[RP] L'Enlèvement de Léon [Terminé]

L'année passait plutôt vite pour Henri, ainsi que pour les habitants de la ville, en effet, ça faisait déjà plusieurs mois qu'aucune attaqué terroriste n'avait eu lieu dans le coin, et c'était plus reposant.
Pour notre Détective, ça annonçait au passage au baisse des quêtes de fous, et plus de clients lambda, au sujet de tromperies et d'autres trucs du genre.
Et il doit bien avouer, ça lui manque un peu de ne plus faire de mission dangereuse comme celle pour Saryna, ou celle pour Davidson avec Ada et Ling. Ling qui était toujours en liberté, même si son attaque de l'année dernière avait échoué.
Il restait quand même l'une des plus grosses menaces qui pesaient sur la tête des Avengers.
L'autre étant la présence des Floods sous terre, attendant juste le moment où des humains les déterreront, pour les parasiter et se propager à la surface, comme ils avaient déjà essayé de faire avec le Centre de Formation d'Umbrella quand Hydra en avait réveillé une partie. Beaucoup de Marines et de STARS sont morts ce jour là, c'est pas rien.
Heureusement d'autres menaces s'étaient calmés, comme Hydra et Léviathan, même si ils pouvaient revenir dans quelques années, on en sait jamais.
L'Organisation Noire était dissoute, et Umbrella aussi. Et c'est pas Natalya Vipèra qui viendra remettre son grain de sel dedans, puisqu'elle croupit dans une prison haute sécurité quelque part sur cette planète, le tout évidemment tenu secret par la CIA.
Revenons à Henri, là il était venu rendre visite à Ada à la base Avengers ce soir du 10 Août et ils avaient bien discuté ensemble jusqu'à ce qu'une alerte force elle et d'autres membres Avengers à partir sur le terrain. Ceux qui restaient étaient parti se coucher pour la plupart, Henri était finalement resté avec Léon.
Il était 23H12 quand ils se promenaient dans les couloirs de la base en croisant au passage deux soldats de 'US Air Force marchant en sens inverse qu'eux. Le Détective avait commencé a raconter à l'agent secret comment il avait rencontré la femme de ce dernier. Et il en était arrivé au passage de la trahison de Ling qu'il avait décrit en détail avant de continuer la suite.

Henri : ... Et donc je fis part à Ada de ce que j'avais appris en lisant ce document, et qui montrait donc que Umbrella partait en cacahuète depuis l'arrestation de leur ancienne dirigeante, ça ne m'étonne même pas qu'ils ne soient ensuite disperser par la suite. Puis j'avais eu la bonne idée de m'allumer un cigare, ce que je fais souvent quand je travaille mes neurones, d'ailleurs ça me fait penser...

Il fouilla l'une des poches de sa veste et sortit un paquet de Montecristo avant d'en prendre un et de l'allumer avec le briquet qu'il prit de l'autre poche. Il aspira un bout coup et le souffla à gauche avant de tourner à nouveau son visage à droite, là où se tenait Léon.

Henri : T'en veux un ou pas ?

C'était courtois de sa part d'en proposer un à l'agent pas très secret.

Voilà un moment que je ne suis pas allé sur le terrain. Je ne serais dire combien de temps exactement. Je suis actuellement à la Base Avengers. J'ai du quitter mon manoir avec Ada pour une urgence. Au final, elle est partie sur le terrain avec d'autres membres des Avengers. Plus le temps passe, plus je me sens inutile parmi les Avengers.
Je marche aux côtés d'Henri, un survivant de Racoon City. D'ailleurs il me racontait sa rencontre avec ma femme et la trahison de Ling. Je l'écoutait attentivement, après tout je ne sert qu'à ça désormais. Écouter ceux qui m'entoure.

Henri : ... Et donc je fis part à Ada de ce que j'avais appris en lisant ce document, et qui montrait donc que Umbrella partait en cacahuète depuis l'arrestation de leur ancienne dirigeante, ça ne m'étonne même pas qu'ils ne soient ensuite disperser par la suite. Puis j'avais eu la bonne idée de m'allumer un cigare, ce que je fais souvent quand je travaille mes neurones, d'ailleurs ça me fait penser...

Il fouille alors dans ses poches et sort un paquet de cigarette. Il en allume une avant souffler la fumé vers sa gauche, puis reporte son attention sur moi. Il me propose gentiment une cigarette.

Henri : T'en veux un ou pas ?

Léon : Non merci. Je ne fume pas, même si c'est très sympathique d'avoir proposer. Néanmoins je comprends maintenant pourquoi tu es proche de ma femme. Je suis heureux qu'elle est des amis comme toi, Henri. La plupart des gens que je connaissais sont morts depuis le temps, soit à cause d'Umbrella, d'Hydra ou autre. Bref, que vas tu faire désormais ?

Demandai-je gentiment.

