[RP] Freezing Time ! [Terminé]

Une pièce isolée dans un lieu inconnu, un froid intense y règne et seules deux signes de vie semblent y subsister. Ceux ci y sont enfermées car l'unique de la pièce est gelée et ils ne peuvent plus s'enfuir.
Parmi eux se trouvait la femme de Gilbert Montagné, Shiho, qui n'avait aucune foutu idée de ce qu'elle foutait là. Elle s'était réveillée dans ce froid polaire, bloqué avec la personne qui se trouve à ses cotés.
C'était il y a une heure et pendant 30 minutes elle avait cherché a trouver un moyen de sortir de là avant de finalement sortir son Iphone 747 pour mater la passation de pouvoir entre Hollande et Macron.
Elle trouvait ça drôle, surtout les gros plans sur la foute de crétins au grand sourire qui sont fans de lui, elle avait envie de tous les tuer un par un, c'était drôle. Et pendant la durée de l’événement, elle espérait que Gilbert déboule et tue Macron pour prendre la place sur le Trône de Foin.
Ils étaient matin au passage du ravivement de la flemme du soldat inconnu.
Comme ce passage était très peu intéressant, elle décida de jeter un œil sur son camarade pour voir ce qu'il faisait.
Mais comme il y avait de la buée sur ses sourcils, elle ne voyait pas très bien.
Donc elle préféra prendre le droit chemin.

Shiho : Qu'est ce que tu fais !?

Elle attendait une réponse de sa part.

Cela faisait un peu moins d'une heure que je travaillais sur un moyen de sortir de cette endroit, j'avais froid et il fallait vite que je sorti d'ici avant de tomber en hypothermie. Je ne savais pas ce que je faisais ici, je m'étais réveillé ici alors qu'avant de m'endormir j'étais à Passadena dans l'appartement que je partages avec Leonard, certes un physicien médiocre mais il était mon ami.

J'étais donc en train d'écrire une équation sur l'un des tableau de la pièce. on devait être dans un laboratoire au vu du matériel dans la pièce.

Puis j'entendis une voix :

??? : qu'est ce que tu fais ?

Je répondis sévèrement

Sheldon : tu ne vois pas que je réfléchis, si tu veux toi aussi sortir d'ici laisses-moi tranquille.

Je retournais à mes équations, je suis sûr que je peux trouver un moyen pour sortir d'ici.

Sheldon : qu'est ce qu'il fait froid ?

Puis finalement je me retournais vers la femme qui était dans la même pièce que moi.

Sheldon : Tu sais faire quoi ? même si un esprit inférieur comme toi doit pas faire grand chose

[Etat Hypothermie; - 5 PV]

