

17 Septembre 2018

New York; Staten Island; Demeure Foxworth

Ses yeux commençaient à se fermer quand elle eut fini d'improviser ce mélange de références populaires.
Oliver s'était déjà endormir depuis quelques minutes déjà, même si elle ne l'avait pas remarqué.
Maintenant, c'était à son tour à elle d'aller au pays des rêves.
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Message  Excel Lun 9 Juil - 16:23

Chapitre 8 : Grande Purge

New York; Bronx; North Riverdalet

La nuit à certain charme présentait un certain charme, surtout vu des docks, plus que des ruelles.
Un charme qui pouvait être certes morbide mais caractérisait bien le lieu en question, forgeant nos mémoires.
En contemplant le paysage assez semblable mais pourtant voisin, de l'autre coté de Hudson qui était bien plus agréable à s'y poser que sa cousine de l'East. On pouvait même s'imaginer un petit solo de jazz jouer en arrière fond sonore, pour nous soulager des tracas du quotidien.
Fagin était assis sur son vieux rafiot qui lui servait de lit, une FAXE Strong à la main, tout en alterner du regard entre le beau tableau devant lui où les couleurs se succédaient, et la triste gamelle vide d'une présence qui n'en était plus une désormais.
La gorge lui serrait quand il parlait, et ce n'était pas cause de la blonde qu'il se tapait.

Fagin : Tu sais, si il y a un truc que Scooby-Doo m'a appris, c'est qu'il faut se méfier de tout le monde en règle général car derrière chaque sourire peut se cacher une personne véreuse voir odieuse.

Le manque de réponse ne semblait pas être un soucie, il semblait s'en contenter.

Fagin : Je trouve que ce monde sombre dans son propre désarroi d'années en années. Il suffit juste de voir ce que devient cette ville qui ne dort jamais.

Il montra les entrepôt derrière lui avec sa main pour désigner un tout plus globale.

Fagin : Je sais que tout n'a pas non plus été folichons dans le coin, notamment avec la pauvreté qui a toujours été bien présente, les accros en manque dans les ruelles et les flics qui ne font pas leur tache, mais là quand même.

Il reprend une gorgée pour aider à bien articuler comme il faut pour ses propos.

Fagin : Maintenant nous avons le Maire qui est à la tête de la Pègre, une invasion zombie annuelle et les Autorités qui détruisent des buildings entiers pour endiguer une épidémie dont ils sont en partie responsable.

Il soupire, laissant la mousse couler jusqu'à tomber à ses pieds.

Fagin : Leon avait raison, ce monde n'a plus aucune logique, je ne sais même plus si la cohérence a désormais un sens...

Il tremble en repensant à d'horribles souvenirs qu'il avait vécu plus d'autres événements marquants.

Fagin : Des Statues qui prennent vies, une Pluie de sang, des Nazis au pouvoir, des Ombres meurtrières venant d'ailleurs, des sociétés secrètes et même un Dieu alien fictif qui se révèle réel. J'en viens à croire en la théorie comme quoi nous serions dans la Matrice, ce serait bien plus crédible que tout ce que je viens de te citer à l'instant.

Il dévia ses yeux pendant un instant à l'endroit où devrait se trouver son compagnon.

Fagin : Même toi, ce monde t'a eu.

Des larmes commencèrent à lui couler le long des joues, pour rejoindre le reste de bière dans l'eau stagnante.

Fagin : Je n'aurais jamais dû te laisser avec ces molosses, j'aurais dû t'emmener avec moi vers Sykes.

Ses paupières se fermèrent pour éviter la dure réalité.

Fagin : J'ai fauté, comme à mon habitude... Je ne suis pas aussi futé que mon cousin.

Il écrasa la canette à ses mains, déversant un flot de bière qui restait encore à l'intérieur.

Fagin : En faisant ces paris, je t'ai mis en danger, tout est ma faute.

Il jeta la boite de conserve à sa droite pour atterrir dans un angle mort du bateau.

Fagin : J'espère que tu pourras me pardonner depuis le Paradis des Chats...

Segins : Tu pourras lui demander quand tu iras dans celui des humains.

Un visage de terreur apparut quand le rouquin reconnut cette voix croisée plus tôt dans la journée.
Une force humaine supérieure à la sienne vint le plaquer au sol pour révéler un visage empli de colère.

Segins : Et là, ton cousin ne pourra venir te sauver, enfin j'espère !

Gicard : Calme toi Segins, la colère inutile ne mène à rien de bon pour notre Samaël.

Le Vice-Président des Satan's Soldiers arriva sur la vieille bicoque avec entre ses mains un vieux bouquin d'incantations sataniques dont il semblait prendre soin. Son Lieutenant tenta de respirer un coup même si quelque chose qui impliquait notre protagoniste semblait le bloquer de ce coté là.

Fagin : Si c'est pour l'argent, je peux vous jurer que j...

Segins : C'est pas l'argent ! Notre mentor est mort par ta faute !

L'incompréhension se lisait clairement dans ses iris, ce qui perturba son interlocuteur.

Segins : Il ne sait pas.

Gicard : Tu vois, je te l'avais bien dit.

Segins : Pourtant, c'est forcément à cause de lui que Fisk cherche à nous détruire !

Fagin : Le Maire Fisk ?

L'érudit aida le pauvre homme à se relever avant de lui fournir les explications qu'il méritait de connaître.

Gicard : Les Hommes de Fisk ont organisé un massacre au Bald Granny où se trouvait App avant d'y jeter des flammes impures indignes de l'Enfer. Ils ont ensuite commencé à chasser méticuleusement les membres de notre groupe qui n'étaient pas au club, ne laissant que nous deux comme seuls survivants à l'heure actuelle.

Segins : Appolon et les autres ne méritaient pas ça !

Fagin : C'est horrible... C'est un massacre calculé.

Gicard : Nous implorons ton aide pour mettre un terme à la tyrannie de Fisk et ses alliés, comprenant Sykes, en nous aidant à échanger son âme avec celui de notre Napoléon déchu afin d...

Une détonation éclata d'un vif feu de lumière depuis un toit voisin, suivi très rapidement d'un objet qui perfora la gorge du biker qui s'exprimer, coupant tout moyen pour lu ide continuer la conversation. Il commença à cracher du sang, sang qui lui même s'échappait de sa blessure entièrement recouverte.
Dans un dernier geste d'espoir, il maintient fermement son précieux ouvrage tout en tentant de se tenir au sans sous qui resta paralysé en le voyant mourir devant lui sans qu'il ne puisse rien faire pour empêcher ce triste destin de se produire.
En plus, un second tir survint et toucha l'autre motard dans le torse, le faisant passer par dessus bord pour disparaître dans une marre de liquide rouge recouvrant une petite zone du flot bleu assombri. Quand au premier touché, il rendit son dernier souffler, sans lâcher le grimoire.
Incapable de bouger, Fagin ne put s'empêcher de regarde ce corps, ces litres de sangs face à lui, alors que cette scène lui était insupportable, lui rappelant des proches qu'il avait perdu de façon tout aussi violente. C'est seulement quand il entendit du mouvement se rapprocher de sa position qu'il reprit sa liberté d'action.
En regardant vers les entrepôts du docks, il vit des silhouettes arriver, environs une belle dizaine. Plus elle fut près et plus il put en distinguer les différents composants, et ceux ci le laissèrent bouche bée.
En effet, c'était le New York City Police Department Emergency Service Uni (ESU) en pleine intervention avec tout l'équipement qu'i fallait, accompagnés étrangement de deux Detectives des Homicides assez prévoyants. La présence inopportune du SWAT local et de ces types plutôt sereins dans leur manière de marcher, laissaient comprendre qu'il y avait anguille sous roche.
Christian Black et Carl White, de leur noms, avaient l'air corrompus dés le premier regard et ils montèrent sur la maison pour aller parler à son hôte tandis que la troupe d'intervention s'occupait de contrôler le secteur pour chercher d'éventuels rats à éclater.

