[FIC] Violeurs Actuels [Terminée]

Jean-Robert Lonchard a un look qui transpire la sympathie du type qui doit très certainement battre sa fille et sa femme tard le soir quand il rentre complètement beurré après avoir passé des heures au bar, et si ce n'est pas le cas, autant dire qu'il doit subir une tonne de préjugés que j'aide à alimenter.
Il faut dire que si on devait mettre une gueule au gros beauf français blanc raciste, il serait sûrement au sommet de la liste avec ses cheveux humides bazardés vers l'avant, le regard naturellement mauvais, et une carrure qui permet de tenir tête déjà à pas mal de gens de morphologie faible ou moyenne à grand coups de torgnoles dans le pif bourré.
D'ailleurs, pour renforcé la caricature, il porte un pantalon de style militaire et un tee-shirt trempé dû à une journée anormalement chaude où l'on peut y lire "Make France Great Again". Sans compter sur le fait qu'il est en train de s'enfiler une petite rousse qu'un ami wallon a ramené de son pays, et il la savoure comme il se doit en jetant un oeil aux autres passagers de ce transport qui sont peu nombreux dû à plusieurs facteurs différents, alors que d'habitude il serait plutôt chargé comme une mule à cette heure là sur cette ligne là.
Si vous vous vous dites que lui fait cliché dans son genre, attendez de voir la gueule des autres personnes ici que l'on pourrait aussi d'indésirable et potentiellement dangereux si on les jugeait de visu.
Quatre zonards, une femme et trois hommes, sont les seuls à êtres debout, devant la deuxième sortie du milieu en partant de devant, en conversation à voix haute de différentes trivialités et en se marrant comme pas permis, en faisant coller de la blonde sur le sol. Ces punks à chien ont un berger belge malinois plutôt calme qui n'a pas besoin d'être fermement tenu en laisse.
Tout ce boucan est agrémenté par l'accent alsacien de l'un d'eux, et si le bruit n'était déjà pas assez, l'odeur est quand à elle hyper piquante.
Rajoutons à toutes ces personnes qui peuvent facilement inquiéter ou irrité quelqu'un lambda, le petit Kévin Mérine de 25 ans qui a aussi un haut niveau de repoussage à sa manière, avec ses regards de pervers qui peuvent être insistants, et heureusement qu'il porte un masque pour éviter qu'on ne le voit baver sur ses chaussures. D'ailleurs il est le seul à encore se protéger du Covid 19, ce fameux virus qui change de genre suivant où on se trouve car ce n'est pas parce qu'on est un microbe qu'on ne peut pas être genderfluid.
Dû à une nouvelle vague ne faisant aucun mort, inventée par les médias afin de discréditer le Gouvernement Bigard, qui fait que tout le monde reste chez soi jusqu'à qu'on les autorise à ressortir sans risquer l'amende de 1500 euros, imposé par plusieurs préfets sans que ça vraiment légal cette affaire, et qu'il puisse aussi pouvoir respirer correctement à l'extérieur sans se morceau de tissu sur leur gueule.
Cela pourrait expliquer pourquoi il n'y a que ces quelques pions sur ce gigantesque échiquier aujourd'hui.
Et non vous n'avez pas rêvé.
Jean-Marie Bigard est le successeur de Barbus en tant que premier ministre du pays.
Cela pourrait aussi expliquer l'animosité soudaine des médias bien pensants vis à vis des dirigeants de la France.
Toutes ces têtes de vainqueurs ont de quoi tourner prédateurs si une proie fragile venait à pénétrer dans leur tanière, et justement, il y a carrément deux au lieu 'une qui sont venues s'asseoir en face de la première sortie du milieu en prenant la moitié des quatre sièges s'y trouvant afin d'être face à face plutôt que côte à côte.
Une adolescente approche de sa majorité civile et une collégienne proche de celle sexuelle.
Sun-Hi Fritsch est d'une beauté époustouflante avec longs cheveux de corneilles qui descendent jusqu'à se reposer sur ses épaules. À l'instar de Namu Beoj , les principales caractéristiques qui se dégagent d'elle sont sa gentillesse à toute épreuve, et sa surdité qui crée un mur entre elle et les autres. Pourtant elle s'efforce à le casser en s'exprimant oralement tout en communiquant avec les signes quand elle d'adresse à quelqu'un, ce qui est malheureusement peu fructueux.