J’étais tranquille chez moi quand on est venu me chercher pour m’amener ici sans trop me dire ce que je venais y faire. On m’a juste dit que j’avais une mission importante à réaliser dans ce trou perdu. C’était un type assez grand et mince, un visage qui semblait assez effrayant. Avec lui, une jeune femme blonde et presque aussi grande que lui. Je ne les avais jamais vus avant. Je me souviens juste qu’en me réveillant, la femme m’a expliqué que j’étais là pour réaliser l’une des  missions les plus importantes de ma carrière. Elle disait que j’en saurais plus au moment voulu et que ma mémoire avait été partiellement effacée pour le bon déroulement de l’affaire. Ce dont je me souviens, c’est que quand ils sont venus me chercher, je ne pouvais pas leur résister comme si mon corps me poussait vers eux sans que je sois capable de faire un choix. C’était comme s’ils avaient déconectés ma conscience par je ne sais quel moyen. Il y a l’air d’avoir un type balaise en science. Peut-être pourrait-il m’informer sur ce qu’ils ont utilisés pour m’attirer là.  Je regardais autour de moi. J’aperçus deux personnages. La femme qui était en face de moi par contre me disait vaguement quelque chose. Mais je n’arrivais pas vraiment à me rappeler où je l’avais vu. Je ne savais pas ce qu’on me voulait, mais je n’en avais pas grand choses à faire. La seule chose que je voulais plus que tout était me tirer de cet endroit pour reprendre mes activités. Je me rappelais que normalement aujourd’hui, j’aurais dut être rejoindre mes anciens camarades de la fédération anarchiste française pour les aider dans leurs plans de vengeance. En regardant en face de moi, je constatais que la femme avait les yeux rivés sur cette passation de pouvoir stupide entre Macron et son prédécesseur. Je ne comprends pas ce qu’ils ont tous avec ça. Mais le silence qui règne ici me pèse et j’ai besoin d’en savoir plus sur cet endroit et sur les débiles qui m’entourent. Bon, je sais, je suis un peu dure dans mon jugement mais entre un type qui écrit sur un tableau et l’autres qui regarde un type qui n’en aura que faire de sa petite vie. Je me demande si je vais tenir longtemps dans ce trou sans faire couler du sang.
Je pris ma respiration et m’adressais à lui :
« Je ne sais pas ce qu’on fait tous là, je sais pas comment on est arrivés là. Mais j’aimerais bien savoir comment ils ont fait pour que je n’ai pas pu résister à ceux qui sont venus me chercher. Vous qui m’avez l’air calé en science, y a-t-il un truc qu’ils ont pu utiliser pour contrôler mon cerveau comme ça » ?

[Etat Hypothermie; - 5 PV]

Shiho sentait déjà bien que ce type était casse couille, elle ne savait pas si c'était son air un peu hautain ou ses gestes prétentieux qui la dérangeait le plus, mais une chose était sur :


Elle jeta un petit regard sur son portable pour constater que la même scène jouait encore.
Macron se tenait droit comme un piquet en écoutant l'orchestre symphonique à ses cotés jouer la Marseillaise au lieu de l'hymne européen, ce qui devait lui déplaire.
Les généraux présents envoyer dans la décor tous les malheureux photographes qui se retrouvaient malheureusement sous la crosse de leur fusils.
Et les journalistes racontaient la belle vie de ce grand homme qui va sauver la France en la guérissant grâce au touché rectal.
Mais Shiho remarqua un petit détail dans le décor, entre deux supporters du Mister Changement 2.0. A savoir son époux qui faisait acte de sa présence à la caméra avec un petit coucou de la main, comme pour signaler à sa ténébreuse compagne qu'il était là.
Ça lui faisait chaud au cœur, ce qui était pratique dans sa situation présente.


Sheldon : Tu sais faire quoi ? Même si un esprit inférieur comme toi doit pas faire grand chose.


Shiho tourne son regard vers celui qui était enfermé avec elle et se force à lui faire un petit sourire, un peu diabolique.

Shiho : Je sais botter des culs, démembrer des gens et éclater des cervelles. Est ce que ça peut t'être utile en quoi que ce soit mes compétences ?

Puis elle retourna mater son portable sans attendre spécialement de réponse venant de l'autre type.

Quand la fille aux cheveux auburn me répondit ça, j'eus un sursaut avant de redevenir sérieux, je me retournais vers mon tableau puis une nouvelle fois vers elle et demanda :

Sheldon : c'est un sarcasme ?

puis je rigolais comme je sais si bien le faire. Puis me tournais pour répondre à la troisième personne

Sheldon : Je suis physicien moi j'y connais rien en neurologie, j'ai beau avoir deux doctorats en physique je sais pas tout.