Léon : Bref, que vas tu faire désormais ?

On sortait de la discutions de base et ça coupait un peu l'histoire que Henri avait commencé, mais comme il est poli, il se devait de répondre à cette question.

Henri : A vrai dire je ne sais pas.

Il repensait alors à certaines choses qui s'étaient produites l'année dernière.

Henri : Je commence à me faire vieux avec mes 45 ans, c'est fout ça. J'ai comme l'impression qu'être mis au placard, et je commence aussi à être un peu à coté de la plaque dernièrement, je l'avais déjà vu avec cette mission là où j'ai même pas si pour qui je bossais, alors que c'est quand même un peu la base du métier.

Il reprendre une bouffée de son cigare pour l'envoyer ensuite le plus possible.

Henri : Heureusement que ma fille est là pour me dire que j'ai encore de l'importance, sinon je serrai déjà empaillé dans un coin de cette base, genre entre le vieux flipper et la borne d'arcade Tekken 2, tu vois l'endroit ? Bref je me sens inutile, si tu veux mon avis. Et toi, ça se passe bien de ton coté ?

Il envoya un sourire amicale à Léon en attendant sa réponse.

Henri : A vrai dire je ne sais pas.

Il se tait quelques instants avant de reprendre.

Henri : Je commence à me faire vieux avec mes 45 ans, c'est fout ça. J'ai comme l'impression qu'être mis au placard, et je commence aussi à être un peu à coté de la plaque dernièrement, je l'avais déjà vu avec cette mission là où j'ai même pas si pour qui je bossais, alors que c'est quand même un peu la base du métier.

Il reprend une bouffée de son cigare pour ensuite le jeter.

Henri : Heureusement que ma fille est là pour me dire que j'ai encore de l'importance, sinon je serrai déjà empaillé dans un coin de cette base, genre entre le vieux flipper et la borne d'arcade Tekken 2, tu vois l'endroit ? Bref je me sens inutile, si tu veux mon avis. Et toi, ça se passe bien de ton coté ?

Il me sourit amicalement. Je vois, il est un peu comme moi.

Léon : J'ai le même ressentiment que toi. Ma femme s'affirme de jour en jour et arrive à avoir une réputée digne de ce nom et correct. Et moi je reste sur le banc de touche à la regarder devenir encore plus populaire. Et moi aussi, je me fais vieux... Le gouvernement ne m'envoit plus en mission, je ne participe pas aux missions des Avengers car la plupart du temps, ma femme y participe et je ne veux pas lui faire de l'ombre. Bref, je me sens aussi inutile, heureusement y ma fille adoptive. Mais y a des moment, je voudrais bien avoir aussi un enfant d'Ada et moi.

Je souris honteusement, le célèbre Léon Scott Kennedy se retrouve placer sur le banc de touche pour éviter de faire de l'ombre à Ada. Pitoyable, je suis pitoyable.

Henri voyait que l'agent secret n'allait pas dans son assiette et qu'il avait besoin de soutien, c'est pour ça qu'il s'arrêta de marcher en lui posant une main sur son épaule, ce qui le fit se retourner.

Henri : Au moins on est deux sur le même bateau, mais après je trouve que tu as quand même plus de chance que moi.

Il se tut quelques seconde avant de reprendre.

Henri : Toi au moins tu as une femme, et une fille, même si ce n'est pas votre enfant biologique. Moi ma femme est morte à l'accouchement, et ensuite je me suis remarié avec un crétin qui était violent avec moi, et avec ma petite Laura. Même après le divorce, il a continué à nous poursuivre, et il profitait de fait que je ne sois pas là pour stalker ma fille qui ne pouvait rien faire, les flics, c'est des incapables, même en France.

Quelques larmes lui coulèrent du visage, mais un sourire demeurait toujours sur celui ci.
Il posa ensuite sa seconde main sur l'autre épaule de Léon.

Henri : Tu as aussi pas mal d'amies, comme les Avengers ici, tu n'es pas rien pour eux, au pour au moins une partie d'entre eux. Prends le cas de Gilbert qui s'est mis dernièrement en tête de faire couler toute la Pègre de la ville, si il ne te laisse pas participer à ses missions, c'est pas parce qu'i la honte de toi ou que t'es trop vieux pour ça, c'est parce qu'il tient à toi et qu'il ne veut pas que tout cela joue sur ta carrière, sachant qu'il fait des trucs pas très clean pour y parvenir au passage.

Il enleva finalement les mains puis reprends une bouffée de son cigare qu'il envoie sur la gauche pour ne pas perturber son ami.

Henri : Allez, tu sais quoi, viens avec moi, on va aller se promener un peu dehors si ça te dit, on va se trouver quelque chose à faire et montrer qu'on est pas deux deux vieux pépés qui vont passer l'arme à gauche. Ça te dit ?

Il attendit sa réponse tout en étant en pleine forme.