Christian : Dur la vie.

Carl : Désolé pour les désagréments causés, nous allons nous occuper de nettoyer les corps.

Fagin : Qu'est ce que c'était que ça ?

Christian : Fisk nous a envoyé protéger ton cul.

Fagin : Pourquoi ?

Christian : Ah ça je sais pas, et je suis pas du genre à poser des questions si c'est bien payé.

Carl : Au moins, ils ne vous poseront plus de problèmes désormais.

Christian : Par contre fais pas le con avec Sykes, parce que là t'obligerait notre bon maire à faire un choix de merde à trancher, ce qui risque de ne pas lui plaire.

Carl : Vous êtes prévenu.

Le sang froid des agents de forces de l'ordre donna envie de gerber à l'homme qui en avait déjà assez vue.
L'odeur de la mort et les remontés de l'alcool eurent raison de sa volonté, ce qui fit tout se déverser sur le chemise du blanc au nom sombre qui afficha du dégoût en réaction alors que son ami, plus inquiet, sortit un mouchoir sa sa poche pour nettoyer ça du mieux qu'il pouvait.

Christian : Au moins ça me fera une excuse pour enfin m'en acheter une nouvelle.

Carl : Ta femme va pas être contente.

Christian : Elle peut foutre ses humeurs là où je le pense.

Carl : Tu es incorrigible.

Leur humour cynique par rapport à la situation mettait d'autant plus mal à l'aise celui qui voulait que ça se finisse.
Pourtant on était à peine à la moitié du calvaire.
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[FIC] Oliver & Company [Terminée] Empty Re: [FIC] Oliver & Company [Terminée]

Message  Jackie Estacado Mar 10 Juil - 23:53

Chapitre 9 : Que Ferait Leon Kennedy ?

18 Septembre 2018

New York; Manhattan; Hell's Kitchen; DeWitt Clinton Park

Des pigeons arpentaient en bandes les allaient de terres et de verdures de la réserve boisés, chopant chaque minuscule morceaux de pain innocent se mettant à porter de bec. Ils ne se souciaient pas trop de la présences de grands échassiers urbains dans leur territoire, malgré la haine que ces derniers portaient pour eux.
Non loin du Flanders Field Memorial, une paire d'yeux de chasseurs les épiaient de leur jeune âge depuis une paire de bras réconfortants, voulant choper l'un de ces tas de plume pour ne laisser que ça derrière lui. Sauf qu'une voix un peu aiguë mais surtout innocente et pleine d'enthousiasme vint le distraire de sa mission naturelle.

Jenny : Ton Maître connait Leon !?

Cette poussée d'énergie vint attirer quelques regards curieux, notamment d'un couple sur un banc qui interrompit leur séance d'embrassade. Une paire d'incisives bien posée sur une épaule de fortune se gratta le nez tout en le tournant vers sa maîtresse pour lui témoigner d'une constatation.

Georgette : La discrétion, ça n'a jamais été ton fort.

Jenny : Désolée.

Georgette : Mais il est vrai que ça fait beaucoup de coïncidences à mon gout, parle le chat d'égout !

Oliver : Tout ce que je sais, c'est qu'ils seraient cousins, ce que je sais pas ce que c'est, et qu'ils s'entendent très bien. Ils se sont même vu aujourd'hui quand ce Leon a sauvé ma maître d'une attaque de méchants vilains.

Jenny : Oh... Chouette !

Georgette : Il fallait que cet avorton soit tombé du ciel.

Jenny : Si on retrouve ton maître, je lui demanderai pour mon Leon ! Je suis trop contente !

Oliver : C'est vrai que vous et toi et mon maître, vous avez beaucoup parlé de ce Leon, en bien, dans de folles histoires. J'aimerais aussi le rencontrer.

Georgette : Il doit y avoir que moi qui suis osef de ce type.

Jenny : Ah bon ?

Georgette : Bah ouais, je le connais même pas, si ça se trouve c'est juste un connard égocentrique. Faut toujours se méfier des inconnus, je te l'ai déjà dit plusieurs fois Jenny.

Jenny : Oh, t'es pas drôle.

Georgette : C'est pour ton bien, et puis je te t'interdis pas de le voir, juste de faire attention.

Oliver : Le gros monsieur revient.

La majordome à tout faire, même coller un peu partout des affiches à propos d'un chat orangé dont on cherche le tuteur, arriva en s'épongeant un peu le visage face à ce soleil qui tapait un peu fort en cette matinée bien ensoleillée, comme pour nous troller un peu.

Winston : Mademoiselle Jennifer, j'ai mis environs la moitié des affiches dans les environs.

Jenny : Merci Monsieur Winston, si vous avez besoin d'aide, je peux vous prêter mes mains.

Winston : Non ça ira, c'est mon boulot après tout.

Jenny : Vous êtes le meilleur dans votre domaine !

Winston : Je vais  chercher celles qui restent dans la voiture, je devrai avoir fini dans une demi heure.

Jenny : Bon courage pour le reste à faire !

Il repartit en saluant vite fait les deux animaux avec un certain respect. En effet, il était conscient des capacités hors de l'ordinaire de sa protégée et même si il ne pourra jamais faire pleinement parti de leur conversation, il essayait de faire de son mieux pour s'y intégrer.
Une fois disparu de leur vue, celle ci put reprendre sur une nouvelle forme.

Georgette : Tu ne veux pas aller à l'ombre ?

Jenny : Non ça ira, j'aime bien le soleil, et c'est bon pour ma peau.

Georgette : Comme toute bonne chose, il ne faut pas non plus en abuser.

Oliver : C'est quoi ça ?

Georgette : Tu sais pas ce que c'est le soleil ?

Oliver : Non je veux dire ça eux là bas !

Un important son vivant provenait de la section servant d'entrée au terrain de Handball où se tenait une drôle de scène, puisqu'en effet plusieurs personnes en robes s'affrontaient sur des balais pour essayer de chopper une petite merde en plastique.
Ah on appelle ça le Quidditch !? Au temps pour moi.
Un groupe de personnes avaient l'air tout autant intéressé par ce "sport" que moi et discutaient de tout autre chose.

Figiel : Turk, sois sympa, n'oublie pas tes meilleurs clients !