[- 5 PV]

L’hélico où je me trouvais faisait beaucoup de boucan, c'était à ne plus s'y entendre. Je me demande comment ils font ceux dans le cabine devant ? Leur casque doit fournir une sacré protection auditive.
J'aimerai avoir un casque comme ça, pour ne plus entendre mon renard souffler fort la nuit. Ça m'évitera de lui lacérer la gorge pour une fois.
Enfin bon, dehors il ne fait que neiger. Tellement que je vois même pas à quelle distance est le sol. On pourrait passer notre cible sans que je m'en aperçoive.
Ah mais vous devez vous poser un tas de question, je vais y répondre, très simplement.
Je fais partie d'une des deux équipes de Léviathan envoyé en Antarctique pour enquête sur de mystérieux signaux venant d'une base "censée" être abandonnée et qui avait appartenu autrefois à Hydra.
Elle est voisine de celle d'Umbrella Corporation dont il ne reste que des ruines.
Et comme j'ai pas envie de faire une pathétique description de mes collègues qui risquent de partir aussi vite qu'ils sont venus, je vais juste vous mettre les noms pour chaque équipe.


1) Yuri Bralvac
2) Sergei Yuganov
3) Petro Zuchydev
4) Nickolai Klansky
5) Mikhail Hantlu
Pilote) Zurov Churinco
Copilote) Vieille Couille Fripée


1) Ailein Picard
2) Moi
3) Lucine Chauvin
4) François Hollande
5) Bernard Tapie
Pilote) Kevin Suicidaire
Copilote) Jean Bon

Si vous n'avez pas tout retenu c'est pas grave, on ne vous ne voudra pas.
En tout cas, je pensais que cette mission était qu'une perte de temps et que ces signaux étaient surement rien du tout.
En même temps, de quoi ça pourrait venir ?
D'une présence alien qui s'est perdue dans le coin !?
Laissez mourir de rire !
Après, cette chienne de vie allait encore me prouver que j'avais tort pour mieux m'enfoncer... Salope.

Pendant quelques secondes, je restais sans rien dire, impressionné par ce type. Deux doctorats, pensais-je, waw c’est balaise. Tout ça me rappelle mon ancienne vie. Avant, j’étais moi aussi à la fac pour étudier la physique quantique.  Mais c’était avant que je ne découvre le plaisir de tuer et que je n’apprenne que j’étais psychotique. Je souris un instant en me souvenant de mes trois années de fac, et je lui répondis :
« Tu étudies la physique ? Tu bosses sur quoi exactement » ? Le voyant très occupé, je n’osais pas poser toutes les questions qui me venaient en tête.
Bon alors, on a une grosse tête, et la fille dont le visage me dit vaguement quelque chose mais je n’arrive toujours pas à savoir pourquoi. Peut-être qu’en essayant d’en savoir un peu plus sur elle, ça me reviendra. D’ailleurs, elle, a quoi elle sert ? Je veux dire, elle n’a pas mieux à faire que de regarder défiler les chiens de l’ordre sur son écran ? Franchement, elle pourrait s’activer à trouver une solution pour qu’on sorte de là, où au moins pour nous aider à comprendre ce qu’on fiche ici. Je m’adressai à elle en m’efforçant de ne pas avoir un ton trop méprisant :
« Eh toi, qu’est-ce que tu fiches ici ? T’as des qualifications qui peuvent nous servir ? Ou alors t’attends juste que ça passe ? Je ne veux pas être trop méchant, mais c’est pas ces débiles qui vont nous donner une solution ». Bon tempi, je ne sais pas être gentil. C’est plus fort que moi. Il faut toujours que j’y aille un peu fort. Je lançais un sourire pour tenter de me donner un air un peu plus sympathique, et en espérant que la froideur de mon propos passent un peu mieux. Après tout, c’était dans mon intérêt d’essayer d’entrer en contact avec elle pour obtenir de précieuses informations. Mais étrangement, avec elle plus que n’importe qui d’autre, je n’y arrive pas.
Quant à son histoire d’enquête, très franchement, je ne vois pas ce qu’un tueur psychotique peut faire dans cette histoire. Alors je posais la question :
« Eh sinon euh, pourquoi nous précisément » ?