Devant elle se tient celui avec les cheveux bruns clairs qui se définit comme son petit ami et qui fait plus jeune qu'elle avec ses 14 ans, à savoir Yasuharu dont ses fringues renvoient à la culture pop, tandis que son fute galère à tenir debout vu comment il est rabaissé pour que l'on puisse bien voir le slip noir qui se cache derrière.
Pourquoi noir me direz vous ?
C'est plus pratique en cas d'accident comme le dirait Bigard.
Parce que avec un slip blanc…
…
Un peu trop protecteur de sa gonzesse, le petit gars garde un œil sur tous ces individus louches et infréquentables qu'il a repéré, se préparant à agir contre eux si la situation l'exigeait, même si avec son physique assez frêle, on est loin d'être sûr qu'il puisse vraiment tenir le coup.
Cependant, Captain America a prouvé que cela était possible donc pourquoi pas.
Dans le pire des cas, elles pourront toujours se réfugier auprès de la chauffeuse de ce bus derrière sa protection en verre anti germe et con, qui a déjà une carrure plus costaude, idéale pour foutre des mandales si quelqu'un veut t'agresser avec ses potes alors que tu es venu lui demander mettre un masque de quitter ce saloon immédiatement sans jamais revenir.
Les pires crapules sont en ville.
Chiant ou niquant sur les arrêts des différents transports en commun, devant les écoliers et le vieux qui n'osent rien dire de peur d'y passer.
Quand la saleté prend le dessus sur le propreté dans un pays, c'est jamais un bon signe, et malgré les réformes pour une fois honnête des plus hauts élus pour régler ce souci, ils se retrouvent démocratiquement bloqués par ceux qui sont bien plus malhonnêtes au point où la question de pose quand à savoir si il faut renoncer temporairement à la Démocratie pour plonger dans l'Autocratie, le temps de remettre de l'ordre dans le bazar.
Un référendum aura lieu fin du mois afin de voir ce que les français pensent de cette idée.
Jusque là, il faut tenir malgré les as du scooter qui rodent dans les rues des banlieues de ce pays et frappent de pauvres innocent à coup de barre en fer, tel que ce pauvre Stive People qui a fait parti des victimes de ce triste fléau qui est étouffé par les merdias comme beaucoup les appellent.
D'ailleurs, sous un soleil éclatant et brûlant qui parvient à passer ses vitres en mode loupe, l'autobus s'arrête momentanément sur une de ses places de la ligne qu'il se doit se respecter, sans que personne à l'intérieur n'en sorte. En revanche, six "jeunes" qui attendaient sagement à l'arrêt en bourrinant ses bancs afin de les faire tomber au sol, entrent sans gêne par l'une des portes censées servir à sortir et non pas à entrer.
Résultat ils passent délibérément outre le composteur de billets, qui devrait changer de nom vu que les billets ont disparu et qu'il faut maintenant passer sa Carte Badgéo sur l'écran sans contact afin de valider son titre de transport.
La conductrice remarque bien depuis ses rétros ses resquilleurs et hésite quelques secondes à intervenir verbalement contre eux avant de se dire que c'est une très mauvaise idée, autant pour elle que pour les usagers aux alentours.
Fermant sur les yeux sur leur infraction, elle ferme les portes sur cette prison puis refait avancer les pneus jusqu'à un prochain arrêt qui semblera si loin pour tout le monde quand on sait déjà ce qui va suivre.
Dés l'instant où ces racailles ont pénétré dans ce lieu de tension, par la première porte du milieu, tous les passagers se sont doutaient que ça allait mal tourner à un moment ou un autre, une sorte de sixième sens sans Bruce Willis.
L'un de ces types tous types maghrébins et parlant arabes, fait signe à ses pote qu'il y a une chienne non loin d'eux aux vêtements un peu trop court qui est en train d'un peu les chercher là quand même, selon eux.
Le silence oppressant est donc interrompu par un fort accent semblant du sud de la Méditerranée qui lève la voix à celle qui a une perte auditive profonde et qui grâce à ses contours d'oreilles parvient à percevoir les sons provenant de cette personne s'adressant à elle.