Turk : Mec, tu sais comment vont les affaires, et là vous êtes dans l'incapacité de faire une meilleure offre.

Figiel : Je croyais que tu ne laissais personne dicter ta clientèle.

Turk : C'est vrai, mais je tiens assez à ma vie pour savoir qu'il est suicidaire de contredire Fisk.

Figiel : J'ai dû mal à comprendre pourquoi il se tracasse à te payer une assez bonne sommes pour t'empêcher de fournir des armes à ceux qui sont dans son collimateur.

Turk : Aucune idée, mais vous devriez vous barrer dans le New Jersey avant de finir comme les Satan's Soldiers.

Turk Barrett, marchand d'arme bien connu à New York auprès d'une large clientèle variée, essayait de ne pas mettre ses émotions au sein de son boulot, bien qu'on pouvait voir qu'il était peiné de voir cette cible dans le dos de personnes de son entourage.
En effet les trois lurons face à lui faisaient partis des Amahhashi Akholelwayo, un gang d'origine sud-africaine, qui avaient réussi à garder une portion du Lower East Side pendant plusieurs décennies. Figiel Tits en était le chef bien qu'il n'ait pas voulu du poste au départ, ne pensant pas être assez qualifié pour protéger les siens.
Oliver continuait à les épier, maintenant rejoint par l'humaine qui le portait et la rate empathique.

Georgette : Quelque chose me dit que ce type ne vend pas des pâquerettes.

Jenny : Que ferait Leon Kennedy ?

Georgette : Je ne sais pas, mais tu n'est pas lui, donc on va juste s'en aller voir ailleurs si ils y sont.

Oliver : Ce sont des méchants, il faut les arrêter !

Georgette : Oh commence pas la crotte velue !

Jenny : Il a raison, il faut faire comme dans les films.

Georgette : Sauf que dans les films ces des acteurs, et puis en général c'est les cascadeurs qui sont ce qui est dangereux pour eux.

Jenny : S'il te plaît Georgette.

Georgette : Je veux pas que tu ailles au casse pipe, je te mordrais le cou si il le faut.

Jenny : Et pour Oliver ?

Georgette : Pour lui, tu fais ce que tu veux, j'en ai rien à faire.

Oliver : Elle est méchante la madame rat.

Jenny : Tu pourras l'accompagner pour l'aider à les appréhender ?

Georgette : OK... Moi qui avait prévu de me nettoyer un peu, mais si ça peut te faire plaisir.

Oliver : On va faire comment ?

Jenny : Moi je vais chercher un policier, et vous, je vous laisse improviser.

Georgette : Tu es vraiment sûr que ton Leon s'en tiendrait à un plan aussi simple ?

Jenny : Tu as une meilleur idée ?

Georgette : Pas vraiment, notre taille ne nous aide pas à élaborer des stratégies de folie.

Jenny : Bonne chance alors.

Résignée à aider cette pauvre innocente mais maline, la vieille rongeur décida de descendre de son perchoir pour glisser jusqu'au corps vibrant de la forme de vie dont elle ne pensait pas forcément que du bien. La petite fille les posa ensuite sur le sol puis s'en alla aussi rapidement qu'elle pouvait à la recherche des forces de l'ordre.
Revenons plusieurs mètres à coté où le vendeur au noir fit savoir quelque chose de claire.

Turk : Ne vous en faites pas, je ne suis pas non plus une balance.

Figiel : Je sais, mais ce Thanos à les yeux partout, on est en sécurité nul part.

Turk : C'est pour ça que je vous conseille de vous barrer, j'ai pas envie de te voir rejoindre ta sœur.

Figiel : C'est justement pour elle que je...

Un miaulement héroïque vint à leur gauche, ce qui les fit sursauter sur le coup.
Le chef du gang vit alors Oliver arriver en galopant telle une gazelle vers lui avant de bondir à coup de ressors jusqu'à atteindre l'endroit interdit. Quand la mâchoire carnassière du chaton croqua à pleine dent les deux pommes qu'il eut choqué, un hurlement comme jamais entendu résonna dans tout le parc, interrompant même les festivités ridicules sur le terrain d'à coté.
Sans attendre plus, Georgette profita de l'élan de son compagnon pour s’éjecter à son tour jusqu'à s'agripper au visage d'un des sbires afin de lui ronger le nez avec une force digne de son espèce. Le pauvre bougre qui venait juste de dégainer son Glock, tira malencontreusement sur son pote, le tuant sans faire exprès.
Turk, sentant que la situation partait en couille, se tira en douce sans être vu.
Figiel était maintenant à genou, ayant l’impression de crever alors que c'était presque rien. en fait niveau blessure.
Son compagnon encore vivant tenta de choper la chose qui lui grignoter le visage mais glissa en arrière quand une petite chose se mit en travers de ses jambes dans un but voulu de le faire tomber. Sa chute fut la dernière puisqu'il briser la colonne ua niveau du cou contre un rocher.
Le Chat et la Rate furent victorieux, s'en sortant surprenamment indemne.
Revint Jennifer en compagnie d'un sergent et d'un officier de la NYPD qui dégainèrent directement leur armes de point sur le seul bandit encore vivant et présent sur place. Le plus haut gradé se nommait Will Simpson et était déjà apparu dans une précédente histoire ayant lieu quelques mois plus tôt dans le secteur qui avait débité sur un meurtre avant de partir sur un mystère plus grand.
Le simple cadet s'occupa de passer les manettes au truand qui se remet de son cassage de noisettes puis il l'escorta jusqu'à leur voiture garer non loin de là. La pêche était bonne aujourd'hui, dommage qu'il ne s'agisse que d'un petit poisson parmi un banc tout entier comprenant de gros squales.
Un domestique à la fois embarrassé et surtout inquiet de tout ce boucan, débarqua en sueur au scène de cette nouvelle scène de crime où il put constater des dégâts faits par les animaux de la dame. Le Sergent Simpson l'observa aussi mais ne semblait pas tenir compte de la barbarie orchestrée par ces boules de poil adorables.

Winston : Mademoiselle Jennifer, est ce que vous allez bien !?

Jenny : Je vais bien Monsieur Winston, mes amis m'ont protégé.

Will : Vous n'auriez pas dû la laisser seule comme ça, c'est pas vraiment prudent.

Winston : Désolé, comme je l'aidais à poser des affiches pour retrouver le propriétaire de ce chat, je n'y ai pas pensé.

Jenny : Tu n'es pas obligé de t'excuser, c'est un peu ma faute aussi.

Will : Petite, tu fais plus mature que ton age.

Jenny : On me le dit souvent...

Will : Quel est votre lien entre tous les deux ?

Winston : Je suis le majordome de sa famille.

Will : Je comprends mieux pourquoi son visage m'est familié, c'est la Famille de la Roxxon qui vit dans le coin.

Jenny : Pour y vivre, ils devraient déjà être là...

Will : On ne choisit pas sa famille biologique, mais celle spirituelle reste encore à définir, tu as encore du temps devant toi pour le faire.

Jenny : Merci officier.