[- 5 PV]

J'entendis les questions de cette homme un peu bizarre qui venait de me parler, connaissait-il la physique ? Ca m'étonnerait,

"Je vais te répondre même si tu ne comprendras surement pas, je suis près de prouver l'existence de la théorie des cordes, nous étions avec  trois de mes amis en expédition en antarctique et puis je me suis fait emmener ici, et en plus j'ai pas de désinfectant, alors plus mon esprit génial trouvera une solution pour sortir mieux ce sera",

Je reportais mon attention sur le tableau près de trouver une solution

"le problème c'est que je ne fais que de la physique théorique, pas expérimental et ça me coute de l'admettre mais pour une fois j'aimerais que wolovitz soit là"

[- 5 PV]

Ce type est arrogant ! Pour qui il se prend ?
« Eh bien, je m’y connais un peu aussi. J’étais à l’université et j’étudiais la physique avant. Mais euh la vie en a voulu autrement pour moi alors j’ai arrêté mes études. Et tes amis ils sont où du coup ? Si tu dis qu’ils étaient en expédition avec toi, c’est qu’ils doivent bien être dans le coin » ! Je commençais à jeter un coup d’œil au tableau mais la présence de l’idiote me déconcentrait fortement.

[- 5 PV]

Shiho continuait de suivre la longue cérémonie autour du soldat inconnu qui n'en finissait plus, ça devait faire au moins 10 minutes que ça durait. Et le pire, c'est qu'à part Macron, tous les autres présents là bas commençaient à se faire chier aussi.
La brillante chimiste remarqua même un homme en train de se faire dessus, c'était hilarant.


3ème Type : Eh toi, qu’est-ce que tu fiches ici ? T’as des qualifications qui peuvent nous servir ? Ou alors t’attends juste que ça passe ? Je ne veux pas être trop méchant, mais c’est pas ces débiles qui vont nous donner une solution.


Shiho tourna son attention vers l'étrange homme qui s’efforçait de sourire, ce qui ne rendait pas bien sur sa face de doberman. C'est comme si un chauve très célèbre en costard cravate se mettait à pouffer de rire, ça ne marche pas.
En réponse, Shiho plissa les yeux et pencha sa tête légèrement sur le coté.


3ème Type : Eh sinon euh, pourquoi nous précisément ?

Shiho : Qu'est ce que tu veux que j'en sache !? Mais bon allez je vais analyser les environs pour voir si je peux comprendre quelque chose.

La chimiste en herbe leva ses petites fesses et rangea son portable avant de regarder au alentour où seul le froid faisait signe de sa présence, ainsi que les voix des deux hommes dans la pièce.
Le génie semblait montrer à quel point il était arrogant face au doberman.
Mais ça, Shiho s'en fichait et elle préféra se concentrer sur ses mains, et remarqua quelque chose.


Elle se gratta la tête pour tenter de comprendre.


Laissant ce mystère en suspend, Shiho continua à utiliser ses connaissance pour comprendre ce qui se passe ici.

Ça, c'était le Commandant Picard qui causait, elle avait toujours cet air très blasé et crevé quand elle disait ça, et pourtant elle était la meilleure d'entre nous.
A coté de ça, elle nous traitait comme des merde, hormis Lucine puisque c'était sa petite amie secrète, mais chut je ne vous ai rien dit.
Mais si un jour ça peut vous servir, n'hésitez pas utiliser cette info, j'insiste.
En tout cas moi je restais le plus que possible en retrait, même c'était plus fort que lui, il y avait toujours Nanard pour venir me parler même si moi je lui répondais jamais.
Et puis quoi encore !?
j'ai pas prévu de rester en vie suffisamment longtemps sur cette planète pour me lier d'amitié avec des sombres merde !
Ah, elle est bonne celle là !
D'ailleurs, si je pouvais mourir durant cette mission, ça me ferait le plus grand bien ! Même si mourir par accident bien évidemment.
Quoi ?
Qu'est ce que m'a dit Nanard ?
Bah je j'vous ai dit que je m'en branlais donc j'ai pas écouté ! Suivez un peu, merde !
D'ailleurs, en parlant de ne pas écouter, la Commandante me regarder en se tenant le bassin, l'air de dire que j'avais loupé une info importante.
Et puisque les autres regards étaient centrés sur moi, j'avais très certainement raison. Je suis fort !