Jeune 1 : Sale pute ! T'crois où là pour t'foutre à poil et nous tenter comme ça là !?

Yasuharu : T'as un problème toi !?

Jeune 1 : Zappe mieux ta gonz ou t'étonne pas si on la viole !

Yasuharu : Tu touches à elle, je te fracasse le crane connard !

Inquiète de ce qui est en train de passer autour d'elle, la ravissante fille aux cheveux noirs essaye de calmer en s'exprimant à ceux qui les importunent, sans se rendre compte de sa façon de parler désarticulée qui rend difficile la compréhension, mais moi je peux directement vous le rendre compréhensible.

Sun-Hi : Arrêtez ! Je ne voulais pas déranger d'aucune façon, alors s'il vous plaît…

Jeune 2 : Elle s'fout de not'e gueule c'te pute !

Le figure d'autorité dans ce groupe de délinquants chope par le col celle dont ils croient qu'elle se moque d'eux en causant comme une mongole, ce qu'ils pensent, et sans hésite, il la jette comme une merde contre l'une des barres servant à se tenir, éclatant le dos de la femme contre elle, faisant très mal.
Clouée au sol après cette attaque, il crispe de tout son visage alors que son petit ami se lève pour lui venir en aide avant d'être repoussé contre son siège par quatre bras plus musclés que les siens, avant qu'un visage reniflant par les deux trous de né comme un rhino furieux ne remarque la supercherie.

Jeune 3 : Wallah ce sont des gouines !

Jeune 2 : T'déconnes !?

En effet, Yasuharu est en réalité une fille.
De là à dire qu'elles sont toutes les deux lesbiennes, c'est un peu extrapoler.

Jeune 4 : huala' alkufaar sayantahi bihim almataf fi jahnam !

Jeune 1 : On va leur en donner un avant goût !

Se préparant à faire des choses immondes, ces pouritures sont par chance stoppés à temps par le plsu courageux et rapide des six autres personnes présentes ici et qui ne conduisent pas cet engin.
Jean-Robert vient de fracasser de plein fouet le crane l'un de ces merdes avec sa belle boule de bowling qu'il gardait jusque là rangé dans son sac à dos.
Le mec touché ne se relèvera pas de sitôt avec la blessure bien visage à l'arrière de ses cheveux; sans compter sur les spasmes, yeux grands ouvertes, qu'il en parallèle.
Ses potes se retournent tous, surpris qu'on ose réagir face à leur exactions, et ils sont d'autant plsu étonnés de voir les quatre marginaux et le timide pointer le bout de leur nez afin d'aider les deux personnes en détresses.
Kévin attrape celle qui est à terre et la soulève de toutes ses rares forces afin de pouvoir la porter à l'épaule vers l'arrière du bus où ils seront plus à l'abri, le temps de tenir le coup jusqu'à pouvoir sortir de ce guêpier.
Le malinois quand à lui aboie férocement à ces agresseurs qui font un peu moins les malins en reculant instinctivement vers l'avant du transport.
Seul leur figure de chef reste sur place, sortant un canif qu'il a sur lui afin d'essayer de planter le clébard sans y laisser la main.
Les punks étant aussi aussi armés, d'armes contendantes incluant notamment un pied de biche qui est utilise par son possesseur poru foutre un coup au plus grand danger devant eux, faisant lâcher à celui ci son arme blanche fraîchement dégainée.
Ceci fait, le zonard tenant la laisse décide de la lâcher et le gentil toutou se rue sur le méchant monsieur pour lui mordre les bijoux de famille, le faisant hurler de douleur comme il n'a dû jamais le faire auparavant.
Les maîtres du chien aide celui ci à neutraliser le leader des violeurs, mettant un terme à leur agissements car sans la tête, les membres décident de se rendre sans faire d'histoire.
Quelques minutes plus tard la police nationale viendra arrêta toit ce beau ce monde et tout est bien qui finit bien.
Dû, cela aurait été le cas dans une société en bonne santé.
Là, les bandits africains seront relâchés sans subirien aucune peine quelle qu'elle soit.
Au contraire de Jean-Robert qui sera inculpé pour meurtre non prémédité et subira une peine de 20 ans d'emprisonnement ferme, alors que les punks devront  payer les frais d'hôpitaux de celui qui a eu la jambe mâchouillée, tout en étant forcés d'euthanasier leur chien jugé trop violent pour mériter de vivre.
Seul Kévin, qui n'a pas touché à un cheveu des intouchables, s'en tirera plutôt bien en devenant ami avec celles dont il a contribué au sauvetage.
Étonnant, non ?