Will : Au plaisir de vous revoir à nouveau, on a vraiment besoin d'aide en ce moment avec ce qui se passe en ville.

Il s'en alla en redressant sa grande casquette, pour disparaître comme un simple policier de fin à la Scooby-Doo.
La fille aux forts espoirs, même si elle avait été déçu qu'on semble sous sous estimer son coefficient intellectuel supérieur à la moyenne et surtout qu'on se réfère à sa famille, tirait une bonne leçon tout autant d'une phrase de ce bon gaillard que de la situation qui a été correctement maîtrisée.
Alors que Winston allait discuter avec l'Officier Cooper qui revint s'occuper de garder le lieu en attendant les renforts, sous ordre de son supérieur, notre groupe de héros extraordinaires se concertèrent en privé pour faire le bilan de leur plan.
Une mélodie commença à se jouer derrière, ce que vous commencez à avoir l'habitude d'entendre.

Jenny : Nous avons réussi, nous avons réussi à battre les vilains méchants !

Georgette : C'est vrai qu'on a formé un bon duo, même si je vais devoir nettoyer un peu mes dents pour le coup.

Oliver : J'ai un drôle de gout dans ma langue.

Jenny : Il reste juste une question à se poser.

Elle regarde le ciel comme si un signe divin allait s'y montrer.

Jenny : Que ferait Leon Kennedy, si il était ici maintenant !?

Elle fait un tour sur elle même en une fraction de seconde.

Jenny : Il ferait un plan, c'est ce que Leon Kennedy ferait !

Oliver imagine alors une aventure faisant suite au récit de son maître sur ce héros.

Oliver : Quand Leon Kennedy était à Strasbourg pour aider un amiiiiii !!

On peut voir Leon à la fameuse rave-party faisant ce qui est dit dans la prochaine ligne.

Oliver : Il a vaincu trois zombies et un tyrant avec les yeux bandééés !

Georgette se prête au jeu en essayant de visualiser cet agent américain.

Georgette : Quand Leon Kennedy était dans les Indes, à combattre des fanatiques !

On voit alors la mèche brune dans un décor semblable au Temple Maudit en tenue d'Indiana Jones.

Georgette : Il utilisa son souffle de feu magique et sauva les jeunes vieeeerges !!

Les trois personnages se rejoignent pour chanter ensemble le refrain.

Chœur : Alors que ferait Leon Kennedy si il était là aujourd'hui !?
Je suis sûr qu'il botterait un cul ou deux !
C'est ce que ferait Leon Kennedy !

Un acteur américain peu connu, né dans le Bronx s'incruste dans la chanson comme si de rien n'était.

Leon : Quelqu'un a dit mon nom ?

Jenny : Vous êtes qui ?

Leon : Je suis Leon Robinson.

Oliver : Qui ?

Georgette : On te connait pas, donc dégage de là en vitesse.

Leon : Oh... Au revoir.

Il s'en alla, laissant le trio nous chanter un autre passage de la vie fictif de cette idole.

Chœur : Quand Leon Kennedy a voyagé à travers le temps jusqu'à l'an 1933 !

On voit l'homme au lourd passé se retrouver à Berlin.

Chœur : Il a tué le méchant robot Hitler et empêché la seconde guerre mondiale !

La rate se prend dans un élan de folie à faire un solo.

Georgette : Et quand Leon Kennedy a construit la grande muraille, il a repoussé les mongoles !

L'humaine reprend ses deux amis pour le final.

Chœur : Parce Leon Kennedy ne se laisse emmerder Paaaaaaaarr Peeeerrrsssooooonnne !!!

Ils sautent en l'air de joie sous le regard médusés de l'officier non loin de là.
Sans le savoir, ils avaient fini par retrouver le maître du jeune Oliver ou plutôt c'est lui qui les avait trouvé.
Depuis l'entrée du parc, il les observait sans être vu, ne croyant pas ses yeux.
Il reconnut tout autant son ami à poil court que cette fille qui le tenait dans ses bras.
Et là, un éclair de génie lui vint en tête.
Il allait pouvoir rembourser Sykes.
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Message  Curie Sam 14 Juil - 23:53

Chapitre 10 : Filon d'Argent

New York; Brooklyn; Syke's Shipping & Storage

Maintenant que Fagin avait une piste qui pourrait lui permettre de rembourser l'argent du mafieux qu'il avait paumé aux jeux, il se rendit sans attendre à la planque tout aussi officiel que officieuse de celui ci. A savoir, les Docks à l'Ouest lui appartenant où se trouvait de nombreux entrepôts, dont celui désormais réaménagé du prologue, ainsi qu'un bâtiment administratif où se situait son bureau.
Bill Sykes avait deux facettes qui utilisait de manière habile pour se pas se faire avoir :
- L'honnête entrepreneur à la tête d'une société d’import export maritime qui s'est installé à New York au début des années 80 et qui y a fait fortune alors qu'il était issu d'une famille d'ouvriers ayant peu de moyens pour vivre. Il est une icone qui a inspiré pendant plusieurs décennies de nombreuses personne en leur disant au fond que tu peux partir de rien et allait très haut.
- Un malfrat jouant sur les doubles sens qui fait transiter pas mal de marchandises illégales comprenant entre autre de la drogue, des armes, des diamants et même des êtres humains bien variés, tout ça grâce à la zone portuaire qu'il possède légalement. Même si il n'est pas spécialement avare, tout le monde sait qu'il ne faut pas s'amuser avec son argent, quitte à y perdre la tête.
Malheureusement pour le gentil clochard, il avait un peu transgressé ça sans le vouloir, et il fondait tous ses espoirs en la nouvelle qu'il allait apporter à celui dont sa vie se tenait entre ses grosses fermes et sèches. Pour éviter de perdre trois heures à s'y rendre à pied, il utilisa son autre moyen de locomotion.
C'était une Piaggio Vespa de 1970 avec une sorte de panier d'achat derrière qui lui permettait donc de transporter sans soucie les fournitures qu'il vol.. achetait dans des magasins. Il s'en était aussi déjà servi pour transporter des animaux, et même techniquement 3 ou 4 personnes adultes pourraient s'y tenir sans causer de soucie au niveau de la conduite.
En vérité, il se servait peu du véhicule en lui, voulant économiser de l'essence, et donc quand il décidait d'aller dans un autre coin du Bronx ou d'un secteur proche de Manhattan ainsi que de Brooklyn, il préférait y aller à pied pour cette raison là.
Il arriva aux alentours autour de 13H30 au lieu qu'il redoutait temps, à Greenwood, entre Sunset Park et Red Hook, donnant un plan de vue incommensurable sur tout le territoire du riche monsieur avec une voiture noire.
Le bruit du vieux moteur de son scooter qui crachait un peu sans gène attira immédiatement les regards des quelques gardes qui étaient assez méprisant pour la plupart, car ils savaient à qui appartenait cette merde ambulante. Heureusement pour son possesseur, leur salaires les empêchaient de risquer la perte de leur job en allant lui donner quelques coups de matraque.
La chose étonnante est que malgré la forte prestance et présence de Sykes, il avait une sécurité allégée.
Un peu comme Fisk qui utilisait plus ses ressources dans la Police et autre corps plutôt que ses proches hommes.
Fagin s'arrêta devant la barrière qui servait d'entrée à l'intérieur de la zone grillagée entourant le bâtiment cible.
Un agent de sécu resta aux commandes tandis qu'un autre alla voir le conducteur pour lui causer sèchement.