Hein ?
Elle a pas autre chose à foutre qu'à me regarder ?
Putain, je suis pas son clébard à c'te conne, si elle continue comme ça elle m'accompagnera dans ma tombe, c'est moi qui vous le dit !
Est ce que j'ai pris mes pilules aujourd'hui ?
Oh ça peut attendre !


Oh elle me saoule !
En plus elle se rapproche de moi pour me souffler, voir me cracher dans les yeux des injures qui feraient passer le Sergent Hartman pour Gandhi.
Et la réaction des autres bouffons m'exaspèrent d'autant plus !
Sa petite chérie adorée la regarde comme si c'était une vraie héroïne et moi une sous merde ! Elle va crever c'est clair !
Nanard, lui il se marre, il sera le suivant !
Et les mecs aux commandes, c'est de même !
Il y a juste le petit gros que je vais laisser car il a une bonne bouille et puis il ne fait rien depuis tout à l'heure, je ne sais même pas ce qu'il fout dans notre équipe. Il avait pas une passation de pouvoir à faire !?
Oh depuis quand je m’intéresse à la politique moi de toute façon !?


OK.
Bon bah je crois que le couteau qu'elle a à sa ceinture va enfin pouvoir service !
Et tiens, tu frimes moins avec ta gorge fendue en deux hein !?
Allez, va dire bonjour à ta copine, j'ai pas besoin d'un cadavre sur les bras !
Continuons en joie mes amis ! Comment ça va à l'avant de l'hélico !?
Oh bah tiens le copilote a maintenant un sacré trou dans la tête !
Oh et puis son pote vient de s'éjecter de l'appareil pour ne pas avoir affaire à moi ! Mais ce serait me sous estimer car je peux être bon viseur quand je veux.
2 Kills pour bibi ! Bientôt trois quand l'autre truie aura finit de laisser s'échapper son fluide !
Je...
Je...
Oh monde dieu, qu'est ce que j'ai fait !?
Je dois payer pour mes actes !
Adieu monde cruel !

Alain se jeta de l'appareil en vol, mais malheureusement pour ses attentes, il enclencha le parachute qu'il avait pris avec lui, peu de temps après le saut.
Il était désormais livré à lui même, alors que la base se dessinait sous yeux, laissant présager de mauvais augures pour ceux qui y sont piégés.

C’est dingue. La voix de l’idiote était aussi agaçante que sa face qui me faisait terriblement penser à un cul de poule. Et même sa voix, je l’ai déjà entendue quelque part. Parce que oui, j’ai une mémoire assez impressionnante pour ce qui est de reconnaître les voix. Enfin bref, je soupirais bruyamment me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire de ces deux-là. Hum voyons, qu’est-ce que je n’ai pas encore testé ? Les éventrer ? Ah non ça je l’ai déjà fait à un flic qui était venu fouiller un des locaux de la fédération anarchiste. Arracher leurs yeux pour leur faire bouffer ? Non ça je me le garde pour plus tard. Brûler leurs corps avec de l’acide ? Pourquoi pas c’est très tentant. Bon mais je le ferais juste après qu’on soit sortis de ce trou pourri. Pour l’instant je ne sais pas comment mais il faut vraiment que j’arrive à me contrôler. Cela va faire deux jours que je n’ai pas tué, et ça me manque. Mais bon, au moins je peux me consoler en me disant que miss cul de poule allait enfin bouger et se rendre utile. Avant qu’elle ne se lève, je lui lançais un regard qui en disait long sur mes intentions de mettre fin à sa misérable vie :
« Dieu existe ! Enfin, un miracle ! Enfin tu prends conscience qu’il faut que tu agisses. On y croit. On m’a toujours appris à ne jamais croire qu’une cause est perdue. Mais je préfère te le dire maintenant, je te reprends encore une fois à faire des réflexions débiles, et je te flanque mon poing tellement fort dans la gueule qu’il t’enverra directement voir sur place la petite cérémonie qui semble te passionner autant, pigé » ? Alors qu’elle partit observer dans sa direction, moi je décidais de prendre la direction opposée pour voir ce que je pouvais y trouver, et puis pour bouger un peu. Parce que c’est pas le tout, mais je commence à me les geler. Et puis en plus, si je reste longtemps avec ces deux débiles, je vais finir encore plus fou que je ne le suis déjà. Bon, je ne sais pas si on va sortir vite, alors en attendant je vais peut-être essayer de voir si je peux trouver de quoi faire un feu histoire de se réchauffer un peu. Sinon ils seront tous déjà mort avant que je ne puisse profiter du plaisir de les tuer de mes mains. Je souris un instant en repensant à les tuer.