Garde 1 : Le véhicule reste là.

Fagin : Pourquoi ?

Garde 1 : Nouvelle consigne de Monsieur Sykes, ton vieux tas de ferraille ne fait plus parti des engins autorisés a entrer au sein du périmètre sécurisé.

Fagin : D'accord.

Il laissa son bijou entre des mains peu délicates vis à vis de celui ci.
Maintenant en déplacement plus limité, il marcha tranquillement, les mains dans les poches jusqu'à son objectif, en évitant ces regards qui lui foutaient les jetons. L’entrée des bureaux administratifs était gardé par deux agents en plein papotage, alors qu'une caméra dernier cri épiait l'arrivé du type habillé comme en hivers.

Garde 2 : J'entends de plus en plus de gens chanté dans la rue, comme si Disney avait aussi racheté New York.

Garde 3 : Ils doivent oublier que Broadway, c'est pas toute la ville.

Garde 2 : Sinon, ils ont repassé Pretty Woman hier soir, je l'ai maté et c'est toujours aussi sympa à regarder.

Garde 3 : C'est pas le film où Richard Gere se tape une pute ?

Garde 2 : Ouais enfin c'est pas aussi simple que ça.

Garde 3 : Julia Roberts était bonne dedans, et les chansons étaient plutôt cool, surtout celles de Roxette.

Fagin : Eu.. Excusez moi ?

Garde 3 : Oh v'là l'autre con, j'te laisse, je vais l'accompagner jusqu'à notre employeur.

Il laissa passer l'invité récurrent avec une certaine indifférence, comme si il lui portait aucune importance que ça soit. C'était déjà mieux que le mépris général qu'il subissait en général de la part des forces armés de ce domaine, il aurait même envie de remercier ce type blasé même si il savait qu'il aurait peur de réponse de sa part.
Ensemble, ils allèrent à l'intérieur où se trouvait un petit couloir conduisant à deux embranchement, ainsi qu'un ascenseur qui leur serrait pratique pour éviter de grimper des marches épuisantes.
Le guide appuya sur le bouton d'appel qui fit ouvrir les portes et ils embarquèrent pour monter jusqu’au 4ème étage.
Le trajet fut assez court, le tout dans un silence morbide, avec la lampe de la cage qui déconnait un peu.
Finalement ils arrivèrent devant un bureau où sur le plexiglas de la porte était inscrit en anglais "Bureau du Directeur", tandis qu'une voix forte et reconnaissable se faisait entendre de l'autre coté. Après avoir toqué, cette même voix somma d'entrer, puis le garde laissa l'endetté s'y rendre alors que lui retourna auprès de son collègue.
La porte grinça et une fumée se répandit jusqu'aux poumons de Fagin pour l'imprégner de l’atmosphère de l'office.
De gigantesques mains l'invitèrent à s'asseoir sur le seul siège disponible avant de retourner auprès d'un combiné où une oreille était à l'écoute de ce qui se disait à l'autre bout du fils.

Sykes : C'est ce qu'il t'as dit ? Il va falloir prévenir nos gars pour qu'ils préparaient à cette complication. Oui, assure toi qu'il nous a tout dit. C'est ça, tu as carte blanche, mais évite de laisser des traces derrière, tu avais oublié un doigt la dernière fois. A plus tard.

Elles posèrent le téléphone à son emplacement dédié puis elles s'écartèrent pour accueillirent leur précieux invité comme il se devait. Un sourire large et ayant envie d'être satisfait surgit de l'ombre pour rajouter un certain malaise au fait que l'argent qu'il s'attendait à voir devrait attendre encore un peu avant de se montrer.

Sykes : Alors mon cher Fagin, où est mon argent ?

Fagin : Je ne l'ai pas encore.

Le regard se durcit assez pour ne être glacial alors que le sourire disparaissait pour laisser place à des dents presque grinçantes et le bout d'un cigare qui semblait presque menaçant. Des grognements commencèrent à venir des deux dobermans qui jusqu'à maintenant se reposaient calmement dans leur paniers sans qu'on les remarque.

Sykes : Tu m'as emprunté de l'argent et je veux cet argent...

Fagin : Mais je sais comment en avoir.

D'un coup tout se calma comme la tension s'en était allé pour le moment, donnant un moment de répit.

Sykes : Je savais que tu aurais une idée de génie, je t'écoute.

Fagin : Il y a un mois j'ai trouvé un chat de rue qui était orphelin et je l'ai adopté, le nourrissant du mieux que je pouvais jusqu'à hier matin où il s'en est allé pendant que nous conversions nous deux.

Sykes : Et en quoi ce chat pourrait valoir la sommes que tu me dois ?

Fagin : Pas lui mais j'ai découvert ce matin qu'une fille d'une famille riche l'avait retrouvé et qu'elle semblait y être beaucoup attaché. Une idée assez risquée pouvant nous rapporter beaucoup a germé dans ma tête.

Sykes : Je sens que ce tu vas me dire va me plaire.

Fagin : Je pourrais m'introduire chez la fillette quand il n'y a personne à la maison pour récupérer le chat qui me connait mieux qu'elle et plus tard on pourrait entrer en contact avec elle en lui demandant de se rendre quelque part pour récupérer le chat...

Sykes : Et ensuite on la kidnappe pour pouvoir exiger une rançon à sa famille... J'aime ta façon de penser Fagin.

Fagin : J'aurais surtout besoin de votre aide pour cette dernière mon aide.

Sykes : Pas de problème pour ça, j'ai juste besoin de savoir une chose. Tu as le nom de cette fille ?

Fagin : Jennifer Foxworth, la fille unique de deux cadre bossant pour la Roxxon Oil Corporation.

Une lueur semblait s'illuminer au travers des lunettes que portait le nez crochu face à lui.

Sykes : Tu es sûr pour son identité ?

Fagin : Oui... Pourquoi ? J'espère que ce n'est pas une de vos relations pour le coup.

Sykes : Oh non, au contraire mon ami.

Fagin : Ah bon ?

Sykes : Oui, il se trouve que ton plan ne pouvait pas mieux tomber et pourrait nous rapporter gros, je pourrais même te laisser une part de monnaie au bout du compte. Tu t'en rends compte ?

Fagin : Ce serait cool en effet vu que mes poches sont vides par les temps qui courent.

Sykes : Il se trouve que je suis en train de mener une opération qui va sérieusement handicaper cette entreprise, et comme je te fais confiance, je vais te mettre dans la confidence.

Fagin : Merci c'est gentil.

Sykes : Cette nuit, un ancien employé de la Roxxon qui a des informations importantes pour faire baisser leur actions, ce qui serait bénéfique pour moi, va débarquer à un de mes quais par un bateau, le Black Lagoon, appartenant un groupe de pirates free-lance comme des mercenaires.

Fagin : Vous avez une idée des infos qui va vous filer ce gars ?

Sykes : Oui, des documents attestant de magouilles orchestrés par ce géant ainsi que diverses preuves démontrant le financement d'organisations terroristes tel Hydra, mafieuses à l'instar de l'Association des Corbeaux ou encore de la secrète Main. J'ai prévu de les faire chanter pour gagner du fric puis de balancer les données à la presse pour ensuite les écraser avec mon empire.

Fagin : Et le plan que je vous ai donné va vous aider à leur soutirer encore plus de fric.

Sykes : Exactement, si tout se passe bien, et dans le pire des cas, les Russes ont besoin de petites filles comme ça pour leur business donc je serai gagnant quoiqu'il arrive.

Fagin : La conversation que vous avez eu au téléphone quand je suis arrivé avait un rapport avec ça ?

Sykes : C'est juste. Monks a chopé un rat qui s'était infiltré dans nos canalisations et l'a passé au barbecue pour obtenir des renseignements de sa part. Il dit bosser pour la Sécurité Intérieur et que le FBI va tenter de nous mettre des bâtons dans les roues afin d'avoir tout pour eux, comme d'habitude, ce que je ne laisserai pas faire.

Fagin : Ca risque s'être sanglant ce soir.

Sykes : Pas faux, surtout que je serai étonné que nos principaux ennemis ne soient pas non plus de la partie.

C'est alors que l'une des mains posa son coude face au clodos en étant ouverte.

Sykes : Tu seras peut être un jour aussi riche que moi.

Fagin : J'espère aussi.

Ils se serrèrent leur paumes, bien que l'une eut la force d'un roche face à une brindille que représentait l'autre.
Mais est ce que c'était moralement juste ce qui se jouait là ?
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Message  Judy Hopps Lun 16 Juil - 22:08

Chapitre 11 : Meurtre Accidentelle

New York; Staten Island; Demeure Foxworth

La maison était vide de vie humaine alors que l'après midi chaud continuait à se profiler à sa vitesse de croisière.
Winston avait accompagné Jennifer au 15th Precinct de la NYPD pour qu'elle fasse sa déposition au sujet des meurtres de deux gangsters et de l'arrestation de leur chef auxquelles elle a grandement contribué au grande étonnement des forces de l'ordre.
Evidemment, ses amis n'avaient pas pu l’accompagner sue coup et avait dû rester au foyer.
Oliver était occuper à se laver le corps avec sa langue, ingurgitant bon nombre de ses poils, car la propreté c'était le minimum pour être civilisé selon le crédo des Chats. Bien que vomir tout ce qui s'est installé dans leur estomac après le nettoyage n'est pas vraiment très propre.
Georgette s'était évadé de sa cage et avait grimpé tel Spider-Man le drap du lit pour aller rejoindre l'autre familier de sa Maîtresse afin de lui causer un peu. Leur actions héroïques de se matin avaient quelques peu changé sa vision du félin en question, lui laissant une chance d'être accepté durant le peu de temps où il sera présent en leur compagnie.
Là, surprennament, ça parlait sport et plus précisément, la Coupe du Monde de cette année.

Georgette : Dommage que tu ne fusses même pas né à ce moment là.

Oliver : Fusse ?

Georgette : Que tu sois né si tu préfères.

Oliver : J'ai dû mal à voir ce que c'est que ce Soccer dont tu me parles.

Georgette : En gros, c'est des mecs qui tapent dans un ballon pendant 1 heure et demi en essayant de les envoyer dans la cage de l'adversaire. Sauf que c'est cool et on peut boire autant d'alcool que l'on veut.

Oliver : De l'alcool ? C'est pas un truc réservés aux gentils humains et aux monstres ?

Georgette : J'ai jamais vu ça marqué nul part, même si je sais pas lire leurs charabias.

Oliver : Et donc c'est qui qui s'affrontaient durant cette final dont tu parlais avant ?

Georgette : La France et la Croatie. J'étais pour la seconde équipe.

Oliver : Qui qu'a gagné ?

Georgette : La France, qui a bien joué je dois bien l'admettre... Pendant un temps du moins, avant de commencer à jouer à se faire des passes parce que le match était plié d'avance selon eux, quitte à laisser leur adversaires tenter beaucoup trop de coups.

Oliver : Ah...

Georgette : Après le prie reste Giroud dont on se demande ce qu'il fout là car à par se balader tranquillement sur le terrain en mode touriste, il fait rien d'autre. Limite je croyais qu'il irait s'absenter du terrain en douce pour aller se chercher une bière avant de s'installer dans les gradins.

Oliver : Je comprends juste la moitié de que que du tis.

Georgette : Il faudrait déjà que t'apprennes à vibrer correctement.

Oliver : Sinon, je me demandais quelque chose.

Georgette : Si tu as une question, mieux vaut la poser tant que je suis d'humeur à y répondre.

Oliver : Ça fait combien de temps que tu vis chez ta Maîtresse ?

Georgette : Un peu plus de 2 ans, puis tu rajoutes quelques mois si tu veux avoir mon age approximatif.

Oliver : Tu es vieille.

Georgette : Merci e toi t'es jeune.

Oliver : Je voulais dire, tu as déjà vécu beaucoup en vie.

Georgette : Oui, j'en ai vu des choses que beaucoup de mon espèces n'arriveraient jamais à croire.

Oliver : Ah bon ?

Georgette : Je suis la plus intelligente de la portée dont je suis issu, ce qui me permet de voir bon nombre de choses et de comprendre d'autres trucs que les autres Rats ne se rendent pas forcément comptes.

Oliver : Et moi, je suis plus intelligent que mes autres moi ?

Georgette : J'ai pas l’impression pour l'instant, j'attends de voir un laser passé pour forgé mon avis dessus.

Oliver : C'est quoi un laser ?

Georgette : Tu verras un jour.

A ce moment donné, quelque chose attira l'attention de la vieille rate en direction de l'entrée de la chambre.
En parallèle, Oliver orienta machinalement son oreille gauche vers la source d'un bruit proche mais pas ici.

Georgette : Tu as entendu ?

Oliver : Je crois oui, c'était pas un grincement ?

Georgette : Ouais, le parquet, comme si quelqu'un marchait dessus.

Oliver : Pourtant, on est pas seul ?

Georgette : On devrait, mais on l'est pas.

Oliver : Ça me fait peur.

Georgette : Reste ici, je vais aller voir ce que c'est.

Oliver : Fais attention à toi.