[- 5 PV]

Shiho lança un regard sur celui qui l'avait menacé juste avant, il esquissa un vif sourire qui ne plaisait pas à la femme du célèbre chanteur.


Elle tourna ensuite son regard vers le physicien qui semblait complètement perdu dans ses réflexion pour ne pas remarquer les menaces qui pesaient sur lui.


Finalement, la chimiste cessa de scruter les environs car elle avait récupéré assez de donner pour déjà tirer une première conclusion.
Elle se racla donc fortement la gorge pour attirer l'attention des autres.

Shiho : Bon compte tenu de la température de la pièce, associé à l'humidité qui s'y trouve, dans moins de trois heures vous ne serez plus que des Mister Freeze sur patte !

Elle s'approcha ensuite de la porte où se trouvait l'autre génie de la pièce.

Shiho : Maintenant il me faut analyser la consistance de cette porte pour approfondir mon jugement.

Puis elle pencha discrètement sa tête vers son camarade scientifique pour lui glisser quelque mots à l'oreille.

Shiho : Ecoute, je ne veux pas t'inquiéter, mais l'autre type qui est avec nous va surement essayer de nous tuer une fois qu'on sera sorti d'ici, donc je te conseille de préparer une solution à cette conséquence négative pour notre personne.

Puis elle se tut et repartit dans sa réflexion.

Yuri Bralvac, le Commandant de la première équipe de Léviathan, était penché au niveau de la cabine de pilotage. Il regardait à travers la vite avant où l'on pouvait distinguer l'ancienne base d'Hydra en contrebas, même si c'était dur car une tempête de neige leur cachait pasm al de détails.
Et celle ci se faisait de plus en plus fort, ce qui commençait à inquiéter ceux aux commandes.Le Vieil indien qui était copilote fut le premier à prendre la parole.

"Quand le vent souffle, il ne fait pas bon à brasser une bière."

Si on traduisait, ça voulait dire que si ils ne se posaient pas vite fait bien fait,
ils perdraient surement le contrôle de l’appareil. Ce qui serait gênant.
Yuri passa sa main sur son menton avec une pointe d'inquiétude que sentit Zurov, le pilote. Celui tenta de trouver les mots pour le rassurer.

"Ne vous en faite pas Commandant, ils ne sont surement posés quelque part à cause de la tempête qui nous tombe dessus.
- Je ne pense pas, il y a dû arrivé quelque chose.
- Hé bien même si c'est le cas, nous ne pouvons rien faire pour le moment,
et nous n’atterrissons pas d'urgence, on ne saura jamais ce qu'il leur est arrivé.
- D'accord, trouvez donc un coin pour poser l’appareil, je prépare l'équipe."

Yuri retourna donc auprès sa team en reprenant une poker face.

"Bon les gars, accrochez vous, on va atterrir."