La rongeuse s'avança à quatre patte jusqu'au bord du lit qu'elle descendit en un bond bien maîtrisé pour correctement se réceptionner sur le sol. Elle continua jusqu'à arriver dans le couloir où bruit se voulant discret mais pas tant que ça se rapprochait dangereusement de sa position.
Il provenait d'à droite, là où se trouvait l'escalier menant au rez de chaussé.
Des pas se faisaient entendre sur les marches en bois, et une silhouette humaine inconnue commençait à se dessiner.
Georgette eut un éclair de pensée qui lui coûterait peut être la vie mais pourrait au moins déstabiliser l’intrus, voir même le blesser ou le tuer. Elle se prépara donc à y aller tout en repensant aux meilleurs moments de sa courte vie pourtant ordinaire pour son espèce.
Elle revit dans sa tête ce moment là où celle qu'elle considérait comme sa propre fille l'a choisi parmi 20 autres prétendantes pour passer leur vies ensemble, malgré la réticence d'un des deux parents. Jamais elle n'aurait pu espérer avoir cette chance, pensant vivre la majeure partie de sa vie en animalerie.
Ceci était sans compter la joie que lui a procuré le fait de découvrir qu'elles pouvaient se parler et se comprendre.
Bien que la raison à ça leur est inconnue, elle n'en avait que faire et en avait profité pleinement jusqu'au bout.
Il était l'heure de mettre ses pattes en position de départ puis au moment du sifflet, s'élancer jusqu'au but.
Quand elle arriva au bord des marches, elle sauta jusqu'à s'agripper avec ses dents sur l'une des jambes de l'humain qui n'allait pas comprendre ce qui allait lui arriver. Elle pressa ensuite ses incisives afin de toucher le plus profond que possible.
Elle espérait qu'il chute jusqu'en bas, mais il réussit au dernier moment à se rattraper à la rambarde.
Par réflexe, il envoya au même moment sa jambe en direction du mur avec une force de défense.
La dernière vision que Georgette eut, est celle du papier peint qui arriva presque d'un d'un coup sur elle.
Puis plus rien.
Le visiteur crispa un peu car les nerfs au niveau de sa blessure lui firent mal sur le moment. Au moins, il n'avait pas dégringoler à sa mort, sauf qu'il entendit quand même quelque chose s'éclater sur l'une des marches de façon molle.
Il constata que c'était le corps du rat qui l'avait attaqué et qui ne bougeait désormais plus.
Il reconnut son pelage qu'il avait observé plus tôt dans la journée et une étrange culpabilité commença à l'envahir.

??? : Oh non, qu'est ce que j'ai fait ?

Pas le temps pour pleurer, des miaulement en hauteur lui rappelèrent son objectif actuel.
Après avoir fait un signe de croix en direction de la petite carcasse, il finit de monter les quelques marches restantes pour enfin débarquer dans la chambre de la riche gamine qui avait quand même déjà un certain bon gout au niveau de la décoration, ce qu'il remarqua direct à son entrée.
La deuxième chose qu'il remarqua fut ce pour quoi il était.
Oliver était debout sur le lit, miaulant à voix basse, comme si il lui posait une question.
Devinant ce que celle ci pourrait être, l'homme lui répondit.

??? : Oui Oliver, je suis venu te chercher.

Fagin avait une forte joie qui l'envahit à cette occasion de retrouvailles après une journée d'absence où il l'avait cru mort pendant la majorité de cette période. Pour fêter ça, il le prit chaleureusement dans ses bras pendant de longues secondes, versant quelques larmes pour l'occasion.

Fagin : Tu m'as manqué tu sais, mon petit ami.

Quelque chose attira l’œil du grand rouquin, ce fut le grand poster de Leon qui faisait de l'autre à ses confrères.

Fagin : C'est vrai qu'elle a l'air fan de mon cousin, quand je l'ai vu chanter ce matin.

Il aurait voulu fouiller un peu plus cette pièce mais on l'attendait autre part.
Tenant bien le chat dans ses bras, il rebroussa chemin en allant beaucoup plus vite cette fois ci.
Il arriva sans problème jusqu'à la porte d'entrée d'où il veilla à ce personne ne regarde dans sa direction avant de sortir en refermant derrière lui. Il longea ensuite le trottoir par la gauche sur plusieurs mètres jusqu'à arriver à un croisement où il put entendre un air classique qui lui était familier mais surtout destiné.
Une Lincoln noir arriva par sa droite et s'arrête près de lui, le laissant s'embarquer du coté passager.
Elle repartit juste après, ni vu ni connu, nous laissant nous glisser à l'intérieur pour voir ce qu'il y avait à se dire.

Sykes : Tu n'as eu aucun soucie pour le chopper ?

Fagin : Juste un rat qui m'a attaqué et que j'ai tué sans faire exprès.

Sans savoir pourquoi, Oliver commença à s'agiter après avoir entendu cette phrase.
Son Maître dut le calmer du mieux qu'il pouvait en le retenant tout en le caressant.

Sykes : Si tu savais le nombre de rats que j'ai dû éclater parce qu'ils voulaient me ronger jusqu'à la moelle.

Fagin : Maintenant, il faudra préparer le rendez vous.

Sykes : Je sais déjà comment faire mordre à l'hameçon au poisson.

Fagin : Vraiment ?

Sykes : Cette petite passe beaucoup de temps sur un jeu en ligne français, c'est là bas que le filet commencera à être tendu.

Fagin : Le rendez vous aura lieu où ?

Sykes : Au Quai 33 de Sunset Park.

Fagin : Il y aura beaucoup de monde pour nous couvrir ?

Sykes : Juste Monks qui s'assurera qu'aucun cafard ne vienne perturber l'enlèvement.

Ils s'arrêtèrent à un feu rouge où l'une des deux mains qui tenaient le volant en profita pour aller caresser le chat.
Celui ci se recroquevilla, de peur, pour essayer d'éviter ce danger, sans y parvenir.

Sykes : Toi tu vas nous rapporter gros, tu le sais ?

Il ricana à sa remarque qui annonçait un fait sûr, mais le sera t-il vraiment ?


Dernière édition par Judy Hopps le Dim 30 Sep - 15:33, édité 1 fois
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Message  Excel Mer 18 Juil - 17:26

Chapitre 12 : Chaton Disparu

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Message  Claire Redfield Dim 22 Juil - 12:25

Chapitre 13 : Remise en Question

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Message  Ailein Bartley Dim 22 Juil - 12:30

Chapitre 14 : The L-Team

New York; Manhattan; Sofitel

L'obscurité était désormais bien présente, bien qu'atténuée par toutes les lumières que projetaient cette citée qui ne dormait jamais et qui devait souffrir d'une certaine insomnie. Justement, même les ennuis ne se reposaient jamais ici, et très souvent les alliés sont rares et surtout précieux.
A la chambre 107 de cet hôtel dont la réputation avait été souillée par un politique français avec une domestique peu enclainte à la coopération, un autre homme de charme mais bien plus respectueux et bel gueule y résidait pour l'occasion, même si il voulait que ça ne sache pas.
Ce qui n'était pas évident qu'on y invitait plein de monde au passage.
Je vous tous les citer par l'ordre où ils ont franchi la porte d'entrée de cette humble piaule.
Les voici :
- Jake Wesker, un mercenaire free-lance fils de l'ancien président des Etats Unis et chercheur d'Umbrella Corporation, Albert Wesker, qui avait hérité de lui son sarcasme et sa virilité exemplaire. Il était là seulement parce que sa copine le lui avait imploré, parce que ces folles histoires ayant peu de sens à ses oreilles ne l'intéressaient guèrement.
- Sherry Birkin, sa femme, une agent de la Division of Security Operations, une organisation gouvernementale américaine, qui est toujours optimiste et ferait tout pour garantir le justice auquel elle croit, quitte à se faire un paquet d'ennemis. Sa présence ici est parce qu'elle considère Leon Scott Kennedy comme un paternel de substitution et qu'elle ferait tout pour l'aider dans ses besoins.
- Shiho Miyano, mariée à Gilbert Montagné, qui est une brillante chimiste qui su enfin percer au grand jour après avoir travailler toute sa première vie au sein d'une prison de plumes noires, développant un cynisme et une attitude solitaire sévères. Son amitié avec Leon et son amertume envers les sociétés secrètes l'ont poussé à venir ici.
- Ark Thompson, un détective privé qu'on a peu vu jusqu'alors et du peu qu'on connait de lui, il parle en général comme un acteur qui joue complètement faux donc pas naturel du tout. Il a déjà aidé son ami par le passé notamment avec Umbrella en confrontant Vincent Goldman, un de leurs cadres, et il est près à nouveau à lui filer un petit coup de main.
- Fagin que... Vous connaissez déjà en fait.
Contrairement aux autres, il n'était pas venu ici sous invitation de l'hôte mais plutôt à l'improviste à la surprise générale.
Il passa plusieurs longues minutes à leur expliquer la longue histoire qu'il avait vécu comprenant Oliver, Sykes et Jennifer, n'oubliant aucun détail, montrant à quel point ça l'avait marqué.
Sherry semblait captivée cette histoire alors que son copain le bureau brun avait l'air de s'en foutre royalement. Shiho prenait ses distances comme si elle analysait scientifiquement tout ce qui sortait de sa bouche. Leon et Ark étaient plutôt neutres, ne laissant pas dégager d’émotions spéciales face à ce qui était dit.
Quand le rouquin eut fini, il reprit une grand bouffée d'air et annonça une seule chose, très claire.

Fagin : J'ai besoin de votre aide, et surtout de toi mon cousin.

Pour son auditoire, les réactions étaient variées pour des raisons différentes.

Leon : De toute façon, quand je t'ai vu discuter avec ce drôle de type dans cette bagnole de flic ce matin, j'ai eu le pressentiment que j'allais encore devoir t'aider à te sortir de là.

Sherry : Il faut l'aider, cette fille ne peut pas servir de monnaie d'échange !

Ark : Oh oui, je pense que oui.

Shiho : Je suis partagé moi.

Jake : On s'en branle de cette gamine !

Sherry : Jake !

Jake : Quoi !? On est venu ici pour affronter des ninjas mystiques, pas l'Avare de Molière !

Fagin : C'est quoi cette histoire ?

Leon : Ce pour quoi ils sont ici, et ça concerne la survie des habitants de cette ville.

Fagin : Ah oui quand même... Je suis venu au mauvais moment on dirait.

Shiho : En effet.

Leon : Heureusement, je pense que nous avons le temps de faire les deux.

Jake : Mouais, je ne suis pas d'accord avec toi sur ce coup là.

Shiho : Ça, on l'avait compris.

Fagin : Au pire, je me débrouillerai tout seul.

Leon : Non c'est bon, comme j'ai dit, on peut faire les deux sans problème.

Jake : Ce sera sans moi alors.

Sherry : Si continue comme ça Jake, tu seras privée de mon corps pendant un mois.

Ark : Mon dieu, le retournement de situation !

Jake : Ouais bon OK je marche, mais vous faites un peu chier, vous le savez ça ?

Sherry : J'adore quand tu as ta tête d'énervé.

Shiho : C'est moi il y avait un petit coté objet sexuel là ? Enfin je dis ça mais je suis la canne sexuelle de mon mari donc je peux me taire sur ça.

Leon : Maintenant que vous êtes tous partant, il nous faut un plan.

Fagin : Tu es le meilleur pour ça.

Sherry : Je suis d'accord.

Ark : Oh, je me demande quel plan Leon va nous produire.

Jake : Il parle bizarre lui.

Shiho : Non, tu trouves ?

Faisons une petite ellipse temporelle où nous avons beaucoup de réflexions, la plupart se révélant inutile, pour arriva à un plan concret où tous les pions son en place et où le grand chef de ce groupe de guerrier peut enfin passer aux explications sans plus tarder.

Leon : Comme vous pouvez le voir sur mon téléphone, c'est les plans du bâtiment administratif où se trouve notre cible, Bill Sykes, ainsi que la zone l'entourant.

Shiho : C'est bien d'expliquer pour les plus cons.

Jake : C'est peut être toi que j'aurais dû épouser.

Sherry : Jake...

Jake : Je plaisante...

Shiho : Ça peut toujours se faire, à Las Vegas par exemple.

Sherry : Shiho...

Shiho : Je plaisante...

Fagin : Alors, ça va se passer comment ?

Leon : On va former plusieurs équipe.

Ark : Oh, je suis surpris, je ne m'y attendais vraiment pas.

Leon : Shiho et Ark, vous vous occuperez de faire le ménage dans la zone extérieur où ses trouvent les gardes bossant pour notre ennemi, et quand ce sera fini vous irez sécuriser la sortie arrière où se trouve notamment les véhicules des employés.

Shiho : On peut saboter les bagnoles, voir même les détruire ?

Leon : Si vous avez le temps oui.

Ark : Est ce que l'on pourra passer les cinématiques ?

Leon : Je ne pense pas malheureusement. Pendant ce temps, nous autre nous en profiterons pour nous introduire au sein du bâtiment par l'avant. Jake et Sherry, vous devrez vous occuper de distraire Sykes afin de le mener hors de son bureau, ce qui me permettra de m'y introduire par l'un des conduits d'aérations et de faire sortir de Jennifer d'ici afin de tous nous rejoindre à l'arrière avec Shiho et Ark.

Sherry : J'ai déjà une idée pour la distraction.

Jake : Je préfère que tu me laisses la surprise jusqu'au moment fatidique.

Fagin : Et moi je ferai quoi ?

Leon : Tu attendras hors du périmètres avec ton scooter que je t'envoie un SMS pour ensuite venir nous chercher au garage avec celui ci pour qu'on puisse se tirer de là le plus rapidement possible.

Fagin : C'est dans mes cordes.

Leon : Alors, j'ai besoin de répéter certains détails ou c'est bon pour tout le monde ?

Ark : Je pense que ce plan sauvera le monde, j'en suis sûr.

Shiho : Si ça peut me servir d'échauffement avant la pièce maîtresse, ça me va.

Sherry : C'est toujours un plaisir de travailler en duo avec mon mari !

Jake : Au moins, je vais me défouler avec ma femme.

Fagin : Si ça peut me racheter.

Leon : Alors allons y !

Let's Light It Up de Kari Kimmel se lança alors que le groupe de 6 se préparait à sortir pour appliquer le plan du Chef à la lettre, les faisant devenir les héros de cette soirée qui sera surement inoubliable.
Après tout, le reste peut attendre.
Ailein Bartley
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