Ils l'écoutèrent et il fit de même pour ne pas se viander comme un con.

Bon bah j'ai survécu.
Comment ce foutu parachute a fini sur moi !? Et surtout comment s'est il déclenché !?
Bon bah temps pis !?
En tout cas on peut dire que le paysage est vraiment blanc, je vois que ça.
Et on dirait que je marche sur 2 mètres de neige, et en hauteur aussi.
Le truc sur lequel je suis semble être rond, je vois aussi des rebords métalliques. Je dirais que c'est un château d'eau.
Mais comment descendre de celui ci ?
Je sais bien que j'ai une grosse doudoune pour ne pas crever de froid, mais putain il fait quand même sacrément froid bordel !
Il doit y avoir une échelle quelque part.
je vais fouiller, et si je la trouve pas, je descendrai à ma façon personnelle.
En me jetant dans le vide.
C'est un bon programme.
J'espère faire de belles rencontres en bas.
Si je ne meurs pas.
Ce serait cool.
Mais l'autre ne va pas me laisser mourir !
N'est ce pas !?
Fils de pute !

Shiho s'était placée devant la porte bloquée par la gèle et elle tentait de retrouver dans ses vieux souvenirs rouiller, un moyen chimique pour briser cela. Mais comme dit précédemment, elle devait d'abord savoir de quoi était fait la porte pour ensuite élaborer un Plan.
C'était de l'acier bien entretenu et encore solide, ce qui allait compliquer un peu plus la tache.
Bon sachant que le coefficient de dilatation thermique de l'acier vaut 11,7×10-6 °C-1 et que le point de fusion d'une molécule d'eau est à 0°C...
Si on avait un chalumeau, un lance flamme ou un fer à soudé, on pourrait passer cette porte.
Mais on a rien de tout ça.
Fais chier !
Et il n'y a pas moyen de baisser la température du lieu en plus !
En plus, on a pas de gros costauds pour la défoncer, ce qui est aussi embêtant.
Donc là je ne vois pas comment on va pouvoir s'en sortir.
Bon, je suis peut être mauvaise langue.
Je vais revisiter le décor pour trouver si possible un objet pour m'aider.
Et peut être que l'autre tête scientifique à trouver quelque chose de son coté.

Shiho : Des pistes de votre coté ?

Seul le son des cristaux de glaces chantant se firent entendre.
Intriguée par ce vent, elle se retourna et ne vit personne à première vue.
La pièce où elle était semblait vide, alors que pourtant il n'y avait aucun autre moyen pour s'échapper.
Alors, où est ce qu'ils étaient passés.

Shiho : Les gars ?

Je n'aime pas ça.
Dois je prendre ma forme de Canne.
Non, restons calme et réfléchissons.
Ils doivent forcément être quelque part dans cette pièce.
Il suffit juste de chercher un peu.
Elle avança d'à peine quelques pas et vit deux pieds dépasser de derrière le bureau de la pièce.
Pendant un instant elle crut que c'étaient celles du scientifique, mais on, c'étaient celles du type chelou.
Après quelques pas de plus, elle arriva à son niveau pour constater qu'il était mort.
Il avait de la merde au niveau du visage et il s'était noyé dedans.
Quelle mort de merde !
Après cette remarque mentale totalement gratuite, l'inquiétude s'installa.
Mais comment a t-il pu mourir comme ça ?
C'est pas comme si il était tombé dedans, c'est plutôt comme si on lui avait collé la merde au visage et qu'on l'avait empêché de bouger.
Qui a pu faire ça, en si peut de temps en plus ?
Est ce l'autre scientifique ?
Non, il était trop gringalet pour faire ça.
Mais où est ce qu'il est maintenant ?
Et bordel de merde, comment j'ai fait pour rien remarquer !?
Tant de mystères qui ne seront jamais résolus pour faute de moyen.
Maintenant, elle était une fois de plus livrée à elle même.
Pour le meilleur mais surtout pour le pire.